Céline Quintin

Céline Quintin

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7 questions à... Oxmo Puccino

7 questions à... Oxmo Puccino

Un grand monsieur. Abdoulaye Diarra dit Oxmo Puccino, 41 ans, revient sur scène pour présenter son huitième album : ‘La Voix lactée’. Un blaze charnel, pour un disque optimiste, lumineux, dans lequel l’artiste alterne habilement rap au flow apaisé et chant assumé. Au cours des années, le gosse du 19e a su traverser les périodes, muant de black mafioso sous la tunique Time Bomb à « black Jacques Brel » collaborant avec Olivia Ruiz. Il défend son disque dans toute la France, dont une date à l’Olympia le 30 mars. L’occasion de parler de son opus, de scène et de faire un mini-bilan, tout simplement.

Listings and reviews (9)

Maison du saké

Maison du saké

5 out of 5 stars

On associe trop souvent le saké à l’alcool de riz bon marché servi en fin de repas dans certains restos chinois, celui qui nous écorche la gorge après la boule coco ou les nougats. Quel blasphème ! Mais avec l’ouverture de la Maison du Saké dans le quartier Etienne Marcel, on revoit notre jugement trop hâtif. Créé par le restaurateur Youlin Ly, cet espace de plus de 500 m2 entièrement consacré à cette boisson réunit un bar à saké (izakaya) et une sakéthèque (comptoir dédié aux achats de bouteilles et de produits d’épicerie fine japonaise, avec la possibilité de déguster le bento du jour sur place ou à emporter). Soit plusieurs milliers de bouteilles qui se bousculent sur les étagères pour nous faire découvrir ce nectar nippon à base de riz, bien plus subtil que l'image réductrice qu'on s'en fait encore. Fruité, pétillant ou rustique, il relève la cuisine en faisant naître des métissages insoupçonnés allant du poisson aux desserts. Alors pourquoi ne pas tenter un petit accord mets/saké rue Tiquetonne prochainement, et découvrir des flacons aussi beaux que bons ? Ou, mieux encore, tester ERH, le restaurant gastronomique planqué en arrière boutique. Foncez, car voilà une boisson alcoolisée qui s'annonce depuis plusieurs années comme l'une des grandes tendances des bars parisiens.

La Grande Herboristerie

La Grande Herboristerie

Offrir aux Parisiens des moyens naturels pour prévenir les maladies et pour se soigner au lieu d’avoir recours aux produits chimiques proposés par l’industrie pharmaceutique, c’est le défi de l’herboristerie située au numéro 87 de la rue d’Amsterdam, près de la place de Clichy. Une enseigne célèbre qui promeut la médecine douce depuis 1880 en proposant à coût réduit des tisanes, huiles essentielles et plantes médicinales en vrac préparées sur place. Hélas, cette boutique d'apothicaire à l'ancienne risque de disparaître, puisque son gestionnaire Jean-Pierre Raveneau se retrouve aujourd’hui condamné pour « exercice illégal de la pharmacie en récidive ». Lire notre article sur La Grande Herboristerie en danger 

Secrets de famille

Secrets de famille

4 out of 5 stars

A quelques mètres au-dessus de l’église Trinité se trouve une brasserie dont les effluves et l'élégante devanture, grise et carmin, nous font de l’œil. Son nom nous interpelle aussi : Secrets de famille. Emporté par la curiosité, c’est décidé, on dînera ici. « Une table se libère dans trente minutes ! » On sirote un verre de bordeaux en terrasse pour patienter (22 € la bouteille). On est bien, si bien, que sans s’en rendre compte il est déjà l’heure de passer à table. A l’intérieur, peu de tables. La proximité ne dérange pas car on sent qu’ici, c’est le rendez-vous des habitués, souriants et discrets. L’heure de la commande arrive. On regarde l'ardoise. Bien que le choix soit restreint, c’est dur de se décider. Carpaccio de bœuf (15 €) ou salade chèvre chaud (16,20 €) ? On choisit l’assiette auvergnate (18,50 € mais bien garnie). Charcuterie et fromages fermiers : c’est parfait. On regarde les assiettes des autres qui ressemblent drôlement aux plats de mamie. Ceux qui, lorsqu’on les refait en suivant la recette au millimètre près, donnent un bon résultat mais manquent toujours d’un « petit quelque chose » pour être excellents. Satisfaction corporelle à son apogée, on se renseigne sur l’histoire de ce chaleureux bistro-resto. Anciens Cannois, Christiane et René Ghidini ont ouvert ici il y a sept ans : madame en cuisine et monsieur au service. Mais les secrets de famille alors, quels sont-ils ? On apprend que quasiment toute la famille habite dans l’immeuble. Ca facilite le dép

