Recevez Time Out dans votre boite mail

Recherche
Macki Festival
© Macki Festival

Que faire à Paris en juin 2024 ?

Expos, restos, festivals, spectacles : découvrez tous les inratables à faire en juin 2024.

Rémi Morvan
Écrit par
La Rédaction
et
Rémi Morvan
Publicité

Si l’on devait établir un classement de nos mois favoris pour passer du bon temps à Paris, juin se placerait très haut dans la hiérarchie ! Les jours y sont les plus longs et on voit, partout dans la capitale, les événements se démultiplier, les terrasses se déplier et les bons plans se télescoper. De notre pêche des choses à faire, on n’a ramené que le caviar : des guinches et festivals à l’air libre, des plans sportifs - on vous voit les JO, des restos tout chauds... Approchez, votre juin parisien s’annonce doux et animé !

Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris.

Les meilleurs plans du mois de juin 2024 à Paris

  • Musique
  • Musique du monde

Ensemencé pour la première fois en 2011, We Love Green est depuis devenu l’un des festivals majeurs de la belle saison parisienne, mixant positionnement écologique, artistes au sommet de toutes les hypes stylistiques et proposition gastronomique unique. Pour sa cuvée 2024, We Love Green sera de retour du 31 mai au 2 juin dans son fief du bois de Vincennes. Parmi les noms ? Ninho, SZA, Burna Boy, Justice, Ninho, Peggy Gou, Kaytranada, Hamza, Josman, Four Tet, Shay, Luidji, King Gizzard & The Lizard Wizard, Omar Apollo, L'Impératrice, Troye Sivan, Anetha, Kenya Grace, Rouhnaa, Tif, Eloi, LSDXOXO...

  • Art
  • Art

Skateboards transformés en soundsystem, featuring inédit entre musique et bande dessinée, éclipse holographique dans une église… Comme chaque année, la Nuit Blanche abreuve Paris de rencontres artistiques fortuites et surréalistes et fera de celle du 1ᵉʳ juin prochain un long rêve lucide 100 % licite. Chapeautée par la curatrice guadeloupéenne Claire Tancons, l’édition 2024 peut être imaginée comme une île expérientielle dans la ville rendant hommage aux territoires et cultures d’outre-mer. Entre métissages culturels et créolisation de la création, on vous emmène à la découverte de cinq territoires d’outre-nuit qui vont éclairer la vôtre.

Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pour nourrir la réflexion (et son estomac) sur la mode de noms de resto à partir de mots anglais d’origine française, allons donc nous attabler chez ce « dent-de-lion » (soit un pissenlit) planté par le couple Antoine Villard, le chef, et Morgane Souris, la sommelière. Ils ont transformé cet ancien bar coloré en un élégant bistrot épuré. Le court menu propose des produits de saison et de recettes du terroir qui se colorent de souvenirs de la cuisine asiatisante de Double Dragon où le chef fit ses armes. Apportés par des garçons aussi prévenants qu’efficaces : une sardine tiède avec épinards embeurrés et graines de tournesol croquantes enflammée par une sauce thaïe pimentée puis un somptueux ris de veau rosé, laqué de soja et caressé par une anchoïade pour un terre-mer franco-asiatique bon à lécher l’assiette. Le chou à la tropézienne ni trop sucré, ni trop vanillé, finit de nous convaincre qu’avec Dandelion, la bistronomie a encore du mordant.

Dix chorégraphes organisent des représentations dans tout Paris

Pour nous, c’est l’événement qui mérite l’or. Orchestrée par le chorégraphe star Benjamin Millepied et son associée Solenne du Haÿs, La Ville dansée est un genre d’odyssée-ballet d’une journée à travers la capitale. De Meudon à Saint-Ouen, dix chorégraphes s’approprieront le 8 juin prochain des espaces ouverts et rarement usités pour y jouer de nouvelles histoires, écrites avec le corps et contées par les gestes. Si les lieux n’ont pas encore été tous révélés, on sait que l’un d’entre eux sera le toit de la Philharmonie de Paris, belvédère de béton et d’aluminium au-dessus du boulevard périphérique. Là, le chorégraphe mozambicain Idio Chichava présentera pour la première fois sa création Dzuda, explorant les pouvoirs du chant. 

Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • Champs-Elysées
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Chez Oma, la cheffe Ji-Hye Park déploie recettes de là-bas et twists asiatiques. Le cadre, dessiné par l’atelier Quintana Partners, pousse à fond les potards du cosy. On entame avec une belle assiette de kimbap, ces makis coréens, bourrés de maquereau, de ciboulette et de raifort. Une entame iodée et percutante avant un suyuk, des tranches de poitrine de porc bouillies puis saisies au grill, escortées de sucrine braisée et surtout d’une diabolique sauce ssamjang maison au piment bien réglé sur un palais d’Occidental fragile. Le dessert, un gâteau à l’aspect mousse au chocolat sous un éboulis de tuiles cacao, fait moins vibrer. Pour être raccord, on peut accompagner ce chouette repas de soju (alcool de riz) ou de cocktails plus ou moins asiatiques (comme ce Cosmopolitan aux framboises coréennes). Dans la (petite) famille des tables coréennes gastronomiques qui comptent, on ne va pas pouvoir omettre Oma.

Le festival Ideal Trouble revient célébrer les plus belles marges de l'indé

Voilà six ans que, le printemps venu, la fine lame des programmateurs de festival, Etienne Blanchot (ex-Villette Sonique), revient drifter dans le circuit avec son Ideal Trouble. Pour ce cru 2024 programmé les 14 et 15 juin, attendez-vous à de l’intense et du concentré avec deux soirées aux aguichants dépliants. Première chose, le concert à Petit Bain des Australiens d’EXEK, groupe totem de la scène post-punk ascendant centre d’art, est juste immanquable. C’est dit. Quant à la soirée du lendemain, à la Mécanique Ondulatoire, elle fera plaisir aux aventuriers avec la venue des furibards punks électroniques bruxellois de Forsissies, flanqués de Naomie Klaus, qui présentera son dernier album Youth Looks so Good on You, agrégat de titres à la pureté minimaliste, le tout hérissé de voix off. Ideal Trouble, encore et toujours.

Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Minore, c’est l'histoire d'un mixologue français (Hugo Combe de Classique Café) et un chef japonais Katsuaki Okiyama (ancien d'Abri). Depuis la cuisine ouverte au fond de la salle à murs grattés, Katsu peut de nouveau envoyer les assiettes francophiles et acérées qui avaient porté Abri aux nues. Le menu (60 € en cinq temps) de Minore délivre du très bon comme ces asperges rôties, ortie, jus de volaille et noisette torréfiée, tout en finesse et textures, ou cette selle d’agneau et son redoutable jus de viande, ravioli au café et tonburi (sorte de mini-lentille), un terre-terre qui ne fait pas de quartier. Ce repas peut s’accompagner des excellents cocktails nippophiles ciselés par le co-taulier Hugo Combe. Pas d’esbroufe, juste de l’équilibre. Si, chez Time Out, on ne doute pas de la pertinence d’associer petites assiettes et grands cocktails, il apparaît plus compliqué d’hybrider physiquement un bar à cocktails et une table bistronomique. Minore va sans doute devoir choisir.

  • Musique
  • Musique

« Menu Macki E11 pour les tables 29 et 30 juin svp. » Comme tous les ans, le festival a goupillé une prog furetant sur toutes les crêtes stylistiques, privilégiant les noms téméraires (et un peu hype) aux blazes rutilants. Parmi nos prefs : les Brits de Getdown Services et leur nonchalante post-disco-pop très talking-headienne ; la bass music bien sur ses appuis de l’Allemande DJ Fuckoff ; la désormais incontournable reine de la house sous Guronsan Belaria ; ou la venue du Kyoto Jazz Massive, iconique combo nippon professant un spiritual jazz de haute volée, accompagné pour l’occase de la chanteuse Vanessa Freeman et de l’orchestre du New Morning Echoes Of. Pas mal d’autres artistes risquent de nous botter pendant ces deux jours comme la pop synthétique de la Madrilène Amore ; le duo de rap housé très old school signé chez H3 Records Kaba & Hyas ; et Aba Shanti-I, docteur ès reggae-dub.

Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • Saint-Ambroise
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Dans la Ménagerie de Verre, ce lieu expérimental installé dans une ancienne imprimerie depuis 1983, Julie Bavant, ex-cheffe volante passée par l’Arpège déroule une superbe formule déjeuner en direct du marché, sans viande mais avec un max de goûts. Installés sur du mobilier en contreplaqué de bouleau dessiné par Matali Crasset, entourés des artistes en pause méridienne, on débute avec un scotch egg croustillant comme il se doit, surmonté d’un électrisant ketchup de betterave dont on pourrait vider des gourdes. Puis un börek, spécialité turque, un cigare de pâte phyllo fourré de ricotta fumée et de poireau cuit au four. Une assiette replète qui ne va pas devenir la star de votre fil Insta mais pleine de textures et de saveurs. On ressort ravi et repu. Le seul vrai défaut de cette cantine pépite ? Elle n’est ouverte pour dîner que les soirs de représentation.

  • Art
  • Art

Si le Centre Pompidou a déjà ouvert les espaces de sa bibliothèque (la BPI) ou de son foyer à divers auteurs de BD, d’Art Spiegelman à Franquin, c’est la première fois que le centre d’art consacre un événement d’envergure au 9e art dans ses galeries. Pour l’occasion, le musée ne fait pas les choses à moitié et lui déroule le tapis rouge du niveau -1 jusqu’au 6e, du 29 mai au 4 novembre 2024. En plus d’une expo retraçant 60 ans d’histoire de la bande dessinée à travers le monde, le centre va ainsi caser de la BD à tous ses étages avec différents shows, ateliers et accrochages parallèles.

Publicité

A l'Odéon, un cri de révolte poétique et cinglant contre toute forme d’oppression

Montée au Théâtre national de Bretagne – dont Arthur Nauzyciel est directeur – en octobre dernier, Les Paravents semble avoir déjà mis toute la critique d’accord. Le texte de Genet, écrit au crépuscule de la guerre d’Algérie comme un cri de révolte éminemment poétique et cinglant contre toute forme d’oppression, avait fait polémique à l’époque de sa publication en 1961. La pièce, qui nous emmène des portes de l’enfer à celles du paradis (littéralement) se réécrit aujourd’hui sur les marches d’un gigantesque escalier, où 16 comédiens s’aiment et se déchirent près de quatre heures.

  • Musique
  • Musique

Le 24 juin, Days OFF, le festival pop de la Philharmonie, annonce un concert exceptionnel du duo Air. Cette année, pour la première fois de l’histoire de la boîte à rythmes, Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel vont jouer en concert l’intégralité de Moon Safari, leur séminal premier album sorti en 1998. Pas vus ensemble sur scène depuis dix ans, la duo va donc s’atteler à refaire planer leur Moon Safari en live. Considéré comme une pierre angulaire de la French Touch, ce disque, classe comme un contrôle en porte-manteau, définissait les contours d’une contrée musicale singulière, tendance pop synthétique, piquée d’électronique et de voix vocodorisées à l’extrême.

Publicité
  • Que faire
  • Vivre en Ville

Sur les pavés, le podium. Pour sa troisième occurrence, Vogue World s’offre le luxe de parader en plein cœur de Paris, place Vendôme, le dimanche 23 juin prochain. Et il faut s’attendre à une vraie performance. Car si le show s’inscrit dans le calendrier de la Fashion Week haute couture de juin 2024, il veut aussi rendre hommage aux athlètes qui défileront bientôt dans la capitale pour les JO. L’idée : retracer 100 ans d’histoire de la mode parisienne depuis 1924 (l’année où les Jeux se sont tenus à Paris pour la première fois) entre runway, performances sportives et animations surprises. Pendant le show, tous les sports olympiques seront représentés, aux côtés des créations (passées ou inédites) de designers français et de maisons ayant un lien fort avec la capitale. Pour présenter le projet, Anna Wintour était entourée de Pharrell Williams, Simon Porte Jacquemus, Marine Serre et Olivier Rousteing – on peut donc s’attendre à retrouver leurs créations le 23 juin. 

