Trance

Commissaire-priseur influent, Simon (James McAvoy) travaille de mèche avec Franck (Vincent Cassel), un machiavélique trafiquant de tableaux. Mais au moment où il s’apprête à doubler celui-ci lors du vol d’un Goya, Simon perd la mémoire… et ne parvient plus à se souvenir de l’endroit où il a planqué le fameux tableau. Il fait alors appel à une hypnothérapiste, Elizabeth (Rosario Dawson), pour l’aider à retrouver ses esprits – et sa foutue planque !

Inspiré d’un téléfilm de 2001 réalisé par Joe Ahearne, et rappelant davantage les réalisations de Boyle au cours des années 90 que ses récents ‘Slumdog millionnaire’ ou ‘127 heures’, ‘Trance’ semble tour à tour évoquer ‘Inception’ (Spielberg), ‘La Maison du docteur Edwardes’ (Hitchcock) et ‘Eternal sunshine of the spotless mind’ (Gondry). Sans être d’une immense originalité, le scénario tient en haleine et ses acteurs se révèlent convaincants. Pourtant, si le film témoigne d’un classicisme assez efficace, c’est surtout la manière dont Danny Boyle – avec son directeur de la photographie, Anthony Dod Mantle – filme Londres, qui retient finalement l’attention. Un thriller plutôt prenant et une esthétique maîtrisée : voilà de quoi passer un bon moment, non ?