TDTF

TDTF

4 out of 5 stars

It’s all about good food, beer and artwork at this friendly, spacious new bar in the 19th arrondissement, right by the metro station Laumière. With photographs by different artists, a Foosball table, and funky music that is just the right volume for conversation, TDTF is the perfect place for mid-week, post-work drinks. We sipped a pint of Brooklyn Lager (€6.50) and a perfectly sweetened mojito (€7) while trying out a tasty mixed platter of Tête de Moine and Comté cheeses and chorizo (€13). The food and drinks alone make a trip well worth your time but if you’re the kind who likes to stretch their legs a bit between rounds, the Foosball table and art on offer present a welcome distraction. TRANSLATION: MARIA THOMAS

TDTF

TDTF

4 out of 5 stars

Quand un point PMU se transforme en nouveau spot pour siroter des bières, on s'en réjouit : nous sommes plus proche du houblon que des paris de courses de chevaux. Son petit nom ? Le TDTF. Dans le 19e à deux pas du métro Laumière. On fonce dans ce récent bar convivial pour déguster des planches mixes savoureuses (13 €), avec des têtes de moine fondantes (assez rare pour le noter), un comté bien affiné ou encore du chorizo qui pique comme il faut. Le tout accompagné d'une baguette fraîche pour rendre notre apéro au top. Pendant que notre pote sirote sa Brooklyn Lager (6,50 € la pinte), on reste classique avec un mojito (7 €) servi dans un verre un chouia petit mais parfaitement sucré (chose pas forcément évidente non plus.)  Niveau cuisine et boissons, on est ravi. Après avoir bien bu et bien mangé, on peut se dégourdir les jambes. Eh oui, parce que de l’espace, il y en a au TDTF ! Comme au musée, on contemple les photographies suspendues par des fils de béton, sauf qu'ici on a le droit de continuer à picoler pendant la visite. Les noms d’artistes ne nous disent rien mais on les retrouvera sur le « gougle » pour en savoir plus. Le lieu, lumineux, et son plafond à peine fini avec ses traces de peinture bien visibles suscitent chez nous une sensation de bien-être. Quelques pas plus loin, le babyfoot nous fait de l’œil près du fumoir et on décide d’aller tournicoter nos poignets pour faire quelques parties. Côté musique, l’atmosphère est plutôt groovy-funky, et le volume sonore n

Belgica

Belgica

4 out of 5 stars

Il semblerait que des caractères que tout oppose peuvent faire tourner à merveille un bar au cœur de la Flandre. Quand il s’agit de deux frères, le mérite est d’autant plus applaudi que les querelles familiales n’échappent en général à personne. La devanture, aux couleurs jamaïcaines et à l’insigne à peine visible, laisserait penser que ce bar, le Belgica, regorge de rastas qui écoutent tranquillement du reggae. Détrompez-vous, pour laisser place au rock ! Dans cette ambiance underground où tout le monde peut rentrer, la bière coule à flots pour égayer le parfait rendez-vous d’ivrognes. Victime de son succès, le bar s'agrandit avec l’acquisition d’espaces adjacents. Emporté par l’ivresse de la nuit où sexe et drogue ne sont jamais bien loin, le spectateur participe à la fête via une caméra proche des personnages, au cœur de l’action. Le Belgica devient « the place to be » en quelques semaines. Orchestrée par le groupe Soulwax, du rock à la techno en passant par l’électro, la musique s’intègre parfaitement au récit et nous fait vivre l’évolution du lieu. Plus qu’un bar aux spectacles époustouflants, c'est une frénésie nocturne qui interroge les relations familiales, l’acceptation des responsabilités de l’âge adulte ou le show business. Dans cet univers noctambule, l'addiction aux drogues et à l'alcool rend progressivement l'insouciance des acteurs incontrôlable. L'intrigue se perd alors dans des scènes exaltées, où se mêlent querelles et remises en question. Toutefois, les ins