  • Musique
  • Musique

Du 30 mai au 1er juin, la salle rock de Bastille, le Supersonic, lance la seconde saison de son festival Block Party, dans son fief et trois autres lieux du quartier. Le concept : convier pendant trois jours une trentaine de groupes de rock indé (quasi tous anglo-saxons) encore sous la ligne de flottaison de la notoriété. Et quand on parle de rock indé, c’est au sens large : pop, punk, psyché et toutes leurs déclinaisons préfixées ont voix au chapitre. De ce qu’on a entendu, on ira de sûr voir ce que donne Dim Imagery, groupe de Leeds aux compos labyrinthiques post-punk à la Squid. Egalement sur nos tablettes, Enola, artiste de Melbourne de post-punk tendance new wave, ou les Néerlandais de Texoprint, qui risquent de mettre le Block Party en surchauffe.

Publicité
  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

En 2014, Stéphane Siseng était le premier à Paris à importer la nouvelle lubie des foodies de HK : le bao burger. Pour fêter cette décennie de fusion asiatique pétaradante, ce petit comptoir brutaliste du canal s'acoquine avec Julien Pham (Phamily first) et propose un menu anniversaire où chacun des dix invités propose une recette perso. Mory Sacko signe ainsi un bao au poulet frit et mafé ; The Social Food un bao à la sardine en papillon pané ; Haikara un hand roll au saumon mariné et fruit de la passion ; Lao Siam un tsukune de bœuf au barbecue ; Sonny’s Pizza une pizzette à la sauce tomate laotienne et crumble de riz toasté…  A noter que la carte met aussi en lumière la maman du patron et le sous-chef sri-lankais du resto ! Le dimanche 9 juin, le resto bascule en mode bamboche de quartier avec des DJ toute la journée, pas de tables et un bao spécial 10 ans conçu par tous les invités. Bao anniversaire, Siseng  !

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Paris et sa banlieue
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Ouvert en février, ce petit bar lesbiano-cool aux murs lilas et paillettes lancé par Hélène Carreira et Andréa Bellemere-Laussat se veut un vrai lieu militant LGBTQI+ avec vernissages d’artistes de la commu, concerts féministes et dating queers (le dimanche). Pas mal pour une adresse en pleine Seine-Saint-Denis – encore un coup sur les préjugés ! Vous êtes un homme cis-het ? Ne partez pas en tribune lacrimâle comme un vulgaire Beigbeder ; vous – et votre respect des valeurs de l’endroit – pouvez évidemment vous asseoir afin de siroter un des six cocktails maison au solide rapport qualité/prix (12 € !) comme ce Lizete, mix velouté de gin, liqueur de framboise, eau de betterave et aquafaba, ou le joyeusement amer Mathilde (tequila, liqueur de vanille, jus de pamplemousse rôti au romarin, eau pétillante). A noter que de nombreuses recettes se déclinent sans alcool car l’inclusivité passe aussi par là ! 

Publicité

Au Carreau du Temple, un festival mêle sport et art vivant

Depuis le lancement de l’Olympiade culturelle, le festival Jogging est notre rendez-vous golri et musclé préféré du début de l’été. Pour cette quatrième édition, prévue à la veille des Jeux, l’événement entre sport et art vivant promet de se dépasser comme jamais. Pendant cinq jours, du 26 au 30 juin, le Carreau du Temple accueillera des artistes de tous bords. Si la prog ne sera révélée dans son intégralité qu’en juin, on peut déjà compter sur un joli paquet de chorégraphes et danseurs. Parmi eux, Marine Colard et ses performances sportives et burlesques, ou Marta Izquierdo Muñoz et ses drôles de majorettes. Au-delà du show, une expo photo et des installations d’art contemporain jalonneront l’espace, et des cours et ateliers en tous genres vous seront proposés. 

