André Blanc

André Blanc

Listings and reviews (36)

Goguette

Goguette

4 out of 5 stars

Pour qui ? Les cols blancs qui bossent dans le quartier le midi ; le Tout-Paris branché le soir.Plat culte ? Le chef change la carte tous les jours ou presque. Mais parmi les plats les plus marquants : le triptyque coques/merguez/bouillon thaï. Exit Pasdeloup ! Adossé à la ménagerie du Cirque d'Hiver, le bar à cocktails a laissé place à Goguette, génial troquet qui exhibe une maxi-terrasse/trottoir aux beaux jours. A l’intérieur ? Le lieu coche toutes les cases de la vraie bonne bistronomie parigote : un accueil barbu mais avenant, une carte ramassée mais facile d’accès, des tarifs réglos et une liste XXL de pifs nature. La cave trône d’ailleurs en maîtresse de maison, tout au fond du resto, et s'emporte (11-35 € la boutanche à prix caviste). L'intérêt ? Le vin en vrac, à ramener chez soi dans des flacons siglés Goguette (quel chic) pour 14 balles. D’ailleurs même à midi, quand on vient tâter du menu entrée/plat/dessert à 23 €, on commence par le vin, idéalement guidé par Guillaume Dupré qui nous en fait boire de toutes les couleurs, comme avec ce Viognier sec et nerveux du Clos des Grillons signé Nicolas Renaud, ex-prof d'histoire devenu vigneron (7 € le ballon). Côté solide ? Lors de nos (nombreux) passages, les plats imaginés par le bon vivant Gianmarco Gorni alternaient entre le bon et le très bon : terrine de cochon, pickles de légumes et graines de moutarde marinées au whisky (hips !) ; triptyque coques, merguez et bouillon thaï pour le côté terre/mer ; onglet de bœuf v

Table Métis

Table Métis

4 out of 5 stars

Après l’afrobeat, l’afrofuturisme et l’afro-house, la famille des néologismes en afro s’enrichit d’un petit nouveau : l’afrovégan, dont la Table Métis s’impose comme le plus beau représentant du 11e . Dans ce bistrot boisé juste rehaussé de wax coloré, Géraldine Gourillon propose une séduisant hybridation entre afro soul et touche française avec du carné réduit aux acquêts.   Petites entrées partageuses et addictives : crunchy poulet mariné puis frit (11 €) ; démoniaques beignets acras aux haricots rouges, menthe, coriandre, aneth, persil (10 €). Côté plats ? De décadents “maniocchi” (14 €) : gnocchis de manioc, shiitakés et crème de champignons de Paris, best-seller de la maison. Les mafés et yassas ouest-africains se déclinent en version végane, poisson ou poulet (de 25 à 32 €). C’est fin, gourmand, généreux avec une grande justesse dans les assaisonnements. Tout ça s’arrose de bière togolaise (8,50 €), d’un mojito bissap (14 €) ou de vins sud-af’. Un beau crumble de mangue confite, avec pâte sablée à la farine de manioc (11€) clôt en douceur cet afromidable moment.   Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Radio Eat

Radio Eat

3 out of 5 stars

Pour qui ? La direction de Radio France, Nicolas Demorand… Et ceux qui cherchent le bon endroit pour leur passer un CV !  Bien vu ? La vue, et l’impression, le temps d'un déj’, de faire partie de la maison Comme tant de nouvelles adresses parisiennes, Radioeat (qui souffle sa deuxième bougie) est un lieu avant d’être un resto. Lequel, de prime abord, balance plutôt du lourd : 150 couverts, un chic contemporain inspiré par les 60's, et puis ces immenses baies vitrées louchant sur la Seine en contrebas, yeux dans les yeux avec la Dame de fer… Tout ça lové au premier étage de la mythique Maison de la Radio, pile sous le Belair, planque à cocktails qu'on avait adorée ! Avec un peu de chance, on y croise une ou deux stars de l’antenne qui cassent la croûte. Voilà pour le cadre.  Et l'assiette ? Pour nous, c’est un grand bof. Une carte trop large pour être sincère, pas sauvée par ses jeux de mots (tempura de gambas « absolutely fabulous », « adorable daurade », rocher chocolat noir « ni Suchard, ni Gibraltar »). Le midi en semaine, on se faufile dans le menu à 29 € (entrée, plat et dessert), en se disant que ça reste raisonnable. Mais ça ne vaut pas plus : un œuf pas si parfait, en train de se diluer dans une bien épaisse (mais gourmande, on le reconnaît) crème de foie gras, puis une brochette de poulet, riz (basmati et pas mal sec), sauce noix de cajou qui arrivent tellement clean et stéréotypés qu’on ne peut pas s’empêcher de penser à Metro. Pas de regret : les burgers qu’on voi

