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Saint-Martin / Ourcq / Villette

Direction nord-est !

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S’il y a un coin où les Parisiens se pressent d’aller, c’est sans doute bien celui-ci – au grand dam des habitants de la rive gauche ! Le charme de la promenade est imparable : commençant par le canal Saint-Martin, près de République, elle fait la part belle aux espaces verts (les Buttes Chaumont ne sont d’ailleurs pas loin), aux terrasses de bistrots vintage et aux salles de concerts.

Aussi, après être passé boire un coup avec les bobos sympas de Chez Prune, se retrouve-t-on, à quelques mètres, devant le légendaire Hôtel du Nord – avec sa gueule d’atmosphère et le souvenir du film de Marcel Carné. Un peu plus loin, toujours quai de Jemmapes, comment ne pas s’arrêter au Point Ephémère, histoire d’écouter un concert pointu, ou simplement danser sur du bon gros funk qui tache n’importe quel soir de la semaine ? Longeant le quai, la population dérive ainsi, bigarrée : moustachus dernière tendance, Parisiennes éternelles, banlieusards Seine-Saint-Denis style et freaks-tout-terrain qui bavardent. L’ambiance est bonne, l’état d’esprit ouvert, les bières pas chères. Ça va ensemble.

Plus au nord, arrivée quai de Loire, et son choix cornélien entre deux titanesques cinémas MK2 qui se font face, rivalisant de programmations affûtées, qu’on étudiera en prenant un verre au 25° Est, ou en empruntant des chaises longues et des sets de pétanque au Bar Ourcq. Enfin, tout au nord-est, le grand parc de la Villette affiche fièrement ses multiples lieux musicaux, entre la Cité de la musique, le Cabaret Sauvage, le Trabendo et le Zénith, où tout amateur de musique pourra trouver son compte, quel que soit son style.

Alors, qu’on se dépêche d’y aller… avant que l’habituel lucre immobilier ne s’en prenne trop durement à ce quartier encore populaire !

Restaurants à Saint-Martin / Ourcq / Villette

SAaM
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Coréen
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4

Pour qui ? Les amoureux de bao et autre bibimbap.Plat culte ? Un assortiment de buns qu'on fait passer avec une bouteille de soju. Après Ma Kitchen et Ahipoké, la Coréenne Yoonsun Kim jette l'ancre du côté du canal Saint-Martin pour régaler les amoureux de bao et bibimbap. Et depuis notre premier passage (2016), il n'y a pas à dire : le level est toujours bien haut ! Derrière sa petite porte en bois et son décorum girly acidulé (murs en camaïeu bleu et rose pâle, tables en Formica, meubles chinés), la femme balance à flux tendu sa géniale popote asiat'. A boulotter par exemple, tout un assortiment de gua bao (7 €) : comme ce bulgogi (bœuf marinade sauce BBQ, mayo coréenne, pickles radis blanc, ciboulette, sésame et cheddar). Ou, pour les végés, du tofu bio frit au cumin et curry, guacamole, coleslaw, sésame et sauce teriyaki).  Autre possibilité, les dupbap (bols de riz à accompagner au choix de poisson, viande, ou tofu à 16 €). Et pour faire passer le tout, une bouteille de soju (16 €), un alcool de riz synonyme de bons gueuletons entre copains (doux et traître à la fois).   Enfin, à noter, le service aux petits soins (toujours un plus très agréable). Et la possibilité, pour les plus pressés d'entre vous, d’emmener un bout d'Asie avec soi. Dans une jolie boîte en carton.

Ima Cantine
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Végétarien
  • République
  • prix 2 sur 4

Comme à Tel-Aviv, voilà une adresse pour les avides de bonnes assiettes végétariennes tournées vers le Levant. Cette belle salle aérée et azulejée joue la transparence à fond :  cuisine largement ouverte, salades et pâtisseries qui font les yeux doux en vitrine et cageots de légumes squattant les étagères.  Par un midi ensoleillé, on saute sur une place en terrasse le long du canal et sur la solide formule d’un mix de salades du jour avec plus d’ingrédients que de cols Claudine à une manif catho (chou rouge, pomme et noisettes ; patates douces rôties, oignons et coriandre ; épeautre, pois chiche, chou-fleur au curry…). Ajoutez une balle de boulette shiitakés/boulgour/cheddar (3 €) et vous voilà calé pour la journée.  La maison propose aussi de vous dépanner des shakshukas de compète dès 10h du mat. Comptez 13,50 € le modèle à deux œufs (existe en rouge aux tomates, ou en vert aux courgettes et poireau). Enfin, comme la cantine s’occupe dès 9h de vos petits-déj ou de vos brunchs, le café (made in Ten Belles) et les pâtisseries (comme ce brownie vegan méga-fondant à 4,50 €) sont particulièrement soignés. Une super adresse qu’il serait dommage de ne laisser qu’aux végétariens !  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Poisson et fruits de mer
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

A la barre de cette micro-cambuse carrelée – 20 places tout mouillé dont six au bar avec vue sur la cuisine XXS et une poignée sur le trottoir –, Olive Davoux, cheffe belgo-ougandaise (passée par l’Ecailler du Bistrot mais aussi par le Grand Pairing 2023) qui surfe depuis 2017 sur la vague du très bon et très iodé. Sa ligne ? Des écailles et coquilles de pêche artisanale (végétarien, passe ton chemin) accostées par des touches exotiques (piment japonais ou coréen, zest de limequat, sauce thaïe…) pour de petites assiettes délicates qui soufflent grand frais. Au menu d’un apéro à rallonge à partager en équipage : un bol de bulots du Mont-Saint-Michel qui galopent sur une mayo épicée au gochujang (12,50 €), puis ce classieux tartare de couteaux (de plongée et d’Ecosse) et petits pois nouveaux aiguisés par une démoniaque salsa verde aussi verte qu’alerte (14,50 €). Avant la signature du chef, un ceviche de mulet qui rue dans une redoutable leche de tigre, accompagné pour cette version de début de printemps de kumquat, radis croquants et coriandre (14,50 €). Attention, la cuenta peut monter plus haut que la marée d’équinoxe si l’on veut retourner à terre rassasié. Pour les corsaires du vin nature, jolie carte aux trésors : verre de blanc ligérien Deuxième Mise de chez Mosse (7,50 €) ; orange Compromis de Mélanie Kröber (8,50 €) ou bouteille d’alsace Bergweingarten de Jean-Pierre Frick (47 €). Fin de régate sur un unique dessert, une génoise à la mandarine mouillée par un coulis d

