Tania Brimson

Tania Brimson

Articles (20)

Les parcs et jardins pour voir la vie en vert Ă  Paris

Les parcs et jardins pour voir la vie en vert Ă  Paris

A une Ă©poque oĂč les logis rĂ©trĂ©cissent et les tempĂ©ratures augmentent, les 2 300 hectares de verdure dispatchĂ©s entre les 400 parcs, jardins et squares de Paris prennent aujourd’hui l’allure d’une denrĂ©e aussi vitale qu’un grand verre d’eau au milieu d’un barathon. Si tout le monde a sa place au soleil prĂ©fĂ©rĂ©e, on a inspectĂ© chaque brin d’herbe pour n’en extraire que le haut des pĂąquerettes des espaces verts parisiens (intra-muros), des endroits tellement dĂ©paysants qu’on a envie de les explorer toute l’annĂ©e ! Un dossier en forme de jardin d’Eden des parcs parisiens. Quel est le plus grand parc de Paris ?  CrĂ©e en 1987 par l’architecte suisse Bernard Tschumi, le parc de la Villette est avec ses 35 hectares le plus grand parc de Paris et l'un des rares ouvert toute la nuit. Et pour cause, il n’est pas cloisonnĂ© mais plutĂŽt pensĂ© comme un lieu de passage aussi bien qu’une aire de jeux, de repos, de loisir, de promenade ou encore d’art. Pour plus de dĂ©tente Dans le thĂšme du vert et de la dĂ©tente, dĂ©couvrez nos dossiers recensant les piscines, les terrains de pĂ©tanque ou les promenades. 
Les 100 meilleurs films français de tous les temps

Les 100 meilleurs films français de tous les temps

Si les paillettes d’Hollywood nous le font parfois oublier, il est bon de rappeler que le cinĂ©ma a Ă©tĂ© inventĂ© par les Français, et que l’histoire du 7e art doit beaucoup au regard et au savoir-faire hexagonal. LĂ -dessus, on s’est demandĂ© quels Ă©taient les meilleurs films français jamais créés. DĂ©bat Ă©pineux s’il en est : il aura bien divisĂ© la rĂ©daction – et brisĂ© bien des ego –, et on sait que vous nous ferez le plaisir de remuer le couteau dans la plaie dans la section commentaire (QUOI ?! Vous n’avez pas mis Les Visiteurs dans le classement ?! Je dĂ©teste les Parisiens !!, etc.) LĂąchez-vous : votre avis nous intĂ©resse (mais restez polis). De Renoir Ă  MĂ©liĂšs en passant par Varda, Carax, Godard, Denis ou Kechiche, vous trouverez donc dans ce classement, modestement dictĂ© par nos Ă©motions et tempĂ©raments, les 100 films français prĂ©fĂ©rĂ©s de Time Out Paris, entre classiques des annĂ©es 60 et pĂ©pites du cinĂ©ma moderne. Pour n’oublier personne et faire plaisir Ă  tout le monde, on est allĂ© fouiner dans le cinĂ©ma d'auteur avant de se perdre aux confins de l'horreur, sans oublier de faire un dĂ©tour par la science-fiction ou vers les cimes du romantisme
 Bonnes sĂ©ances !  
Les 50 meilleures galeries d'art de Paris

Les 50 meilleures galeries d'art de Paris

C'est ici que Messieurs François Pinault et Roman Abramovitch croisent Monsieur Tout-le-Monde : toujours en accĂšs libre, souvent truffĂ©es d'Ɠuvres aussi cotĂ©es que dĂ©routantes, les galeries d'art de Paris ont le don d'attirer un public Ă©clectique, composĂ© de nĂ©ophytes Ă©garĂ©s, d'amateurs d'art sans le sou et de collectionneurs richissimes. Essentiellement regroupĂ©s dans le Marais, Ă  Saint-Germain-des-PrĂ©s et du cĂŽtĂ© de Belleville, ces plus ou moins prestigieux supermarchĂ©s pour millionnaires font le bonheur de tous les flĂąneurs, avides de surprises visuelles 100 % gratuites. Time Out a donc relevĂ© ses manches pour vous proposer la crĂšme de la crĂšme des galeries Ă  Paris. Et mĂȘme si la qualitĂ© des propositions et expositions change au grĂ© des artistes et des Ɠuvres, les endroits gardent toujours un peu de leur Ăąme et de leur ligne. Bonne visite !
Le sexe fĂ©minin dans l'art Ă  travers 19 Ɠuvres