Claude Colliot

Claude Colliot

5 out of 5 stars

Pour qui ? Tous ceux qui aiment la cuisine de cœur, non formatée. Et les légumes !Plat culte ? Tout ce qui sort des potagers de madame et monsieur Colliot Pas besoin d'avoir poncé le Marais pour se rendre compte que dans ses petites rues, on trouve mille terrasses où prendre un verre... Mais quasi aucune table où vraiment bien manger. Surtout dans ce bout du 4e, plus vieux tiékar de la capitale ! Les vrais savent pourtant où jouer de la fourchette quand il s'agit de passer aux choses sérieuses. Planquée dans un coin sombre à quelques pas de Beaubourg, cette discrète adresse fait depuis 2009 le bonheur des becs fins. Grâce soit rendue à Claude Colliot, chef autodidacte à la subtilité toute nipponne, passionnant et passionné, et à sa belle cuisine instinctive. Qu’est-ce qu’on picore, dans cet écrin épuré, tout en bois clair, pierre et mobilier contemporain ? Ben, assiette par assiette, et dans un menu végétal en 4 temps (42 €), l’intégralité des deux potagers du couple Colliot ! (lui en cuisine, elle en salle, et parfois vice-versa). A chaque plat on se rappelle le vrai goût des légumes, comme ces petits pois, raifort et condiment fruit de la passion, rayonnants à vous en faire oublier la pluie. Ou ce simple velouté de chou-fleur : on sait, dit comme ça, ça fait pas rêver, mais vous n’imaginez pas sa douceur. Attention viandards, ne passez pas votre chemin ! L’agneau grillé et sa purée d’olives kalamata est fondant à vous rendre marteau, bien bousculé par un tonique bouillon de

Tontine

Tontine

4 out of 5 stars

Pour qui ? La très vaste « Phamily » Plat culte ? Lors de notre passage, un orgasmique poulet karaage  Fermeture d’ores et déjà annoncée pour la fin d’année (fin décembre 2019), résa (obligatoire) plus dure à obtenir qu’une green card... Planqué sous le rooftop du Perchoir, côté Ménilmuche, Tontine envoie du bois (brut). Pour cause, aux manettes du spot, Julien Pham de Phamily First, agence évènementielle auto-proclamée « tous risques, tout-terrain, tarte Tatin ». Vigile, puis ascenseur, puis passage par les cuisines : l’arrivée est un petit parcours du combattant, qui débouche sur une FAT salle lumineuse et épurée. Ce soir de mai, c’est le japonais Sho Miyashita qui assure l’intérim. Une carte XXS, en forme d’aperçu des classiques nippons, un peu inégaux. Démarrage relief avec un okonomiyaki, crêpe made in Osaka, à l’anguille fumée et un peu chiche (13 €). Ouf ! Les asperges vertes, mousse tofu et chapelure d’herbes super crousti (11 €) rattrapent le coup. Trop bon aussi, limite racoleur, le poulet karaage (frit, donc, à 13 €). Et les nouilles soba ? Pas mal, servies froides avec de solides beignets de consoude (24 €). Même constat pour les desserts : cake au matcha sympa mais bien discret; très bonne et très subtile glace à l’haricot Azuki posée dessus (8 €). Côté jaja, une carte courte et 100% nature, pensée pour l’occasion, à l'instar de ce sublime gamay Danse avec une Tranche, du maestro Philippe Jambon (8 € le ballon). Envie de boire du pas bu partout ? Testez le Châton