Eperdument

Eperdument

2 out of 5 stars

Césarisés en 2014, Guillaume Gallienne et Adèle Exarchopoulos se rencontrent dans 'Eperdument', le troisième long métrage de Pierre Godeau. Basé sur des faits réels et adapté du roman 'Défense d’aimer' de Florent Gonçalves, ce film retrace une histoire d’amour entre un directeur de prison et l’une de ses détenues. Toutefois, on aimerait que la période de séduction perdure plus longuement et ne pas être plongé trop prestement dans la relation amoureuse qui apparaît après quelques regards et un frôlement de mains posées sur une souris d’ordinateur. A travers cette liaison interdite, Jean (Gallienne), le directeur de prison, échappe à son quotidien en trouvant refuge dans les bras d’une belle jeune fille, Anna (Exarchopoulos). De manière inconsciente et sans se préoccuper du reste, il met en danger sa carrière et sa vie de famille. Or, même si le film souhaite mettre en exergue la passion d’un amour toxique, on persiste à chercher une complémentarité dans les deux personnages. Alors que ses rôles précédents, singuliers et théâtraux, lui allaient à merveille (dans 'Guillaume et les garçons à table' ou 'Yves Saint Laurent'), celui de chef de prison nous laisse sceptique. Quant à Adèle Exarchopoulos, sa facilité à s’exhiber, mèche devant les yeux, nous trouble à peine. Progressivement, l’amour dégénère à travers de nombreux poncifs que l’on retrouve habituellement dans les histoires passionnelles irréfléchies. Tentative de suicide, apparition abrupte de la police ou encore revendic

59 Rivoli

59 Rivoli

5 out of 5 stars

On ne le présente plus. Sa notoriété est acquise depuis qu’il a élu domicile au 59 rue de Rivoli. Qui aurait pu penser qu’en assiégeant en 1999 un immeuble abandonné, le squat artistique 59 Rivoli serait toujours là aujourd’hui ? Si vous passez devant, vous ne pouvez pas le louper. Avec ses murs décorés, colorés, ornés de draps, de cerceaux ou d’autres objets artistiques, il en jette et on ne résiste pas à l’envie de pénétrer dans cette enceinte singulière. Grand bien nous en prend. Six étages dédiés à l’art nous attendent. Pour commencer, un pianiste nous donne de la force musicale avant de grimper les marches. Et alors que nous entamons notre ascension, une palette de couleurs nous saute aux yeux : peintures au sol, graffs sur les murs, toiles et installations en tout genre. Notre flânerie se mue en une surprenante visite guidée grâce à trente artistes qui nous accueillent dans leurs ateliers. On observe la création en direct ! Crayons, pinceaux et feutres dans tous les recoins : on a envie de s’y mettre aussi. Pour trouver notre talent caché, il suffit de poser des questions aux performeurs qui nous répondent avec le sourire. En plus des ateliers et pour être « un peu » sérieux, le 59 Rivoli présente des concerts et une expo toutes les deux semaines. Tout le monde peut exposer, il suffit de demander. De la superstar à l’artiste émergent, le lieu ne privilégie personne. Un immeuble accessible à tous, du mardi au dimanche. Alors, ces six étages, ça valait le coup, non ? 