Le sexe fĂ©minin dans l'art Ă  travers 19 Ɠuvres

Con, fouffe, fente, minou, barbichette, porte cochĂšre, mont de VĂ©nus... Appelez-le comme vous voudrez : l'art, lui, n'a pas attendu le dictionnaire des synonymes pour pousser la porte du jardin des dĂ©lices. Objet d'innombrables fascinations, controverses culturelles et dĂ©bats politiques, l'appareil gĂ©nital fĂ©minin a nourri quelques-unes des obsessions les plus folles de l'histoire de l'art. La preuve en 19 Ɠuvres. A lire aussi : Tous Ă  poil ! Pourquoi l'art est-il rempli de gens nus ?
Tous Ă  poil ! Pourquoi l'art est-il rempli de gens nus ?

Tous Ă  poil ! Pourquoi l'art est-il rempli de gens nus ?

Depuis l'AntiquitĂ©, l'art aime vivre nu. DĂ©esses Ă  poil, nymphes dĂ©shabillĂ©es, Ă©phĂšbes Ă  l'Ă©tat naturel, donzelles Ă©tirant leur corps dans des intĂ©rieurs douillets... Des milliers de gens ont traversĂ© l'histoire de l'art sans porter de slip, pour cĂ©lĂ©brer tantĂŽt la beautĂ© de la chair, tantĂŽt la sensualitĂ©, la complexitĂ© de l'anatomie, la nature, la mĂ©decine, la toilette, le sexe, la vie. Et la plupart du temps, cette nuditĂ© coule de source, s'affichant comme une Ă©vidence qui vient souligner les affinitĂ©s naturelles qu'ont toujours partagĂ©es l'art et la chair. Mais parfois, les parties les plus intimes du corps humain arrivent comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu d'une peinture, d'une photo ou d'une sculpture, se jouant des penchants exhibitionnistes de l'art occidental. Tentative bĂȘte et mĂ©chante de dĂ©cryptage de ces nus volontairement Ă©tranges. Et dĂ©licieusement incongrus.
Les musées gratuits le 1er dimanche du mois à Paris

Les musées gratuits le 1er dimanche du mois à Paris

Si les coquins cathodiques avaient le premier samedi, les fĂ©rus d’art sans le sou ont toujours leur premier dimanche. LancĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1990, la sacro-sainte gratuitĂ© des musĂ©es le premier dimanche du mois continue aujourd’hui d’aguicher les visiteurs. Si le Louvre a depuis fait faux bond, la liste des institutions parisiennes accessible Ă  l’Ɠil le premier dimanche du mois reste belle et longue comme un barbecue Ă  la belle saison. Jugez donc : Centre Pompidou, Orangerie, Orsay, Quai Branly, Rodin
 Oui, l’attente peut ĂȘtre longue et douloureuse pour accĂ©der aux expos, mais c’est le prix Ă  payer pour ne pas payer. Pour dĂ©couvrir notre liste des musĂ©es gratuits toute l’annĂ©e, c’est par ici que ça se passe.
9 ateliers d'artistes à découvrir à Paris

9 ateliers d'artistes à découvrir à Paris

A l’étroit dans votre petit studio parisien ? Glissez-vous le temps d’une visite dans la peau d’un artiste de la bohĂšme en visitant les ateliers des plus grandes stars de la peinture et de la sculpture. Baies vitrĂ©es, matos de compĂšte et jardins trop mignons, on s’invite OKLM chez Rodin ou Giacometti, sans mĂȘme avoir Ă  apporter le dessert !
Nos 6 Ɠuvres prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  voir au MusĂ©e du Louvre