L'artiste Eva Jospin va tisser une broderie de 105 mètres long au Château de Versailles

L’été 2024 signe le retour des grosses expositions contemporaines à Versailles. Connue pour avoir abrité quelques-unes des expos les plus subversives de la décennie passée (Anish Kapoor, Joana Vasconcelos…), la demeure du Roi-Soleil accueille cette fois-ci Eva Jospin, qui investira l’orangerie du château avec une broderie monumentale de 350 mètres carrés et 105 mètres long ! Intitulée la Chambre de soie, l’œuvre réalisée en collaboration avec la Chanakya School of Craft à Mumbai s’inspire aussi bien des bosquets des jardins à la française avoisinants que du manifeste féministe de Virginia Woolf. Une véritable invitation à la flânerie qui montre une nouvelle fois toute l’étendue du talent d’Eva Jospin et qui fera probablement un carton. 

Publicité
  • Art
  • Art

Les 14, 15 et 16 juin, une asso de onze institutions culturelles situées sur la colline de Chaillot va proposer un long week-end de festivités. Du musée de l’Homme au théâtre des Champs-Élysées, un parcours sportif se dessine à l’orée des Jeux autour de l’idée de “corps en mouvement” : initiation aux arts martiaux au musée Guimet, boum hip-hop à Chaillot… Trois jours d’expos, ateliers et projos à s’enfiler en relais à travers les musées et théâtres du quartier. On vous lâche nos étapes préférées. On se laissera d’abord tenter par le mini-festival de ciné en plein air du Palais Galliera, qui projettera trois soirs durant des films et docus autour de la mode en mouvement. À faire après avoir visité l’expo associée, et dîné à la fraîche aux Petites Mains, le resto du musée qui vient de rouvrir ses portes pour l’été. Juste en face, sur le parvis bas du Palais de Tokyo, les DJ sets de la productrice palestinienne Sama Abdulhadi et de Mystique (Rinse France) nous font un bel appel du pied (le samedi 15 juin à partir de 19h).

  • Musique
  • Pigalle

Il a beau avoir une éternelle trogne de poupon, ça va bientôt faire vingt ans que Ty Segall surfe sur le rock game ! Plus belle figure de style du garage du XXIe siècle, l’hyperactif Californien monte régulièrement la barre avec des albums de très haut niveau – comme le synthétique Harmonizer sorti en 2021. Three Bells, son quinzième (!) album, est annoncé pour la fin janvier, avec une escale parisienne en juin à l’Elysée Montmartre. Et Ty Segall sur scène, c’est comme le vin : il se bonifie au fil des ans.

Publicité
  • Que faire
  • Vivre en Ville

Ce Préàvie représente plus de 7 000 m2 au cœur du Pré-Saint-Gervais qui accueillent une tripotée d’artistes et d’artisans en résidence. Bonne nouvelle, jusqu’au 20 juillet, vous aussi vous allez pouvoir vous payer une tranche de ce tiers-lieu puisqu’il rouvre au public sa Tomate Guinguette, dans l’ancienne cour de livraison devenue place de village. Sous les guirlandes de loupiotes, le Préàvie poursuit l’idée mise en place par le collectif dans tous ses squats depuis une décennie : les barbecues – charbon inclus ! – en libre-service. Vous venez avec vos grillades et boum, c’est pique-nique ! Un boucher sur place pallie les imprévoyances à coups de côtelettes d’agneau, brochettes, merguez… Et pour les braisophobes, une rôtisserie fait bronzer des poulets et une friterie des pommes de terre. Le Préàvie déroule aussi une programmation culturelle forcément alternative avec des concerts les vendredis et le samedi des activités pour toute la famille.

  • Théâtre
  • Théâtre

L’incroyable ball anniversaire de Mister Jack ! Samedi 8 juin, alors que le soleil devrait commencer à bien se chauffer, c’est à la Gaîté Lyrique que les températures maximales seront mesurées. La raison ? Le New-Yorkais Jack Mizrahi Gucci, sorte de Pelé du mouvement ballroom – notamment derrière les séries Pose et Legendary –, célèbrera son anniversaire avec un ball XXL (de 16h à minuit) dans la grande salle. S’il a déjà guidé moult raouts de la Gaîté – lieu phare du revival ballroom depuis 2016 – aux côtés de Vinii Revlon, cette édition d’anniv a de particulier qu’une partie des catégories – il y en a une petite cinquantaine – célébreront des figures du mouvement ballroom qui ont marqué Jack. La catégorie « Runway/Skirt » sera ainsi dédiée à la pionnière Chris Labeija, la session « Sex Sirens/Pink Pussy Cat Dolls » célèbrera Champagne Pendavis et la catégorie « coupe de cheveux » honorera Buddha Mizrahi.

