Julien Lambea est journaliste freelance basé à Paris, spécialisé dans la mode, les tendances et la culture. Ancien chef de rubrique Style de GQ France, il a couvert pendant neuf ans l’actualité de la mode masculine. Auteur de la newsletter éditoriale ON CITIES AND CLOTHES, il a collaboré avec des titres comme L’Étiquette, L’Express ou ICON France.

Julien Lambea

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Articles (1)

Les meilleures expos Ă  voir en ce moment Ă  Paris

Les meilleures expos Ă  voir en ce moment Ă  Paris

Envie d’un grand bol d’art frais ? Peu importe le mois ou la saison, Paris abrite un nombre pantagruĂ©lique d’expos Ă  mĂȘme de combler votre appĂ©tit en culture, si bien qu’il est parfois difficile de faire le tri entre le bon et le moins bon. C’est pourquoi, Ă©quipĂ© de notre calepin et de notre flair lĂ©gendaire, on a bourlinguĂ© dans toute la ville pour ne sĂ©lectionner que la crĂšme de la crĂšme des expositions Ă  Paris, qu’elles soient consacrĂ©es Ă  la peinture, la photo, l’art contemporain, la sculpture ou encore le design. RĂ©sultat ? Un dossier expo aussi costaud qu’une cuisse de Roberto Carlos, qui vous fera vous sentir aussi heureux qu’un Ă©cureuil devant la version longue de Casse-Noisette ! Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous Ă  la newsletter de Time Out Paris. Et aussi : 11 expos Ă  voir (absolument) en avril 2025 Ă  Paris

Listings and reviews (8)

Dans le Flou, une autre vision de l'art de 1945 à nos jours, au Musée de l'Orangerie

Dans le Flou, une autre vision de l'art de 1945 à nos jours, au Musée de l'Orangerie

4 out of 5 stars
Il y a quelques annĂ©es, le musĂ©e de l’Orangerie interrogeait les liens entre l’impressionnisme et la peinture abstraite avec l’exposition NymphĂ©as. L’abstraction amĂ©ricaine et le dernier Monet. Cette ultime sĂ©rie du maĂźtre impressionniste, vĂ©ritable tournant dans l’histoire de l’art, sert aujourd’hui de point de dĂ©part Ă  la nouvelle exposition du musĂ©e : Dans le flou – Une autre vision de l’art de 1945 Ă  nos jours. Une plongĂ©e dans l’indistinction visuelle, amorcĂ©e par une citation extraite du roman de GrĂ©goire Bouillier, Le Syndrome de l’Orangerie : « Au vrai, on ne voit rien. Rien de prĂ©cis. Rien de dĂ©finitif. Il faut en permanence accommoder sa vue. » Effet optique omniprĂ©sent dans les grands panneaux installĂ©s au musĂ©e depuis 1927, le flou a longtemps Ă©tĂ© attribuĂ© aux troubles de la vue dont souffrait Monet en fin de vie. Les commissaires de cette exposition choisissent une autre lecture : celle d’un geste esthĂ©tique dĂ©libĂ©rĂ©, rĂ©investi par de nombreux artistes aprĂšs lui – d’Alberto Giacometti Ă  Christian Boltanski, en passant par Hans Hartung, Mark Rothko ou Hiroshi Sugimoto. Cette esthĂ©tique du flou, qui prĂ©cĂšde mĂȘme Monet, se manifeste dĂ©jĂ  chez William Turner – figure tutĂ©laire des impressionnistes – qui s’inscrivait dans la tradition du sfumato renaissant. L’exposition ne suit pas un dĂ©roulĂ© chronologique : dĂšs la premiĂšre salle, Monet et Turner cĂŽtoient des artistes contemporains. Le fil conducteur est thĂ©matique, et explore les usages du flou sous ses diffĂ©r
Dover Street Market Paris

