Aitor Alfonso

Aitor Alfonso

Articles (44)

Les meilleurs restaurants dans le Marais

Les meilleurs restaurants dans le Marais

A cheval sur le 3e et le 4e arrondissement, le Marais, avec ses rues Ă©troites et ses immeubles biscornus, revient de loin. En 1960, ce quartier de petits artisans installĂ©s dans les cours et les hĂŽtels particuliers dĂ©laissĂ©s par la noblesse depuis le XVIIIe siĂšcle risque une rĂ©novation Ă  coups de pelleteuses. Il se retrouve classĂ© et sauvĂ© par une loi du ministre de la Culture, AndrĂ© Malraux. Le Marais est alors un coin popu qui accueille AshkĂ©nazes ayant fui les pogroms et ouvriers chinois de Wenzhou. L’installation de la communautĂ© LGBT autour de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie Ă  partir des annĂ©es 1980 marque aussi le dĂ©but de l’embourgeoisement et le dĂ©ferlement des adresses hype et des galeries d’art. Cette histoire riche se reflĂšte dans l’offre des tables du quartier : bistrot Ă  l’ancienne, spĂ©cialitĂ©s juives, cantines asiatiques
 Un concentrĂ© de Paris entre hype, art et musĂ©es.
Les meilleures épiceries fines de Paris

Les meilleures épiceries fines de Paris

LĂąchez vos caddies, Ă  vos cabas ! Nous vous avons sĂ©lectionnĂ© les meilleures Ă©piceries parisiennes, ces ambassades du bon goĂ»t et de la dĂ©licatesse oĂč rĂ©cupĂ©rer tout ce qu’il faut pour cuisiner un bon gueuleton Ă  la maison ou sauver un apĂ©ro. VoilĂ  donc nos comptoirs favoris oĂč harponner spĂ©cialitĂ©s du terroir, fromages de compĂ©tition ou petits plats de champion. Bien sĂ»r, ici on privilĂ©gie les circuits courts, les petits producteurs et les artisans sĂ©rieux !
Les bars féministes et engagés à Paris (et en banlieue !)

Les bars féministes et engagés à Paris (et en banlieue !)

A quoi reconnaĂźt-on un bar fĂ©ministe ? Fastoche : il y a un comptoir, des verres et des gens qui discutent et rigolent ! Bon OK, il faut plutĂŽt parler de ce qu’on n’y trouve pas : des gars tout permis qui monopolisent l’attention, des comportements dĂ©placĂ©s, des femmes stressĂ©es d’ĂȘtre importunĂ©es. Ces bars fĂ©ministes proposent donc une prĂ©cieuse parenthĂšse en dehors du patriarcat, une « safe place » intersectionnelle oĂč, en plus de boire un cocktail entre alliĂ©.e.s, il y a la possibilitĂ© de rencontrer des autrices, assister Ă  un show ou... s’initier Ă  l’autodĂ©fense ! Et si vous n’ĂȘtes (parfois) pas le bienvenu en tant qu’homme cisgenre hĂ©tĂ©ro, pas la peine de hululer Ă  la censure insupportable, ça assĂšche la gorge. On vous a sĂ©lectionnĂ© plein d’autres bars oĂč vous pourrez aller !
Les meilleurs restaurants végétariens et vegan à Paris

Les meilleurs restaurants végétariens et vegan à Paris

On a chacun ses motivations pour arrĂȘter de manger de la viande d’animal dĂ©cĂ©dĂ©. Certains le font par choix Ă©thique contre la souffrance animale, d’autres poussĂ©s par les impĂ©ratifs Ă©cologiques d’une consommation durable (et n’oublions pas la frange d’extrĂ©mistes qui dĂ©testent simplement les lĂ©gumes vivants). Quelles que soient vos raisons, vous n’avez pas tort puisqu’on doit absolument rĂ©duire sa consommation de viande pour prĂ©server notre planĂšte. Bonne nouvelle, on n’est plus obligĂ© de viser les tables certifiĂ©es 100 % vĂ©gĂ©tariennes avec service en sarouel-sandales-patchouli pour se rĂ©galer sans viande. En piochant entre les brunchs, les burgers et les coffee shops, on vous a dĂ©gotĂ© toute une liste de cantines et de restaurants oĂč les vĂ©gĂ©tariens et vĂ©gan(e)s seront accueillis comme des altesses avec de vraies propositions de plats (et non pas tous les accompagnements de la carte rĂ©unis en urgence dans une assiette). Veggie, c’est la vie !
Les 50 meilleurs restaurants de Paris

Les 50 meilleurs restaurants de Paris

Un Top 50 de restaurants, pour quoi faire ? Mais pour vous guider dans la jungle des adresses parisiennes, bien sĂ»r ! Pour vous donner un instantanĂ© - dans l’ordre !- des lieux oĂč il faut s’attabler en 2026 afin de profiter d’une cuisine au sommet, respirer la singularitĂ© de l’ambiance, s’émerveiller de l’inventivitĂ© des recettes. Et souvent les trois en mĂȘme temps ! Dans cette liste de nos meilleurs restaurants de Paris, vous trouverez des nouveautĂ©s mais aussi pas mal d’institutions qui dessinent une carte durable du cool culinaire. Pas de plafond sur le montant des additions (que nous payons, comme vous !) car seuls comptent le kif ressenti et les souvenirs avec lesquels on repart. Mais pas de panique, on vous propose aussi des comptoirs Ă  sandwichs ou des bistrots de quartier qui pourront devenir vos cantines sans avoir Ă  siphonner votre PEL. Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous Ă  la newsletter de Time Out Paris.
Les meilleurs cavistes de Paris

Les meilleurs cavistes de Paris

Alors qu’il devient difficile de tracer une ligne nette entre un bar Ă  vin et un restaurant qui sert Ă  boire, on vous a sĂ©lectionnĂ© des caves Ă  vin dont la catĂ©gorie se montrent un peu plus claires : ce sont des adresses qui ne font que vendre des liquides Ă  aller boire chez soi (ou chez quelqu'un d'autre). Faisant l'impasse sur les produits industriels, les cavistes ont sĂ©lectionnĂ© avec beaucoup de soin les bouteilles. Elle peuvent contenir des vins nature (au moins bio) bien sĂ»r mais aussi des whiskies, gins ou sakĂ©s pas vus partout (voire carrĂ©ment distillĂ©s sur place !), ou mĂȘme du sans-alcool. Bref, que des Ă©tiquettes irrĂ©prochables Ă  glisser dans son cabas pour un dĂźner Ă  deux, un cadeau ou un rĂ©veillon.  
Les meilleurs restaurants gastronomiques de Paris

Les meilleurs restaurants gastronomiques de Paris

Un repas gastronomique ne se rĂ©sume pas Ă  une histoire de prix. Ou pour le dire autrement, ce n’est pas parce qu’un resto est cher qu’il se retrouve dans cette sĂ©lection. Certes les adresses sĂ©lectionnĂ©es se montrent toutes bien plus couteuses que le kebab du coin, mais on a voulu privilĂ©gier l’audace des recettes, la maitrise technique, l’équilibre des goĂ»ts
 Et si le service ne nous donne pas l’impression d’ĂȘtre un smicard au salon du yacht, c’est encore mieux.Tout cela aboutit Ă  une alchimie enthousiasmante, un moment de plĂ©nitude qui reste gravĂ© dans les souvenirs. Alors par ici pour trouver les meilleures tables gastronomiques de Paris, japonaises, italiennes ou françaises. Bonne dĂ©gustation !
OĂč manger les meilleures pĂątes de Paris ?

OĂč manger les meilleures pĂątes de Paris ?