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4

À deux pas du canal de l’Ourcq, l’association Ernest a enfin trouvé son QG : un giga bar/resto/lieu culturel à la déco indus’, boisée et carrelée à souhait. Dans ce tiers-lieu multitâche, tous les bénéfices financent des programmes d’aide alimentaire, de la confection de colis à la distribution de repas lors des maraudes dans le quartier. Et chaque midi, dix des quatre-vingts tables sont réservées à des personnes en situation de grande précarité. Généreux, le Ernest ? Oh oui. Et le bonhomme ne vient pas seul : des potes chef(fe)s de Top Chef et d’ailleurs défileront lors de résidences. Le reste du temps, Margaux Fary (ex-le Coucou) et sa fine équipe assurent la régalade néo-bistrotière depuis la grande cuisine ouverte. Ça commence avec des wontons crousti-fondants garnis d’une juteuse farce veau-porc bien citronnée et titillés par une éclatante chili oil maison (attention à ne pas en abuser). Puis vient un risotto de sarrasin – au moelleux d’édredon – qui s’entoure de pleurotes snackés, d’un potimarron grillé presque caramel, et d’un siphon de gingembre pour réveiller le plat. L’ensemble se révèle un peu salé cependant — l’effet rodage. Pour finir, la (bonne) poire pochée et compotée s’acoquine avec un crumble à l’amande, et une nage au vermouth toute fraîche. Et l’addition ? Aussi légère que le dessert : la formule déj (entrée-plat-dessert) affiche un abordable 19 €.  Le soir, ça bascule en flopée de tapas (de 3 à 13 €) avec, entre autres, tempuras de brocolis, kefta de veau

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Juif et yiddish
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Après Levantine, Jérémie Bankhalter et Keren Afriat continuent de convertir un maximum de gens à la cuisine juive tradi !  Dans ce bistrot bariolé (tables rouges, tapis persans muraux, luminaires multicolores), le credo est simple :  plus besoin d’attendre le vendredi soir pour se régaler d’un plantureux repas de shabbat : il est servi tous les jours, et même en continu le week-end ! Salade levantine, croquettes de pommes de terre tunisiennes, carottes à l’orange marrakchies, pain tressé hallot, couscous orientaux… Le menu parcourt tout le bassin méditerranéen, du Maroc au Liban, mêlant recettes sépharades et ashkénazes, sans pour autant se perdre en route. Sur la table plus bondée que l’Exodus : extra chakchouka à saucer avec du pain hallot, roboratifs artichauts frits rehaussés de citron confit, pastilla au poulet bien crousti, pâté de foie et oignons caramélisés… En plat, un pkaila (spécialité tunisienne à base d’épinards frits mijotés, haricots blancs et émincé de bœuf, servie avec de la semoule) qui nous a valu quelques gouttes au front. Mais aussi de solides schnitzels (escalopes) de poulet frites et zaatar.On hydrate le tout avec un des huit cocktails ensoleillés comme ce Mauresque des Délices (arak, boukha, jus de pamplemousse, orgeat et citron vert, 13 €), ou un verre de l’opulent Le Temps est venu de Stéphane Ogier (6 €). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel cl

Mama Kin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Jaurès
  • prix 1 sur 4

Installé aux abords du canal de l’Ourcq depuis mai 2011, le Mama Kin est un petit café au grand coeur. Scindé en deux salles, ce bar peint couleur sable donne envie de s'échouer sur ses tables (en bois ou formica) pour y boire la tasse (de thé, d'expresso ou juste une tomate bien chargée en terrasse). Bref, on se croirait sur une plage où des bibelots ethniques, faisant office de décoration éclectique, auraient étés rejetés par la mer. Ce cadre unique et vibrant vaut la visite à lui seul. D'autant qu'une belle fresque à la bombe de l’artiste Da Cruz s’étale sur les murs de la salle (ou cale) du fond. Outre un Happy Hour (tous les jours, de 16h à 20h) et des bières à partir de 2,80€ qui font du bien à notre porte-monnaie de cigales parisiennes, le Mama Kin participe pleinement à l'effervescence culturelle du quartier. Des dégustations de cervoises le mardi, des Jeudis Miam Miam pour déguster choucroute et moules marinières maison, des vide-dressing dominicaux ou encore des soirées jeux et le Mama Market... Ici, la convivialité dure jusqu'au bout de la nuit (voire parfois aux premières lueurs du jour). 