Chez L'Ami Jean

Chez L'Ami Jean

5 out of 5 stars

Pour qui ? Hélas, surtout pour les touristes bien renseignés... Qui, contrairement aux Parisiens, savent que c'est complet des semaines à l'avance !Plat culte ? P'têt bien les énormes côtes de bœuf à partager (90 € pour deux), mais pour nous : le meilleur petit pois/carottes du monde (18 €), servi en entrée avec jarret mijoté. Boiseries à la papa, banquettes rouges, carte classique tendance réac... Le resto de Stéphane Jégo défie le temps et les modes. Formé pendant plus d'une décennie par le pape de la bistronomie (aka Yves Camdeborde), le Breton gouailleur a repris en 2004 cette institution basque sans rien toucher ou presque du bouclard. La vraie star ici, c’est lui. Il le sait et quand il parle fort à ses équipes (c’est-à-dire tout le temps), c’est pour que toute la salle entende. Voilà pour le cadre, parce que les assiettes déboulent déjà. Bim pour les entrées : toniques maquereaux avec pleurotes bien beurrés (20 €), et surtout ce fondissime mijoté de jarret dont on se souviendra longtemps, flanqué de petit pois archi-frais et de carottes bien caramélisées (18 €). Pas de baisse de niveau avec ce qui suit : le poulet fermier rôti est à se damner, et la purée qui l’accompagne, la plus vicieuse de toutes (38 €). Face à la carte, d’ailleurs, visez plutôt les viandes: le cabillaud tout juste nacré (40 €) est un poil moins convaincant.  Vous les avez vus défiler : les prix sont élevés, niveau étoilé. Vu le peu de formes de la salle et du service, on pourrait être étonné, mai

INKA Restaurant

INKA Restaurant

3 out of 5 stars

Pour qui ? Les bandes qui veulent du poisson cru ET une petite ambiance boîte de nuitPlat culte ? Etonnament, moins les ceviches que le riz au poulpe, fierté maison.  Récemment repimpé, et doté depuis mars dernier d'un tout nouveau chef d'origine mexicaine (le jeune Juan Carlos Récamier, qui tenait à San Diego un ceviche bar), le resto de l’hôtel 1K revendique le statut de navire amiral de la cuisine péruvienne à Paris. Rien que ça. Le lieu se veut festif, quitte à oser une déco un peu flashy et une bande-son parfois mal dosée : l’idée est visiblement d’avoir l’impression d’y faire la fête en même temps qu’on s’envoie tiraditos et cocktails maison. On ouvre donc les festivités en commandant un pisco sour, apéritif national tout en citron, fort bon mais bien peu profond (11 €), surtout comparé aux cocktails du bar voisin. A notre grande surprise, le tiradito nikkei (jolies tranches de thon rouge, mousse d’avocat, soja et jus d’agrumes, 16 €) est un peu timide : on aurait presque l’impression que le chef n’a pas voulu brusquer nos petits palais d’Occidentaux, qui en ressortent un peu frustrés. Même sentiment sur le maïs en trois façons (cru, soufflé et en galette), solide mais sans relief (7 €). Heureusement, les plats qui suivent font monter la température. Le arroz con poulpe (riz au poulpe, 22 €) est généreux, et surtout, c’est sans doute le poulpe le plus fondant de la rive droite : une révélation. En face, le lieu jaune joliment nacré et sa purée de topinambour aux asperge