Dans la famille des dossiers italiens, aprĂšs la pizza, on demande la pasta de la mamma. Oui, dans cette sĂ©lection des meilleurs restaurants de pĂątes de Paris, on ne va causer que d’adresses de la Botte. Nulle ramen ici. Inutile de nous opposer que Marco Polo aurait ramenĂ© la recette d’Asie en 1296, lors de son expĂ©dition sur la route de la soie. La rĂ©alitĂ©, comme toujours, est plus complexe. Certes, un plat de nouilles de millet datant de plus de 4 000 ans a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 2005 en Chine. Mais le plus vieux livre de recettes connu (un traitĂ© culinaire mĂ©sopotamien de 1700 av. J.-C.) atteste aussi de pĂątes concoctĂ©es avec de la farine de blĂ© et de l’eau, Ă©miettĂ©es dans un liquide bouillant.  Les pĂątes sĂšches, elles, auraient Ă©tĂ© inventĂ©es par les Arabes (plus pratique en pays dĂ©sertique), et introduites en Italie lorsqu’ils dĂ©barquĂšrent en Sicile au IXe siĂšcle. Ce sont aussi eux qui les ont vraisemblablement amenĂ©es en Chine, en colonisant une partie de l'empire du Milieu – on retrouve trace de cet hĂ©ritage dans les laghman, les pĂątes ouĂŻghoures des Chinois musulmans.  Bref, « c’est compliquĂ© ». Mais que cela ne vous empĂȘche pas de vous rĂ©galer. Et n’oubliez pas : les pĂątes se consomment soit al dente, soit trop cuites !
Les meilleures pĂątisseries oĂč se sucrer le bec Ă  Paris

Les meilleures pĂątisseries oĂč se sucrer le bec Ă  Paris

La chantilly de Vatel, les piĂšces montĂ©es de Marie-Antoine CarĂȘme, le savarin des frĂšres Julien, la pĂȘche melba d’Escoffier
 Soyons chauvins : la France fait partie de la crĂšme de la crĂšme pĂątissiĂšre depuis plusieurs siĂšcles. Et ça ne va pas changer de sitĂŽt vu la quantitĂ© de boulangeries et salons de thé prĂ©sents Ă  Paris. On vous a sĂ©lectionnĂ© nos artisans pĂątissiers prĂ©fĂ©rĂ©s, celles et ceux qui respectent les saisons (pas de fraisier en dĂ©cembre !) et ne travaillent que des matiĂšres brutes. À cĂŽtĂ© des adresses des grands noms, des petits creusent leur sillon avec leurs particularitĂ©s, leurs influences (souvent nippones), leurs ingrĂ©dients Ă©tonnants. A vous les paris-brest, cookies, mochis, mont-blanc et autres religieuses pour une crise d'happy glycĂ©mie!
Les meilleurs bistrots de Paris

Les meilleurs bistrots de Paris

Le bistrot, quel dĂ©licieux mystĂšre ! L’origine du mot d’abord. Du russe bistro ? De l’argot parisien bistingo ? Dans cette affaire, les linguistes se montrent aussi perdus qu’une andouillette sans frites. On sait juste que, depuis le XIXe siĂšcle, un bistrot dĂ©signe une table populaire, plus intime que la brasserie et plus abordable que le restaurant. Les marqueurs ? Un dĂ©cor dans son jus, une ambiance simple et funky, portĂ©e par un(e) taulier(e) grande gueule et des plats arrimĂ©s au versant du rassurant : terrine, pot-au-feu, blanquette
 Mais depuis la fin du siĂšcle dernier et, disons, l’ouverture de la RĂ©galade d’Yves Camdeborde, le bistrot a mutĂ©. Il est devenu le labo d’une “nouvelle cuisine” portĂ©e sur le produit, la saison et l’inventivitĂ©, plus abordable pour les clients et plus facile Ă  lancer pour les chef(fe)s. Les nĂ©obistrots d’Inaki Aizaparte ou de Bertrand GrĂ©baut rĂ©pondent Ă  cette envie de vouloir bien manger sans le cĂ©rĂ©monial pesant des grandes adresses Ă  la papa. Ainsi naquit la bistronomie, brillant nĂ©ologisme créé par le regrettĂ© SĂ©bastien Demorand. Depuis une dĂ©cennie, Time Out Ă©cume la plĂ©thorique offre bistrotiĂšre de la capitale mondiale de la spĂ©cialitĂ©, pour n’en garder que le meilleur. Voici un dossier qui compile les adresses Ă  l’ancienne, les bistronomiques, les petits nouveaux aux assiettes voyageuses
 pour un rapport kif/prix inĂ©galĂ© !
La crÚme des cafés et coffee shops à Paris

La crÚme des cafés et coffee shops à Paris

Cela semble incroyable, mais dans la ville du petit noir minute posĂ© sur le zinc, du porte-filtre tapĂ© sous le comptoir par un taulier moustachu et de la corbeille de croissants, le coffee shop Ă  l’anglo-saxonne a rĂ©ussi Ă  s’imposer. La question continue de se poser : oĂč boire le meilleur cafĂ© Ă  Paris ? Dans ces nouvelles adresses qui se multiplient Ă  Paris comme des tatouages sur les bras d’un barista, le dĂ©cor se veut Ă©purĂ© afin de mĂ©nager une ambiance plus zen qu’un yogi sous TranxĂšne, au service de la dĂ©couverte de crus de cafĂ© choisis avec soin et torrĂ©fiĂ©s localement. Le traditionnel expresso italien se retrouve ainsi concurrencĂ© par le flat white (mousse de lait et un ristretto), le latte (cafĂ© et lait chaud), le macchiato (expresso, lait chaud et mousse de lait), le golden latte (lait vĂ©gĂ©tal, curcuma et gingembre) ou encore dans un autre genre le chai (thĂ© noir sucrĂ©, Ă©pices et lait chaud). De mĂȘme, le sucrĂ© sent bon l’AmĂ©rique avec cookies et banana bread Ă  foison. Voici donc nos meilleures adresses oĂč faire une pause-cafĂ©, des lieux oĂč la qualitĂ© des grains et des gĂąteaux compte autant que l’ambiance. Autrefois refuge des travailleurs nomades, ces coffee shops interdisent de plus en plus les ordis pour Ă©viter de ressembler Ă  une salle d’attente d’aĂ©roport (et que les gens ne zonent trois heures devant une tasse).
Les meilleurs bars Ă  vin de Paris

Les meilleurs bars Ă  vin de Paris

Avant de dĂ©boucher cette bouteille dans un pop sonore, faisons un petit point sĂ©mantique pour savoir ce qu’on va trouver dans ce dossier blindĂ© de lieux hybrides – sans se faire d’Ɠno au cerveau. Ce qui distingue le bar Ă  vin des caves Ă  manger et autres bistrots ? Des horaires Ă  rallonge dĂ©jĂ  (au moins au-delĂ  de 23h). Et puis un comptoir oĂč s’accouder, et bien sĂ»r une carte Ă©toffĂ©e de quilles (nature cela va sans dire). CĂŽtĂ© solides, c’est plus souple : assiettes chaudes ou planches froides, du moment que c’est bon, la fĂ©dĂ© valide ! Le chemin est balisĂ©, c’est parti : voici notre sĂ©lection des meilleurs barav de Paris !

