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Paris Plages
  • Que faire

Du 20 juillet au 19 août 2012 Cette plage de sable échouée en plein Paris avec ses cocotiers, ses parasols et ses transats est d'un exotisme insolent, surtout lorsqu'on connaît le vrai visage de ces voies sur berge devant l'Hôtel de Ville : des voitures, des voitures et encore des voitures. L'idée est si bonne que chaque été Paris Plages est victime de son succès : les jours de grand soleil et de chaleur étouffante, la foule est au rendez-vous, mais une bonne ambiance y règne alors et on s'en accommode malgré le brouhaha. Reconnaissons-le, il faut avoir un petit penchant exhibitionniste pour faire bronzette en maillot sur cette bande de sable fréquentée par une foule de touristes curieux. En revanche, pour retrouver ses amis à la sortie du boulot en plein mois d'août, siroter un cocktail sur un transat ou bouquiner son journal, l'ambiance « vacances à la mer » est festive et relaxante. Les jours de moiteur collante, vous pouvez même vous rafraîchir sous les brumisateurs à disposition. Un Paris Plages II, moins touristique est aussi déployé le long du bassin de la Villette, avec transats, boules de pétanque, sports nautiques et, nouveauté, un mini-golf. Le festival L'Ourcq en fête qui s'y tient en parallèle propose des navettes fluviales et d'autres activités le long du canal jusqu'en banlieue. Enfin, une plage de beach-volley, beach-soccer et autres sports d'été est aménagée Porte Dorée dans le parc de Vincennes. L'Hôtel de Ville Cette année, pas de terrain de beach-volley (déplacés dans le bois de Vincennes). Le parvis de l'Hôtel de Ville accueillera en ouverture de Paris Plages le festival Fnac Live, qui prévoit quatre jours de concerts gratuits du 19 au 22 juillet. Au programme : Revolver, Pony Pony Run Run, Charlie Winston, Irma, Lescop, Arthur H, François & The Atlas Mountain, Rover, Mina Tindle, Dominique A, Carmen Maria Vega, Archimède, Tryo... Pour connaître le programme complet et le détail des festivités, cliquez ici. A partir du 27 juillet, vous pourrez suivre la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres sur écrans géants, puis toutes les retransmissions des compétitions en direct jusqu'à la cérémonie de clôture le 12 août. Les voies sur berge Ces voies sur berge sont un axe névralgique de la capitale en voiture. Mais pendant l'été, le centre se met au vert et Paris Plages s'installe sur 800 mètres, tout le long de la rive droite, du Pont-Neuf (1er) au square de l’Hôtel de Ville Sully (4e). Au programme : bronzette sur les transats et sous les parasols, rafraîchissement sous les brumisateurs, et comme au club Med (la mer en moins), des GO animent des activités en journée : danses de salon, taï-chi, babyfoot, tournois de pétanque... Et bien sûr des buvettes seront montées pour l'occasion. Le bassin de la Villette Comme pour l'édition précédente, Paris Plages s'installe aussi bassin de la Villette, le long des quais de Loire et de Seine. Comme d'habitude, on pourra se rouler dans le sable, on trouvera de rassurantes buvettes et des terrains de beach-pétanque. Un port de plaisance proposera barques, avirons, canoë-kayak et pédalos sur le canal. Les activités les plus funs : des « rollers-tubes », grosses sphères en plastique qui permettent de marcher sur l'eau, un mini-golf quai de Seine (nouveauté de cette édition), et un parcours de bosses pour VTT devant la Rotonde. Ce même bar-restaurant a monté une terrasse avec transats, parasols et jardinet sur les pavés, ainsi qu'une scène éphémère qui programmera des petits concerts gratuits sur la place de Stalingrad tout l'été. Festival L'Ourcq en fête. Paris Plages vient se superposer à cette fête de quartier qui a commencé plus tôt, le 23 juin, et finira plus tard, le 26 août, et qui propose toutes sortes d'activités (voir le programme complet ici). Les autres plages éphémères La plage du Batofar Du lundi au vendredi de 17h à 1h, le week-end de midi à 1h. Comme chaque année, le Batofar installe sa plage éphémère de mai à septembre sur ses quais devant le bateau. « Life is a beach », surtout quand on est coincé à Paris tout l'été, mais grâce à ce havre de paix connu des initiés, plus besoin d'aller s'entasser à Paris Plage pour se croire en vacances. La paillote éphémère de 300 m2 s'est refait une beauté cette année, totalement