Hannah Benayoun is Time Out's former Paris Contributor.
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Les films cultes préférés des Parisiens
Voici le classement des plus grands films cultes des Parisiens, réalisé d'après plus de 2000 votes des lecteurs de Time Out Paris. D''Alien' à 'West Side Story', en passant par 'Scarface', 'Pulp Fiction', 'Taxi Driver', 'Les Demoiselles de Rochefort' ou 'The Big Lebowski', les meilleurs films cultes d'hier et d'aujourd'hui se retrouvent et font la course !
Les choses à faire à Paris 'so British'
« Oh, hello » tout le monde. A l’heure où le tournoi de Wimbledon bat son plein de terre, mettez-vous à l’heure anglaise pour quelques jours et redécouvrez les meilleures adresses pour « bruncher », « shopper », vous accorder « a cup of tea » ou un « fish and chips », le tout dans la capitale de la mode : Paris. « God Save Time Out ! »
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Paco de Lucía : légende du flamenco
« Je m'appelle tout simplement Paco de Lucía car en Andalousie, beaucoup de gamins s'appellent Pepe ou Paco. J'étais celui de Lúcia, la Portugaise. » C'est avec ces mots que le Maestro (encore jeunot) se présenta lors d'une émission télé espagnole. En 2014, l’année de sa mort, son fils, Curro Sanchéz, a réalisé ce documentaire qui retrace avec une douce bienveillance la carrière de son illustre père, qui repoussa toutes les limites du flamenco traditionnel. A Algésiras en Andalousie, le guitariste vivait parmi ses frères et ses parents, mélomanes et sans le sou. Comme le père d'un certain Wolfgang Amadeus Mozart, Antonio Sánchez Pecino, paternel de Paco, emmènera ses fils à travers l'Espagne, notamment à Madrid, pour montrer le talent de sa progéniture. Toutefois, la future star devait être Pepe, l'aîné, bon chanteur, mais pas réellement consumé par la passion du flamenco. Ce sera son petit frère Paco, plus discret, qui montrera alors qu'il possède l'étoffe d'un grand musicien. Il écoute. Il décompose. Il pense le rythme. « Je savais déjà appréhender la musique avant d'avoir touché une guitare. Ce fut très simple pour moi d'en tenir une par la suite... Le rythme restera une obsession. » Paco de Lucía se fera adorer du grand public par la télévision. Sa personnalité timide, parfois à la limite de l'introversion, fascine l'Espagne et au-delà. Sa posture, son allure tranchent avec les canons de l'époque pour les guitaristes. Droit comme un « i », le visage impénétrable, il livre
Paulie and Me
Appropriately located in the former abode of chic 18th century courtesan Madame de Pompadour, the team behind Paulie and Me call their project an ‘incubation store’: a platform for up-and-coming designers and jewellers. Around 15 or so diverse collections of jewellery, leather, shoes and clothing are exhibited for periods of three to six months at a time, with often stunning items available for both men and women.In Autumn 2015, for example, accessories for women include Coco Roca’s colourful and delicate Japanese pearl work (around €130 for a bracelet), gold and brown jewellery by ‘bollychic’ brand Bangle Up and Maison Passage’s arty shawls in cashmere and rayon (around €240). For men, an attractive (if expensive) range of 100% fair-trade ‘Be Parisian’ t-shirts (€45 for the most basic).TRANSLATION: HUW OLIVER
Paulie and me