Caffè Stern

Caffè Stern

4 out of 5 stars

Pour qui ? Les beautiful people du quartier, et ceux qui rêvent d’un bout de Venise le temps d’une formule déj’Plat culte ? Le faux chocolat chaud, fin de repas dont rêvent tous les enfants.  Bien planqué en plein milieu du cultissime passage des Panoramas, à deux pas de l’ébouriffant Racines (tout juste rentré dans le Guide du pneu), le Caffè Stern lancé en 2014 par les frangins Alajmo (Le Calandre, trois étoiles à Padoue) et David Lanher (Racines des Prés, Le Bon Saint Pourçain), squatte l'ancienne boutique d'un mythique imprimeur (Stern, logique). De celle-ci, on a gardé les murs et l'immense coffre-fort, transformé en salle privatisable (claustro s'abstenir !). Loups empaillés endiamantés en vitrine, tapisserie en cuir de Cordoue au mur... L’indéboulonnable Philippe Starck a pimpé le reste. Et les assiettes (on vous spoile tout de suite) poussent à fond le curseur du (très) bon goût. Le tout à tarifs certes un peu dissuasifs. Pour éviter de plomber son livret A, on y va donc le midi pour un menu entrée/plat/dessert (et quelques amuse-bouches en sus) à 38 €, qui ressemble à nos plus belles nuits d’amour (on exagère à peine). Démarrage plein de tendresse avec une petite tarte artichauts noisette et ce sublime gaspacho à la crème de pistache pour nous rappeler que summer is coming. Les débats se précisent avec ce carpaccio d’asperges sur des œufs brouillés servis froids, pour un résultat aussi étonnant que détonant. Plus solides, cette pizza margha servie vapeur et les lasag

Uncino

Uncino

4 out of 5 stars

Pour qui ? Les gourmets italophiles, pas effrayés par une carte qui propose tripes et pâtes aux crabes !  Plat culte ? Les spaghettis à l'araignée de mer et tourteau Gabriele Muti, sommelier-cuistot né sur l’île d’Elbe, et sa femme Tala ont ouvert ce joli bistrot en bois. Palais sensibles s’abstenir : bonjour les tripes elboises à l’ancienne en entrée (14,50 € tout de même). C’est généreux, fort en goût, parfait pour vous mettre en appétit. Côté primi, en saison, ne passez pas à côté des spaghettis à l’araignée de mer et au tourteau, grosse spécialité locale (25 €). Mamma mia, ça sent l’Italie et la Méditerranée, on entend les vagues à chaque bouchée ! Petit bémol en revanche sur les penne aux palourdes – la crème, généreuse, éteint un peu tout le reste (25 €). Surtout, surtout, gardez de la place pour le dessert : l’inévitable tiramisu, généreux, bien crémeux, twisté à la fève tonka (12 €).  Dans le verre ? Du tout nature et/ou en biodynamie. Gabriele, très dispo, nous oriente avec beaucoup de lyrisme (et un chouïa d’autorité) vers l’Ombrie (cuvée La Torre Bianco, du Domaine Tiberi, 8 € le verre), un blanc de macération, presque orange. C’est subtilement acide, avec des relents de cidre, mais un peu timide : disparition totale quand arrive l’entrée. Bref, après son ouverture en 2018 (on avait été les premiers à la chroniquer !), Uncino tient toujours son rang, et la salle est aussi comble que comblée. Mais gaffe aux petits budgets… L'excellence a un prix. Conseil d'ami : rab

Brussels Beer Project Canal (BBP Canal)

Brussels Beer Project Canal (BBP Canal)

