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Les meilleurs restaurants végétariens et vegans à Paris
Chacun ses motivations pour arrĂȘter de manger de la viande dâanimal dĂ©cĂ©dĂ©. Certains le font par choix Ă©thique contre la souffrance animale, dâautres poussĂ©s par les impĂ©ratifs Ă©cologiques dâune consommation durable (et nâoublions pas la frange dâextrĂ©mistes qui dĂ©testent simplement les lĂ©gumes vivants). Quelles que soient vos raisons, vous nâavez pas tort puisquâon doit absolument rĂ©duire sa consommation de viande pour prĂ©server notre planĂšte. Bonne nouvelle, on nâest plus obligĂ© de viser les tables certifiĂ©es 100 % vĂ©gĂ©tariennes avec service en sarouel-sandales-patchouli pour se rĂ©galer sans viande. En piochant entre les brunchs, les burgers et les coffee shops, on vous a dĂ©gotĂ© toute une liste de cantines et de restaurants oĂč les vĂ©gĂ©tariens et vĂ©gan(e)s seront accueillis comme des altesses avec de vraies propositions de plats (et non pas tous les accompagnements de la carte rĂ©unis en urgence dans une assiette). Veggie, câest la vie !

Les meilleurs plans Ă faire sur lâĂźle de La RĂ©union
Vous connaissez le sud-est de la France ? On ne vous parle pas de la CĂŽte dâAzur ; non, bien plus loin⊠à 9 000 km de Paris, en plein ocĂ©an Indien, trĂŽne une Ăźle prodigieuse, tropicale et mĂ©tissĂ©e, entre plages sauvages, jungle luxuriante, cascades Ă foison et volcan capricieux : La RĂ©union. Time Out sâest rendu sur place pour vous rapporter les meilleurs plans de lâĂźle, histoire que vous passiez des vacances au top. LĂ -bas, pas de mĂ©tro-boulot-dodo ; câest plutĂŽt rando-resto-limbo. Car entre ses paysages de dingue, sa cuisine crĂ©ole et ses soirĂ©es dĂ©hanchĂ©es, cette RĂ©union-lĂ ne peut se vivre quâen prĂ©sentiel ! Busca alojamiento

Frites et légendes
Elle est lâidole de nos fringales et lâaliment le plus consommĂ© au monde : jâai nommĂ© sa majestĂ© la Frite ! Le bĂątonnet de pomme de terre dorĂ©, Ă lâhistoire voyageuse, est une denrĂ©e-Ă©tendard qui fait lâobjet dâune querelle de pa(ta)ternitĂ© - un rien surjouĂ©e - entre voisins Belges et Français. Des papas incas Ă la boutonniĂšre de Marie-Antoinette jusquâau dĂ©collage dâun cornet dans lâespace, on vous embarque dans notre friteuse Ă voyager dans le temps. Attention, il fait 175 degrĂ©s Ă bord. Patati sur la patata Au dĂ©but Ă©tait la papa (le nom de la pomme de terre en quechua, la langue des Incas) dont lâune des premiĂšres mentions dans les textes europĂ©ens est le fait dâun chroniqueur espagnol aux AmĂ©riques en 1536. Premier papaddicte Ă©tranger, il sâĂ©merveille de la variĂ©tĂ© de cet aliment de base des peuples andins quâil dĂ©crit comme « des racines au goĂ»t dĂ©licieux qui sont des friandises pour les Espagnols »⊠Car le tubercule de la famille des solanacĂ©es, ultra-rĂ©sistant Ă lâaltitude, a son berceau sur les hauteurs de lâactuel PĂ©rou (aka le Patatistan), pays qui en compte encore plus de 4000 variĂ©tĂ©s ! MangĂ©es plutĂŽt cuites que frites traditionnellement, lâarrivĂ©e des conquistadors fait se rencontrer la cuisson Ă lâhuile chaude, cette autre religion espagnole, et la perle nourriciĂšre des Andes : la pomme de terre frite est une manifestation du syncrĂ©tisme entre le Nouveau et lâAncien Monde. RĂ©sultat ? Une rĂ©volution alimentaire globalisĂ©e se met alors en marche qui va rĂ©pandre l

