Jill Cousin

Jill Cousin

Listings and reviews (79)

Bouillon Pigalle

Bouillon Pigalle

4 out of 5 stars
Who’s it for? Anyone who wants to live the picturebook Paris dream. What should I order? Everything. But especially the oeuf mayonnaise and beef bourguignon. How much? Think €2.50 oeuf mayonnaise, €7.20 escargots and beef bourguignon under €13. Wine is equally wallet-friendly: a very drinkable cîtes-du-rhîne is €3.80 per glass or €45 for a jeroboam. A mix of Parisians and tipsy tourists hang out at this new-age Clichy brasserie. Think staff in black tie, red leather booths, white paper placemats for each of the 300-strong capacity. Lunchtime at Bouillon Pigalle is a far cry from avo toast – this is all about classic, comforting brasserie dishes done well. Highlights included boiled eggs piled high with mayonnaise, creamy celery remoulade with Petrossian smoked sprats and a simple brandade de morue, topped with flaked almonds, a drizzle of olive oil and chopped chives. Jean-Luc Poujauran bread is more than welcome when you’ve struggled through the queue for a table (which can be up to two hours long). Service might be a little slow, but dishes come quickly and you can’t argue with a classic Parian two-course dinner (with wine) for under €30. Long live the bouillon! This review was fact-checked and updated in 2025.  📍 Discover more of the best cheap eats in Paris
Do et Riz

Do et Riz

4 out of 5 stars
Pour qui ? Un cabas plein /ventre vide, de retour du marchĂ© d'AligrePlat culte ? Les nems gĂ©nĂ©reux et bien poivrĂ©s, ou le bo bun Ă  partir de 9 €.  Poussez la porte de cette gargote vietnamienne ascendant bobo (normal, Ă  100 m du marchĂ© d’Aligre...) et prenez place au comptoir pour profiter de la lumiĂšre naturelle et ne rien louper du bal des casseroles. LĂ , commandez une Hanoi Beer. Le spectacle commence. Thi Thanh Huyen Vu, la chef, et ses commis produisent une dĂ©licieuse musique. Les lamelles de bƓuf sautĂ© aux oignons dansent dans le wok. Juste Ă  cĂŽtĂ©, des nems version XL peaufinent leur bronzage dans un bain d’huile crĂ©pitante. On nous sert le bobun. Comme attendu, la viande est dĂ©licieuse, fondante et rosĂ©e. Les nems Ă©crasent sans souci la concurrence avec leur farce au poulet et Ă  la crevette, un mix qui rappelle Ă  s’y mĂ©prendre le goĂ»t du porc hachĂ©, et le poivre Ă  vous soigner illico un bon rhume. Dommage que la portion de cruditĂ©s et d’herbes fraĂźches soit un peu chiche
 Dans cette annexe du voisin Do & Coco, pas d’entracte, on attaque les boulettes de poulet aux feuilles de combawa, un petit agrume qui ressemble Ă  un citron vert. On trempe notre boulette dans une sauce aux kumquats. C’est frais, puissant, on entend notre bidon chanter : « C’est d'la bombe baby ! » Clou du spectacle, des perles de tapioca au lait de coco avec mangue fraĂźche, banane et sĂ©same torrĂ©fiĂ©. Avec Do et Riz, mĂȘme plus besoin de traverser le globe pour un petit shot d’Asie.  Chez Time Out, to
Le Benichat