Listings and reviews (105)

Patate

Patate

4 out of 5 stars
Comme le rĂ©verbĂšre ou la mauvaise humeur, la frite est une invention parisienne ! TaillĂ©e d’abord en rondelle, elle devient un mets populaire vendu Ă  la sauvette (souvent par des femmes) sur le Pont-Neuf au dĂ©but du XIXe siĂšcle, avant de prendre sa forme de bĂątonnet caractĂ©ristique puis son essor dĂ©finitif dans les foires de Belgique. Si les baraques dĂ©diĂ©es Ă  la divine barrette blonde sont lĂ©gion dans le Plat Pays et les Hauts-de-France (elle a mĂȘme un championnat du monde Ă  Arras tous les ans !), Ă  Paname elles font cruellement dĂ©faut. C’est ce que s’est dit Hugo Des JamoniĂšres, restaurateur ayant de la frite dans les idĂ©es, en ouvrant cette casemate orangĂ©e sommaire Ă  larges friteuses fumantes, comptoir de briques et fenĂȘtre ouverte sur la rue (Ă  ne pas confondre avec Patate Records).  Au menu ? Des frites, des frites, des frites comme dirait le pĂšre Tuche. En l'occurrence, en cette saison, une cartoufle (et bim un synonyme de patate pour briller au Scrabble) de variĂ©tĂ© nazca, fraĂźchement coupĂ©e du matin en barettes rĂ©glementaires de 1cm de cĂŽtĂ©, cuites en double bain d’huile vĂ©gĂ©tale (donc compatible rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien), avant d’ĂȘtre salĂ©es et mises en cornet. Des frites croustifondantes, exhibant un dĂ©but de dorure seyant et un goĂ»t de reviens-y redoutable (petit: 4 €, moyen: 5,5 €, grand: 7,5 €).  Sur place debout ou Ă  emporter, on les trempouille dans des sauces maison qui dĂ©fouraillent: mayonnaise indispensable, ketchup pimentĂ©, barbecue au cognac et Ă  l’orange ou troi
Marnes Bleues

Marnes Bleues

4 out of 5 stars
Soif, l’agence vino-musicale qui aime autant trinquer que danser, se sĂ©dentarise Ă  un jet de bouchon des Buttes Chaumont. La team de CĂ©line Maguet et Vincent Ribault a l’habitude de poser des tireuses Ă  vin et des gros sons en festival mais sait aussi fixer des Ă©tagĂšres, gratter des murs et dĂ©coller du lino. Sous celui de ce local, ils ont dĂ©couvert un sol de carrelage brisĂ© qui leur rappelle les marnes bleues, ces roches typiques du vignoble du Jura. N’en jetez plus, leur bar Ă  vin a trouvĂ© son nom !Sous les passe-cĂąbles Ă  nu du plafond, fusent des godets Ă  prix modiques extraits par les tauliĂšres HeloĂŻse Arnault et Sabah Borg de neuf robinets chromĂ©s fixĂ©s au mur: riesling alsacien de ClĂ©ment Goepp, beaujo’ primeur de Nicolas Chemarin, grenache catalan du domaine Riberach, sylvaner de JM Dreyer (5-6€ le verre)... Contre un droit de bouchon de 10€, on peut aussi vider sur place, par exemple, toute la panoplie de La Paonnerie, le domaine ligĂ©rien de Marie Carroget ou les dingueries rhodaniennes d’Etienne Seignovert (dĂšs 20€ la bouteille).  CĂŽtĂ© solides, on se pourlĂšche des inspirations vĂ©gĂ©tales aux sauces enjouĂ©es de la cuisiniĂšre Vittoria Durand (passĂ©e chez Gargouille): pimpants rouleaux de cruditĂ©s dans un satĂ© dĂ»ment cacahuĂ©tĂ© (8 €) ; kiffants brocolis croquants dĂ©pravĂ©s au tahini et granola salĂ© (8 €) ; adorables gnocchi miniatures dans un fameux jus rĂ©duit de champi (14 €) ; avant une trĂšs habitable Ăźle flottante au mĂ©lilot en dessert (7 €). Autant de qualitĂ©s qui font
La Table du Pains et des Idées

La Table du Pains et des Idées

5 out of 5 stars
Avec ses croissants au beurre, sa brioche mouna et sa baguette tradition, la boulangerie de Christophe Vasseur fait partie du pain-trimoine parisien depuis 2002 ! Pourtant, le patron des pĂątons du Pain et des IdĂ©es s’est toujours rĂȘvĂ© en restaurateur, avec gouaille et torchon sur l’épaule, servant des pizzas Ă  ses potes. Il s’est donc offert ce joujou : un local tout blanc qui jouxte son fournil historique, avec tables conviviales, joli sol en mosaĂŻque et maousse four Ă  sole Tagliavini qui trĂŽne derriĂšre le comptoir. Au dej en semaine, il couve les rondelles de pĂąte Ă  fermentation longue, au diamĂštre de 33 tours, richement parĂ©es de tomate, parmesan et garnitures sourcĂ©es et inventives : jambon de Paris-burrata, ventrĂšche de porc, butternut-ricotta-olives, betterave-burrata-noisettes
 (28 € mais pour deux bons mangeurs). Bonne nouvelle : on peut goĂ»ter les quatre, mĂȘme quand on vient seul ! De kiffantes circonfĂ©rences chargĂ©es comme des petites assiettes Ă  partager, sauf qu’ici, l’assiette est comestible. La pĂąte, bien en croĂ»te, s’avĂšre plus croustillante que l’affaire Mimi Marchand. Et en dessert grand-maternel, on se rĂ©gale d’une brioche perdue dans une crĂšme anglaise maison (12,5 €). Des nourritures dĂ©sarmantes de naturel et sincĂšres comme un gueuleton de famille, Ă  mouiller de quelques vins propres italiens de Nadia Verrua (dĂšs 6,5 € le verre). Le soir, Christophe Vasseur cuit de petites merveilles dans son fameux four, suivant son humeur. Le vendredi de notre passage, p
Le Coyote

Le Coyote

5 out of 5 stars
Yee Haw ! Stetson vissĂ© sur la tĂȘte, la cowgirl Marine Gora a rhabillĂ© son Gramme 3 en saloon du Marais. La mise ? Un bouclard queer en cosplay western (minimaliste) avec fer Ă  cheval clouĂ© au mur, meuble de bar johnwaynien, abats-jour Ă  franges et playlist country. Une adresse Ă  deux coups comme un vieux Deringer : coffee shop apaisĂ© le matin et barav exaltĂ© le soir.  DĂšs 9 a.m. et en journĂ©e jusqu’à 5 h 30 p.m., la shĂ©rif des fourneaux dĂ©gaine des nourritures canons qui font mordre autre chose que la poussiĂšre : pĂ©tulant granola maison (12 €), sausage rolls canailles (10 €) et plat du jour dĂšs midi (13 €), Ă  mouiller de bons cafĂ©s plus ou moins serrĂ©s et de boissons homemade qui poussent plus loin la frontiĂšre du kif et de la glycĂ©mie : milkshake au pop-corn, Switch’elle (drink chaud Ă  base de sirop d’érable), corn Irish coffee (2,5 – 7 €)... Le soir, ce lieu Ă  peine plus grand qu’un abreuvoir Ă  mustangs passe en mode saloon vibrant et se remplit de ce que la contrĂ©e compte de cool kids LGBT et friendly. On y chope une bonne bectance de comptoir aux accents texans (ou pas) comme des travers de porc et sauce buffalo maison (14 €), des chanterelles et guanciale Ă  cru sur un cornbread (pain de maĂŻs, 14 €), bol de coques Ă  la vietnamienne (14 €), Texas sheet cake en dessert (gĂąteau au chocolat biscuitĂ©, 9 €)... De quoi prĂ©parer le terrain aux vins naturels (dĂšs 6 € le verre) et aux cocktails servis dans des verres de cantine par les Coyote girls au bar (12 €) : bourbon sour lĂ©t
Le Canard sauvage