Pinacothèque de Paris

Pinacothèque de Paris

En redressement judiciaire depuis novembre 2015, la Pinacothèque s'est vue contrainte de fermer ses portes lundi 15 février 2016 après treize ans d’existence. L’institution souffrait depuis plusieurs années d’un déclin de fréquentation que la récente vague d’attentats a amplifié. De même, assumer un loyer élevé pour 5 000 m2 en plein cœur de Paris devenait difficile. Sa situation géographique a aussi joué en sa défaveur puisque le quartier de la Madeleine est davantage associé au luxe qu’à la culture. Le lieu souhaitait se réimplanter boulevard Pershing dans le 17e dans le cadre du projet Réinventer Paris mais c’est finalement un village forestier qui y verra le jour. En 2011, la location de 3 000 m2 en vue d’exposer une collection permanente dédiée aux grands noms de l’histoire de l’art fut un pari risqué pris par le directeur Marc Restellini. Et effectivement, la programmation, jugée trop classique et peu foisonnante, a déçu un public en attente de contenus artistiques étonnants. Outre ce manque d’originalité, d’autres problèmes sont survenus. Parmi eux, le blocage d'agents de sécurité, au printemps dernier, qui affirmaient ne pas être payés depuis plusieurs semaines. Enfin, l’affaire Yves Bouvier, marchant d’art mis en examen pour « escroquerie, blanchiment » et « détention d’œuvres volées » n’a pas non plus aidé à redorer le blason de la Pinacothèque. Laissons toutefois le temps à l’institution de se redresser car elle n’a pas dit son dernier mot et compte créer de nouvel

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[Complet] Le premier festival Arte Concert à la Gaîté Lyrique

[Complet] Le premier festival Arte Concert à la Gaîté Lyrique

Arte Concert, la plateforme qui diffuse le meilleur du spectacle vivant en direct ou en replay, souffle sa septième bougie cette année. L’occasion de se lancer pour la première fois dans la course des festivals afin de transpercer l’écran. Au lieu de nous faire revivre en quelques clics de fantastiques lives, Arte Concert nous invite cette fois à quitter nos écrans pour leur préférer la Gaîté Lyrique, du 15 au 17 avril. Quel meilleur endroit que le lieu des cultures numériques pour accueillir cette plateforme de diffusion incontournable ? Une programmation pointue nous attend, articulée autour de trois styles musicaux : le rock, l’électro et le piano. Les détails de ce week-end festif ? Une soirée placée sous le signe du rock le vendredi. Irlandais, new-yorkais ou québécois, les invités internationaux viendront faire vibrer les murs de l’ancien théâtre. Parmi eux : The Divine Comedy, Nada Surf, Ought ou encore Anna B Savage. Un début de festival qui continuera de manière explosive le samedi soir où la musique électro investira le lieu. Aux commandes sonores, Carl Craig, Brandt Bauer Frick, Kiasmos, Gordon, André Bratten, HVOB, et Chloé en back-to-back avec Ivan Smagghe pour faire danser les Parisiens sur de puissantes basses techno. Afin de restaurer vos organismes fatigués par ces deux soirées éprouvantes, il faudra se réveiller tôt le dimanche pour profiter du brunch musical qui se tiendra jusqu’à 14h. Les activités ludiques et les conférences réveilleront vos méninges l’ap

Street Popote, foodmarket urbain et familial ce dimanche à la Halle Pajol

Street Popote, foodmarket urbain et familial ce dimanche à la Halle Pajol

Dimanche prochain c’est le printemps ! Alors on troque son canapé sur lequel on se détend l'esprit en enchaînant les séries comiques pour filer au Street Popote, foodmarket urbain et familial. Cette première édition investit la Halle Pajol afin de célébrer la saison où chantent les rossignols et naissent les bourgeons. Sur place, on pourra croquer dans un des bons bagels de Bob's Bake Shop, savourer le dernier barbecue des Petites Gouttes ou prendre « a cup of tea » bio de Lily of the Valley. Mais on aura aussi le plaisir de découvrir des cuisines de tous les horizons, du Venezuela à Cuba en passant par le Maroc. Le temps d’une journée, une dizaine de restaurants quitteront leur emplacement respectif pour proposer, ensemble, leur savoir culinaire au cœur du 18e. En plus d’égayer ses papilles, on pourra également emporter un peu de Street Popote à la maison grâce à un marché où AMAP, associations et épiceries solidaires exposeront leurs produits. De la popote mais pas que ! Des activités gratuites jalonneront l’événement : lecture de contes, ateliers de sensibilisation à l'écologie, une boom déguisée pour les enfants... Ce dimanche s’annonce plein de gourmandises et de surprises, une belle manière de célébrer le printemps, sans perdre de vue la qualité ni la saisonnalité. Quoi ? • Street Popote, le foodmarket qui dépote.Quand ? • Dimanche 19 juin 2016, de 11h à 20h.Où ? • A la Halle Pajol, esplanade Nathalie Sarraute, Paris 18e.Combien ? • Entrée libre.