Avant tout, Paulie and me, c'est une histoire. Celle de Lilia et Paul. Elle est parisienne, passionnée de mode, lui expatrié venu de New York. Ensemble, ils décident de monter leur « incubation store », une boutique-tremplin pour les jeunes créateurs. Paulie and me (surnom de Paul, donc) était née, une très belle surface où retrouver designers, joailliers et autres stylistes. En vitrine, différentes collections de bijoux, de maroquinerie, de chaussures et vêtements s’exposent ainsi pour une durée de trois à six mois. On y retrouve des valeurs sûres telles que les parures avant-gardistes et géométriques en résine de Marion Godart, les bijoux bollychic de Bangle Up aux couleurs mordorées et chaudes, ou encore les châles arty en cachemire et modal de la Maison Passage (autour de 240 €)... Mention spéciale pour les bijoux Coco Rocha et leurs perles du Japon, ultra colorées et d’une finesse rare (comptez environ 130 € le bracelet). Si la boutique fait la part belle au vestiaire féminin, elle propose aussi de quoi contenter les messieurs, avec notamment une gamme de t-shirts 100 % bio signée Be Parisian (45 € le basique). Des prix plutôt élevés inscrits sur des tickets de métro. D'ailleurs, si vous en avez en rab, pensez à les prendre avec vous, une petite remise vous attend. En tout, une quinzaine de marques se partagent les murs de la boutique qui auraient autrefois appartenus à une autre amoureuse de mode et de joaillerie, la très poudrée Jeanne-Antoinette Poisson. On dit que la
Fou d'amour
L’érotique, le sordide, le sang et le religieux. Tous les matériaux du fantasme – et, par extension, du cinéma – sont réunis dans le dernier film composite de Philippe Ramos. Devant sa caméra, le réalisateur de ‘Capitaine Achab’ et ‘Jeanne Captive’ réunit de sublimes acteurs, à commencer par Melvil Poupaud. Ce dernier, sensible aux rôles qui donnent souvent un peu chaud, joue un prêtre dans les années 1950 – déjà, on se dit que ça va pas rester catho très longtemps. L’homme d’Eglise, écarté de son ministère de Lyon pour cause de galipettes peu orthodoxes, est envoyé dans un petit village tout innocent et particulièrement reculé, Albon en Rhône-Alpes. Le curé, beau comme un Judas, ne tarde pas à se faire adopter par le tout Albon, en particulier par sa gent féminine. En bon ecclésiastique, il pratique le prêche avec une assiduité déconcertante. Auprès de ces dames, il évangélise à grands coups de séduction. La bonne parole se propage, avec un sourire par-ci, une gentillesse par-là… Un jour, le brave homme sort « comme par miracle » une fillette de la maladie et devient dès lors le héros national. Enfin, local. L’hédoniste Adonis fréquente alors la châtelaine de la région. Certes pas pour lui faire la lecture. Elle, la bourgeoise fine et jouisseuse délicate, interprétée par la grande Dominique Blanc, alterne les ports de reine qu’on lui connaît, superbe et altière, et les regards graves de vieille maîtresse soumise, folle de son amant qui la sort occasionnellement de la morosit
News (106)
Voyage au pays des blogueuses à l'Institut Finlandais
Pas un seul blog sans une photo de fleurs sur Instagram. Pas un seul blog beauté sans sa pléiade de tutos sur Youtube : les blogueuses ne manquent pas d'armes lorsqu'il s'agit d'envahir la toile. Normal, leur job est bel et bien d'être en constante représentation. Sans faillir, elles doivent faire de leur image une marque attractive, une source d'inspiration permanente pour leurs fans. Qu'elles mettent en avant leur goût pour la mode, leur intérieur, ou leur passion pour les bons restaurants, elles donnent leur avis sur les tendances d'aujourd'hui et influencent ce que vous aimerez demain. La comédienne Laurence Arné avait déjà brossé un portrait parodique désopilant d'une de ces redoutables entrepreneuses du net. Son personnage, Jessica « rédactrice web et consultante media press » pour son site Jessicablingblingblogblog, est une jeune et jolie fille, plutôt sympa mais d'un égocentrisme en acier trempé. Dans son sketch, elle dépeint le monde un peu à part et souvent déconnecté de ces businesswomen, invitées partout, très sollicitées, parfois gâtées par les marques et hyper suivies sur le web. Comme si tout allait bien, comme si la vraie vie ne les éreintait pas, ne les égratignait jamais. Pour certaines, la réalité est toute autre. Dans 'Devenir Moi', la réalisatrice finlandaise Mina Laamo raconte le parcours intime de trois blogueuses de son pays : Laura, Elli et Juulia. La première s’est longtemps sentie exclue au milieu des jeunes de son âge, à l'instar d'Enjoy Phoenix l