repensée par l’architecte Sophie Nicolas et étoffée de nouvelles animations. Un comptoir linéaire de 11 mètres en acier laqué noir a été posé sur le quai pour que tout le monde puisse s'y accouder les soirs d'affluence. Afficher la suite La terrasse de la Dame de Canton De mai à septembre, du mardi au vendredi de11h à minuit, les samedi et dimanche de 15h à minuit Comme chaque année, la belle jonque chinoise de la Dame de Canton prend elle-aussi ses quartiers d'été sur son quai, tout comme son voisin le Batofar. Devant ce beau bateau ancien, près de 300 m2 de pavé au bord de l'eau sont aménagés de grandes tables conviviales pour déjeuner ou dîner, d'une buvette, de transats et d'un four à pizzas. Des concerts et des DJ sets sont organisés tout l'été. Afficher la suite La Rotonde Pour les beaux jours, ce magnifique vestige historique transformé en bar-restaurant a déployé sa tentaculaire terrasse colorée sur la place pavée de Stalingrad. Délimitée par des arbustes, à l’abri du trafic des voitures derrière le bâtiment, on se sent un brin à la campagne. D’un côté des tables avec parasols et de l’autre des transats pour s’affaler au soleil. An milieu, deux bars à cocktails colorés pour l’été, une scène éphémère qui accueillera des concerts et des animations et des soirées tout l’été. Afficher la suite Plage de beach-volley à la Porte Dorée Du sable, beaucoup de sable ! La Mairie de Paris a aménagé des plages où des matchs de beach-volley, sandball (handball sur sable) et beach soccer seront organisés tout l'été. Où ? Sur la pelouse de Reuilly dans le Bois de Vincennes, à côté de la Porte Dorée. D'autres activités sont programmées comme du cirque sous chapiteau, du trapèze volant, du vélo (initiation, découverte, balades dans le bois de Vincennes), du karting à pédales, du pédalo pour enfants, du trampoline... l'été sera rebondissant, volant, remuant sur cette pelouse de Reuilly. Toutes les activités sont gratuites, vous n'avez plus d'excuse pour ne pas tenter de vous mettre au sport cet été à Paris. Afficher la suite La plage du Glazart Du 18 juillet au 9 septembre, du mercredi au dimanche Pas moins de 50 tonnes de sables ont été déversées dans la cour du Glazart. Une vraie plage avec transats, tournois de pétanque, apéros clubbing, showcases, cartes blanches, brunchs, animations, buvette et scène éphémère prête à accueillir des concerts gratuits ou exceptionnellement à 8 euros dans tous les styles : électro, reggae, hip-hop, world music et indie pop. Du 28 juin au 15 juillet, têtes d’affiches et talents émergents se succéderont pour vous garantir un début d’été exotique, décalé et rafraîchissant. Du 16 juillet au 2 septembre, la Plage proposera concerts gratuits, apéros clubbing, showcases, cartes blanches et animations. Afficher la suite La Grande Prairie de la Bellevilloise Pelouse, transats, jungle, massages, concerts, expos, projections de films... la Bellevilloise se met au vert et à la détente pour l'été A partir du 13 juillet, comme tous les étés, l'ancienne salle Jean Jaurès de la Bellevilloise ressort sa belle pelouse naturelle. Imaginez un loft de 500 m2 revisité, à l’allure bucolique et pittoresque avec transats, hamacs, bassins d'eau, nénuphars et jacinthes flottantes. Un lieu relaxant et rafraîchissant en plein coeur de Paris. Dès la mi juillet, dans ce jardin d’Eden au cœur de Paris, profitez d'une bibliothèque éphémère, de siestes musicales, d'une tente de massages, de concerts acoustiques, de happenings, de Dj sets, d"activités ludiques pour tous les âges, du bar à cocktails, d'expositions… Afficher la suite Transat Villette Express Apéromix électro sur la pelouse, avec fooding & cocktails L'été est enfin là, mais vous n'avez pas la place de mettre un barbecue sur le rebord de votre fenêtre, on vous comprend. La Villette Enchantée ouvre ses baies-vitrées pour vous inviter à venir chiller sur sa terrasse et sur la pelouse du parc. Tous les vendredis et samedis, des sets de DJs réputés sur la scène alternative (Tigersushi, Kitsuné, etc) joueront leurs sets aux platines à l'heure de l'apéro, puis toute la nuit jusqu'à l'aube. Cockails rafraichissants (sangria, punch, mojito), bruschetta, patatas bravas, maki, beignets variés et autres finger food vous serons proposés par le chef, qui déclinera sa carte selon l'humeur au cours de l'été. Afficher la suite