Le Canard sauvage

4 out of 5 stars
À un battement d’aile du poulailler du Théùtre Antoine nidifie ce Canard sauvage. C’est Greg Back qui est de retour (patronyme oblige) ! Le patron des PĂšres Pop vole ici en Ă©cheveau avec son vieux pote Raman Suzat au bar et son chef anglais sĂ»r de lui, Jack Bosco Baker, en cuisine (passĂ© par feue La Vierge de la RĂ©union). Comme souvent dans les buvettes de théùtre, l’endroit possĂšde un charme biscornu, une salle Ă  manger en mezzanine anguleuse, basse de plafond, au mobilier collĂ©-serrĂ©. Une ambiance lĂ©gĂšrement foutraque et familiĂšre qui va comme un gant palmĂ© Ă  ce canard dĂ©chaĂźnĂ©. Le soir, le cuistot combine cuisine giboyeuse, grignotage efficace et instants de grĂące bistrotiĂšre : gilda comme Ă  Saint-SĂ©bastien, ce pintxo d’olive-anchois-guindilla (2 €) ; welsh nordiste trompeur qui Ă©tait en fait une simple tartine de jambon et fromage fondu ; sensationnel plat Ă  cuillĂ©rer d’encornet barbotant dans une bisque avec moules et cocos de Paimpol coiffĂ©s d’aĂŻoli ; bonne caille entiĂšre rĂŽtie couvant maĂŻs et trompettes-de-la-mort et, Ă  l’ardoise, LE plat Ă©ponyme des lieux (30 €), une spectaculaire cuisse de canard sauvage avec chou noir, prune et purĂ©e de patates des plus photogĂ©niques. Quant Ă  son goĂ»t, il faudra repasser, car nos voisins ont commandĂ© le dernier exemplaire du soir
 Heureusement, le palmipĂšde est servi durant toute la saison de la chasse. Et en dessert, le sorbet de raisin fragola s’avĂ©rait bien turbinĂ©, tandis que la banoffee pie avait, elle, un peu trop pris le frig
Ostara

Ostara

4 out of 5 stars
Dans la tradition paĂŻenne, Ostara reprĂ©sente la dĂ©esse du renouveau de la terre cĂ©lĂ©brĂ©e au dĂ©but du printemps (mais vous le saviez
). C’est sous ses auspices fĂ©conds que Romane Piperno et Clara Delubac ont tout plaquĂ© pour s’adonner aux joies du sabbat bistrotier : la premiĂšre est ancienne linguiste devenue pĂątissiĂšre, une autre science de la langue ; la seconde Ă©tait kinĂ© en rĂ©animation avant de passer son CAP cuisine pour revigorer les corps autrement. Elles ont repris sororalement l’ancienne Dame Jane (qui fut un temps aussi la Sobrellerie) avec ses murs de brique blanchie, son mobilier bois-mĂ©tal et son plancher massif, afin de le muer en troquet de quartier solaire.  À midi, leur formule en ligne claire met des UV dans le dĂ©jeuner (24 €) : entrĂ©e de salade de puntarelle, cette chicorĂ©e asperge chĂšre aux Romains, adoucie par des dattes et des pignons ; puis un pimpant pressĂ© d’agneau sur cocos de Paimpol, fardĂ© de gremolata et de jus rĂ©duit ; avant un dessert alignĂ© sur la Roue de l’AnnĂ©e (aka le rythme des saisons dans le rite nĂ©o-paĂŻen) : meringue, kakis, pralinĂ© de graines de courge qui donne envie de danser la gigue autour d’un chĂȘne dans l’arriĂšre-pays. Ostara percole et picole ! Avec le bon cafĂ© Plural, l’offre de petit dej promet un potato waffle avec fried egg, gel de tabasco, cheddar et herbes (11€) et une brioche Hokkaido maison Ă  la crĂšme (10€). La carte des flacons affiche quelques rĂ©fĂ©rences nature Ă  la bouteille (aussi Ă  emporter car le lieu fait dĂ©pĂŽt de v
A La Renaissance

A La Renaissance

5 out of 5 stars
AprĂšs trente ans de rĂšgne, RĂ©gine Robert d’À la Renaissance a donc passĂ© la main dans ce monument de bistrot qu’elle rĂ©gentait avec une poigne de velours, telle une Catherine de MĂ©dicis du zinc. En habiles repreneurs, Carina Soto VelĂĄsquez et Joshua Fontaine de Quixotic Projects (Candelaria, Mary Celeste) mĂ©nagent l’ancien et le moderne pour accorder l’adresse au temps prĂ©sent sans dĂ©naturer son esprit 50’s : banquettes de moleskine, box hitchcockiens, nĂ©ons chauds au service d’une Ă©lĂ©gance retrouvĂ©e derriĂšre la poussiĂšre des lambris. Le chef sud-corĂ©en Minwou Choi (passĂ© par le Dauphin) fait dans la rĂ©tronomie bien tempĂ©rĂ©e, entre minimalisme et nostalgie. Ce soir-lĂ , en entrĂ©e, on se rĂ©gale d’artichauts poivrade agencĂ©s avec grĂące dans une vinaigrette dense (15 €) et d’indispensables cĂšpes poĂȘlĂ©s au naturel (21 €). Puis on croise la fourchette sur un grand plat Ă  partager digne d’un notaire de province sous Pompidou : un trĂšs kiffant faux-filet maturĂ© d’un demi-kilo se mirant dans sa sauce Ă  l’estragon judicieusement poivrĂ©e, escortĂ© de frites allumettes et de salade (69 € Ă  partager), et un vol-au-vent de lĂ©gumes joli comme une cĂ©ramique ancienne et bon comme tout (23 €). Et en dessert, une pimpante Ăźle flottante d’avant le choc pĂ©trolier (9 €). Depuis les annĂ©es 90, À la Renaissance est cĂ©lĂšbre pour sa cave Ă  vins naturels et compte bien le rester. On y boit donc des verres dĂšs 8 €, dont un rare blanc andalou de solera, des grosses quilles et, nouveautĂ© des lieux, des coc
Bistrot des Tournelles

Bistrot des Tournelles

5 out of 5 stars
La rĂ©tronomie a de beaux jours derriĂšre elle. PrĂ©sente jusque dans l’assiette, la nostalgie est l’affect chĂ©ri de notre Ă©poque qui se rassure comme elle peut en surchargeant de valeurs positives un passĂ© souvent fantasmĂ©. Dans le lot des bistrots Ă  la RenĂ© Coty comme l’Epi d’Or ou le Paul Bert surnage cette enseigne vespĂ©rale qui prend bien la pose d’antan (mais elle date de 2020 !), appuyĂ©e par une lumiĂšre beurrĂ©e coulant de globes style 50’s, un lettrage Ă  la main sur la devanture et une spectaculaire fresque de nymphe vineuse style Art dĂ©co. Édouard Vermynck (ex-L’EntrĂ©e des Artistes) y cultive la bistronomie fiĂšre et droite, viandarde et champignonneuse, aux mitonnages savants. En entrĂ©e, foncez sur la poĂȘlĂ©e de pleurotes en persillade (19 €) ; juste ça, mais on se sent plus vivant Ă  la fin du plat qu’au dĂ©but tant la rencontre de l’ail, du persil et des basidiomycĂštes tient du petit miracle. On finit de rĂȘvasser quand Émile Fraudreau, l’homme-orchestre du comptoir, capable en mĂȘme temps de dresser une table, de rassurer des clients amĂ©ricains et de prĂ©parer un negroni, nous conseille le poulet rĂŽti. En effet, c’est un modĂšle du genre : une volaille fermiĂšre au rĂŽtissage extra et au jus Ă©rogĂšne, accompagnĂ©e de frites allumettes qui nous ont mis le feu (40 € quand mĂȘme). En dessert, Émile-les-bons-morceaux nous parle d’un baba au rhum qu’il ne faut pas louper : un beau savarin tronconique dense et imbibĂ©, sous une spirale de chantilly qui nous arrache un rĂąle de plaisir di
Le Cadoret