4 projets pour rendre Paris plus accessible aux personnes handicapées
En septembre 2015, la ville de Paris a communiqué le projet de rendre accessible aux personnes handicapées et d'ici 2020 la totalité de ses ERP (établissements recevant du public). Ce projet de travaux s'inscrit dans une logique de progrès mais aussi de développement durable. Le budget de cette entreprise devrait s'élever à près de 200 millions d'euros et doit adapter les lieux à tous les publics. « Près de 1 800 équipements recevant du public seront aménagés (…) et des expérimentations en voirie seront lancées dès la fin de l’année 2015. »Trop de petits commerces de proximité, de restaurants ou même de lieux d'expression demeurent effectivement inadaptés. Métro difficile d'accès, peu d'ascenseurs en ville, absence partielle de rampes dans le RER : Paris est encore vue comme une capitale où l'esthétique l'emporte sur le pratique, où il reste dur de se déplacer. En France, selon les chiffres donnés par le site de l'Agence Française d'Accessibilité, « les personnes concernées par la notion d’un handicap représentent près de 10 millions de citoyens selon l’INSEE, auxquels il faut ajouter toutes les personnes à mobilité réduite (personnes âgées, femmes enceintes, parents avec poussette, blessés temporaires, etc.) soit environ 12 millions sur 65 millions de Français ». Nous avons rencontré quatre Parisiens qui œuvrent et réfléchissent à leur manière pour améliorer l'accueil du public en situation de handicap. 1 - Informer : « L'accessibilité ne doit pas être reléguée aux personnes
5 bonnes raisons d'être resté à Paris cet été
Vous allez rire : ce papier a été rédigé par une personne extrêmement jalouse de vos vacances. 1- Le soleil Tout d’abord trop de soleil est réellement mauvais pour votre peau. Non, on est sérieux là. Les UVA, B, X, Y, Z n'ont rien d'énergisant mais seraient plutôt des mini-Sheitan prêts à vous dévorer de l'extérieur mes enfants. Donc on s'abrite, on profite des longues journées de pluie du mois d'août, après tout la lumière de l'écran d'ordi est déjà BIEN TROP aveuglante. Et puis ce teint XIXe siècle tout droit sorti d’un livre de Zola vous va si bien… 2- L’argent. Vous faites des économies. Vos copains vous donnent la chair de poule à trimballer leurs mômes à « L’île de rêêê avec leur marêêê » pour reprendre une certaine Florence. Alors que vous, bien au chaud (on parle de canicule donc ne me reprenez pas) à Paris, vous n’êtes clairement pas tenté par les cocktails à 2h de l’aprem, les soirées sur la plage, les maillots à acheter. Non sauf que vous avez pris des jours off et que vous serez ruiné car vous aurez accepté de rincer le casse-dalle de votre ribambelle de potes en vacances à Paris… Et qui ont eux aussi, des enfants. 3- Le voisinage Les Le Quesnois sont partis avec leur 6 enfants faire du bateau à Trouville, plus de courses sur le parquet, fini les replays de TPMP à pas d’heure. Le couple de trentenaire immature a décidé de faire ses valoches et de quitter Paris 4 semaines loin de votre cage d'escalier. Parfait parfait. Le calme vous habite. Jusqu’à ce
Que faire autour de l’Ecole Militaire : découvrez le quartier en 24h