  • Cinéma

Des projections en extérieur pour un été cinéphile Vous souvenez-vous de cette séquence, l'une des toutes premières du film 'Les Innocents' de Bernardo Bertolucci, où les personnages de Michael Pitt, Eva Green et Louis Garrel passent leurs soirées à fumer des clopes à la Cinémathèque du Trocadéro (alors dirigée par l'héroïque Henri Langlois), peu avant mai 68 ? Etonnante scène où l'on se rend compte de tout ce qu'on pouvait faire, à l'époque, devant un film... Et bonne nouvelle : cet été, les fumeurs, mangeurs, buveurs ne manqueront pas de s'en jeter plein les mirettes en toute liberté, avec les deux grands rendez-vous de cinéma en plein air : l'un à la Villette, l'autre itinérant, concocté par le Forum des Images. Du cinéma à la belle étoile, où l'on peut même promener son chien, se perdre dans la voie lactée ou se rouler dans l'herbe... Bref, enfin sortir des salles obscures ! Cinéma en plein air : Métamorphoses Depuis 22 ans, le festival en plein air de la Villette permet de retrouver, sur un mois, quelques grands films à la belle étoile, couché dans l'herbe ou confortablement installé sur des transats loués pour l'occasion. Du 25 juillet au 26 août, vingt-cinq films se verront ainsi projetés, cette année autour du thème de la métamorphose, sur un écran géant de près de vingt mètres de hauteur... L'occasion de voir ou revoir, dans un cadre estival inédit, le 'Gran Torino' de Clint Eastwood, 'A History of violence' de Cronenberg, 'District 9' de Neill Blomkamp, 'The Virgin Suicides' de Sofia Coppola ou 'Volte/Face' de John Woo... Ainsi que quelques classiques d'Howard Hawks ('Chérie, je me sens rajeunir') ou de Jack Arnold ('L'Homme qui rétrécit')... Le programme complet ici. Cinéma au clair de lune Pour la douzième édition de Cinéma au Clair de Lune, le Forum des Images investit différents lieux de la capitale pour des projections à ciel ouvert, du 1er au 12 août, en commençant par une version inédite de 'La Belle Équipe' de Julien Duvivier, film étendard du Front populaire, sur la Butte Montmartre. Suivront 'Les Diaboliques', chef-d'oeuvre du film noir d'Henri-Georges Clouzot (projeté place des Vosges), ou encore 'Les Demoiselles de Rochefort' aux Invalides. Les parcs Montsouris, André-Citroën, de Choisy, le Trocadéro, la pelouse de Reuilly ou la place des Fêtes seront aussi de la partie, avec des films de Blake Edwards, Patrice Leconte ou Claude Sautet. Le programme complet ici. + de Paris l'été