Le Benichat

4 out of 5 stars
Pour qui ? Ceux qui aiment les bons vins, et les chiens !Boire quoi ?Le Benichat est plus que bienvenu dans ce quartier oĂč les bars-PMU et la mauvaise biĂšre rĂšgnent encore en maĂźtres. Comptoir en enfilade, lumiĂšre tamisĂ©e et carreaux de ciment au sol... VoilĂ  un rade de quartier chaleureux oĂč il est bon de faire une halte pour l’apĂ©ro ou en fin de soirĂ©e. Le patron, c’est David Benichou. AprĂšs avoir traĂźnĂ© ses bouteilles au Clown Bar et chez Brutos, le gĂ©ant trentenaire a dĂ©cidĂ© d’ouvrir son bar de copains. Pour l’aider dans ce nouvel exercice : Iago, son fidĂšle compagnon Ă  quatre pattes que l’on passerait volontiers la soirĂ©e Ă  caresser ! A la carte, une sĂ©lection de vins natures faisant la part belle aux Ă©trangers (Frank Cornelissen en Sicile, Partida Creus en Espagne, Michael Kindl en Autriche
). Ce soir-lĂ , on se rĂ©gale d’un verre de rouge du domaine ChĂšrouche en Suisse. Pour notre plus grand bonheur, on trouve aussi Ă  la pression les biĂšres de la brasserie belge Dupont. Bonne nouvelle, La Saison, leur blonde de fermentation haute, est toujours aussi dĂ©saltĂ©rante (4,50 € le demi). Pour les petits creux, quelques produits bien sourcĂ©s : la terrine de Simon Horwitz, le chef du restaurant Elmer, la feta d’Alexandre Rallis, dĂ©nicheur de dĂ©lices grecs, la bonne miche de Ten Belles Bread
 Tous les Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis pour que ce bar devienne notre nouveau G.Q. !
Anima

Anima

4 out of 5 stars
DĂ©jĂ  aux manettes des trĂšs bons Racines ou CaffĂš Stern, David Lanher se lance dans le four Ă  bois avec cette adresse carĂ©nĂ©e comme une Bugatti tout en mosaĂŻque, marbre et tenture gĂ©omĂ©trique. Ce midi-lĂ , on se pose au comptoir pour admirer les tours de passe-passe du pizzaĂŻolo et profiter des effluves brĂ»lants du four qui viennent rĂ©chauffer nos joues. A boulotter, parmi les spĂ©cialitĂ©s de la Botte ? Une assiette de lĂ©gumes crus et cuits de saison, Ă  trempouiller dans une bagna cauda, sauce Ă  base d’anchois et d’huile d’olive servie tiĂšde et affichant de douces couleurs safranĂ©es (11 €). AprĂšs ce plat typique du PiĂ©mont, notre margherita dĂ©barque avec sa pĂąte gonflĂ©e Ă  bloc et son joli marbrage (14 €), Ă  la cuisson impeccable. L’utilisation de farine complĂšte apporte Ă  la pĂąte profondeur et rondeur en bouche sans pour autant voler la vedette Ă  la sauce Ă  base de tomates entiĂšres et de fior di latte, un fromage Ă  pĂąte filĂ©e. Un sans-faute pour cette pizza tricolore qu’on fait passer avec des quilles de la Botte, comme le bu et rebu Cos en Sicile. Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Combat

Combat

5 out of 5 stars
What should I drink? A BĂ©rĂ©govoy. This rue de Belleville cocktail bar is named after the nearby Place du Combat, which was once the site of circus involving fighting animals in the nineteenth century. But no fear, it’s a long way from all that now. The whitewashed walls and private green alcove make it super welcoming and peaceful. Elena Schmitt, Margot Lecarpentier and barmaid Elise Drouet (all of whom are ex-Experimental Cocktail Club) serve the finest, well-balanced cocktails. There’s the Rhydypandy (Ocho tequila, Drouin pommel, fresh fennel juice, maple syrup and lemon) or the BĂ©rĂ©govoy (30 & 40 calvados, Ferrand cognac, Madeira Verdelho, Dry Ferrand curaçao and Scrappy's orange bitters). To avoid total knockout from all that booze, head for the edibles, such as the terrine with gherkins and Thierry Breton’s pain de campagne (€8).
Monsieur Caramel