Manger à ⊠Paris sous le SiÚge et la Commune (1870-71)
Paris, septembre 1870. NapolĂ©on III est dĂ©fait par les Prussiens qui se ruent sur la capitale et lâassiĂšgent. Paris la rĂ©sistante, la rĂ©publicaine enclavĂ©e dans un pays monarchiste, est coupĂ©e du monde. Commencent alors de longs mois dâun blocus qui va affamer les quelques 2 millions de Parisiens de lâĂ©poque. La dalle ayant de lâimagination, câest un curieux bestiaire qui dĂ©file dans leurs marmites : rats, chiens, pigeons, chats et mĂȘme kangourous ou Ă©lĂ©phants⊠Le ventre (vide) de Paris. TrĂšs vite, les trains de ravitaillement sont coupĂ©s par les Prussiens ; en rĂ©action, se met en place une organisation autogestionnaire pour alimenter Paris. Les stocks de blĂ© permettent dâassurer un rationnement Ă peu prĂšs normal les premiers mois, des moulins de fortune sont mĂȘme Ă©rigĂ©s pour moudre tout ce grain mais câest la viande qui vient Ă Â manquer. DĂźnette rime alors avec disette, or les Parisiens trĂšs portĂ©s sur le bifteck, le lard et les abats voient dâun mauvais Ćil quâon les rationne à 60 gr de barbaque par jour et par tĂȘte de pipe⊠et mĂȘme Ă 30 gr (os compris) Ă la fin du siĂšge. Pourtant la ville est une immense basse-cour au dĂ©but de lâautomne 1870 : 120 000 moutons, 50 000 bovins, 6 000 porcs ont Ă©tĂ© entassĂ©s au parc du Luxembourg ou sur les Grands Boulevards. Le problĂšme, câest quâon manque de fourrage pour les nourrir, que les bĂȘtes deviennent rachitiques et quâelles tombent malades : il faut donc les abattre au plus vite et les conserver en salaison. Pour stocker toutes ces

Manger à ⊠Woodstock en 1969
Vous vous souvenez, avant, quand on avait le droit dâaller en festival et quâil fallait faire la queue pendant des plombes pour acheter Ă manger ? Alors imaginez ce que ça a pu ĂȘtre Ă Woodstock en 1969 ! 400 000 bouches Ă nourrir, câest du lourd, surtout quand les participants estimĂ©s au dĂ©part ne devaient pas dĂ©passer les 50 000 personnes⊠On vous dresse un menu complet de ce quâon pouvait (difficilement) se mettre sous la dent pendant les trois jours de festoche. MĂȘme les hippies ne vivaient pas que dâamour, de LSD et dâeau fraĂźche⊠Hotdogs Ă 1 dollar Il faut dire que ce genre de mĂ©ga festival en plein air â avec toutes ses contraintes â était inĂ©dit Ă lâĂ©poque. Niveau bouffe, on Ă©tait loin de la We Love Green et de sa quarantaine de stands qui rĂ©volutionne la question de lâalimentation en festival : Ă Woostock en 69, câĂ©tait plus raide pour grailler. Câest ce que remĂ©more Michael Lang dans son bouquin The Road to Woodstock. Celui qui fut lâun des organisateurs de lâĂ©vĂ©nement rĂ©vĂšle que la question de la restauration des festivaliers est devenue un problĂšme le jour oĂč les grandes centrales dâalimentation, qui gĂ©raient la bouffe de stades entiers aux US, leur ont fait faux bond : ce projet leur paraissait trop gros, trop chaotique, trop risquĂ©. Un temps, câest le lĂ©gendaire vendeur de hotdogs de Coney Island, Nathanâs, qui avait Ă©tĂ© pressenti pour alimenter les hippies en fringale... Mais des dĂ©saccords avec la direction firent capoter le deal ! En cause ? Le changement de