Les événements du mois

Film • Historias - les histoires qui n'existent que lorsque l'on s'en souvient
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame

Contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, ‘Historias’ n’a pas grand chose de narratif ou de romanesque. Et tant mieux : cette première fiction de la documentariste et photographe Julia Murat offre ainsi au spectateur une ambitieuse expérience de cinéma – non plus fondé sur la mécanique huilée d’un scénario, mais sur la matière filmique elle-même : c’est-à-dire du son, de l’image, du mouvement et, surtout, l’instauration d’une temporalité particulière. Cyclique, le début du long métrage instaure un rythme qui permet de pénétrer le quotidien répétitif d’un village brésilien bien paumé, occupé par moins d’une vingtaine d’habitants, tous d’un âge assez avancé. Les scènes ont beau tourner en boucle, les cadrages réussissent à éveiller la curiosité du sectateur, tout en jouant intelligemment avec sa patience. Bref, dès les premières minutes, on sent qu’on a affaire à une œuvre sensible, exigeante et prometteuse. Bientôt surgit Rita (la très jolie Lisa E. Favero), jeune photographe en voyage, qui demande l’hospitalité à Madalena (Sonia Guedes), digne vieillarde qui s’occupe du pain pour ce village, dont Rita va peu à peu découvrir les mœurs. Et une certaine étrangeté : ici, les gens ne semblent plus mourir, et le film navigue alors avec beaucoup de charme entre surnaturel et documentaire. Avec un sens aigu de la photographie, qui tend à évoquer les nuances de la peinture flamande à travers la lumière du Brésil (ou l’éclairage nocturne d’une bougie, façon Georges de la Tour), ‘Historias’ se vit davantage qu’il ne se raconte. Et malgré sa fin un tantinet prévisible, il constitue une expérience visuelle suggestive, doublée en filigrane d’une réflexion étonnamment poétique autour de la photographie et de la disparition, de l’image et de l’absence. Impressionnant, dans tous les sens du terme.

Film • ACAB - All Cops Are Bastards
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Drame

Derrière son titre british (ACAB pour « All Cops Are Bastards »), le premier long métrage de Stefano Sollima plonge dans les méandres d’une société italienne au bord de l’implosion. Pour illustrer son propos, le réalisateur transalpin a choisi de mettre en scène une brigade d’intervention spéciale de la police, équivalente à nos CRS. L’idée éclaboussera sans doute les esprits les plus conformistes, elle apparaît pourtant plutôt ingénieuse : ici les flics sont de pauvres types, confrontés aux mêmes problèmes sociaux et humains que les têtes qu’ils fracassent à coups de tonfa à longueur de journée. L’alcool, la misère, les peines de cœur font également partie de leur intimité, abordée sans tabou ni compassion déplacée. A travers quatre personnages principaux – Cobra, tête brûlée à la violence maladive, un dénommé Negro en pleine crise sentimentale, Mazinga le vieux briscard et le novice Adriano –, on découvre une société rongée par la haine et le rejet de tous par chacun, où seule la fraternité et le repli communautaire semblent pouvoir rassembler (un temps du moins). Une fraternité érigée au rang de principe premier dans cette brigade, parfois au mépris de la loi qu’elle est censée faire appliquer ; ainsi, de scène en scène, la frontière entre flics et voyous se brouille, et le spectateur ne sait plus bien à quoi s’accrocher. Car Sollima excelle dans l’art de balader son public, d’un faux-semblant (un flic fasciste se frotte à des skins, Negro est marié à une Brésilienne tout en bossant avec des « racistes ordinaires ») à l’éviction de toute morale, comme pour rappeler qu’on se trouve tous dans le même bateau, et que seuls les politiques ont intérêt à diviser (pour mieux régner). D’où l’ambiguïté du film et de ses personnages, contradictoires et dont les actes sont souvent dénués de sens. D’où aussi toute son intelligence, évitant l’écueil d’un happy-end et confrontant le spectateur à des angoisses profondes, autant appelées par les situations à risque auxquelles ces flics sont confrontés que par ses réactions face à cette brigade d’antihéros. Car si la violence est rarement présentée comme nécessaire, ses manifestations n’en demeurent pas moins jouissives. Le parti pris réaliste et la photo parfaite entraînent inexorablement au cœur de l’action, et l’on ne peut s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour ces ripoux lors de certaines scènes, notamment celles impliquant des hooligans. Et c’est précisément là que le piège du réalisateur se referme, un peu à la manière d’un Haneke en ce qu’il nous fait désirer un déchaînement de violence contre notre gré (cf. ‘Funny Games’), nous mettant après-coup mal à l’aise. ‘ACAB’ n’évite cependant pas quelques maladresses, comme une bande-son rock plutôt facile (messieurs les réals je vous en conjure, n’employez plus jamais "Seven Nation Army" des White Stripes et "Where Is My Mind" des Pixies) ou des scènes anecdotiques plus dignes d’intégrer les « scènes coupées » en bonus du DVD que le long métrage en lui-même. Hormis ces détails, le film est une réussite autant dans le fond que la forme, la plastique des images répondant parfaitement au propos, jusque dans des scènes d’action musclées et fluides, angoissantes à souhait. Ne vous y trompez pas, on ressort tendu et un brin soufflé d’un tel film, la boule au ventre. Loin d’un cinéma complaisant et tiède, ‘ACAB’ remue son spectateur et appuie là où ça fait mal. Pour notre plus grand plaisir.