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Les Enfants Perdus
  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

On ne sait pas si le nom de ce restaurant situé près du canal Saint Martin est une référence au film de Caro et Jeunet, mais il fait certainement allusion au pain perdu à se damner qu’on y goûte en dessert. Avant d’en arriver à l’extase finale, il vous faudra toutefois patienter et trouver une table, que ce soit dans la première salle, décorée par une jolie fresque avec vue sur le jardin Villemin, ou au fond du restaurant, sur une banquette garnie de coussins mœlleux. Le cadre semble convenir autant aux amoureux qu’aux bandes de copains, et les conversations en anglais entendues ici ou là rappellent également que l’adresse figure dans bien des guides. Les serveurs, très sympathiques, ne connaissent pas toujours la carte par cœur, et pour cause : elle change régulièrement, ce qui n’est pas pour déplaire. Difficile toutefois d’échapper à certains indémodables du lieu, comme le foie gras ou le velouté de topinambours en entrée, les Saint-Jacques et leur purée de panais ou le magret de canard et ses fruits rouges en plat principal. C’est franchement délicieux, même si les portions s'avèrent un peu chiches pour le prix (25 € environ) : le palais passe un moment qu’il n’oubliera pas. Autour d’une bonne bouteille de rouge (un Fitou Sorcières de Montmal à 27 €, par exemple), on refera volontiers le monde, car si les enfants sont perdus, le temps est retrouvé. Et si vous passez par là le dimanche, entre midi et 16h, le restaurant propose aussi un excellent brunch. Le menu y est unique

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Dans la famille Vaillant, je demande non pas Michel (oh la ref de vieux!) mais le bistrot. Celui qui est sis quai de Valmy, avec ses allures de troquet de village suranné et sa déco rétro kitsch composée d’images de livres de cuisine des années 60, dont on se demande comment elles ont pu régaler un jour… Au contraire du couple Claire Grumellon et Geffrey Valot, les tenanciers de ce valeureux bouclard, qui reviennent à la racine des assiettes de bistrot, sans -néo devant ni -nomie derrière : une graille de comptoir simple et bonne.  A midi en terrasse et contre 20 €, on s’envoie d’abord un hat trick d’œufs mayo qui glissent vers le pylore plus vite qu’un ballon de foot sur une pelouse arrosée ; au second tour, on vote maquereau, à la flamme, avec sauce vierge, flanqué d’une impeccable semi-ratatouille aubergine-tomate; et de finir ces 50 minutes de petit plaisir par un cheesecake destructuré so deliciously 90’s sous de beaux suprêmes d’agrumes. Le soir, pour 5 €, on a droit à des rillettes de poisson ou des radis beurre, et pour 10 €, à de la terrine maison ou des moules à la citronnelle. Ça boit du nature qui rince bien les amygdales comme ce KV 2020 de Karim Vionnet (6 € le verre) et des binouzes de petite brasserie. On se sert de l’eau dans un godet de brocante griffé Sirop Sport, détail hautement nostalgique pour les plus de 35 ans (“Si c’est fort, c’est Sirop Sport !” – oh la ref de vieux!). Car au fond, Le Vaillant, c’est une machine à déjeuner dans le temps. Chez Ti

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bio
  • La Villette
  • prix 3 sur 4

Un ovni dans le 19e ! On veut parler d’un Objet ventru non identifié, un vaisseau en forme de bourrelet piloté par des petits hommes verts – du point de vue de la conscience écologique s’entend. Car ce resto nomade atterri à la Villette est tout en bois, écoresponsable et zéro déchets, de quoi réconcilier nos fringales avec le Cosmos. Sa structure démontable a été boulonnée par Solid, fine équipe de charpentiers/menuisiers, et imaginée par Guillaume Chupeau, ancien pubard qui se rêvait restaurateur qui a réuni autour de lui des fricoteur(euse)s de grands chemins, dont la cheffe Juliette Brunet, mais aussi l’architecte François Muracciole. Une joyeuse troupe qui pose son bouclard au plancher de vent là où la vue est belle ! En l'occurrence, à la confluence des canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis, face à l’eau, dans ce confin bucolique de Paris.  Au menu dej, les Ventrus accouchent d’une cuisine locavore et saisonnière, très monde-d’après : élémentaire soupe de lentilles blanchie d’un nuage de crème infusée à l’anguille, suivie d’un filet de merlan croûté doublé de sauce vierge au verso, avec crème de chou-fleur et artichauts poivrade ; et en dessert, ganache choco et crème anglaise très fréquentables. A 30 € l’entrée-plat-dessert et 8 € le verre de muscadet nature du Domaine de l’Ecu, ça fait sans doute quelques euros de trop sur l’addition pour un repas en ligne claire, tout en simplicité, mais cette rencontre du troisième type avec une cabane décroissante vaut le détour ! De

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Café
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4

Joli café-restaurant au bord de l'eau, Le Pavillon des Canaux est un projet innovant avec une déco arty et une communauté d’habitués heureuse de s’y retrouver. Situé dans une ancienne maison de deux étages, avec vue sur le canal de l’Ourcq et ses nombreuses péniches, le Pavillon est lumineux, coloré et a des airs de véritable petit havre de paix. Sonnez la cloche à l’entrée et un personnel souriant viendra vous accueillir dans un grand salon décoré qui évoque une maison de poupée – fauteuils moelleux, meubles dépareillés, théières, plantes, et même une cage à oiseaux. Les larges tables en bois sont parfaites pour les grands groupes, mais vous pouvez aussi monter à l’étage et dîner dans un salon, une chambre rose et même une salle de bain. Les jours de beau temps, vous préférerez certainement vous relaxer tranquillement sur les tables à l’extérieur, près de l’eau. Le menu du midi propose des salades, soupes, currys ou des parts de quiches – lors de notre visite nous avons opté pour une salade de quinoa et roquettes au pamplemousse, avocat et écrevisse (8 euros) ainsi que pour une portion généreuse de poulet korma (10 euros). Côté desserts, vous aurez le choix entre un délicieux carrot cake (5 euros), des scones, cookies ou encore un gâteau banane-noix de pécan. La carte des boissons propose quant à elle du jus d’orange fraîchement pressé, de la bière et du vin, du café de chez Lomi, du chaï latte ou bien des tisanes. En plus des plats et des boissons, la maison propose toutes