Le Cadoret

4 out of 5 stars
C’est la fin d’une bistromance
 et le dĂ©but d’une nouvelle ? Le Cadoret adorĂ©, rĂ©gentĂ© par la fratrie LĂ©a et Louis Fleuriot jusqu’à l’étĂ© 2025, a refait sa vie en optant pour le triolisme. DerriĂšre le comptoir, s’activent dĂ©sormais Pierre Forest, BenoĂźt Baud et le cuistot ClĂ©ment Vezat, triplette Ă  la tĂȘte de Buttes Snack Bar, barav posĂ© juste au-dessus dans la mĂȘme rue. Bonne nouvelle, le bistrot d’angle de Belleville garde ce qui faisait son charme : salle vitrĂ©e qui prend bien la lumiĂšre, zinc magnĂ©tique et tables sur le trottoir ouvertes aux quatre vents. Les nouveaux proprios ont blanchi les moulures du plafond, dĂ©tartrĂ© les plinthes et Ă©clairci les murs pour redonner tout son Ă©clat au sourire de ce bouclard. Au dĂ©jeuner Ă  quatre mains (avec Alice Newman, venue de l’Auberge de la Roche), la formule mise sur la simplicitĂ© juste (25 €) : en entrĂ©e, salaces ris d’agneau panĂ©s Ă  tremper dans une mayonnaise Ă  l’aneth plus verte que la veste de Marine Tondelier ; puis, en plat du jour, une roborative salade de haricots borlotti gracieusement jonchĂ©e de poulpe, raie, cĂ©leri et fenouil ; avant un riz au lait casanier en dessert. Au dĂźner, la cheffe passe en solo et la cuisine monte en gamme : brochettes de fraise de veau-poivron-sabayon (14 €) ; saint-pierre, sauce vin jaune, haricots verts (29 €) ; madeleines au toffee (12 €)
 Il faudra revenir voir si le soir va aussi bien au teint de ce Cadoret 2.0. Et comme l’ancien savait cajoler la soif, le nouveau n’est pas en reste avec
Brass

Brass

4 out of 5 stars
Oh qu’elle porte beau, cette brasserie nouvelle sortie de terre Ă  Saint-Germain-des-PrĂ©s, quartier jadis Ă©picentre du chic mondial et qui depuis semble avoir perdu son latin. Un Ă©lĂ©gant lettrage en cursives style annĂ©es 50, des airs jazzy et un piano rouge oĂč l’on croirait voir jouer Boris Vian, des velours Ă  motifs et des boiseries caramel, le tout pomponnĂ© par la dĂ©coratrice DorothĂ©e Meilichzon qui redonne du souffle Ă  l’imaginaire germanopratin. Le temps d’un repas, on surfe Ă  nouveau sur une Nouvelle Vague rĂȘvĂ©e et chaleureuse.  Les indĂ©boulonnables du genre sont solidement chevillĂ©s Ă  la carte. On opte donc pour le poireau vinaigrette sur son trente-et-un (9 €), cerclĂ© au centre de l’assiette, gominĂ© d’une subliminale sauce surette et emperruquĂ© de persil frais par le chef Amine Boudali, qui a fait ses armes au Murat, autre brasserie du groupe Maison Bucher (qui a aussi le Gallopin). En rĂ©sistance, on convoque une bonne vieille saucisse (bio et au couteau), volumineuse et sans raideur, allongĂ©e contre une gĂ©nĂ©reuse virgule de purĂ©e – nickel pour 19 € en ces terres Ă  16K du mĂštre carrĂ©. Et en dessert, la crĂšme brĂ»lĂ©e est enflammĂ©e devant le bourgeois Ă©patĂ© pour un petit surcroĂźt de spectacle qui sied bien Ă  l’esprit des lieux (9 €).  Et comme Brass ne coĂ»te pas un bras, la cave recĂšle des gros canons et des godets Ă  prix abordables (8 € le chardo blanc bourguignon). Au fond du restaurant, une salle en alcĂŽve façon cocktail club nous fait fantasmer des nuits folles Ă  conte
Gilou

Gilou

5 out of 5 stars
Escoffier, c’est le patronyme d’un cĂ©lĂšbre cuisinier mais surtout celui de l’inoubliable « Gilou » dans la sĂ©rie Engrenages, un flic torturĂ© avec un cƓur gros comme une meule de comtĂ©. Fans du personnage, l’ancien Ă©picier Dan Humphris et le chef anglais bourlingueur Chris Woolard (ex-Verre VolĂ©) ont donnĂ© son surnom Ă  leur touchant bistrot, comme une promesse de bonhomie et de familiaritĂ©. Leur planque ? Une ancienne boucherie sur deux niveaux avec poutres apparentes, jolies frises de cĂ©ramiques des annĂ©es 70 et curieuse terrasse Ă  l’étage aux abords des Buttes-Chaumont. Le duo y soigne des assiettes sincĂšres aux orientations paneuropĂ©ennes dignes d’un voyage en InterRail. Top dĂ©part Ă  la britannique avec deux palets d’agneau panĂ©s dans une mayo aux cĂąpres (8 €) qui roulent sans transition vers une consolante vignarola, ce concentrĂ© de printemps Ă  base d’artichauts, fĂšves, petits pois servis magnifiquement tiĂšdes comme Ă  Rome (10 €) !  Pour la suite, on reste en premiĂšre classe avec un lingot de sĂ©baste (un poisson rouge) rĂŽti au cordeau sur une purĂ©e Ă  l’huile d’olive lĂ©gĂšre comme une soirĂ©e d’étĂ© (27 €), puis on prend la direction d’un plat d’agnolotti (ces raviolis rectangulaires) fourrĂ©s de ricotta dans une crĂšme aux morilles – impeccable (28 €). Au terminus de ce repas, il y avait une glace au lait et cerises confites (6 €) aussi rĂ©ussie et modeste que le reste.  On y Ă©cluse des vins naturels de soif (dĂšs 7 € au verre, 34 € la bouteille de rouge de Loire) ou des vertical
Bouyon

Bouyon

4 out of 5 stars
Rue montante pour cuisine afro-descendante : c’est sur ce tronçon pentu de la trĂšs cool rue de Belleville que le chef DiadiĂ© Diombana (aka Freddy's Kitchen) a accrochĂ© son bout de bistrot indus’ Ă  tables mĂ©talliques, murs de brique et verriĂšre ouverte comme un grand sourire sur le dawa du quartier. Ce soir-lĂ , en semaine, on a vu le garçon faire la bise aux trois quarts de ses clients dans une ambiance de swag et de camaraderie digne d’un backstage de concert. Pas Ă©tonnant car le nom du resto renvoie Ă  une soupe haĂŻtienne (dĂ©formation de “bouillon”) mais surtout Ă  un style de musique qui retourne les clubs dans les CaraĂŻbes. Ici, ça graille Ă  120 BPM.  Sur la carte, la cuisine “nwaar” – comme dirait Damso – se taille un petit royaume panafricain : satisfaisantes brochettes suya nigĂ©ro-camerounaises de filet de bƓuf marinĂ©, laquĂ© et Ă©picĂ© et grillĂ© au barbecue (13 €) ; croquants gombos Ă  la vapeur Ă  maculer de crĂšmes d’arachide et de mangue piquante (9 €) ; suivi d’un fameux mafĂ© d’agneau, le plat roi du Mali, dont la sauce ocre Ă  base d’arachide, dense et salivante, est la vĂ©ritable souveraine (21 €) ! On a fini de faire twerker les muscles de la mĂąchoire avec une pimpante tartelette de brick Ă  la poire pochĂ©e et hibiscus (10 €). Et Ă  bwaar, aucun alcool mais des softs recommandables comme le mocktail bissap acidulĂ© (8 €), le jus de gingembre frais (4 €) ou la biĂšre caribĂ©enne 0 % (3 €). Une adresse bouyonnante oĂč DiadiĂ© Diombana met son joli tour de main exercĂ© Ă  Paris (Buff