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Film • Batman : The Dark Knight Rises
  • 4 sur 5 étoiles
  • Cinéma
  • Action & aventure

Après le réjouissant ‘Avengers’, le décevant ‘Prometheus’ et un reboot un peu frileux de ‘Spider-Man’, voici donc le très attendu ‘Batman : The Dark Night Rises’, qui vient enfin répondre à trois fébriles questions : Christopher Nolan aura-t-il réussi à conclure en beauté sa trilogie ? Aura-t-il enfin réalisé le film de super-héros ultime – conjuguant action, émotion, intrigue et style ? Et enfin : son film est-il d’une puissance visuelle comparable à son ‘The Dark Knight’ de 2008 (qui, disons-le, constitue désormais la référence du genre) ? A ces questions, les réponses sont : oui, non et plutôt. Comme le suggère sa durée (près de trois heures), ‘The Dark Knight Rises’ est une épopée tentaculaire, bourrée de personnages secondaires, de diversions et d’intrigues parallèles. Aussi, pour peu qu’on préfère l’action grandiloquente à la psychologie, et les icônes mythiques aux êtres réels, on devrait être allègrement servi. Toutefois, rien ici de comparable à l’intensité du Joker interprété par Heath Ledger, dans le deuxième volet de la trilogie, dont ‘TDKR’ reste, du coup, immanquablement en-deçà. Mais comme dirait l’autre : « the show must go on ». Revoici donc Bruce Wayne (Christian Bale), ayant ici délaissé le costume de Batman et vivant reclus dans son manoir familial, tandis que le commissaire Gordon (Gary Oldman) fait régner l’ordre dans un Gotham City plus ou moins débarrassé de sa criminalité. Mais lorsque le super-vilain Bane (Tom Hardy) se met en tête de lancer une révolution du crime, Bruce doit à nouveau enfiler la cape et le masque de la célèbre chauve-souris… En encore : ce n’est là que le thème central autour duquel gravitent, entre autres, une Anne Hathaway en combinaison de Catwoman, Joseph Gordon-Levitt en flic pas commode, et des tonnes de manigances entre actionnaires de Wayne Enterprises. Comme dans les précédents films, Nolan et son coscénariste, son frère Jonathan, relèvent leur trame super-héroïque de problématiques réelles. Sauf qu’avec sa menace anarchiste d’Occupy Gotham, ses milliardaires philanthropes et ses flics héroïques (alors qu’ils violent la loi en permanence), le discours politique paraît tellement à droite qu’on le croirait directement inspiré d’un JT de Fox News. Heureusement, lorsque la chauve-souris prend son envol, ces considérations tombent vite aux oubliettes. Sublimant ses images de synthèse par des foules de figurants et des paysages urbains massifs, Nolan parvient à créer un univers grandiose et crasseux, où les séquences d’action sont à couper le souffle. La façon dont le film noue les différentes intrigues qui le composent a beau être vaguement prévisible, sa construction narrative n’en reste pas moins satisfaisante. Et en voyant notre héros s’élancer vers le soleil couchant, on réalise avec une certaine émotion qu’on se retrouve au terme d’une œuvre impressionnante : une aventure cinématographique étendue sur sept années, ayant réussi à combiner l’épique et l’intime de manière inventive, parfois étrange, souvent captivante, et toujours imaginative. Lire aussi notre article : Faut-il tuer Batman ?