Monsieur Caramel

5 out of 5 stars
Pour qui ? Les personnes en mal d’amour et de douceur PĂątisserie culte ? “Le zeste citron”, une exquise tartelette au citron Yohan Kim est corĂ©en. NĂ© en 1983, il arrive en France il y a onze ans. AprĂšs en avoir bavĂ© pendant plusieurs annĂ©es dans de prestigieuses brigades, il dĂ©cide de poser sa grande silhouette Ă©lancĂ©e dans une jolie rue passante du 18e arrondissement de Paris. Des effluves dĂ©licieuses s’échappent de l’extĂ©rieur de la boutique. Ça ressemble Ă  l’odeur d’une crĂȘpe au sucre que l’on sort Ă  peine de la poĂȘle
 L’intĂ©rieur de Monsieur Caramel est un Ă©crin, le mobilier chinĂ©, le tourne-disque vintage, les petits jouets en plastique, chaque objet semble avoir Ă©tĂ© dessinĂ© pour remplir ce lieu chaleureux oĂč l’on passerait volontiers tout l’aprĂšs-midi.  Les pĂątisseries ne sont pas en reste. La proposition est courte, quatre desserts dont une “pĂątisserie de l’instinct” qui change rĂ©guliĂšrement. Aujourd’hui, c’est un Paris-Brest (6 €). Cinq choux miniatures forment une jolie couronne, la crĂšme pralinĂ©e est ferme mais ne perd rien en voluptĂ©. Le craquelin qui surmonte chacun des choux apporte du mordant Ă  l’ensemble. Le sucre souligne chacune des saveurs, mais n’écrase pas la poĂ©sie du dessert. On poursuit avec une tarte au citron (5 €) foudroyante de simplicitĂ© : un crĂ©meux au citron assorti de zestes et une pĂąte sablĂ©e. La crĂšme citron prĂ©sente le degrĂ© d’aciditĂ© parfait Ă  notre palais, un sublime classique ! On accompagne tous ces mets sucrĂ©s d’un dĂ©licat thĂ© au jasmin
Pressing [FERMÉ]

Pressing [FERMÉ]

4 out of 5 stars
Pour qui ? Ceux qui aiment le camping mais avec tout le confort d’un palacePlat culte ? Le "Keda" : un panini au welsh (plat d'origine galloise), dĂ©goulinant de cheddar fondu (8,50 €)Bienvenue dans l’ùre des restos Ă  tiroirs. Chez Pressing, on fait dans la popote de rue (paninis revus et corrigĂ©s), la cave Ă  manger (assiettes Ă  partager en soirĂ©e avec jaja nature) et mĂȘme dans le bistrot (Ă  l’heure du dĂ©j). Le tout servi dans un dĂ©cor ultra-branchouille avec comptoir en bĂ©ton, mange-debout et assiettes en Ă©mail blanc façon glamping —contraction de “glamour” et “camping”. Va pour un panini, la grosse spĂ©cialitĂ© de la maison, donc. Le pain vient du boulanger-star Gontran Cherrier et toutes les recettes ont Ă©tĂ© imaginĂ©es par les potes du patron, comme le chef Ă©toilĂ© Bertrand GrĂ©baut, ou encore la journaliste Keda Black, rien que ça
 Heureusement, derriĂšre toute cette hype un peu tape-Ă -l’oeil, le sandwich toastĂ© tient toutes ses promesses. Notre “Keda” (8,50 €) à base de welsh (un plat d'origine galloise) avec oignons caramĂ©lisĂ©s, pickles et roquette est dĂ©goulinant de cheddar fondu et le pain croustille... Ă  s’en lĂ©cher les doigts ! C’est aprĂšs que les choses se compliquent : notre brochette de poulet teriyaki incluse dans la formule dĂ©jeuner Ă  18,50 € est servie presque crue et franchement, le carpaccio de poulet, ça ne fait pas rĂȘver grand monde Ă  l’exception peut-ĂȘtre de quelques Japonais. Du coup, on se rabat illico sur les frites de polenta et la mayonnaise fumĂ©e piochĂ©e d
Robert