Publicité

L’Odyssée revient mettre le souk sur les bords du canal

Vous allez rater la cérémonie d’ouverture ? Est-ce vraiment grave ? La Seine n’en est pas à sa première scène !  Depuis 2020, l’Odyssée orchestre des fêtes nautiques entre quais et canaux. Pour clôturer l’Olympiade culturelle, l’équipe prépare une édition fleuve les 22 et 23 juin. Départ place de la Pointe, à Pantin, où vous pourrez participer à un bal des sirènes (costumé !), vous initier aux sports nautiques, barboter pépère sur un voilier, mater une parade flottante et musicale… Des soirées en partenariat avec certains de nos acteurs fluviaux préférés (Barboteur, Metaxu, Dock B) sont aussi à noter. Ambiance cabaret avec la team Velu.e, concert de Ko Shin Moon, DJ set de Claude Emmanuelle… 

  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pour nourrir la réflexion (et son estomac) sur la mode de noms de resto à partir de mots anglais d’origine française, allons donc nous attabler chez ce « dent-de-lion » (soit un pissenlit) planté par le couple Antoine Villard, le chef, et Morgane Souris, la sommelière. Ils ont transformé cet ancien bar coloré en un élégant bistrot épuré. Le court menu propose des produits de saison et de recettes du terroir qui se colorent de souvenirs de la cuisine asiatisante de Double Dragon où le chef fit ses armes. Apportés par des garçons aussi prévenants qu’efficaces : une sardine tiède avec épinards embeurrés et graines de tournesol croquantes enflammée par une sauce thaïe pimentée puis un somptueux ris de veau rosé, laqué de soja et caressé par une anchoïade pour un terre-mer franco-asiatique bon à lécher l’assiette. Le chou à la tropézienne ni trop sucré, ni trop vanillé, finit de nous convaincre qu’avec Dandelion, la bistronomie a encore du mordant.

Publicité
  • Restaurants
  • Dans nos Verres

A jamais le premier bar à cocktails de la rue de Belleville, Combat fête dimanche 2 juin ses sept ans de bons et loyaux cocktails. Pour marquer dignement ce passage à l’âge de raison, la taulière Margot Lecarpentier et son équipe organisent une grosse fête en journée aux allures de kermesse sur le double thème de la saucisse-cocktail et de la musique qui fait danser. Pour la première, Élise Drouet, ancienne de Combat (mais aussi des cuisines de Septime), va se charger de mitrailler des hot-dogs à tout-va qu’on va pouvoir compléter avec des verres piochés sur la carte. Et pour la musique ? Sōkrátēs (ancien tiers de Crème de Coco) va dérouler un mix entre incunables italo-disco et bombes trance. Autant dire un bon dimanche !

  • Art
  • Art

Après avoir accueilli un funambule ou des battles de wacking, la nef du musée d’Orsay continue sa traversée des arts vivants. Place au hip-hop les 8 et 9 juin, avec le chorégraphe Mourad Merzouki – dont vous avez forcément entendu parler puisqu’il est à l’origine de la danse officielle des Jeux. Deux soirs de suite, les danseurs et danseuses de la compagnie Käfig, dirigée par Merzouki, défileront entre les sculptures de l’ancienne gare. Spoiler : personne ne restera de marbre.

Publicité
  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Montée en 2021 par Arthur et Marie-Victoire, un couple d’anciens cadres, la poissonnerie Viot conserve ses poissons sans le moindre morceau de glace. Vidés, maigres, pagres ou turbots maturent tranquillement dans des vitrines réfrigérées en attendant le chaland. Afin de vous convaincre de la qualité de la poiscaille et des fruits de mer, le chef d'origine japonaise Masayoshi Haraguchi va cuisiner les produits de la boutique durant tout l’été. Deux salles, deux moments, deux ambiances. Du mardi au jeudi, ça se passe dans la poissonnerie pour un menu omakase au cordeau, et les vendredis et samedis soir, en terrasse de la boutique pour des assiettes d’izakaya plus popu. Comptez 90 € le premier et 15 € pour les secondes. On ne connaît pas encore les plats mais on a déjà envie de plonger.