La Station - Gare des Mines fait son week-end d'ouverture

La Station - Gare des Mines fait son week-end d'ouverture

Quand la SNCF propose de transformer des friches industrielles en « sites artistiques temporaires », le Collectif MU saute sur l’occasion et se porte volontaire. Ce studio de création a transformé en 2012 un garage de la Goutte d'Or en salle de concerts où résonne chaque mois une line up vibrante. L’aménagement d’une ancienne gare au nord de Paris n’intimide donc pas Olivier Le Gal, l’un des membres du collectif que l’on a rencontré. « En ayant un lieu plus grand comme celui de l’ancienne gare des Mines, on pourra proposer de nouveaux types de programmation », nous explique-t-il. Avec la richesse architecturale et 400 m2 à disposition, les ambitions grandissent. Mais que nous prépare-t-on exactement ? Un mélange de genres artistiques : des expositions, concerts, projections de films et ateliers (si vous souhaitez prendre un cours de jardinage ou de cuisine créative, c’est le moment de vous manifester) pour séduire toutes les tranches d’âge. Cette transformation invite alors les habitants à redécouvrir un espace près de chez eux pour vivre la ville autrement. Des événements, qui s’étendront sur six mois, dont le nom fait écho à son lieu : La Station - Gare des Mines Par une tarification accessible, Olivier souhaite « occuper l’espace et rendre l’interstice urbain négligé en une réelle interface connectant la capitale et sa banlieue ». Près de la Porte d’Aubervilliers, la Station accueillera des artistes de la scène émergente, occasion de leur donner plus de visibilité. Ces pla

Le Festival International du Documentaire Etudiant du 6 au 10 avril à Montreuil et à Saint-Ouen

Le Festival International du Documentaire Etudiant du 6 au 10 avril à Montreuil et à Saint-Ouen

Rien ne vaut un bon documentaire qui enrichit nos neurones par son contenu didactique. Alors quand celui-ci est réalisé par un étudiant, chapeau bas ! Grâce au Fidé, Festival International du Documentaire Etudiant, on va recevoir une bonne tranche de cinéma du 6 au 10 avril prochain. Présenter le meilleur de la création documentaire étudiante internationale, voici l’objectif de cette huitième édition. Et c’est à Montreuil et Saint-Ouen qu’on se donne rendez-vous, parce que le Grand Paris arrive à grands pas. Seuls 27 courts métrages documentaires ont été sélectionnés sur plus de 600 films visionnés (oh le bonheur !). Réalisées par des étudiants venus des quatre coins du monde, d’Iran, d’Allemagne, d’Estonie ou de Belgique, les productions s’annoncent disparates. L’événement se veut multiple puisqu’il fait se rencontrer tous les arts. A travers un dialogue entre le documentaire et les démarches artistiques (théâtre, musique live, performance, arts visuels), les regards seront variés. Autre surprise du festival, le génial cinéaste Alain Cavalier comme invité d’honneur ! Le public pourra envoyer une question à travers une courte vidéo au réalisateur et dialoguer avec lui lors d'une séance exceptionnelle le 10 avril.  Quoi ? • Fidé 2016. Quand ? • Du 6 au 10 avril 2016. Où ? •  Du 6 au 7 avril, à 'La Générale', 11 rue Rabelais, 93100 Montreuil. Puis du 8 au 10 avril à 'Commune Image', 8 rue Godillot, 93400 Saint-Ouen. Combien ? • Séance : 5 € - Pass festival : 20 €. Billetterie. 