Dover Street Market Paris

Originaire, comme son nom l’indique, de Dover Street Ă  Londres (il se trouve dĂ©sormais au 18-22 Haymarket), le Dover Street Market – ou DSM pour les intimes – est tout bonnement une rĂ©invention du concept de commerce physique par Adrian Joffe et Rei Kawakubo, la fondatrice de la marque japonaise Comme des Garçons. AprĂšs des ouvertures Ă  Tokyo, New York, LA et ailleurs, il aura fallu attendre 20 ans pour voir DSM dĂ©barquer pour de bon Ă  Paris. Mais ça en valait la peine : installĂ© dans l’hĂŽtel de Coulanges, ancienne demeure de Madame de SĂ©vignĂ©, cette boutique conceptuelle sans vitrines plonge ses clients dans l’avant-garde, aussi bien par sa façon de prĂ©senter les vĂȘtements que par la sĂ©lection elle-mĂȘme : les labels de la galaxie Comme des Garçons, les marques les plus pointues du moment, et des noms moins connus, mais dĂ©jĂ  sur le radar de ceux qui savent. DSM Paris est aussi un hub crĂ©atif qui accueille expositions, signatures et autres Ă©vĂ©nements, sans oublier une offre culinaire signĂ©e Rose Bakery.
WORDS, SOUNDS, COLORS & SHAPES

WORDS, SOUNDS, COLORS & SHAPES

Rendu cĂ©lĂšbre par le succĂšs de l’Officine Universelle Buly, l’entrepreneur Ramdane Touhami avait ouvert son premier concept store, l’Épicerie, en 1998. Vingt-six ans plus tard (en 2024 donc), il retente l’expĂ©rience avec WORDS, SOUNDS, COLORS & SHAPE, une boutique qui en cache en rĂ©alitĂ© plusieurs : le multimarques A YOUNG HIKER, dĂ©diĂ© Ă  la nouvelle gĂ©nĂ©ration de labels outdoor (qui avait un temps pignon sur cour au Palais-Royal), un Ă©crin pour la collection de vĂȘtements DIE DREI BERGE (du nom de l’hĂŽtel de montagne rĂ©novĂ© par Ramdane en Suisse), un cafĂ©, une galerie, une librairie consacrĂ©e aux publications rares, un atelier de gravure et une sĂ©lection pointue de piĂšces vintage de marques japonaises comme Kapital ou Sacai. Autant de centres d’intĂ©rĂȘt, Ă©clectiques et exigeants, qui reflĂštent la personnalitĂ© du fondateur, fin connaisseur de ce qui plaĂźt aux esthĂštes aussi avertis que lui.
Matisse et Marguerite - Le regard d’un pĂšre, au musĂ©e d’Art moderne de Paris

Matisse et Marguerite - Le regard d’un pĂšre, au musĂ©e d’Art moderne de Paris

5 out of 5 stars
Ces derniĂšres annĂ©es, les amateurs de l’Ɠuvre d’Henri Matisse ont Ă©tĂ© gĂątĂ©s par les musĂ©es parisiens : Matisse - Comme un roman au Centre Pompidou fin 2020, Matisse. Cahiers d’art, le tournant des annĂ©es 30 Ă  l’Orangerie en 2023 et L’Atelier rouge de Matisse Ă  la Fondation Louis Vuitton l’an dernier ont rendu hommage Ă  cet artiste majeur du XXe siĂšcle. Pourtant, avec Matisse et Marguerite - Le regard d’un pĂšre, qui se dĂ©roule jusqu’au 24 aoĂ»t 2025, le musĂ©e d’Art moderne de Paris parvient Ă  Ă©viter toute sensation de dĂ©jĂ -vu grĂące Ă  une sĂ©lection et surtout un regard bien particulier sur la production du chef de file du fauvisme : celui que Matisse portait sur sa fille Marguerite, nĂ©e en 1894, quelques annĂ©es aprĂšs ses dĂ©buts en peinture.  En suivant un parcours chronologique jalonnĂ© de plus d’une centaine de portraits de Marguerite, dessinĂ©e, peinte ou sculptĂ©e par son pĂšre entre les annĂ©es 1900 et 1945 (mais aussi de documents personnels, de la propre production artistique de Marguerite Duthuit-Matisse et mĂȘme de vĂȘtements), l’exposition permet de redĂ©couvrir cette figure souvent mĂ©connue et pourtant trĂšs importante dans la vie et l’Ɠuvre du peintre. La multiplication des tableaux, Ă©tudes, esquisses et autres reprĂ©sentations du mĂȘme modĂšle ne lasse pas, bien au contraire, le visiteur, qui est ainsi tĂ©moin de la tendresse, si ce n’est de la fascination, d’un pĂšre pour sa fille. En plus de voir Marguerite grandir sous nos yeux, on constate l’évolution du style d’Henri Matisse
"Le Paris d’AgnĂšs Varda", au musĂ©e Carnavalet