Robert

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les bourgeois du 11e qui veulent s’encanailler (bon mais pas donnĂ©)Plat culte ? En entrĂ©e, le quasi de veau, quasi magique (15 €) Transfert rĂ©ussi ! Pour son deuxiĂšme opus, LoĂŻc Martin, taulier du bistrot Ă©ponyme (Martin, 11e) rĂ©cupĂšre Peter Orr, son chef australien, qui avait Ă©galement ƓuvrĂ© chez Au Passage . DĂ©co dans l’ùre du temps : cuisine ouverte sur une grande salle baignĂ©e de lumiĂšre, siĂšges en osier Ă  l’assise confortable, larges tables
 Mais surtout : un plus qu’honnĂȘte menu dĂ©j Ă  25 €, avec ce jour-lĂ  des rigatoni au ragoĂ»t de canard et de chou vert. Les pĂątes, directement importĂ©es non d’Italie mais du Royaume-Uni, sont cuites al dente tandis que l’oiseau cancane gentiment dans l’assiette. Seul regret, ça manque d’une sauce bien liĂ©e pour profiter de toutes les saveurs Ă  chaque bouchĂ©e. Simple et rĂ©confortant, le dessert s’avĂšre plus convaincant : une compotĂ©e de pommes et de poires bien douce, boostĂ©e par l’aciditĂ© des premiĂšres rhubarbes et un sablĂ© Ă  l’huile d’olive. Si vous ĂȘtes joueur (et que votre porte-monnaie peut suivre), amusez-vous plutĂŽt Ă  piocher dans la carte parmi la kyrielle d’intitulĂ©s. Ça serait vraiment dommage de passer Ă  cĂŽtĂ© des pĂątes (maison cette fois) et du quasi de veau ultra-tendre, servi avec de la moelle, des dĂ©s de pain et des pickles d’échalotes (15 €). Une pointe d’aciditĂ©, les notes beurrĂ©es du pain toastĂ© et l’animalitĂ© de la viande : du lourd. Pour la soif, de belles quilles et jolis ballons, comme ce jurassien Petit P
Les Canailles Ménilmontant

Les Canailles Ménilmontant

5 out of 5 stars
What should I order? The beef tongue carpaccio with gribiche sauce. The team behind Les Canailles Pigalle are back with their second opus, this time not far from Pùre Lachaise. The menu features many of the same excellent dishes and it’s easy to feel at ease among the Maurice Chevalier poster, azure mosaic floor and exposed brick bar. Sebastien Guillo’s kitchen skills are sure to wow: starting with his famed beef tongue carpaccio with gribiche sauce (€9). The thin slices of meat came pleasantly warm, with a generous serving of cold gribiche sauce made with hard-boiled eggs, chives, gherkins and parmesan. Light and tasty, it’s the kind of dish you’ll want to linger over. The star dish was impeccably caramelised sweetbreads with shiitake mushrooms and al dente roasted Jerusalem artichokes (€32). If only we’d had room for the rhum baba

Les Canailles Ménilmontant

Les Canailles Ménilmontant

5 out of 5 stars
Pour qui ? Les crapules des faubourgs Plat culte ? Le carpaccio de langue de bƓuf, sauce gribiche (9 €) MĂ©nilmontant, mais oui Madame ! L'Ă©quipe du restaurant Les Canailles Pigalle (ouvert en 2012) remet le couvert avec un deuxiĂšme opus, cette fois du cĂŽtĂ© des faubourgs popu, Ă  deux pas du PĂšre Lachaise. Au menu, mĂȘmes bons p'tits plats canailles et dĂ©corum tout droit sorti d'un film de Claude Autant-Lara. Avec Trenet et Maurice Chevalier au mur, carrelage en mosaĂŻque azurĂ©e au sol, bar bien briquĂ©... En cuisine, on continue d'ĂȘtre biberonnĂ© par SĂ©bastien Guillo, chĂ©ri de nos papilles pour son fameux carpaccio de langue de bƓuf Ă  la sauce gribiche (9 €). De fines tranches de viande servies tiĂšdes, couvertes d’une gĂ©nĂ©reuse sauce Ă  base d’Ɠufs durs, de ciboulette, de cornichons et de quelques copeaux de parmesan. Incroyablement lĂ©ger et savoureux ! La suite ? Une tranche de foie de gras de canard (16 €) sur petite brioche toastĂ©e, dont la saveur subtile traĂźne gentiment en bouche. Mais surtout de copieux ris de veau (32 €) Ă  la caramĂ©lisation impeccable, flanquĂ©s de champignons shiitakĂ© et topinambours rĂŽtis al dente. Notre seul regret ? Ne plus avoir assez d’appĂ©tit pour s’arsouiller avec un dodu baba au rhum (9 €)... Et ne pas avoir assez soif pour jouer avec les quelques quilles de vignerons installĂ©s en biodynamie. Qu’à cela ne tienne, on reviendra !
Gemma