Une promenade urbaine au cœur du Grand Paris le samedi 16 avril

Une promenade urbaine au cœur du Grand Paris le samedi 16 avril

Fini le temps où l’on dégainait son appareil photo pour mitrailler la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe ou le musée du Louvre. Bien qu’on reste toujours ébahi devant les monuments parisiens, on ne les connaît que trop bien. Ne serait-il pas temps d’aller voir ce que nous réserve le Grand Paris ? Grâce à Hauts-de-Seine Tourisme, on découvrira les environs sud de la capitale le samedi 16 avril lors d’une grande marche culturelle. De Vitry-sur-Seine à Issy-les-Moulineaux en visitant Villejuif, Le Kremlin-Bicêtre, Arcueil, Montrouge, Malakoff et Vanves, cette randonnée s’annonce éprouvante pour nos jambes et nos yeux. Une escapade dont le nom fait écho au livre de Paul-Hervé Lavessière, 'La Révolution de Paris'. L’histoire de ce roman ? Deux amis veulent faire le tour de la capitale. Au sens propre du terme, ils explorent les localités avoisinantes la Ville Lumière, bonjour Paris extra-muros ! Ces endroits ne sont pas des lieux touristiques à proprement parler mais regorgent de paysages et richesses historiques qui valent leur pesant de cacahuètes. Pour la troisième édition, cette promenade pédestre se veut festive, culturelle et animée. Tour d’horizon de ce que l’on va découvrir ? Le Beffroi de Montrouge, le musée français de la Carte à Jouer ou encore la Maison des Arts de Malakoff. La promenade est ouverte à tous et gratuite. Seule obligation : vous inscrire à l’événement ainsi qu’à ses diverses visites. En guise de déjeuner, à la charge du participant, un sandwich dans le sac à

De nouveaux noms s'ajoutent à la programmation de Solidays 2016

De nouveaux noms s'ajoutent à la programmation de Solidays 2016

Il y a deux mois, on vous donnait les premiers noms de la programmation de Solidays 2016, l’un de nos festivals d’été préférés. Aujourd’hui, on connaît les têtes d’affiche et les belles surprises qui rejoignent un line-up déjà bien prospère. Prêt ? On vous dit tout. Inévitable dans le monde de la musique électro, Boys Noize sort de sa capitale allemande pour venir secouer les Parisiens à travers ses sons lourds et épais. Pfel & Greem, membres du groupe C2C et maîtres du hip-hop, égayeront les foules à coups de beats éclatants. Rockeurs et rockeuses se déchaîneront sur le rythme enragé des guitares de Bloc Party et sur les paroles enfiévrées de Feu! Chatterton. Au rayon latino, la chanteuse Flavia Coelho viendra tout droit du Brésil pour réchauffer l’hippodrome de Longchamp. Keziah Jones sera également de la partie avec son mélange de blues et de funk qui renforcera les émotions. Le charismatique Oxmo Puccino viendra présenter son dernier album ‘La Voix lactée’, riche de joutes poétiques. On pourra également voir sur scène Tiken Jah Fakoly, reggaeman et militant ivoirien qu’on ne présente plus. Outre ces têtes d’affiche, des talents prometteurs investiront le festival. Parmi eux : Yanis, We are Match, Bagarre. Tous ces noms alléchants promettent un événement foisonnant de sensations fortes. Alors, on réserve son week-end du 24 juin ?  Teaser Solidays 2016 par solidays  

Des « repas dominicool » pour faire cuisiner des demandeurs d'asile

Des « repas dominicool » pour faire cuisiner des demandeurs d'asile

Angleterre et gastronomie. Deux antonymes, non ? Pourtant, Sarah Saint-Germain « adore la cuisine anglaise ». Le bac en poche, avant d’entamer des études de communication, la jeune femme originaire des Landes fonce chez les Anglo-Saxons pour travailler comme fille au pair. « J’avais 17 ans, je ne savais pas cuisiner. Le père de famille qui élevait seul ses enfants ne savait pas non plus alors on dînait tous les soirs au restaurant. » Un séjour qui, à la fin de son master, lui donne envie de travailler dans le secteur culinaire. Elle lance alors en 2013 le Café Cœur. Aux allures de petite maison, avec un comptoir pour que les gens se retrouvent et échangent, cette cabane nourrit les visiteurs du festival Fifib, le Festival international du film indépendant de Bordeaux. Cette bicoque renforce les ambitions de Sarah et l'association Café Cœur Solidaire voit le jour dans la foulée. Son objectif ? Favoriser l'insertion des publics précaires par des activités culturelles en particulier la cuisine. Les repas « dominicool » revisitent alors le repas dominical pour faire cuisiner des demandeurs d’asile.   © Café Cœur Solidaire       « Il y a un vrai truc avec la cuisine dans ma famille. » Pour Sarah, la cuisine est avant tout une histoire de famille. Et avant d'égayer ses papilles chez nos voisins britanniques, elle a expérimenté le monde des casseroles entre une grand-mère qui a toujours cuisiné, une tante mariée à un chef et une autre qui tient un restaurant. Ce goût prononcé pour

Une carte de Paris pour marcher sur les traces des classiques de la littérature

Une carte de Paris pour marcher sur les traces des classiques de la littérature

Stendhal, Rousseau, Flaubert, Dumas, Proust… La liste est longue. Que possèdent en commun ces génies de la littérature française ? Paris bien sûr ! A travers leurs plumes, ils ont pris la Ville Lumière pour décor. La preuve avec le plan interactif ci-dessous qui associe les rues parisiennes à leurs apparitions dans les grands classiques que l’on savoure à l’école, particulièrement dans les filières littéraires. Rappelons-nous le poème de Guillaume Apollinaire, « sous le pont Mirabeau coule la Seine et nos amours », nous l'avons tous appris un jour. Même chose pour le roman de Victor Hugo dont le titre fait référence à la cathédrale de Paris, Notre-Dame. Qui n’en a jamais entendu parler ? Un chef-d’œuvre qui s’est décliné en films et en comédies musicales. En revanche, lorsqu’il s’agit de se souvenir de la rue dans laquelle Georges Duroy entretient une relation avec madame de Marelle, on éprouve plus de difficultés à trouver la réponse. Plus la peine d’aller jeter un œil dans le roman de Maupassant grâce à cette carte. Alors près de chez vous, qui y a mis les pieds ? Balzac ou Flaubert ?  

Le festival des Arts Martiaux revient ce samedi à l’AccorHotels Arena

Le festival des Arts Martiaux revient ce samedi à l’AccorHotels Arena

Si les agitations corporelles de Bruce Lee vous hérissent le poil, passez votre chemin. Oui, ce samedi 26 mars aura lieu la 31e édition du Festival des Arts Martiaux. Un spectacle remarquable sous les yeux de quelques 10 000 spectateurs à l’AccorHotels Arena. Alors, néophytes de sports de combats, prenez note ! Cet événement accueillera les plus grands maîtres du monde entier. Bien que l’on apparente les arts martiaux au continent asiatique on retrouvera des athlètes internationaux venus du Maroc, de la Russie ou encore de la Grèce. Cette journée permettra de découvrir les arts traditionnels dits ancestraux tels que l’Aiki-jutsu ou le Iai-Kenpo. Pratiqués par les samouraïs qui devaient leur survie à un entraînement quotidien, ces techniques se sont développées avec le temps pour donner naissance à des arts modernes, l’Aikido et le Kendo. Mais ces pratiques ne donnent qu’un faible avant-gout de ce que l’on pourra observer samedi. Une palette de démonstrations animera la soirée pour nous exposer, sur le tatami, un large répertoire d’arts martiaux. Armes aux allures de petites massues, de cornes d'animaux ou simplement de longs bâtons muniront les mains des champions. Même Jesse Jane McParland, l’incroyable prodige de 9 ans, maniera le sabre comme s’il était le prolongement de son bras. À contrario, certains se lanceront mains nues et jambes habiles, prêts à lancer un pied en direction de l’adversaire. C’est donc une multitude de combats et de prestations rythmiques que nous rés