Bars & Clubs à Saint-Martin / Ourcq / Villette

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • La Villette

Posé au début de l'automne 2015 sans crier gare au cœur du parc de la Villette, le resto/bar/club A la Folie s'impose au regard avec ses murs rouge pompier, une couleur qu’on retrouve sur tous les bâtiments du parc. Le midi, il accueille les travailleurs d’à côté, avant de faire le bonheur des oisifs du quartier qui squattent son immense terrasse. Mais c’est le soir que le lieu dévoile tout son potentiel, entre barbecue et dancefloor. Rayon barbaque, la carte en propose de la bonne (black angus, wagyu, poulet, T-bone), même si l'addition s'annonce salée avec des prix compris entre 23 et 85 € selon les viandes et les proportions (de 220 grammes à 1 kilo). Pour le reste, on retrouve également au menu du poisson ainsi qu'une offre veggie à braiser, des sandwichs de toutes sortes (entre 12 et 25 €), des salades et foule de grignotades allant de la conserve de thon au fuet ibérique. Question descente, la pinte est à 6 € (6,5 après 22h), le Ricard à 3 € et le premier verre de vin à 3 balles. Et après ce bon repas, on passe dans le club, avec un véritable dancefloor petit mais tout équipé. On y retrouve aux commandes une belle équipe de DJ’s résidents, jamais avares en pépites house et disco dès qu'il s'agit de faire suer les guincheurs. On y croise aussi régulièrement les meilleurs collectifs parisiens, et de nombreuses soirées LGBT+, comme la Mustang, y sont organisées dans une ambiance toujours “open minded”.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • La Villette
  • prix 2 sur 4

Sur la bouillonnante carte des gares de la Petite Ceinture remises sur les rails, faites place à la rame jazz. Née en 2017 dans la station Pont de Flandres sous le patronage de gens de la Fontaine, un ancien bar jazz parisien, la Gare – nom trouvé après plusieurs heures de recherches philologiques – s’est immédiatement distinguée en mettant un tarif aux prix prohibitifs en proposant tous les soirs, dans ce qui fut le hall de la gare, des concerts à prix libre. Soyons clairs : la Gare est l’un des spots de l’époque où il faut se rendre pour être d’équerre sur le genre. Sous les 4 mètres de plafond, toujours sans élitisme mais avec rigueur – coucou les affichettes « musique d’abord ! Chuchote ! » – se relaient autant des élèves du conservatoire que des artistes émergents ou confirmés, et dans toutes les sous-chapelles du jazz. Entre deux passages, on file sur la petite butte et la grande terrasse sur le quai donnant directement sur les rails. Alors oui, les prix des consos ont clairement grimpé avec les années (8 € la pinte, 9 € après minuit ; gin tonic à 11,50 €, 13 € après minuit ; shot à 5 balles) mais les concerts sont à prix libre. A signaler que depuis l’été 2021, la Gare a transformé son sous-sol en un club électronique, le Gore, ouvert lui aussi ouvert tous les jours, mais payant. Bref, autant d’espaces et de possibilités qui font qu'ici, on aurait presque envie de prendre un abonnement

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L'Atalante
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à bières
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4

Une fat terrasse les pieds dans l'eau, une vingtaine de tireuses, un bar de 8 mètres de long : rien à dire, en matière de bar à binouzes cool, L'Atalante se pose bien comme il faut ! Ancré depuis l'été 2017 en face des Bancs publics, non loin du parc de La Villette, ce paquebot baigné de lumière (merci les grandes baies vitrées) attire une faune de chilleurs de première. Ici, on prend le temps de vivre, en regardant le ballet des mouettes, en écoutant le concert du soir (beaucoup de jazz). La carte des pressions change en permanence : fraîche Hoppy Pale Ale de la micro-brasserie française Coconino, gueuze vivante des Belges Tilquin... Avec un tropisme assez marqué pour le U.K, témoin cette étonnante Breakfast of Champignons signée The Wild Beer Co, une sour à base de champi sauvages - mais pas hallucinogènes, dommage ! En bouteille, de très belles choses aussi comme cette Black IPA qui vous fait regretter direct de ne pas avoir fait option Latin, Urbex Occurens Obscura, de la brasserie voisine de l'Être. Question graille, ça se passe en bande, sur les grandes tablées : cheesy potatoes aux oignons frits, croquettes de pommes de terre au cheddar, terrine du chef et autres planches de fromage, charcut', et même veggie... Sinon, pour la minute culture-confiture : le blaze renvoie au film éponyme de Jean Vigo (1934). Avec la fameuse réplique culte du père Jules, ce vieux marin qui, rentrant rond comme une queue de pelle d'une virée dans les bouges de la capitale, s'écrie : "Par

  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à bières
  • Jaurès
  • prix 2 sur 4

Pour qui ? Les amateurs de bière cherchant une terrasse pieds dans l'eau. Boire quoi ? Une bien fraîche Œil de Biche, une Pale Ale à 4,6 % brassée façon west coast avec du "houblon fruité et résineux" (en bouteille à 5,50 €). Gentrification oblige, l'arrivée de la Paname Brewing Company (après celle du très coquet Pavillon des Canaux) semble avoir sonné définitivement le glas de l'époque Stalin-crade ! Inaugurée début juin 2015, cette adresse baignée de soleil brasse la bière les pieds (quasiment) dans l'eau, dans une déco qui a franchement de la gueule (murs en briques, grandes tables en bois, bar XXL et maxi cuves de brassages apparentes). Pour notre soirée mousse, on s’est laissé laisse tenter par une bien fraîche Œil de Biche, une Pale Ale à 4,6 % brassée façon west coast avec du "houblon fruité et résineux" (en bouteille 5,50 €), et une Casque d'Or, fine et dorée à 4 € le demi. Un breuvage que l'on sirote en fin de journée entouré de ses collègues et avec une vue de maboul sur le bassin. Pour accompagner ces bières raffinées, la carte reste sobre mais pleine de saveurs avec quelques belles pizzas bien dodues (de 12 à 15 €), des délicieux mezzés (big up pour le houmous) entre 8 et 16 € selon la taille du plateau, ou encore une salade de quinoa roquette surmontée d'une belle tomate grillée, de haricots blancs et d'éclats de pamplemousse (4 € et vous n'aurez plus faim). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'additio

