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Sur l’île de Beurk, les hommes et les dragons vivent en harmonie. Ce qui n’est pas sans agacer trappeurs et tueurs de bêtes volantes. Mais parce que vivre au grand jour devient trop dangereux, les vikings déménagent et se mettent en quête du monde caché. Un endroit dont parlent les plus vieilles légendes, et qui serait la terre natale de tous les dragons. Un genre de paradis avec du feu dedans.
Épisode final pour la trilogie Dragons : techniquement rien à redire. DreamWorks sait y faire et nous le prouve avec de nouveaux environnements féériques (qui valent à eux seuls de jeter un œil au film). Un vrai bijoux d’animation, qui n’oublie pas ce qui faisait sa pâte : des dragons en mode animaux de compagnie (ou quand Furie se la joue chaton). Mais pour ce qui est du drama, on dit moyen. Ils ne vont jamais assez loin ni dans l’épique, ni dans le mystique, et s’arrêtent à des histoires « cours de récré » d’un autre âge.
Les relations entre dragons sont épuisantes (trop d’amour tue l’amour), et celles entre les hommes souvent ridicules. Et comme le film se la joue assez bla-bla, on se retrouve souvent devant des séquences à l’intérêt plus que variable, même pour les enfants. Ce troisième opus conserve pourtant notre engouement, dès qu’il tisse les rapports entre hommes et dragons. De par les équipements, les manières de vivre et de s’exprimer. Lorsque les relations prennent de l’envergure et nous emportent ailleurs... Ailleurs que dans notre monde, qui croit que les dragons ont disparu, ou n’ont jamais existé.