Pour la rentrée, Time Out vous concocte des petits guides et vous promène 24h dans un micro-quartier parisien. Souvent évitée car trop touristique, onéreuse ou peu divertissante, l'Ecole Militaire n'a jamais vraiment eu la cote auprès des Parisiens. Cependant, cette étape de la ligne 8 regorge de petites curiosités à voir ou à revoir. Entre Invalides ou La Motte-Picquet, on vous l'assure, il n'y a pas que le tombeau de Napoléon ou la Tour Eiffel. Jeunes entrepreneurs, barmen, cuistots ont réinvesti ces quartiers afin de les rendre un peu plus abordables. Une petite réhabilitation serait-elle en marche ? En passant par la rue Saint-Dominique, la rue de Babylone ou encore la rue Cler, entre institutions et curiosités, armez-vous de votre appareil photo et chaussez vos baskets, car il va falloir marcher : on vous propose cette semaine de flâner dans le sud-ouest de la capitale. Promis, il n'y aura pas de pique-nique au Champ-de-Mars. • 9h30, vos papilles s'éveillent : le café crème et le petit croissant au beurre du Kozy au 79 avenue Bosquet. Kozy a fait un carton cette année dans le 8e. Avec ses prix bas, ce « salon urbain », comme l'aiment à l'appeler Antoine et Romain créateurs du concept, mitonne des déjeuners et petits déjeuners comme nulle part ailleurs. Ici, la pâte feuilletée des croissants a été élue très humblement par un chef reconnu du 7e la « meilleure de Paris » et les viennoiseries se déclinent en plusieurs variétés. Pour vous mettre un peu plus l'eau à la bouch
Le JT de la Parisienne libérée à découvrir sur Mediapart
Le pure-player d'informations Mediapart lance une web-chronique des plus originales hébergée depuis aujourd'hui sur leur site. "Le JT de la Parisienne libérée", rythmé, décalé, en rimes et surtout engagé, offre un angle original à l'info. Plutôt bien écrit, le texte s'attaque à l'actualité sans faillir mais avec une certaine subtilité et des mœurs adoucies par la musique. Trêve d'écriture, on pose notre clavier et on vous laisse le découvrir. Pour en savoir plus sur La Parisienne libérée, faites donc un tour sur son site ! Le JT de la Parisienne libérée [30.09.2015] from la parisienne liberee on Vimeo.
Ménil'Descente : la deuxième édition du boardercross le plus parisien aura lieu le 4 octobre
Plus de parcours, de descentes et de frissons ! Face au succès de la première édition, l'association RiderZ, avec le CDRS75, la Ligue Ile de France de Roller Skating FFRS et le 20e arrondissement de Paris, lance le deuxième boardercross skateboard et roller de Paris : la Ménil'Descente. Depuis le 13 septembre, vous pouvez vous inscrire sur le site de Riderz.net et vous attaquer le 4 octobre prochain à 380 mètres de parcours, six modules tels que des virages et tremplins, et le tout à plus de 70 km/h (rappelons tout de même que la petite descente de 10,5 % est normalement limitée à 50). Alors que le boardercross a déjà conquis les Jeux olympiques, il s'est aussi converti en discipline urbaine organisée, gagnant de plus en plus d'adeptes au fil du temps. Longtemps pratiqué sur neige, ce sport de glisse voit désormais le bitume devenir sa surface de prédilection, réchauffement climatique oblige. A Paris, l'incroyable dénivelé de la rue de Ménilmontant offre un terrain de jeux idéal pour tous les amateurs, avec parcours d'obstacles et slide jam (long parcours dont l'objectif est de glisser le plus loin possible) jusqu'à 17h30. Remise des prix et apéro à 18h dans les nombreux bars aux alentours, du Café des Sports à la Laverie en passant par le Café AER. « Come on board, we're expecting you ! » Quoi ? • Le Ménil'Descente Boardercross. Où ? • Le parcours : départ 106 rue de Ménilmontant dans le 20e, au croisement de la rue du Retrait. Arrivée au 56 rue de Ménilmontant, au croiseme
Minuit à Paris : rencontre avec le groupe de Simone Ringer et Raoul Chichin