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Bar Ourcq
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Jaurès
  • prix 1 sur 4

Repris récemment, ce petit bar ancré le long du canal de l'Ourcq est très prisé en été pour sa terrasse, mais aussi en hiver. En cause, des prix imbattables (2,50 € le demi, qui dit mieux). On reste à l'intérieur, affalé dans le coin cosy -poufs et canapé invitant à la chillance. L'été, dès 17h, l'heure idéale pour commencer un apéro festif devant le coucher du soleil, et jusqu’à minuit en semaine (2h le week-end), on peut dansoter sur des DJ electro.  Aux beaux jours, le Bar Ourcq prête gracieusement des chaises longues et des jeux de pétanque à une clientèle en tongs et lunettes. On vient grattouiller la guitare ou pique-niquer au bord de ce canal, et se ravitailler en bières fraîches servies dans des gobelets en plastique « à emporter » et en bouteilles de vin. En fin de journée, l'ambiance est assez alcoolisée, à tel point que vous devrez fermer un œil pour bien viser le cochonnet. Chaque tir sera ponctué d'un « ahh ! » et « ohh ! » de vos voisins qui commentent la partie. Ici on est beaucoup moins serré qu'au bord du canal Saint-Martin, et aucune voiture ne vient polluer votre tranquillité. Attention, CB à partir de 15 €.

Comptoir Général
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Pour qui ? Les parisiens en quête de dépaysement On glougloute quoi ? Une SecousseVoici un lieu alternatif et vaste comme on en trouve souvent à Barcelone ou à Berlin, mais rarement à Paris. Ce bar militant et décalé à la déco faussement coloniale a été aménagé dans une ancienne étable de 600 m2 en pierres apparentes, avec un sol en damier, un mobilier shabby chic et des curiosités d'Afrique entassées dans tous les coins, donnant un côté mystique à l'endroit. Seuls les initiés connaissent le Comptoir Général, caché derrière un îlot de maisons au bord du canal Saint-Martin. On s'y donne rendez-vous entre amis à l'heure de l'apéro pour discuter dans une ambiance relax sur un fond musical afro.Puis on est bluffé par l'immensité du lieu : une pièce assez sombre sous de hauts plafonds et des poutres apparentes meublée avec des canapés dépareillés, chaises d'écoliers et tables déglinguées. Dans un coin, on découvre, émerveillé, un cabinet de curiosités qui vaut vraiment le coup d'œil : squelettes, plumes d’oiseaux rares, animaux empaillés, objets de sorcellerie africains sont soigneusement exposés et éclairés. Dans un autre coin, on observe les ossements d'un dinosaure retrouvés dans la forêt du Bassin du Congo. On remarque évidemment le jardin de végétation tropicale dans une immense verrière éclairée qui fait office de fumoir (jusqu'à 22h pour ne pas déranger les voisins). Des plantes poussent aussi dans le plancher à l'intérieur, créant un espace très zen. En traversant la verri

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  • 3 sur 5 étoiles
  • Bars
  • République
  • prix 2 sur 4

Une excellente adresse pour le déjeuner avec une poignée de plats du jour. Chez Prune est également l'un des meilleurs endroits pour passer une soirée entre amis le long du canal Saint-Martin. QG des bobos du quartier, ce vieux café un peu grunge aux plafonds hauts et à la lumière tamisée suit toujours la même formule : des groupes d'amis (en général jeunes et excessivement beaux) s'installent sur les banquettes et grignotent des assiettes de fromages et charcuterie en sirotant l'apéro. Si vous rêvez d'une table en terrasse il faut arriver vers 18h. Le dimanche, Chez Prune est pris d'assaut pour son brunch servi à un prix raisonnable. Certains le trouvent trop bondé, trop bruyant, mais c'est justement pour ça que d'autres l'adorent. Voir tous les bars de Paris : cliquez ici.

Café A
  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Cafés-concerts
  • Canal Saint-Martin
  • prix 3 sur 4

Aménagé dans l’ancien couvent des Recollets construit au XVIIe et XVIIIe siècle, le Café A est unique, loti dans cette bâtisse de belles pierres blanches massives. C’est un repaire arty connu des Parisiens initiés, car il faut franchir une grille, traverser une cour bordée d’arcades pour entrer dans ce lieu exceptionnel - maintenant ouvert jusqu'à 2h du matin du lundi au samedi. Ce vaste espace aménagé de nombreuses tables est décoré d’œuvres de jeunes artistes parisiens, les expos étant souvent renouvelées au cours de l'été. Mais le vrai plus de ce bar, c’est son jardin secret protégé de la rue par un mur d’enceinte : une vaste cour poétique plantée de vieux arbres qui prend des accents bucoliques en plein mois d’août. Des chaises longues invitent à la détente : on peut bouquiner tranquillement au soleil la journée sur des transats ou prendre un verre en soirée. A la carte, des vins bio et biodynamiques de qualité mais pas donnés, également des bières bouteille et à la pression, quelques cocktails, des spiritueux, des bruschettas, salades, assiettes de charcuterie ou de fromage et un plat du jour. On vous conseille d’aller commander au bar si vous ne voulez pas mourir de faim, car le service est vite débordé. Allez-y plutôt en journée pour profiter du soleil et du calme ou arrivez avant 19h pour être sûr de trouver une place à l’extérieur. Ce lieu est plutôt branché, le week-end des petits concerts sont organisés mais également des cinés-concerts, des lives, des performances

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Canal Saint-Martin

Bien moins policée que ses voisins du Point Ephémère et de la Rotonde, la Pointe Lafayette est une adresse qu'on se refile sous le manteau. Ouverte depuis une vingtaine d'années à l'angle du quai de Valmy et de la rue Lafayette, la Pointe est de ces troquets où l'on vient écluser des pintes à des prix plus que raisonnables (3,5 € en happy hour, 5 € ensuite) dans une ambiance « à la fraîche ». Et surtout, on y retrouve une cave aussi exiguë – 70 personnes à tout casser – que remplie de groupes bons à faire monter Philippe Manœuvre dans les aigus. Depuis le début de l'année 2019, c'est le collectif Silence Kills, mené par l'Anglais Nick Wheldon, qui s'occupe de la programmation des concerts, ramenant dans la cave tout ce que les scènes rock locales, nationales et mondiales ont de groupes excitants. Vous risquez sans doute de transpirer mais aussi de passer un bon moment.   

L'Agence
  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à vins
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Dingue le nombre de bars et de restos qui ouvrent du côté du canal Saint-Martin. En même temps on ne va pas s’en plaindre, surtout quand il s’agit de lieux comme l’Agence. Lassés de bosser dans la pub, Julien et Laurent métamorphosent leur agence début 2014, et créent un bar à vins-caviste à la place. D’où le nom (malin !). De l’extérieur, de grandes grilles en fer noir cachent les vitres ; impossible donc de deviner la nature de cet endroit, sans la petite ardoise sur la porte. On rentre ensuite pour découvrir une grande pièce, agrémentée d’objets de déco chinés, de petites chaises comme de grandes tables, d'un bar ouvert et d'étagères remplies de bonnes quilles de rouge. A la carte, une liste tout à fait honorable de vins qui ne vous coûteront non pas 99 francs, mais en moyenne 20 euros. Pour accompagner votre breuvage (comme un petit Côtes de Bourg, château Ronfort 2009), l’établissement propose également un bon choix de planches entre 16 et 19 euros, comme l’Italienne (poivrons grillés, mozzarella, jambon de Parme, tomates séchées), l’assortiment de chèvres, ou la mixte (jambon de Parme, saucisson sec, pâté ou rillettes, cantal, Saint-Marcellin, bleu et morceaux de poire). L’option produits de la mer fait également son petit effet : assiette d’huîtres (7,50 euros la demi-douzaine), de bulots (7,50 euros), de crevettes roses (8 euros) ou de saumon fumé (13,50 euros) vous donneront votre dose d'iode pour combattre le froid de l'hiver. Le personnel plutôt agréable nous fait

Shopping à Saint-Martin / Ourcq / Villette

Le Centre Commercial
  • Shopping
  • Boutiques
  • République
  • prix 3 sur 4

S’habiller au Centre Commercial, a priori ce n’est pas très glamour. Et pourtant ne vous fiez pas au nom, car ce concept-store installé dans la rue de Marseille, aux côtés d’A.P.C., Maje et autres Claudie Pierlot, ravira les amateurs de belle sape. Il faut dire que les fondateurs de la boutique savent y faire, puisque ce sont eux qui sont à l’origine de Veja, la fameuse marque équitable de baskets devenue particulièrement tendance. Sébastien Kopp, l’un des co-fondateurs, a fait le pari d’une mode consciente des enjeux sociaux et écologiques, capable de s’adapter aux nouveaux desiderata d’une clientèle sensible au devenir de la planète. En somme, le hipster a beau être agaçant, au moins il n’achète pas made in China. Toujours dans cette optique, le Centre Commercial prend soin de ne présenter que des marques répondant à ces critères de transparence sur les méthodes employées dans la création des vêtements. Au sein d’un espace joliment aménagé, où l’on ne se bouscule pas entre deux portants, le fan de mode trouvera donc des marques adeptes du « fabriqué en France », comme Bleu de Paname, Repetto, Saint-James, ou Roseanna, mais aussi d’autres noms connus et sensibles au développement durable comme les inévitables Veja, Valentine Gauthier (la future Isabel Marant, souffle-t-on partout) ou encore Christine Phung, lauréate du Grand Prix de la Création de la ville de Paris 2011 pour son travail avec des artisans traditionnels et ses projets équitables en partenariat avec des associa

Make My Lemonade
  • 5 sur 5 étoiles
  • Shopping
  • Créateurs
  • République
  • prix 2 sur 4

Modeuses blasées, passez votre chemin. Bienvenue dans le monde merveilleux de Lisa Gachet, une mode tutti frutti où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Et on se laisse vite charmer. C’est le sarcasme en bandoulière que nous avons franchi les portes de son concept store Make My Lemonade, quai de Valmy. Celle qui a cassé Internet avec ses do-it-yourself a enfin une adresse IRL pour exprimer sa créativité sans limite. L’espace de 386 mètres carrés nous plonge direct dans un univers plus girly tu crèves. Les murs jaune citron et blancs cadencent mannequins, portants, étagères de fringues et accessoires Make My Lemonade, soit une mode simplissime, facile à vivre et survitaminée. Les fruits – citrons en tête – sont partout et, partout toujours, cet esprit “friandise” au je-ne-sais-quoi de régressif. Loin d’être écœurées, c’est libérées que nous déployons enfin nos ailes en poussant sans complexe de petits cris aigus devant le moindre bidule rose Tagada. “Oooh les talons trop mignons”, “J’a-dooore les lunettes en forme de cœur !”, “Il est à combien le sweat Mon Petit Chat ??”. Bref, ça va trop loin, on est en totale roue libre joie/honte et on s’en fout parce que c’est cool d’être une meuf, merde.   Plus sérieusement, aux collections qui vous rhabillent dans la joie répondent une multitude d’accessoires qu’on brûle d’envie d’acheter, par principe (des cahiers comme s’il en pleuvait, de la papeterie goleri et pas mal de trouvailles beauté). Autre point d’intérêt,