Bronzette • Les plages éphémères
  • Que faire

Où trouver un transat au soleil à Paris ? Encore coincé à Paris une bonne partie de l'été ? Il n'y a pas que Paris Plages pour se croire en vacances ! Les quais du bassin de la Villette et de la Seine se transforment en plages éphémères ou en terrasses arborées, des lieux relax où un transat vous ouvre les bras quelques heures pour boire un verre avec des amis entre deux journées de boulot. Si vous êtes d'humeur musicale, testez les terrasses du Batofar, de la Villette Enchantée, de la Rotonde ou de la Dame de Canton. Si vous êtes d'humeur sportive, rendez-vous à la plage de beach-volley et de beach-soccer de la Porte Dorée ou sur le canal de l'Ourcq, à la base de sports nautiques. Si vous êtes d'humeur farniente, il reste le petit Paris Plages sur le canal de l'Ourcq, ou le grand Paris Plages devant l'Hôtel de Ville et sur les voies sur berge, avec sable à la pelle, transats, cocotiers et parasols. Chaussez vos lunettes de soleil et vos tongs et partez à la découverte de Paris l'estivale. Paris Plages Cette plage de sable échouée en plein Paris avec ses cocotiers, ses parasols et ses transats est d'un exotisme insolent, surtout lorsqu'on connaît le vrai visage de ces voies sur berge devant l'Hôtel de Ville : des voitures, des voitures et encore des voitures. L'idée est si bonne que chaque été Paris Plages est victime de son succès : les jours de grand soleil et de chaleur étouffante, la foule est au rendez-vous, mais une bonne ambiance y règne alors et on s'en accommode malgré le brouhaha. Reconnaissons-le, il faut avoir un petit penchant exhibitionniste pour faire bronzette en maillot sur cette bande de sable fréquentée par une foule de touristes curieux. Afficher la suite La plage de la Porte Dorée Du sable, beaucoup de sable ! La Mairie de Paris a aménagé des plages où des matchs de beach-volley, sandball (handball sur sable) et beach soccer seront organisés tout l'été. Où ? Sur la pelouse de Reuilly dans le Bois de Vincennes, à côté de la Porte Dorée. D'autres activités sont programmées comme du cirque sous chapiteau, du trapèze volant, du vélo (initiation, découverte, balades dans le bois de Vincennes), du karting à pédales, du pédalo pour enfants, du trampoline... l'été sera rebondissant, volant, remuant sur cette pelouse de Reuilly. Toutes les activités sont gratuites, vous n'avez plus d'excuse pour ne pas tenter de vous mettre au sport cet été à Paris. Afficher la suite La plage du Glazart Du 18 juillet au 9 septembre, du mercredi au dimanche Pas moins de 50 tonnes de sables ont été déversées dans la cour du Glazart. Une vraie plage avec transats, tournois de pétanque, apéros clubbing, showcases, cartes blanches, brunchs, animations, buvette et scène éphémère prête à accueillir des concerts gratuits ou exceptionnellement à 8 euros dans tous les styles : électro, reggae, hip-hop, world music et indie pop. Du 28 juin au 15 juillet, têtes d’affiches et talents émergents se succéderont pour vous garantir un début d’été exotique, décalé et rafraîchissant. Du 16 juillet au 2 septembre, la Plage proposera concerts gratuits, apéros clubbing, showcases, cartes blanches et animations. Afficher la suite La plage du Batofar Du lundi au vendredi de 17h à 1h, le week-end de midi à 1h. Comme chaque année, le