"Le Paris d’AgnĂšs Varda", au musĂ©e Carnavalet

4 out of 5 stars
PionniĂšre de la Nouvelle Vague, immortalisĂ©e par les films qu’elle a rĂ©alisĂ©s Ă  partir de 1955 et qui ont fait le tour du monde, AgnĂšs Varda Ă©tait aussi plasticienne et photographe. C’est cette derniĂšre pratique (et premiĂšre car elle a exercĂ© Ă  partir de 1950 le mĂ©tier de “maĂźtre artisan photographe” aprĂšs des Ă©tudes Ă  l’École du Louvre et un CAP photographie) que le musĂ©e Carnavalet a dĂ©cidĂ© de mettre en lumiĂšre jusqu’au 24 aoĂ»t dans l’exposition Le Paris d’AgnĂšs Varda.  Sous-titrĂ©e “de-ci, de-là”, une expression comme empruntĂ©e Ă  la prose de l’artiste franco-belge, cette balade en 130 tirages photos – dont de nombreux inĂ©dits – et extraits de films part et revient au 86 rue Daguerre, son lieu de vie et de travail de 1951 Ă  sa disparition le 29 mars 2019. On y dĂ©couvre le “vrai” Paris des annĂ©es 50 et 60, loin des cartes postales : son quartier, ses amis et ses voisins. “Je n’habite pas Paris, j’habite Paris 14e”, disait-elle. En voyant ces prises de vues, on ne peut s’empĂȘcher de penser au cinĂ©ma qui viendra : elles tĂ©moignent d’un sens aigu de la composition et de la “mise en scĂšne”, mais aussi d’un certain goĂ»t pour le surrĂ©alisme. Les artistes ne sont d’ailleurs pas loin : la Varda photographe a documentĂ© le Théùtre national populaire (TNP) dirigĂ© alors par Jean Vilar, la venue de Federico Fellini Ă  Paris, ainsi que des moments de la Nouvelle Vague comme le mariage d’Anna Karina avec Jean-Luc Godard. Elle s’intĂ©resse aussi aux anonymes et ses portraits de voisins et de
Robert Doisneau, Instants donnés, au musée Maillol

Robert Doisneau, Instants donnés, au musée Maillol

5 out of 5 stars
Chef de file de la photographie humaniste, Robert Doisneau est trĂšs probablement le photographe français le plus connu au monde : selon sa fille Francine, l’Atelier Robert Doisneau et son fonds de 450 000 nĂ©gatifs ont contribuĂ© Ă  158 expositions depuis son dĂ©cĂšs en 1994. Un chiffre impressionnant qui tĂ©moigne d’une apprĂ©ciation quasi universelle, mais qui sous-entendrait presque que tout a Ă©tĂ© vu et dit sur l’auteur de l’incontournable Baiser de l’HĂŽtel de Ville. Pourtant, la nouvelle exposition que l’on peut voir au musĂ©e Maillol jusqu’au 12 octobre – aprĂšs deux ans de prĂ©paration et l’aide de ses deux filles, Francine Deroudille et Annette Doisneau – a pour ambition de faire passer quelque chose au-delĂ  des images : “une maniĂšre de regarder les autres”. Pour ce faire, les commissaires d’exposition ont optĂ© pour un parcours thĂ©matique qui montre les diffĂ©rents aspects de l’Ɠuvre de Robert Doisneau tout en gardant un fil conducteur : le “rĂ©alisme poĂ©tique”, une notion que l’on comprend trĂšs rapidement en voyant les quelque 400 tirages de l’exposition. Le terme renvoie aussi Ă  un courant cinĂ©matographique nĂ© dans les annĂ©es 30 – tout comme la photographie humaniste –, ce qui n’est pas sans rappeler que ces photos, toujours impressionnantes de maĂźtrise dans leur composition, ont une certaine capacitĂ© Ă  raconter des histoires. On (re)dĂ©couvre d’ailleurs dans l’exposition sa proximitĂ© avec les Ă©crivains, dont son ami Jacques PrĂ©vert, avec qui il partage un goĂ»t du surrĂ©alisme (la
David Hockney 25, Ă  la Fondation Louis Vuitton