Nos 6 Ɠuvres prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  voir au MusĂ©e du Louvre

Si le Louvre est le plus vaste musĂ©e du monde, il est aussi le plus frĂ©quentĂ© : presque 10 millions de visiteurs chaque annĂ©e ! Il est donc devenu de plus en plus compliquĂ© de bourlinguer dans le musĂ©e sans se taper une horde de perches Ă  selfie et une ambiance collĂ©-serrĂ© façon heure de pointe sur la ligne 13. Un conseil : si vous arrivez Ă  pĂ©nĂ©trer dans ce temple de l’art, foncez directement vers les incontournables, toujours fidĂšles au poste, qui s'exposent du matin au soir. Dans ce dossier regroupant nos Ɠuvres prĂ©fĂ©rĂ©es, nous n'avons croisĂ© ni La Joconde, ni La Victoire de Samothrace, dont il nous paraissait presque superflu de souligner l'Ă©crasante cĂ©lĂ©britĂ©, mais d’autres Ɠuvres qu’on aime tout particuliĂšrement. Et puis l'exercice l'ordonnait : il a fallu faire des choix, guidĂ©s par la curiositĂ© qui nous a parfois poussĂ©s Ă  aller chercher l'inattendu, l'improbable, l'oubliĂ©. Sans plus attendre, dĂ©couvrez nos 6 Ɠuvres prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  voir au MusĂ©e du Louvre.
8 pique-niques artistiques en région parisienne

8 pique-niques artistiques en région parisienne

Le monde se divise en deux catĂ©gories : ceux qui pensent que le pique-nique est uniquement une affaire de knackis, de beuverie ou de survie, et ceux qui ont l'intime conviction qu'on peut manger et boire en plein air, tout en se nourrissant l'esprit. En ouvrant cette page, vous ĂȘtes tombĂ© dans la seconde catĂ©gorie. Bienvenue. Et fĂ©licitations. Vous allez bientĂŽt pouvoir vous libĂ©rer des pelouses estivales des Buttes-Chaumont, oĂč vous sirotiez pas plus tard qu'hier du rosĂ© tiĂšde, en regardant le gros orteil de votre voisin faire du pied Ă  votre saucisson. Vous allez bientĂŽt pouvoir briller en sociĂ©tĂ© le lundi matin en expliquant que lors de votre pique-nique dominical, vous, vous ĂȘtes tombĂ© sur une installation d'art moderne en pleine forĂȘt, une pĂ©niche qui hĂ©berge des artistes ou une sculpture monumentale au pays du Roi Soleil. Autrement dit, vous aurez traversĂ© le pĂ©riph' pour prendre un bon bol d'art frais en Essonne, en Seine-Saint-Denis, dans les Yvelines ou dans le Val-de-Marne, au cƓur d'un de ces improbables lieux oĂč l'art contemporain et le patrimoine cohabitent naturellement. Autrement dit, vous aurez le ventre plein mais l'esprit vif. Bref, vous aurez la classe.
Quand le repas tourne à l'aigre : les pires scÚnes de dßner au cinéma

Quand le repas tourne à l'aigre : les pires scÚnes de dßner au cinéma

En prĂ©vision des festivitĂ©s de faim d’annĂ©e, et en attendant la rĂ©ouverture des restaurants, Time Out Paris a dĂ©cidĂ© de vous rĂ©galer en vous mitonnant une petite sĂ©lection autour d’un grand classique du cinĂ©ma : les scĂšnes Ă  table. Pour ce faire, on a rĂ©duit le spectre (oui oui, on n’est pas fous) en se limitant aux pires repas
 Ou quand le dĂźner tourne Ă  l’aigre ! Des gueuletons Ă  la casbah ou au restaurant, fastueux ou carrĂ©ment modestes
 Sombres, chelous ou tristement drĂŽles, voici nos prĂ©fĂ©rĂ©s. A streamer jusqu’à la boulimie !
Les meilleurs passages couverts Ă  Paris