Simone Ringer, Raoul Chichin, Tanguy Truhé, Klem Aubert et Joseph Delmas sont enfoncés dans les épais fauteuils du label Because Music dans le 9e. Emmitouflés dans leurs manteaux, ils ont à peine dormi. Après la Release Party au Badaboum la veille, ils se reposent aussi d'un été passé sur les routes. Ils ont sillonné l'Hexagone, été accueillis dans les meilleurs festivals dont le Printemps de Bourges ou le Fnac Live à Paris. Avec leur titre "Flash", ils offrent une couleur disco funk à la nouvelle scène française. Ceux qui avaient tout à prouver semblent avoir déjà gagné une belle crédibilité. Rencontre vitaminée avec cinq jeunes plus vraiment ados, mais résolument dans le vent. Leur EP sort cette semaine et c'est un joli coup de grâce dans le jour un peu grisonnant : c'est Minuit à Paris. Enfin revenus à Paris ! Alors cette tournée à travers la France ? Simone : Les gens nous ont enfin découverts, et ça c’était top. On a senti que ça prenait, le public était réceptif et même attentif, c’est tout ce qu’on demandait ! Joseph : Un peu de trac au début, mais on a été constamment bien accueillis, rencontres musicales et un nouveau public à chaque fois. Top. Vous nous faites danser avec "Flash" ou "Sur les berges", souhaitez-vous faire revivre une belle époque de fête, celle des années 1980, ou créer votre propre sauce ? Joseph : Tout le monde a ses propres références, tous les cinq, on n'a pas les mêmes. Évidemment, on nous relie aux années 1980, alors qu’elles partent surtout
Snoopy ne s'habille pas qu'en Prada, une expo temporaire au Palais de Tokyo
Dans le comic signé Charles M. Schulz, Snoopy est nu comme un ver. Sa seule concession à la coquetterie, c'est son collier. Il faut croire que ce chien mythique a bien changé, à la vue des looks qu'il arborera avec sa compagne Belle fin septembre au Palais de Tokyo : talons aiguilles, vestes en jeans de créatrice, pulls avant-gardistes, baskets à la mode, pantalons en soie... Intitulée 'Snoopy & Belle In Fashion', cette expo offre au héros des 'Peanuts' un relooking complet des pattes à la truffe. De nombreux créateurs et designers ont imaginé les diverses tenues portées par le célèbre chien et son amoureuse Belle. On retrouvera notamment Swarovski, Isabel Marant, Emanuel Ungaro ou Zac Posen. Du 29 septembre au 1er octobre, l'exposition célèbrera donc les 65 ans du petit beagle américain qui a volé la vedette à Charlie Brown en 1950. Déjà passée par New York, Stockholm, Amsterdam et Berlin, l'expo s'installera ensuite dans d'autres grandes villes de la mode telles que Osaka, Milan et Tokyo. Le directeur artistique de la maison Lanvin avait déjà créé pour Minnie Mouse une belle robe rien que pour elle. Après tout, les animaux sont des hommes comme les autres. Quoi ? • Snoopy & Belle In Fashion.Quand ? • Du 29 septembre au 1er octobre.Où ? • L'Alcôve du Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson dans le 16e.
Banquet anti-gaspi : 5 000 repas seront distribués gratuitement place de la République ce week-end
Le gaspillage alimentaire est devenu la bête noire des Français. Entre le doggy bag qui peine à se démocratiser et les discussions sur les solutions entre tous les acteurs de l'économie alimentaire qui n'aboutissent à rien encore, les initiatives, elles, ne manquent pas. Exemple médiatique et gigantesque, Le Banquet des 5000 aura lieu ce week-end place de la République. Le samedi 26 septembre, 5 000 repas seront cuisinés à partir d'ingrédients dont le destin devait s'appeler poubelle. Grâce aux efforts de bénévoles, près d'une tonne de fruits et légumes deviendront de bons petits plats distribués gratuitement le lendemain, dimanche 27 entre midi et 16h. Si vous souhaitez donner un coup de pouce à cette initiative organisée dans le cadre d'Alternatiba (l'événement citoyen destiné aux alternatives économiques), vous pouvez vous inscrire via la page facebook de l'événement du Banquet des 5000.