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Les Time Out Food & Drink Awards 2025, comme si vous y étiez

Les Time Out Food & Drink Awards 2025, comme si vous y étiez

Plus Ă©quilibrĂ©e qu’un Negroni de mixologue, la liste d’invitĂ©s mĂȘlait acteurs de la restauration, des mĂ©dias et de la mode. Tout ce beau monde a fait monter Ă  8 le thermostat de la chaleur humaine sous l'impressionnante cathĂ©drale de bĂ©ton d’une ancienne centrale tĂ©lĂ©phonique. Le dress code ? Dress to impress ! Certains n’y sont pas allĂ©s avec le dos du fer Ă  repasser et ont fourbi leurs robes des grands soirs (big up Ă  Rayene de Konbini, nippĂ©e comme pour un mariage princier), d’autres ont fait pĂ©ter les costards Ă  la White Lotus (sans Lorazepam), voire leurs paires de Crocs les plus criardes (Marine Gora et Zac Gannat, on vous kiffe). © Mickaël Bandassak pour Time Out Paris © Mickael A. Bandassak pour Time Out Paris Sur les stands qui jalonnaient l’espace, des binĂŽmes de chef(fe)s inĂ©dits ont envoyĂ© des dĂ©lices dĂ©ambulatoires : Pascal Barbot x Ella Aflalo ont entonnĂ© la salade des gens heureux ; Clamato x Dumbo ont montĂ© des fish burgers de qualitĂ© (j’ai vu certains en manger 3, je ne dirai pas qui) ; Freddy’s Kitchen x Kolam ont fusionnĂ© les cuisines ouest-africaines et sri-lankaise comme Son Goku et Vegeta, tandis que CafĂ© KitsunĂ© x Folderol ont rejouĂ© un Ă©pisode de Plus boule la vie avec leurs glaces de ouf en dessert. © Mickael A. Bandassak pour Time Out Paris © Mickaël Bandassak pour Time Out Paris Sur des plateaux circulaient des bouchĂ©es troussĂ©es par la Bao Family et La Grande Épicerie de Paris que l’on piochait au vol entre une bise claquĂ©e et un drink v
3 brunchs à volonté qui remplissent les dimanches (et les ventres)

3 brunchs à volonté qui remplissent les dimanches (et les ventres)

Il y a des dimanches matin oĂč l'on a faim de projets, et puis d’autres oĂč l'on a seulement comme projet de ne plus avoir faim. C’est probablement pour rĂ©pondre Ă  ce dernier cas de figure que les restaurateurs – et Herbert Cobb McDonald le premier, en 1946, Ă  Las Vegas – ont inventĂ© le brunch Ă  volontĂ© (seuls les esprits chagrins pensent que cela cherche Ă  augmenter un ticket moyen brunchique dĂ©jĂ  cossu). Pas question de se ruer sur le premier buffet dĂ©bordant de victuailles venu, on vous propose ici trois types de cuisines bien diffĂ©rentes et des adresses testĂ©es par la rĂ©daction. DĂ©tachez votre ceinture, c’est parti pour un dimanche de ripaille ! BOULOM Dans le restau-boulangerie du chef Julien DubouĂ©, le buffet trĂŽne au milieu de la piĂšce toute la semaine et ne reste Ă  son poste le week-end. Chacun prend son assiette et picore selon son appĂ©tit des spĂ©cialitĂ©s variĂ©es : terrine de boudin, bulots mayo, salade de chou-fleur au kale, Ɠuf mimosa et tartare au couteau de maboul ! Du cĂŽtĂ© des plats chauds, des marmites rĂ©confortantes et revigorantes, Ă  l’image des ribs de bƓuf ultra-fondants Ă  accompagner d’une patate douce rĂŽtie au four
 Sans oublier le stand des desserts oĂč l’on retrouve tous les classiques du genre : mousse au chocolat dĂ©cadente, crĂšme brĂ»lĂ©e Ă  la pistache goĂ»tue et profiteroles Ă  monter soi-mĂȘme. Attention Ă  la crise de boulomie ! Par ici pour dĂ©couvrir notre chronique de Boulom. (c) Boulom OĂč ? 181 rue Ordener, Paris 18e Combien ? 58 € TekĂ©s Chez TekĂ©s ("c
L'épopée punk du Chateaubriand, racontée dans un livre événement

L'épopée punk du Chateaubriand, racontée dans un livre événement

Il fallait bien un pavĂ© pour raconter celui qu’une bande de surdouĂ©s ont lancĂ© bruyamment dans la mare de la gastronomie au milieu des annĂ©es 2000. Un beau bouquin compact au dos imitation PlĂ©iade qui rĂ©unit “l'Ɠuvre complĂšte” (sic) du Chateaubriand, le bouclard parisien le plus important de sa gĂ©nĂ©ration.  Une bistromance, une belle histoire Le restaurant du 129 avenue Parmentier y est narrĂ© par celles et ceux qui l’ont vu naĂźtre, grandir et tout pĂ©ter. Pendant trois ans, les journalistes François Chevalier et StĂ©phane Peaucelle-Laurens ont recueilli les souvenirs d’une centaine (!) de personnes (associĂ©(e)s de la premiĂšre heure, ancien(ne)s employĂ©(e)s, figures de la food ou personnalitĂ©s) qui ont vĂ©cu une partie de leur vie amarrĂ©es Ă  son comptoir. © Trin LaiFranck Audoux, Fred Peneau et David Loyola au Chateaubriand en 2009 On y croise le duo fondateur Iñaki Aizpitarte, chef libre et punk, et Fred Peneau, restaurateur de gĂ©nie mais aussi Philippe Katerine, qui y a fini Ă  poil (dĂ©cidĂ©ment) ; Jonathan Cohen, qui y bossait comme serveur (c’est pas un mytho) et qui a mĂȘme composĂ© la chanson du resto ; Raquel Carena, figure tutĂ©laire du mythique Baratin ; François Simon, chroniqueur culinaire et mangeur masquĂ© ; Franck Audoux, alors runner infatigable et dĂ©sormais mixologue de Cravan ; ou Bertrand GrĂ©baut, chef du futur Septime, qui trouva son chemin de Damas lĂ -bas.  Un long entremĂȘlement de verbatims et de souvenirs de toutes sortes, car tout ne fut pas que joies et succĂšs
Avec Bulles d’art, PERRIER¼ et Time Out vous invitent à voir du stand-up face à la Tour Eiffel

Avec Bulles d’art, PERRIER¼ et Time Out vous invitent à voir du stand-up face à la Tour Eiffel