Gemma

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les couples Ă  poussettes, les potes d’enfance, les amoureux et tutti quanti !Plat culte ? La pizza margherita, tomates, fior di latte, basilic et grana padano (12 €) Giovanni Guida nous accueille avec un dĂ©licieux sourire et un accent qui nous transporte illico en Italie. Le systĂšme est bien rodĂ©, un cadre accueillant et de bonnes pizzas napolitaines. Il faut dire qu’avec Gemma, l’homme n’en est pas Ă  son coup d’essai —l’Italien est dĂ©jĂ  propriĂ©taire des pizzerias Maria Luisa (10e) et Luisa Maria (6e). Avec cette nouvelle adresse, cap tout au Sud de la Botte : des murs bleu MĂ©diterranĂ©e, un bar recouvert d’un sublime carrelage aux motifs sphĂ©riques, des chaises Baumann
 Simple, Ă©lĂ©gant et de bon goĂ»t. Au menu, on retrouve une large sĂ©lection d’antipasti. Va pour les arancini (8 €), des boules de riz farcies de mozzarella et de jambon
 Mauvaise pioche : les boulettes panĂ©es ne prĂ©sentent aucun intĂ©rĂȘt gustatif. Mieux vaut garder son appĂ©tit intact pour la pizza napolitaine qui elle, est trĂšs bien exĂ©cutĂ©e. La pĂąte est moelleuse, digeste et les bords, dĂ©licatement levĂ©s. Cuite impeccablement, elle prĂ©sente de jolies taches marbrĂ©es qui parfument la pizza. On jette notre dĂ©volu sur la margherita (12 €), il n’y a pas mieux pour avoir une idĂ©e de la qualitĂ© d’un Ă©tablissement. Et lĂ , c’est le carton plein, la sauce tomates est particuliĂšrement douce, lĂ©gĂšrement sucrĂ©e, le fior di latte est servi gĂ©nĂ©reusement et les feuilles de basilic viennent complĂ©ter ce joli tableau
Aux Bons Crus (11e)

Aux Bons Crus (11e)

2 out of 5 stars
Pour qui ? Les becs de zinc qui n’ont pas peur de faire fausse routePlat culte ? Les frites ! Des allumettes de pommes de terre crousti-moelleusesPoint de camion Ă  l’horizon ou d’aire d’autoroute, le quartier est plutĂŽt rĂ©putĂ© pour sa concentration en bobo au mĂštre carrĂ© et ses tables Ă  la mode (Jones, Mokonuts
) Mais les nappes Ă  carreaux, les banquettes en enfilade et les tables rapprochĂ©es ne laissent aucun doute, nous voilĂ  bien dans un restaurant estampillĂ© “relais routier”. Au volant de ce fringant vĂ©hicule, on retrouve Margot et FĂ©lix Dumant, dĂ©jĂ  patrons du restaurant Les Marches dans l’ouest parisien. Sous le capot de ce modĂšle flambant neuf, une formule dĂ©jeuner Ă  16 € avec entrĂ©e et plat du jour. Dommage ce jour-lĂ , le menu nous fait le coup de la panne avec un pĂątĂ© croĂ»te qui patine et une brandade de cabillaud carrĂ©ment trop sĂšche qui reste collĂ©e aux roues arriĂšres
 GuĂšre mieux, les poireaux mimosa (5,50 €) manquent cruellement d’assaisonnement et le chou farci (14,50 €) a quant Ă  lui du mal Ă  passer les vitesses. Il flotte dans une sauce sans goĂ»t mais le vrai problĂšme, c’est cette viande qui nous rappelle les boulettes de la cantoche. Heureusement, le supplĂ©ment frites (3,50 €) nous Ă©vite la sortie de route. Les pommes de terre, dĂ©bitĂ©es en allumettes, sont crousti-moelleuses. Trop bonnes ! Nos compagnons de croĂ»te ne sont pas dĂ©sagrĂ©ables, parmi eux, quelques jolies quilles de vignerons installĂ©s en biodynamie (Bernard Zito, Marcel Richaud, Jean Foillard
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