Le quartier de la Défense attaque du 21 au 26 septembre
Non, la Défense n'est pas que l'habitat naturel et préservé des cols blancs et des costards-cravates. C'est aussi un quartier qui en a sous le capot en matière de dynamique culturelle ! 'Paris la Défense, changez le point de vue!' entame sa deuxième édition le 21 septembre. Il est encore temps de regarder sur la page Internet de la Défense afin de participer à des centaines d'activités culturelles, sportives. Organisées par DeFacto, l'organisation d'animation et de promotion de la Défense, 121 activités seront programmées pendant 5 jours dans différentes zones du quartier. Pour les plus curieux, visites des tours les plus étonnantes, mais aussi des dernières constructions, les ateliers d'artistes en résidence ou la Grande Arche... Le street art sera également présent entre les murs gigantesques du quartier, avec les collectifs Le Mur et Saato. Un grand spectacle gratuit sera également programmé pour trois soirs, les jeudi 24, vendredi 25 et le samedi 26 à partir de 20h. Quoi ? • 'Paris la Défense, changez le point de vue!' Quand ? • Du 21 au 26 septembre. Où ? • De la Place à l' Esplanade de La Défense, de 11h à 19h.
L'expo photo de Bruce Gilden est en ce moment à la station Luxembourg
Depuis fin juin, la RATP a offert au photographe de rue américain Bruce Gilden la possibilité de mettre son travail en valeur, dans les couloirs du métro parisien. L'artiste a posé son regard dans différentes mégalopoles du globe et a capturé l'effervescence de la mobilité urbaine, un thème cher à la RATP, comme on s'en doute. Entre Johannesburg, New York, Hong Kong et Paris, les 41 images de Gilden sont dispersées successivement dans 16 stations de la capitale, offrant ainsi une vision particulière de la ville, de ses fourmillements et de ses évolutions. Actuellement, vous pouvez apercevoir les clichés à la station de RER Luxembourg. Quoi ? • 'La RATP invite... Bruce Gilden dans le métro' Quand ? • Jusqu'en octobre. Où ? • 16 stations du métro parisien. © Bruce Gilden © Bruce Gilden
Parlez-vous le parisien ?
Chaque jour à Paris, un nouveau mot est créé, une nouveau terme infuse, un concept flambant neuf fait ses gammes auprès de la jeunesse, jusqu'à ce que des dizaines de nouveaux mots, plus ou moins admis par les uns et les autres se retrouvent sur les lèvres des Parisiens. Mélangez-tout ça et vous obtiendrez un jargon quotidien plutôt cocasse, un parler parisien, fait d'euphémismes, de paraphrases ou de clichés, auquel il manquait un dictionnaire digne de ce nom. Pour ça, il faut remercier Jean-Laurent Cassely, journaliste et ethnologue urbain, « spécialiste mondialement reconnu des burgers du 20e », et Camille Saféris, qui a fait ses gammes chez "Nulle Part Ailleurs", pendant la belle époque Canal. Une bonne dose d'humour et de dérision ont suffi pour concocter ce pot-pourri de vannes sémantiques que l'on ne peut s'arrêter de lire. Résolument léger dans son contenu, le livre a quand même demandé une bonne dose de boulot. Avec ses détournements et ses photos légendées, il nous rappelle le fameux ouvrage de Pierre Desproges 'Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis', sorti en 1985. Au fil des 140 pages, on retrouve donc les mots et néologismes qui font le parler parisien des années 2010. Tout y passe : la culture, la bouffe, les sorties, le travail, les tendances. Au milieu de ce gloubiboulga linguistique, pas toujours facile de s'y retrouver. Par exemple, savez-vous réellement ce que signifie le concept « bistronomique », ce qu'est un « chargé d'études » da