Tania

Tania

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La Philharmonie éveille la fibre musicale des enfants

La Philharmonie éveille la fibre musicale des enfants

Votre enfant n'en peut plus de vous entendre jouer 'Au clair de la lune' sur son xylophone bringuebalant, échangé contre un grille-pain (qui vous manque cruellement) à la brocante du quartier ? C'est peut-être le moment de lui faire découvrir d'autres instruments, timbres et mélodies - par exemple à la Philharmonie qui propose, depuis peu, différentes formules pour éveiller la fibre musicale des petits Parisiens. Nous avons testé les ateliers pour les 3 mois à 3 ans : une heure pour se défouler, secouer des maracas, danser, jouer au piano et taper sur des tambours, sous l'œil avisé d'une professionnelle et des parents, invités à participer activement. L'occasion de s'ouvrir à de nouvelles perspectives musicales et de rencontrer d'autres bébés dans un climat convivial, certes. Mais le jeu n'en vaut peut-être pas la chandelle (comptez 8 € pour les enfants et 10 € pour les adultes, tout de même). En une séance (pas de cours réguliers prévus pour les tout-petits), n'espérez pas faire de votre bambin un petit Mozart : ici, les enfants ont à peine le temps de s'acclimater à leur nouvel environnement que la cloche a sonné. Et si vous avez déjà l'habitude de chanter, vous trémousser et jouer avec des trucs qui font plein de bruit à la maison, il y a peu de chance pour que cette petite heure de mélomanie ait un impact sur le développement de votre descendance en couche-culotte. On préférera donc à ces ateliers d'éveil ponctuels, les cycles de huit (65 €), dix-sept (100 €) ou trente (

Séances Pathé Kid

Séances Pathé Kid

Pour la fondation Jérôme Seydoux-Pathé, il n'y a pas d'âge pour découvrir le 7e art, même le plus pointu. A partir du 14 janvier 2015, les cinéphiles en herbe de 6 ans et plus sont conviés à des projections sur mesure. Le premier programme s'intitule 'Contes et féeries', il s'agit de films muets, adaptations cinématographiques de divers contes et fables classiques, comme 'Peau d'âne', 'Cendrillon', 'Le Petit Poucet', 'La Belle au bois dormant', ou encore 'Aladin ou la lampe merveilleuse'. Nous sommes loin des Disney actuels, pimpants, virevoltants, bavards, et pourtant les enfants restent encore sensibles aux films muets, comme si cette façon d'arrêter la cacophonie et de ralentir le cours des images éveillait en eux une forme d'émerveillement. Plaisir des yeux donc, mais aussi des oreilles puisque ces séances seront accompagnées au piano par le jeune et talentueux Thomas Ospital. Par ailleurs, ce rendez-vous familial est l'occasion de découvrir, outre ces films des années 1910 et 1920, l'édifice de la fondation par l'architecte Renzo Piano, inauguré le 10 septembre dernier.>>> Tous les mercredis à 14h et samedis à 11h. A la fondation Jérôme Seydoux-Pathé au 73 avenue des Gobelins, Paris 13e.

Le petit train de la gare de l’Est

Le petit train de la gare de l’Est

Attendre le train. Feuilleter des magazines pas bien au Relay H avant de se faire virer par le préposé ? Boire un mauvais café en le regrettant dès la première gorgée qui ébouillante? Piétiner entre les valises à surveiller et les enfants à tenir loin des voies ? Plutôt sortir de la gare, descendre la rampe d'accès du parking Alsace, porte 9, sonner, pénétrer dans le dédale de marches et de portes en suivant les flèches et parce que c'est samedi, et découvrir les trésors insoupçonnés de l'Association Française des Amis des Chemins de fer. Un groupe de fondus du rail, aussi décalés qu'accueillants, blottis dans les sous-sols de la gare depuis 1937. C'est ici qu'ils fomentent des voyages en trains tous azimuts, publient le bimestriel Chemins de fer, archivent la vie du rail dans un impressionnant centre de documentation spécialisé et se livrent sans vergogne au modélisme ferroviaire. Ces cheminots du samedi animent trois réseaux de trains électriques avec un sérieux maniaque plein de plaisir. 120 mètres carrés de voyages immobiles que le visiteur soudainement en pleine régression peut admirer dans le moindre détail à hauteur d'yeux. Les trains bourdonnent et se croisent en convoi (il y a presque une centaine d'aiguillages), empruntent ponts et passages à niveau, traversent tunnels et gares, villes et villages, balaient un décor hypnotique de campagnes, dépôts et montagnes. Ça sent la soudure et les bobines en surchauffe, la colle et la poussière hors d'âge. Ça bricole, répare,