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Sain boulangerie
  • 4 sur 5 étoiles
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  • Boulangeries
  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4

Produits culte ? Le Saint-Martin, les pains spéciauxBien vu ? La démarche du pain santé et "cuisiné", pour faire du bien à notre petit corps... A prix ultra-réglo.  Boulanger ? Cuisinier ? Les deux ! Canal Saint-Martin, le chef Anthony Courteille, mitron de formation, vient de transformer son restaurant Matière à… en une boulange appelée Sain. Un nom en forme de manifeste, dans l’air du temps, qui sonne farines anciennes et bonnes graines. Ici, on vous promet un pain qui fait du bien ! Alors, promesse tenue ? Dans la boulange, fournil ouvert, mais qui laisse pas beaucoup d’espace à la clientèle (au moins, on est sûr que tout est fait sur place. Du coup, on s’attarde pas et on file se poser le long du canal voisin boulotter notre butin. Les viennoiseries, d'abord : toutes au levain (rare !) avec un croissant (1,30 €) et un roulé à la noisette (1,80 €). C’est bien cuit et beurré, plutôt agréable, même si les feuilletages sont un peu tassés. Le pain paraît plus intéressant, et les recettes sont carrément originales : ok, là on voit que le boulanger est aussi un chef ! Pain persil noisette panais, pain curcuma bergamote courge butternut… Sympa, mais on se demande bien avec quoi on va pouvoir marier tout ça ! On se laisse tenter par un pain miso cacahuète sésame (4,50 €) qui fait le job : bon et original. On essaie aussi le Saint-Martin (9,50 € entier aux graines). Croûte bien craquante et riche en graines, mais mie bien dense quand même. Calé pour la journée ! Une alternative pro

  • 4 sur 5 étoiles
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  • Traiteurs
  • Jaurès
  • prix 3 sur 4

Un arancini mettrait moins de temps à dévaler les Buttes-Chaumont que vous pour choisir parmi les trésors de l’épicerie vert amande de Francesca Borrelli et Alessandro De Palma. Ce duo italo-italien féru de bonne bouffe a ciselé un casting haut de gamme, venu de toute la Botte, avec une certaine préférence pour les Pouilles, terre natale d’Alessandro. On y trouve ainsi - en exclu française – la bombe d’huile d’olive Le Ferre de Castellaneta (18 €/l) !  Sinon, la vitrine déborde du nec plus ultra de la salumeria comme ce capocollo, sorte de coppa (des Pouilles donc) délicatement épicée (49 €/kg) ou une pancetta de compète, ingrédient indispensable pour des carbo dignes de ce nom. La taulière se fait traiteur et prépare aussi des bombes de focaccias coiffées de tomates confites et de chiffonnade de jambon (6,95 €) ou des lasagnes (truffe champignon à 29,50 €/kg) afin de caler de bonheur les déjeuneurs du quartier. Sur les étagères, on glane aussi des pâtes fraîches Suma, des boîtes de pesto à l’ail, des bouteilles de vermouth pour l’aperitivo, des oranges de Sicile ou un rare bauletto Tiri (succulent panettone au format cake)… Alors oui, c’est (très) cher, mais pas besoin de chercher des Pouilles dans la tête, la qualité est là ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

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  • 5 sur 5 étoiles
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  • Librairies
  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Chaque fois qu'on y passe, la rue des Vinaigriers semble un peu plus proprette, agrémentée de nouvelles petites boutiques mignonnes où l'on mange bio et où l'on « coworke » sur des grandes tables aux lignes suédoises. Heureusement, il y a Philippe le Libraire - déjà, voici un mec qui ne s'est pas cassé la tête pour trouver le nom de son magasin. Une vitrine qui déborde, des petits mots régulièrement écrits sur la porte et un espace bordélique comme une chambre d'ado (où l'on ne voit même plus le blanc des murs tant ils sont recouverts de posters et d'images en tous genres) caractérisent l'échoppe qui a ouvert en 2007 alors que Philippe, au chômage, s'inquiétait de voir ce quartier totalement délaissé par le neuvième art. Rapidement, la librairie a su trouver son ton et s'imposer parmi les plus ardents défenseurs d'une bande dessinée moderne et audacieuse – demandez à Misma, Icinori, Vincent Pianina ou Antony Huchette. Héritier de l'esprit Hara Kiri-Charlie Hebdo ou de Robert Crumb, Philippe organise son magasin comme le passionné qu'il est, n'hésitant pas à sortir du champ de la bande dessinée pour s'intéresser aussi à l'édition jeunesse, à la littérature, aux sciences humaines ou même à la musique. Le genre d'endroit dans lequel on aime aller et surtout retourner, régulièrement, pour se faire surprendre.