David Hockney 25, Ă  la Fondation Louis Vuitton

5 out of 5 stars
L’exposition de David Hockney Ă  la Fondation Louis Vuitton est l'Ă©vĂ©nement artistique de la saison Ă  plus d’un titre : superstar de l’art contemporain, David Hockney est peut-ĂȘtre le peintre le plus connu en activitĂ©, avec une carriĂšre prolifique entamĂ©e dans les annĂ©es 1960. C’est aussi une dĂ©marche assez exceptionnelle pour la Fondation Louis Vuitton, qui a invitĂ© l’artiste Ă  choisir le thĂšme et Ă  s’impliquer personnellement – pendant prĂšs de deux ans de prĂ©paration – dans la conception de ce qui devient ici sa plus grande exposition Ă  ce jour, avec plus de 400 Ɠuvres rĂ©parties dans l’ensemble des galeries du bĂątiment imaginĂ© par l’architecte Frank Gehry. ÉvĂ©nement, ou plutĂŽt avĂšnement, car cette exposition, visible jusqu’au 29 aoĂ»t, marque aussi l’arrivĂ©e du printemps comme il se doit : les arbres en fleurs du bois de Boulogne environnant font Ă©cho Ă  de nombreuses Ɠuvres cĂ©lĂ©brant la saison et le thĂšme de la nature. Le sous-titre de l’exposition – Do remember they can’t cancel the spring – est d’ailleurs restĂ© en anglais, tel que Hockney l’a Ă©crit. Une phrase nĂ©e pendant le confinement de 2020, accompagnant l’un de ses dessins rĂ©alisĂ©s en Normandie, et dont le message rĂ©sonne encore cinq ans plus tard. On l’a dit, l’Ɠuvre de David Hockney est vaste. Il ne s’agit pas ici d’une rĂ©trospective au sens strict, comme celle que lui consacrait le Centre Pompidou en 2017, mĂȘme si les “greatest hits” sont bien prĂ©sents dĂšs la deuxiĂšme galerie de l’exposition. Le niveau -1 de la Fond
Azzedine AlaĂŻa, Thierry Mugler Ă  la Fondation Azzedine AlaĂŻa

Azzedine AlaĂŻa, Thierry Mugler Ă  la Fondation Azzedine AlaĂŻa

4 out of 5 stars
MĂȘme chez les amateurs de mode les plus avertis, peu savent qu’Azzedine AlaĂŻa a un jour signĂ© des vĂȘtements pour Thierry Mugler. À commencer par les smokings de l’automne-hiver 1979-80, pour lesquels Mugler le remerciera dans le programme de sa collection avant de l’encourager Ă  lancer sa propre marque. Le tout bien avant que les collaborations ne deviennent monnaie courante dans l’industrie – parfois par affinitĂ© crĂ©ative, souvent pour des raisons marketing. Si le contexte de l’époque rend la comparaison un peu bancale, c’est pourtant bien cette affinitĂ© crĂ©ative qui a provoquĂ© la rencontre entre les deux grands couturiers — point de dĂ©part d’une amitiĂ©, d’un respect mutuel, d’une entraide et d’un dialogue qui perdureront malgrĂ© des styles et des personnalitĂ©s trĂšs diffĂ©rents. C’est aussi ce lien qui inspire l’exposition Azzedine AlaĂŻa, Thierry Mugler – 1980-1990, Deux dĂ©cennies de connivences artistiques, visible jusqu’au 29 juin Ă  la Fondation Azzedine AlaĂŻa. Un Ă©vĂ©nement qui rĂ©unit une quarantaine de piĂšces signĂ©es Mugler, issues de la collection personnelle d’AlaĂŻa (il en a conservĂ© plus de 200), mises en regard de ses propres crĂ©ations. PlutĂŽt qu’une rĂ©trospective, l’exposition propose ainsi le regard du couturier franco-tunisien sur le travail de celui qui se faisait aussi appeler Manfred Thierry Mugler. Cette idĂ©e de "connivence" — autrement dit d’"entente secrĂšte ou tacite" – prend tout son sens dans la juxtaposition, orchestrĂ©e par le commissaire d’exposition Olivie