Le temps de siroter un Perrier, trois des plus belles terrasses de France se transforment en scĂšnes Ă©phĂ©mĂšres oĂč assister Ă  des mini-happenings culturels ! PERRIERÂź et Time Out s’unissent pour sublimer ces 30 minutes de plaisir pĂ©tillant en invitant des musicien(ne)s, danseur(se)s, humoristes et artistes Ă  mettre la culture Ă  hauteur de table. La marque d’eau gazeuse la plus inspirĂ©e et audacieuse est fidĂšle Ă  sa devise historique : Perrier, c’est fou !  Jour 1, STAND-UP - Lundi 3 juillet : Nordine Ganso et Ilyes Mela sur la terrasse des Ombres, le restaurant du musĂ©e du Quai Branly.  Les deux acolytes viendront jouer un spectacle de stand-up unique dans le cadre dĂ©coiffant de ce belvĂ©dĂšre perchĂ© au-dessus de Paris. Si Ilyes a rempli les salles avec son spectacle Grizzly, Nordine a tournĂ© Ă  guichets fermĂ©s avec Violet, en plus d’ĂȘtre chroniqueur sur France Inter et d’avoir jouĂ© dans la comĂ©die phĂ©nomĂšne Jeune et golri sur OCS (ce qui lui vaut d’ĂȘtre suivi par 100K followers sur Insta). “Avec Illyes, on joue souvent ensemble et la configuration de la terrasse favorise cette complicitĂ©. Alors il faut s’attendre Ă  un spectacle bon enfant, dans une bonne ambiance, mais avec des sketchs gentiment taquins sur les gens en terrasse au soleil ! (Rire.) Pour moi, PERRIERÂź incarne cette pop culture crĂ©ative qui flirte avec l’audace et l’humour. On a hĂąte de vous faire dĂ©couvrir nos vannes !”, dit Nordine Ganso.  Rendez-vous est pris pour cet apĂ©rigolo qui s’annonce mĂ©morable, avec une p
Rencontre au sommet : Alain Ducasse et Margot Lecarpentier au musée du Quai Branly

Rencontre au sommet : Alain Ducasse et Margot Lecarpentier au musée du Quai Branly

C’est un accord aussi inattendu et magistral que la premiĂšre fois qu’on a mis une olive dans un Negroni : Alain Ducasse, le boss de faim de la gastronomie française, et Margot Lecarpentier, queen de la mixo et laurĂ©ate du prix Meilleur Bar Responsable par Bar World of Tomorrow et Time Out Paris, s’allient pour percher tout l’étĂ© le bar Combat au sommet du musĂ©e du Quai Branly ! Cette terrasse complĂštement waouh, oĂč la tour Eiffel semble vous prendre dans ses bras, propose une offre de cocktails originaux en pairing avec une petite restauration de haute volĂ©e conçue par Alexandre Sempere, le chef du restaurant les Ombres. En exclu, Time Out vous sert une interview croisĂ©e (Ă  la cuillĂšre, pas au shaker) des protagonistes de la collab la plus terrassante de l’étĂ©.  © Mickael A.Bandassak Alain Ducasse, vous vous consacrez depuis vingt ans Ă  accompagner les jeunes talents de la gastronomie. Comment avez-vous entendu parler de Margot Lecarpentier et de son bar, Combat ?  Alain Ducasse : Je ne cuisine plus depuis des annĂ©es et je ne m’en cache pas ; au contraire, je suis trĂšs fier de la pĂ©piniĂšre de talents que je cultive dans l’industrie qui est la mienne : je porte les jeunes gens douĂ©s qui excellent dans tout ce qui se mange et qui se boit. Dans le cas de Margot, c’est un ami qui m’a conseillĂ© d’aller Ă  Belleville, chez Combat, oĂč une femme talentueuse rĂ©invente la mixologie pour la dĂ©mocratiser, la rendre moderne. Moi, je suis bien incapable d’ĂȘtre derriĂšre un shaker, mais j’
Le temps d’un week-end, le Point ÉphĂ©mĂšre nous fait voyager en GrĂšce !

Le temps d’un week-end, le Point ÉphĂ©mĂšre nous fait voyager en GrĂšce !

L’étĂ© sera chaud comme un satyre, ce demi-dieu rustique Ă  corps d’humain, jambes de bouc et libido dĂ©chaĂźnĂ©e qui va mettre un dawa dionysiaque sur les bords du canal Saint-Martin. Pendant trois jours, les 1er, 2 et 3 juillet, la GrĂšce contemporaine se raconte au Point FMR sous l’impulsion de Profil Grec, Ă©picier sourceur de divins produits hellĂšnes. Une belle fĂȘte Ă  la feta ! Au programme ? De la musique avec un concert de Mithridatis, figure contestataire et icĂŽne de la scĂšne hip-hop grecque, suivi d’un DJ set de Deviant Disco jusqu’à 4 du mat’. Des expos de peintures et collages de Stefania Bregianni en collaboration avec le photographe Kostis Papakonstantinou. De la food avec un banquet vĂ©gĂ©tarien à volontĂ© prĂ©parĂ© par Roland Theimer, un dĂźner gastronomique ourdi par Nikos Thomas, chef de Simul Ă  AthĂšnes, et un dej du dimanche concoctĂ© par Mikaela Liaroutsos de la formidable OuzĂ©ri Étsi Ă  Paris. Du cinĂ©ma avec la projection de Ola einai dromos (La route est longue), film de Pantelis Voulgaris (1998). Et mĂȘme un marchĂ© comme Ă  Kalamata avec dĂ©gustation et vente de produits artisanaux en prĂ©sence des producteurs.  Bref, de quoi aller se faire voir chez les Grecs en kiffant Ă  fond !  Quoi ? Satyres EphĂ©mĂšresQuand ? Du 1er au 3 juillet 2022OĂč ? Point EphĂ©mĂšre, 200 quai de Valmy, Paris 19eCombien ? De gratuit Ă  75 € selon les Ă©vĂ©nements (Billetterie ici)
Le festival Omnivore revient nous régaler avec une 16e édition !

Le festival Omnivore revient nous régaler avec une 16e édition !

C’est la rentrĂ©e des masterclasses avec la 16e Ă©dition du festival Omnivore, la grand-messe de la food ! Du 11 au 13 septembre, le mĂ©dia goĂ»te-Ă -tout remet le couvert au Parc Floral oĂč se rassemble pendant 3 jours le gratin de la jeune cuisine, innovante et engagĂ©e. Au menu ? Un casting de prĂšs de 200 invitĂ©s de la scĂšne mondiale qui animeront 120 dĂ©monstrations et tables rondes sur 5 scĂšnes, comme autant d’agoras, par amour du goĂ»t. Une faune de chef(fe)s, pĂątissier(e)s, mixologues, producteur(trice)s et artisans, de France et d’ailleurs, qui viendront prĂ©senter leur travail mais aussi dĂ©fendre leurs convictions pour dessiner un avenir plus vivable. Cette annĂ©e, c’est le PĂ©rou qui est invitĂ© d’honneur alors autant dire que ça va cĂ©vicher sec — mais pas que, car le pays andin est inca Ă  part qui brille par sa richissime tradition culinaire, ses syncrĂ©tismes culturels et ses terroirs foisonnants. Caspar S. MIskin Sur la Grande ScĂšne animĂ©e par Boris Coridian, on aura ainsi le privilĂšge de voir travailler Virgilio Martinez, chef star du restaurant Central Ă  Lima et ambassadeur de la pĂ©ruvianitĂ© culinaire ; Pia LeĂłn du resto Kjolle, Ă©lue meilleure cheffe du monde par le World 50 best, qui nous fera sentir ses Andes de choc ; le showman Ramus Munk qui change le plomb en or dans son Alchemist de Copenhague ou encore Mauro Colagreco, le virtuose italo-argentin perchĂ© dans son Mirazur Ă  la croisĂ©e des chemins entre ciel et mer, France et Italie. Sans parler de Matthias Marc, Aless
Refugee Food Festival : le festoch food le plus solidaire revient Ă  Paris !

Refugee Food Festival : le festoch food le plus solidaire revient Ă  Paris !

LibertĂ©, mijotĂ©, fraternitĂ© ! Telle pourrait ĂȘtre la devise du Refugee Food, initiative citoyenne nĂ©e en 2016 face Ă  l’urgence de la crise migratoire mondiale qui touche 80 millions de personnes, obligĂ©es de fuir leur foyer dans le bruit et la fureur
 Mais pas de misĂ©rabilisme ! C’est par la popote et la bonne chĂšre que Marine Mandrila et Louis Martin, les fondateurs du mouvement, ont dĂ©cidĂ© de rĂ©agir. AprĂšs avoir bourlinguĂ© dans 18 pays, ils ont fait ce constat : la cuisine peut ĂȘtre mise au service de la paix, l’insertion et l’émancipation. Et ils le prouvent en France et Europe grĂące Ă  leur formidable Refugee Food Festival pendant lequel des cuisinier(e)s rĂ©fugiĂ©(e)s collaborent avec des chef(fe)s installĂ©(e)s et donnent Ă  voir l’étendue de leur talent et les dĂ©lices de leur culture. Le foodstival le plus sol(id)aire revient ces jours-ci avec une programmation aux petites Ă©chalotes ! Jusqu’au 18 juillet, la cuisine voyageuse prend ses quartiers dans les lieux les plus cool de Paris: direction l’Afrique de l’Ouest avec Harouna Sow, Amandine Chaignot et Martin Lafont chez Pouliche ; l’Afghanistan avec Rabia Aryobwal et Thomas Chevrier Ă  l’Orillon ; l’Iran avec Shohreh Haghighat et Sugio Yamaguchi chez Botanique
 Bref, le manger-monde dans toute sa splendeur (par ici la programmation complĂšte). Festival et BBQ dimanche 18 juillet Ă  Ground Control Et gĂąteau sous la cerise, le dimanche 18 juillet, la team du  Refugee organise une mĂ©ga nouba de fin de festoch chaude comme la bra
On a fait le Chinatown Food Tour dans le 13e et c’était la folie

On a fait le Chinatown Food Tour dans le 13e et c’était la folie

On a reçu l’info comme on reçoit une confidence. Quand un pote bien renseignĂ©, enfant de la diaspora vietnamienne, nous parle d’un food tour asiatique dans le 13e arrondissement, on se dit tout de suite que ça promet de sortir des sentiers de la hype et des adresses rebattues. Olympiades, porte de Choisy, les barres HLM du 13e
 Bienvenue dans l’arrondissement le plus mĂ©connu de Paname, l’un des plus mal aimĂ©s aussi. A tort !  Pour s’en amouracher, rien de mieux qu’un tour entre les tours, une incursion dans ce pli bĂ©tonnĂ© de la ville. Le rendez-vous pris, on reçoit la veille par WhatsApp ce message laconique, fonctionnel : Le vendredi midi, on se pointe. Le lieu du rendez-vous, c’est Europasie, l’épicerie qui jouxte le McDo et oĂč une joyeuse troupe d’une vingtaine de personnes est rĂ©unie devant une table dĂ©bordante de brochettes de bƓuf hachĂ©, de canard laquĂ©, de fruits coupĂ©s, de beignets de crevettes
 Un bel accueil pour colmater un dĂ©but de fringale. On nous dit tout de suite de ne pas trop nous goinfrer car il y aura d’autres arrĂȘts au stand. Et on nous prĂ©cise que ça durera en tout une heure et demie : en vrai, ça a traĂźnĂ© tout l’aprĂšs-midi
  Le plus grand Chinatown d’Europe Revenons au (tout) dĂ©but. Si l’on connaĂźt (au moins par le cinĂ©ma) le Chinatown de New York, construit dĂšs la fin du XIXe siĂšcle, en Europe, le plus grand est celui de Paris. Le quartier a Ă©tĂ© bĂąti par des populations dĂ©munies, fuyant les rĂ©gimes autoritaires du Vietnam, du Laos ou du Cambodge dans
On a interviewé Vanessa Massé, la meilleure sommeliÚre de France

On a interviewé Vanessa Massé, la meilleure sommeliÚre de France

Son palais laser est aussi admirĂ© que craint dans le petit milieu du vin moderne. Et pour cause, Vanessa MassĂ© goĂ»te plus vite que son ombre ! Cette trentenaire au sourire malicieux et au regard perçant a Ă©tĂ© Ă©lue meilleure sommeliĂšre de l’annĂ©e par le guide du pneu, j’ai nommĂ© le Michelin. C’est Ă  Nice, en retrait du front de mer, qu’elle rĂ©gente d’un tempĂ©rament de volcan son resto ultracontemporain Pure & V, Ă©tablissement dont on se demande encore si le blaze de complĂ©ment alimentaire et la dĂ©co froide rendent grĂące Ă  sa carte de vins de haut vol, farouchement naturels, et Ă  sa cuisine aiguisĂ©e par les inspirations nordiques. Mais qu’importe la dĂ©co pourvu qu’on ait l’adresse – l’une des plus vibrantes de ces derniĂšres annĂ©es en France. Et en prime, elle organise un salon de vins les pieds dans l’eau (l’inverse serait chelou). La classe ultime.  Coquillages et crus de l’annĂ©e PrivĂ©e de salons et de crachoirs pendant de longs mois, la sommeliĂšre a profitĂ© des premiĂšres libertĂ©s concĂ©dĂ©es par le dĂ©confinement pour rĂ©unir la fine fleur de ses vigneron(ne)s chĂ©ri(e)s. Et pas n’importe oĂč : sur la plage du branchissime et gĂ©nial hĂŽtel Amour, en pleine promenade des Anglais, Ă  Nice.  Le 24 mai dernier, une bonne quinzaine de vigneron(ne)s (AurĂ©lien Lefort, RaphaĂ«l Monnier, Caroline LedĂ©dentĂ©, Anders Frederik Steen
) ont posĂ© leurs stands sur les galets pour faire dĂ©guster leurs breuvages du moment. Time Out y Ă©tait et a ramenĂ© une interview sur transat de la sommeliĂšre.   Tu as
Comment on mangera au resto dans dix ans : exercice de turfoodologie appliquée

Comment on mangera au resto dans dix ans : exercice de turfoodologie appliquée

Un seul resto vous manque et tout est dĂ©peuplé  En cette pĂ©riode de pause forcĂ©e, prĂ©occupante pour la santĂ© financiĂšre de pas mal de bouclards, on essaye d’imaginer des lendemains qui chantent en prenant un peu de hauteur pour se demander : comment mangera-t-on au resto dans le futur ? Pas dans mille ans, ce serait de la SF, mais dans dix. Alors on a tirĂ© quelques plans sur la dĂźnette qu’on a soumis Ă  de jeunes chef(fe)s de talent qui feront l’avenir des restos Ă  Paris : Manon Fleury, Simone Tondo, Mory Sacko et Adrien Ferrand nous disent comment ils voient le truc. On va sĂ»rement se tromper (c’est le jeu) mais on prend les paris
 Et on en reparle en 2030 ! Protocole de turfoodologie  En laissant de cĂŽtĂ© les fantasmes Ă©culĂ©s sur les nourritures lyophilisĂ©es ou la blanquette de veau qu’on se tĂ©lĂ©chargera dans le nombril par USB (miam), on a sorti notre boule de cristal pour lui poser des questions trĂšs ouvertes : quelles seront les pratiques du restaurant, les modalitĂ©s de portionnement, les aliments en vogue, les tendances de table dans dix ans ? RIP les petites assiettes et rebonjour les mijotĂ©s de partage ? Chacun son assiette, comme une distance alimentaire qui mimerait la distance sanitaire ? AprĂšs avoir soumis nos idĂ©es Ă  nos cuistots prophĂ©tiques, voici nos conclusions (contradictoires, nĂ©cessairement). 1. La cuillĂšre, plus forte que la fourchette et le couteau ? -> Lumineuses lĂ©gumineuses ! Des tendances fortes dĂ©jĂ  existantes ne manqueront pas de se confirmer. La pre