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Après le rhum Eminente, Veuve Clicquot, une autre marque LVMH, rentre dans la course estivale aux sommets. La Maison prend ses quartiers du 5 juin au 30 septembre sur la terrasse du 7e Ciel du Printemps Haussmann avec le Sun Club. Le vaste espace, flanqué des coupoles dorées du grand magasin, a été entièrement relooké par le studio Marcel Poulain dans une ambiance jaune et blanche de riviera pop. En plus d’étancher votre soif de panorama somptueux (Là, l’Opéra ! Là, la tour Eiffel ! Là, les Invalides !), ce Sun Club va aussi calmer celle de bulles (avec une nouvelle cuvée Rich) et de petites assiettes pour les accompagner. C’est Jean Imbert qui signe le menu avec notamment un sando (le sandwich japonais) au tourteau ou un hot-dog végétarien.

Publicité
  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Au-delà titre LV2 calembour, le nom reflète une organisation assez inédite. Les cavistes ne se réunissent pas dans un même endroit, c’est vous qui allez chez eux. Ils sont 12 donc, tous spécialisés dans le vin nature et répartis dans huit arrondissements (plutôt dans le quart nord-est avouons-le, et il y en a un à Aubervilliers). On y croise certains de nos préférés comme Koikonboi, la Liquiderie, le Quincave… Durant trois jours, chacun va proposer des rencontres de vignerons (Catherine & Pierre Breton, Étienne Seignovert, Audrey Pilorget), des dégustations, bref, de quoi se régaler. Les organisateurs ont aussi trouvé un moyen de vous motiver à faire le tour des 12 : un livret où coller les stickers récupérés chez chaque caviste. Les livrets complets (à récupérer chez les participants avec un bracelet et un verre gravé contre 8 €) peuvent participer à un tirage au sort afin de gagner des bouteilles sélectionnées par les cavistes. Nom de Zeus !

  • 3 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Boulangeries
  • 20e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Dans cette boulange d'Avron montée par José-Luis Jimenez la star de l’endroit est le gâteau basque bien doré, à la croûte caramélisée et croustillante et au cœur de crème moelleux. La pâte de ce gâteau sert aussi de base au flan de la boutique, d’une rusticité fort agréable. La gamme sucrée est courte mais les viennoiseries portent beau, comme cette superbe brioche feuilletée “rhune” coiffée de gros grains de sucre. Mention spéciale au diplomate, un cake “flanesque” fait avec les viennoiseries de la veille, des raisins secs et du chocolat, que vous aurez fini avant de revenir chez vous. Côté pain, la gamme n’a pas le caractère du tout-levain ou des farines anciennes à tout-va, mais la meule bio, à la croûte fine et la mie dense, fera fort bien l’affaire pour tout ce que vous aimez tartiner. Pas de révolution boulangère mais quelques jolies trouvailles qui méritent d’enfiler ses espadrilles.

Publicité
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Le rooftop Eminente s’installe en pionnier au dernier étage de l’hôtel Drawing. La déco se la joue cubano avec mobilier en bois exotique, comptoir marbré hérité de la casa et bande-son copine avec Compay Segundo. On a beau se trouver à un jet de Cohiba du Louvre, en termes de panorama, le spot ne s’impose pas comme le Lider Maximo du genre : pas de vue, pas de monument, nos yeux ne se posent que sur un modeste échantillon de toitures de zinc… Mais on ne va pas pleurer derrière nos lunettes noires car les cocktails (tous au rhum) sont bons. La carte en propose cinq, créés par Adrian Niño (qui officie au 1802, meilleur bar à rhum de Paris) comme le Oja Negroni (rhum, Campari, vermouth, Cynar), joliment floral, ou le plus original Ache (rhum, miel, ananas) et son mélange d’épices qui explose en bouche. Lors de notre visite, le cuisinier s’était fait porter pâle et on n’a pas pu goûter les gambas grillées au chimichurri ni les brochettes de poulet aux épices… Plaisante promesse pour un apéro cubano original. 