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These are the best exhibitions to see in Paris right now

These are the best exhibitions to see in Paris right now

Craving a proper dose of art? No matter the season, Paris serves up a banquet of exhibitions so rich and varied it can be hard to know where to tuck in. But thankfully, you’ve got us on hand to help.  Recommended: I live in the world’s best city for culture – here are my 8 favourite places.  We’ve roamed the city to handpick the crĂšme de la crĂšme of exhibitions on display right now – whether you’re into painting, photography, contemporary art, sculpture, or design, there’s something on this list for you. Here are the very best exhibitions on in Paris right now. Dans le Flou – Another Vision of Art from 1945 to Today Hans Hartung (1904-1989) T1982-H31, 1982 Antibes, Fondation Hartung-Bergman © Collection : Fondation Hartung-Bergman © Hans Hartung / Adagp, Paris 2025 Following their deep dive into the link between Impressionism and abstraction, the Orangerie is now exploring what happens when things get a little... blurry. Inspired by Monet’s late masterpieces, the show journeys from the 1940s to today, demonstrating how artists have embraced visual ambiguity, abstraction, and indistinct forms to create emotion and tension. The exhibition opens with a quote from GrĂ©goire Bouillier’s novel The Orangerie Syndrome: ‘In truth, we see nothing. Nothing precise. Nothing definite. One must constantly readjust one’s sight.’ And that’s exactly what this show makes you do – look again, and again. Where? MusĂ©e de l’OrangerieWhen? Until August 18 2025 Matisse et Marguerite – A Father’s Ga
8 expos Ă  voir (absolument) en mai 2025 Ă  Paris

8 expos Ă  voir (absolument) en mai 2025 Ă  Paris

AgnĂšs Varda, de-ci, de-lĂ , au musĂ©e Carnavalet PionniĂšre de la Nouvelle Vague, immortalisĂ©e par les films qu’elle a rĂ©alisĂ©s Ă  partir de 1955 et qui ont fait le tour du monde, AgnĂšs Varda Ă©tait aussi plasticienne et photographe. C’est cette derniĂšre pratique (et premiĂšre car elle a exercĂ© Ă  partir de 1950 le mĂ©tier de “maĂźtre artisan photographe” aprĂšs des Ă©tudes Ă  l’École du Louvre et un CAP photographie) que le musĂ©e Carnavalet a dĂ©cidĂ© de mettre en lumiĂšre jusqu’au 24 aoĂ»t dans l’exposition Le Paris d’AgnĂšs Varda.  Lire ici notre chronique de l'expo AgnĂšs Varda, de-ci, de-lĂ . Quand ? jusqu'au dimanche 24 aoĂ»t 2025. OĂč ? musĂ©e Carnavalet, 16 rue des Francs-Bourgeois, Paris 3e. © AgnĂšs Varda, autoportrait dans son studio rue Daguerre David Hockney 25, Ă  la Fondation Louis Vuitton L’exposition de David Hockney Ă  la Fondation Louis Vuitton est l'Ă©vĂ©nement artistique de la saison Ă  plus d’un titre : superstar de l’art contemporain, David Hockney est peut-ĂȘtre le peintre le plus connu en activitĂ©, avec une carriĂšre prolifique entamĂ©e dans les annĂ©es 1960. C’est aussi une dĂ©marche assez exceptionnelle pour la Fondation Louis Vuitton, qui a invitĂ© l’artiste Ă  choisir le thĂšme et Ă  s’impliquer personnellement – pendant prĂšs de deux ans de prĂ©paration – dans la conception de ce qui devient ici sa plus grande exposition à ce jour, avec plus de 400 Ɠuvres rĂ©parties dans l’ensemble des galeries du bĂątiment imaginĂ© par l’architecte Frank Gehry. Fondation Louis Vuitton ! Q