Batofar installe sa plage éphémère de mai à septembre sur ses quais devant le bateau. « Life is a beach », surtout quand on est coincé à Paris tout l'été, mais grâce à ce havre de paix connu des initiés, plus besoin d'aller s'entasser à Paris Plage pour se croire en vacances. La paillote éphémère de 300 m2 s'est refait une beauté cette année, totalement repensée par l’architecte Sophie Nicolas et étoffée de nouvelles animations. Un comptoir linéaire de 11 mètres en acier laqué noir a été posé sur le quai pour que tout le monde puisse s'y accouder les soirs d'affluence. Afficher la suite La terrasse de la Dame de Canton De mai à septembre, du mardi au vendredi de11h à minuit, les samedi et dimanche de 15h à minuit Comme chaque année, la belle jonque chinoise de la Dame de Canton prend elle-aussi ses quartiers d'été sur son quai, tout comme son voisin le Batofar. Devant ce beau bateau ancien, près de 300 m2 de pavé au bord de l'eau sont aménagés de grandes tables conviviales pour déjeuner ou dîner, d'une buvette, de transats et d'un four à pizzas. Des concerts et des DJ sets sont organisés tout l'été. Afficher la suite La terrasse de la Rotonde Pour les beaux jours, ce magnifique vestige historique transformé en bar-restaurant a déployé sa tentaculaire terrasse colorée sur la place pavée de Stalingrad. Délimitée par des arbustes, à l’abri du trafic des voitures derrière le bâtiment, on se sent un brin à la campagne. D’un côté des tables avec parasols et de l’autre des transats pour s’affaler au soleil. An milieu, deux bars à cocktails colorés pour l’été, une scène éphémère qui accueillera des concerts et des animations et des soirées tout l’été. Afficher la suite La Grande Prairie de la Bellevilloise Pelouse, transats, jungle, massages, concerts, expos, projections de films... la Bellevilloise se met au vert et à la détente pour l'été A partir du 13 juillet, comme tous les étés, l'ancienne salle Jean Jaurès de la Bellevilloise ressort sa belle pelouse naturelle. Imaginez un loft de 500 m2 revisité, à l’allure bucolique et pittoresque avec transats, hamacs, bassins d'eau, nénuphars et jacinthes flottantes. Un lieu relaxant et rafraîchissant en plein coeur de Paris. Dès la mi juillet, dans ce jardin d’Eden au cœur de Paris, profitez d'une bibliothèque éphémère, de siestes musicales, d'une tente de massages, de concerts acoustiques, de happenings, de Dj sets, d"activités ludiques pour tous les âges, du bar à cocktails, d'expositions… Afficher la suite Transat Villette Express Apéromix électro sur la pelouse, avec fooding & cocktails L'été est enfin là, mais vous n'avez pas la place de mettre un barbecue sur le rebord de votre fenêtre, on vous comprend. La Villette Enchantée ouvre ses baies-vitrées pour vous inviter à venir chiller sur sa terrasse et sur la pelouse du parc. Tous les vendredis et samedis, des sets de DJs réputés sur la scène alternative (Tigersushi, Kitsuné, etc) joueront leurs sets aux platines à l'heure de l'apéro, puis toute la nuit jusqu'à l'aube. Cockails rafraichissants (sangria, punch, mojito), bruschetta, patatas bravas, maki, beignets variés et autres finger food vous serons proposés par le chef, qui déclinera sa carte selon l'humeur au cours de l'été. Afficher la suite

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