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Pizza
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

Là, dans cette mini-salle de huit tables à carrelage vert, Giancarlo Mocci, qui a appris à pizzaioler au Quindici de Julien Cohen et au Bijou de Gennaro Nasti, propose une carte choucarde d’une quinzaine de pizzas napolitaines. On y croise des classiques margharitas (rebaptisées drogherita), tarifées à un populaire 10 €, ou une quatro formaggi bourrée d’AOP ; mais on opte pour une des recettes plus originales, une savoureuse Commenda à la fior di latte, roquette, bresaola et tomates datterino (en janvier… hum) ébouriffée de piave, le parmesan de Vénétie. La carte des boissons fait un rapide tour liquide de la Botte : bière Moretti, Negroni, rouge sicilien Vino del Giorno de Salvatore Marino… Au final, voilà une option italienne vers Charonne, quartier plutôt riche en bistrots parigots.

Publicité
  • Restaurants
  • Dans nos Assiettes

Ouvert en avril 2024, les Jardiniers est le premier tiers-lieu de Montrouge. Derrière, attention, il y a du beau monde : le plasticien star Fabrice Hyber associé à Henri van Melle, ancien des évènements chez Hermès, Adrien van Melle-Nehama, artiste, directeur artistique et neveu du premier ainsi que Christophe Vix-Gras, cofondateur du Rosa Bonheur et tête chercheuse discoïde. Au fond, une galerie de 300 m2 avec lumière zénithale où quatre expos par an vont présenter la jeune scène artistique mais aussi des conférences, des ateliers pédagogiques... A l’entrée, un bar-cantine qui propose la cuisine locale et de saison (labellisée Ecotable) du chef Nicolas Simoes, venu de l’hôtel Costes (formule midi à 29€), des vins nature et des bière craft avec même un brunch dominical et, le premier dimanche de chaque mois, des « goûters électro ». Et si Montrouge était le nouveau Montreuil ?

  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Dans cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés, Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+, y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmene la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l'hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices … Pour le petit-dej, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris.

Publicité
  • 5 sur 5 étoiles
  • Comédie
  • One-man show & Stand-up
  • Chaussée-d'Antin
  • Recommandé

David Castello pèse. Pas seulement parce qu’il a interrogé François Hollande sur ses jouets préférés pour Konbini, dévoyé la chronique pour Le Gorafi ou fait son intéressant sur Arte. Pas seulement non plus parce qu’il est un puits de savoir sur les choses de la vie, motocrotte et jingle de la SNCF compris. Si David Castello pèse, c’est surtout parce qu’il est un vrai gens – de ceux qu’aiment rencontrer les présidents en campagne, entre deux coupes de champagne. Et dans son premier spectacle, Authentique, il nous explique avec beaucoup de bravitude comment rejoindre son rang. Une chance inédite et rare de découvrir si oui ou non, vous êtes “jus de raisin”, et si vous pouvez prétendre à faire vœu de bonne foi avant d’avoir un pied dans la tombe. Une masterclass à (vraiment) mourir de rire.

  • Musique
  • Musique

La Trinidadienne a annoncé une tournée mondiale pour l’an prochain, avec une halte prévue à Paris le 1er juin 2024 à l’Accor Arena. Son premier passage sous nos latitudes depuis cinq ans. Nicki Minaj viendra défendre Pink Friday 2, album à l’allure de précieux (suffit de voir les chiffres) attendu par ses ouailles depuis six ans. Sur ce très long format – 22 titres –, elle affirme plus que jamais ses desseins monopolistiques sur le rap, enchaînant les égo-piques et les feats les plus bling (Drake, Future, Lil Uzi Vert, Lil Wayne ou J. Cole) sur des samples mêlant les genres et les générations (Notorious BIG, Lumidee, Rick James…). Bref, une date à stabiloter en rose fluo sur vos agendas !

Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité