Leave it on the floor

Leave It On The Floor

  • Cinéma
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Time Out dit

Avec la comédie musicale ‘Leave It On The Floor’, Sheldon Larry a eu la fabuleuse idée de nous ouvrir les portes du voguing et de la culture « ballroom », un phénomène fascinant et pourtant peu connu de notre côté de l’Atlantique. A Los Angeles, où se passe le film, la communauté LGBT se rassemble dans des clubs où chacun défile en costume pour une compétition mêlant danse hypnotique, poses de mannequin et swag féroce. Répartis en « maisons », les candidats, tous plus flamboyants les uns que les autres, s’affrontent dans des catégories aussi diverses que « schoolboy », « bizarre » ou « butch queen ».

Dans ‘Leave It On The Floor’, les scènes de club, fulgurantes, rendent très bien cette atmosphère électrique, qu’on avait déjà pu découvrir avec le documentaire ‘Paris Is Burning’ en 1990. Le problème, c’est le reste du film, qui passe de numéros musicaux nunuches à des scènes où la direction, les dialogues et les interactions des personnages font penser à un croisement entre télénovela et film érotique de chaîne câblée. Les acteurs et actrices ont beau être attachants, ils ne parviennent malheureusement pas à sauver un scénario simpliste et mal fichu. Une grosse déception, car les films osant aborder ce type de sujets sont encore trop rares.

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