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En l’an de grâce 2077, dans un futur où de vilains extraterrestres auraient ravagé notre planète, poussant les humains à s’exiler dans d’étranges palais célestes, un Tom Cruise qui ne vieillit manifestement pas, en bon ancien Marine nostalgique de la planète bleue, travaille avec sa compagne (Andrea Riseborough, aussi expressive qu'un grille-pain) à la recherche des ultimes ressources disponibles sur Terre… jusqu’au jour où son chemin croise une troublante voyageuse dans le temps (Olga Kurylenko), tout droit sortie de 2017, qui va remettre en question son existence. Bon, en effet, tout ça ressemble assez à un scénario foutrement paresseux. Mais surtout, la réalisation extrêmement esthétisante de Joseph Kosinski (‘Tron : Legacy’) semble se satisfaire de son aspect décoratif, au détriment de toute véritable progression dramatique, ou d’un discours politique qui lui tend pourtant les bras. Du coup, son futur post-apocalyptique ressemble surtout à une salle de bain d’hôtel de luxe, où Tom Cruise continue de ne pas vieillir. Pas grand-chose à signaler, en somme.