Un bus pour rire contre le racisme place de la République

Un bus pour rire contre le racisme place de la République

Pour honorer la journée de lutte contre les discriminations raciales qui se déroule tous les 21 mars, l’association Remem'beur investit dès aujourd’hui la capitale, et ce jusqu’à mercredi. Rencontrer les citadins pour leur donner la parole, voici l’ambition du collectif. Mais comment faire exactement ? A travers son dispositif itinérant appelé « le Téléphone Arabe » qui s’installe pendant trois jours sur la place de la République. La programmation de ce bus aménagé ? Une projection de six courts métrages animés sur les discriminations mais aussi un studio qui enregistre les expressions populaires des habitants des quartiers. Et enfin, une exposition pour observer vingt-six affiches décalées qui déconstruisent les clichés sur les populations issues de l’immigration. Ce bus apparaît alors comme une habile manière d’aborder, ensemble, un sujet sensible et sans cesse d’actualité. Encouragé par les violences du terrorisme et les pensées réductrices qui pullulent, le racisme peine à disparaître ; face à ça, Remem’beur mène un combat quotidien et « chatouille là où ça fait mal ». En utilisant l’humour comme vecteur de messages, l’association met intelligemment en exergue la bêtise des idées reçues et souligne les richesses de patrimoines culturels parfois méconnus. A contrario d'un téléphone arabe classique, les informations qui circulent place de la République sont en fait pleines de vérités et tentent de faire taire les idées reçues. Un bus à suivre de près, qui se déplacera dans

Des graines gratuites pour fleurir vos balcons

Des graines gratuites pour fleurir vos balcons

Pour favoriser la végétalisation de la capitale, la mairie de Paris lance son opération « Des graines à tous les étages ». Via une distribution de 30 000 sachets, les Parisiens vont pouvoir verdir leurs balcons et terrasses. Des graines gratuites à récupérer dans les mairies d’arrondissement de Paris aux heures de distribution (consulter le site). Passée l’étape jardinage, un concours photo récompensera les plus belles plantations au mois de mai, le temps que dame nature agisse. Issues majoritairement de l’agriculture biologique, les quatre types de plantes encourageront la biodiversité. Parmi elles, les légumes (pois, fenouil bulbeux, courgette ou radis) ; les aromatiques (ciboulette, origan, bourrache officinale) ; les fleurs estivales (camomille, chrysanthème des moissons, bleuet et coquelicot) ; et finalement les fleurs vivaces (achillée millefeuille, mauve musquée, pimprenelle et lotier). Une fois les terrasses et balcons fleuris, le jury décernera un prix par arrondissement. Le public aussi attribuera son vote à travers la page Facebook de la ville de Paris.

Une visite guidée dans le quartier de Montorgueil

Une visite guidée dans le quartier de Montorgueil

Parce qu’on vit à Paris, on marche vite et on ne fait attention à rien. On le sait non ? Plongé dans le tourbillon de la Ville Lumière, on se retrouve vite avec un emploi du temps rapidement saturé. On observe à peine l’architecture qui nous entoure et on en sait peu sur l’histoire qui s’y cache. Outre ce manque d’attention, le rythme « métro-boulot-dodo » délimite aisément les secteurs géographiques dans lesquels on circule. Toujours les mêmes finalement. Chez Time Out, on a décidé de faire une pause pour en apprendre davantage sur le quartier Montorgueil, et précisément sur le triangle Sentier/Réaumur - Sébastopol/Etienne Marcel. On contacte alors l’agence Widetrip qui nous donne rendez-vous avec Georges Lissot. Le jour de la promenade, on est chanceux car on esquive les giboulées de mars qui laissent place au ciel bleu et aux rayons de soleil ! Le début de la balade est prévu à 14h. En petit comité (pas plus de cinq personnes), on marche doucement, on lève la tête et on s’arrête. Car oui, certains immeubles valent le détour et méritent un temps de pause pour les contempler. Les arrêts dans les épiceries fines mettent l’eau à la bouche et on ne sait plus où donner de la tête entre pots de confiture, foie gras et saumon fumé. Alors on tente de calmer nos pulsions boulimiques qui nous donnent envie de tout engloutir d’un coup. A quoi servent les points d'accroche en forme de têtes de lion ?© Céline Quintin               Oh de la verdure murale et verticale !© Céline Quinti