4 out of 5 stars

Les Belges bien houblonnés du Brussels Beer Project, qui inondent depuis 2018 Pigalle de brunes & blondes de collec’, ont jeté leur dévolu sur l'Est parisien. Voilà donc, à deux pas du canal Saint-Martin, un vaste espace lumineux, doté d'une énorme terrasse en angle (plus de 60 places assises !). A l’intérieur, de cosy banquettes grises et ce plafond multicolore explose-rétine, en écho au graphisme coloré de la brasserie-mère. Là encore, le bar et ses 26 (!) tireuses a été dessiné par le Hollandais Bram Spruits.  Parmi toutes les binouzes, on retrouve le quinté gagnant des « All Star », bières maison permanentes élues par la communauté BBP : la Delta Ipa, la Babylone, la Jungle Joy, la Pico Bello et la Terra Pils… Avec ça, des créations éphémères brassées tout au long de l’année, ainsi qu’une sélection de bières « guests » chinées auprès de micro brasseries parisiennes et internationales. Pour éponger, petite carte de burgers, frites d’outre-Quiévrain et tapas sudistes (burrata, houmous…). A noter que le BPP diffuse les événements sportifs sur grand écrans. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Saul's

Saul's

5 out of 5 stars

Pour qui ? Ceux qui ont troqué leur quête du « meilleur bo bun de Paris » pour celle de la meilleure shakshoukaPlat culte ? Ben justement, la shakshouka. Saul’s n’est pas un resto facile : pas de téléphone, pas de site Web pour ausculter la carte, pas de réservation possible. Il faut y aller et prier le ciel pour qu’il reste quelques places assises sur la vingtaine de chaises hautes que compte le restaurant. Rassurez-vous : c’est souvent le cas. Et tant mieux. Parce que Saul’s, c’est le resto israélien dont vous rêviez : carte vaste mais pas trop, assiettes sexy et généreuses, le tout à prix très réduits. Démarrage en douceur avec le houmous des familles (bien frais et bien tahiné, 6 €), et montée en puissance avec des splendides beignets de chou-fleur (labné et pesto, 6 €) ou une très délicate betterave passée à l’extracteur avec re-labné & zaatar de rigueur (5 €). Tout ça s’accompagne de pitas maison, chauffées minute et maxi-moelleuses (1 € pièce). Comme souvent avec la cuisine israélienne, Saul’s tape juste entre le tout végétal et la gourmandise, accueillant sans souci végétariens et carnivores. Parce que oui, vous pouvez rajouter des merguez dans votre shakshouka (8 € sans, 13 € avec), mais franchement, elle est si pure, si forte en goût(s) qu’elle s’en passe bien – pour nous, elle atterrit direct sur le podium des meilleures de Paname. La maison vend aussi des sandwichs, dont le fabuleux sabich (8,50 €), que, sur place, on vous recommande de prendre dans une assiette e

Presqu'île

Presqu'île

3 out of 5 stars

Pour qui ? Un col blanc sorti du taf, qui a envie de s'ambiancer en plein 7ePlat culte ? 24 € les 12 creuses du Morbihan (qui ont convaincu jusqu’aux restos voisins) Presqu’Île c’était, au départ, des petits triporteurs qui venaient fournir en huîtres et gravlax les événements privés de la capitale. Et ambiancer les terrasses avec leur Radio Presqu'île, cabanes mobiles à DJ. Gros succès, qui a poussé les deux assoces à faire souffler un puissant vent marin sur un mini-comptoir (une douzaine de places assises en tout, terrassette comprise) dans le très sage et très sérieux quartier Varenne. Un comptoir, précision importante, sans cuisine : tout est ouvert et assaisonné minute, sur fond de Neil Young.  La carte est aussi serrée que le lieu : fraîchissimes huîtres (entre 24 et 42 € la douzaine) et bulots (9 € les dix), tarama corail d’oursin de chez Kaviari en forme de caresse pour le palais (12 €) ; rillettes de haddock de chez JC David (12 €) apportent du vice et le gravlax de lieu jaune (12 €) de la noblesse et de la distinction à la petite palette qui vous sert d’assiette. Cerise sur la Saint-Jacques, le mono-dessert, un cake citron pavot fondant-craquant, au glaçage délicat, qui clôt parfaitement les débats (3 €). Tout cela serait parfait sans deux bémols. Primo, le service est souriant, mais un peu flou sur l’origine des produits : les huîtres viennent « de Bretagne » et le muscadet (6 € le verre, honnête mais discret) « pas de Bretagne » -on n’en saura pas plus. Leur site