La Vache dans les Vignes
  • 4 sur 5 étoiles
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  • Canal Saint-Martin
  • prix 2 sur 4

Ce tout petit fromager du canal Saint-Martin regorge de délices. En plus de son large éventail de fromages, de vins et de viandes à emporter, La Vache dans les Vignes propose pour quelques euros supplémentaires de déguster ces trésors directement sur place. L’atmosphère y est tout à fait chaleureuse : une dizaine de places assises, des bouteilles de vin empilées sur les étagères en bois, une belle vue sur le canal et des tableaux noirs aux murs, ornés de dessins de bouteilles et de fromages.  Bien doté en grands classiques, le lieu offre également des variétés plus exotiques parmi l’attrayante sélection de camembert, morbier, cantal, saint-nectaire, etc. Les festivités commencent avec un crémeux et subtil Napoléon Commingeois, accompagné d’un verre du léger et fruité Crozes-Hermitage du Domaine Melody (5,50 € le verre). Suivent ensuite un cheddar bio un brin épicé (8 €) et son verre assorti de L’Arbouse du Mas Bruguière (5,50 € le verre), puis un fondant Banon Fermier à la fine croûte enrobée de feuilles (6,50 €) qui vient clore joliment notre repas. Peu importe la taille de vos estomacs, vous devriez repartir repus. D’ailleurs, si vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, on se fera un plaisir de vous préparer un petit doggy bag pour que vous ne perdiez rien de ces authentiques saveurs.  Et que ceux qui ne savent pas différencier l’emmental du brie ne se sentent pas complexés. Au contraire. Les sympathiques propriétaires Selim et Marwen sont de très bon conseil, capable

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  • 4 sur 5 étoiles
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  • Chocolateries et confiseries
  • République
  • prix 3 sur 4

Ample ganache chai, praliné noisette piqué d’une pointe de sel, incroyable mariage entre céréales torréfiées et crème de marron, pâte de coing ou de poire poêlée…La carte de William Artigue brillamment hivernale met du baume au cœur et aux papilles. Mais dépêchez-vous d’aller dans sa classieuse boutique blanche et inox (signée Mur.Mur) si vous voulez la goûter car le jeune chocolatier confiseur la change au printemps ! Une carte de chocolats et de pâte de fruit solidement ancrée dans les saisons, voilà comment cet élève de Patrick Roger et Jacques Genin compte se démarquer dans le game du cacao (et ne pas faire la même ganache toute sa carrière). Cette ambition s’appuie sur une maîtrise technique imparable et un appro au cordeau :  ingrédients viennent au maximum de France (châtaignes d’Ardèche, noisettes du Lot et Garonne, amandes de la Drôme…) et les divers crûs de chocolat de chez Nicolas Berger.  Pour Pâques, William a déjà trouvé son animal totem, à l’image du hérisson de Patrick Roger : la loutre qu’il décline en bébé trop mignon, ado ou maman ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Balibaris
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  • Boutiques
  • République
  • prix 3 sur 4

La rue de Marseille dans le 10e arrondissement de Paris s’est transformée depuis trois ans en terrain de jeu pour fashion victims. Entre A.P.C., le Centre Commercial, les stocks des Petites et de Claudie Pierlot, on frise l’overdose du chic branché. Pourtant, la venue de la récente enseigne Balibaris n’est pas pour nous déplaire. Déjà parce qu’elle est réservée pour nous, les hommes, et que ce n’est pas si courant. Ensuite parce qu’elle présente une sélection de vêtements remarquable, à des prix certes élevés mais raisonnables compte tenu de la qualité des tissus et de la main d’œuvre, souvent française. Dans ce concept-store petit mais costaud, vous trouverez des cravates, des chemises, des pulls, des pantalons élégants, mais aussi d’excellents T-shirts placés sous le signe du septième art, avec des visuels symbolisant David Lynch, Steven Spielberg, Woody Allen ou encore notre préféré, Claude Chabrol. A Balibaris, on semble en effet chérir le cinéma, puisque de beaux livres spécialisés sont également en vente. Même les parapluies classieux en bois d’érable et tartan à carreaux rouges écossais nous évoquent ceux de Cherbourg et feraient presque chanter sous la pluie.

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Pop Market
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  • Canal Saint-Martin
  • prix 1 sur 4

On y vient sans savoir ce que l’on est venu chercher, mais on en ressort toujours avec tout un tas de bric-à-brac. Des petites figurines d’animaux pour son neveu, de la jolie papeterie pour se faire plaisir, des badges à épingler sur un veston ou encore une guirlande lumineuse pour le salon. Un concept-store comme Paris en compte des dizaines, à la différence près que le lieu est suffisamment spacieux pour que l’on puisse y passer une bonne demi-heure sans se cogner à quelqu’un. On y retrouve malgré tout les mêmes créateurs qu’ailleurs : les bijoux à l’or fin de Titlee, les manchettes sophistiquées de Clémence Cabanes, ou encore les rustines drolatiques signées Macon et Lesquoy. Pour sortir de cette routine de jeunes créateurs, les maîtresses des lieux organisent de temps en temps, derrière leur devanture rose bonbon, des séances de dédicaces et des showcases.

Antoine et Lili
  • Shopping
  • Canal Saint-Martin
  • prix 3 sur 4

Il y eut d’abord une première boutique. Quelque part rue des Martyrs à la fin des années 1990. On y glanait des bijoux et des accessoires venus d’ailleurs. Depuis, la griffe a beaucoup évolué et dix-sept nouvelles adresses ont éclos partout en France, ne proposant plus seulement des bibelots acidulés mais également des vêtements pour adultes et enfants et de la déco. Chez Antoine et Lili, on aime instantanément l’univers bigarré, le parti pris pour ce qui sort de l’ordinaire, un savant mélange entre imprimés ethniques et formes urbaines. Fièrement installées au bord du canal Saint-Martin, les trois boutiques (prêt-à-porter, enfant et déco) et leur devanture colorée ne passent pas inaperçues. Robes en soie (20 euros), vestes cache-cœur (90 euros), gilet sans manches en laine (125 euros), d’une saison à l’autre, la collection manque parfois d’imagination. Alors pour ne pas repartir déçu, ne manquez pas la partie déco : on y trouve à coup sûr de quoi twister son intérieur. Valise en métal couleur cerise (55 euros), lampe en forme de lapin-ange (45 euros), toile cirée au mètre et table basse en bois brut : les prix pratiqués sont raisonnables et les objets ne manquent pas de charme.

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