Les meilleurs passages couverts Ă  Paris

Les passages couverts font partie du patrimoine architectural de Paris. Créées pour la plupart entre la fin du XVIIIe siĂšcle et le dĂ©but du XIXe, notamment sous la Restauration, ces galeries creusĂ©es dans les immeubles abritaient commerces et restaurants, comme aujourd'hui. Au XIXe siĂšcle, l’actuel quartier des Grands Boulevards se dotait d’un labyrinthe de passages couverts coiffĂ©s de verriĂšres. Ces galeries marchandes, ancĂȘtres du centre commercial, offraient aux promeneurs le luxe simultanĂ© de pouvoir couper Ă  travers la ville, s’abriter de la pluie, faire du lĂšche-vitrine ou leur marchĂ©, se restaurer et (pour quelques-uns de ces messieurs) passer une heure de dĂ©bauche dans les bras d’une dame. Aujourd’hui, ces chemins de traverse sont de vrais joyaux d’architecture – des vitrines historiques ouvertes sur le Vieux Monde, idĂ©ales pour une flĂąnerie au hasard des Ă©choppes. Il est grand temps de se faire un petit tour de Paris en 13 passages couverts.  
Les couchers de soleil dans l'art

Les couchers de soleil dans l'art

C'est quand mĂȘme bizarre. Il n'y a peut-ĂȘtre rien de plus beau qu'un coucher de soleil (un vrai, hein, pas cette arnaque de crĂ©puscule parisien). Et en mĂȘme temps, peu de phĂ©nomĂšnes naturels ont Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©s de maniĂšre aussi indigeste par l'imagerie populaire - consultez l'ami Google Images, vous verrez par vous-mĂȘme. Pourtant, avant de devenir un vivier de kitsch dĂ©coratif et ostentatoire, le soleil couchant a Ă©crit certaines des pages les plus inspirĂ©es de l'histoire de l'art. Symbole de l'Ă©ternel retour, de la fin programmĂ©e de quelque chose, de la recherche du sublime, de la petitesse de l'homme face Ă  l'immensitĂ© de l'univers, le sunset a longtemps fascinĂ© les artistes, en particulier les Romantiques et leurs hĂ©ritiers. A tel point que, en mars 2014, le sujet a fait l'objet d'une Ă©tude scientifique grĂ©co-allemande sur le changement climatique, les couleurs employĂ©es par les peintres au fil des siĂšcles permettant de mesurer l'Ă©tendue des transformations atmosphĂ©riques de notre monde. Bref, un sujet vaste comme l'astre du jour, qui continue de briller sur l'art contemporain, tantĂŽt avec ironie, comme s'il n'Ă©tait plus que la caricature de lui-mĂȘme, tantĂŽt avec grĂące, comme s'il incarnait au contraire la promesse d'un rĂ©enchantement. Et du rĂ©enchantement, on en a besoin en cette saison. Bref, Time Out a voulu se pencher sur ce phĂ©nomĂšne artistique, de l'Ăąge romantique jusqu'Ă  nos jours. De quoi en prendre plein la vue !

Listings and reviews (42)

Musée d'Orsay

Musée d'Orsay

MusĂ©e d’Orsay   MusĂ©e d’Orsay: A Palace of Impressionism That Almost Never Was Hard to believe, but in 1973, the future of the MusĂ©e d’Orsay hung by a thread. The grand former train station with its iconic clock faces, built in 1900 by Victor Laloux, was nearly demolished to make way for a futuristic luxury hotel along the Seine. Thankfully, good sense prevailed—and after years of renovation, the MusĂ©e d’Orsay was officially inaugurated on December 1st, 1986, in all its restored glory. Home to the World’s Largest Collection of Impressionist Art Here’s a quick refresher: the Orsay collection picks up where the Louvre leaves off (around 1848) and stops just before the Centre Pompidou begins (around 1914). In just over 60 years of art history, spanning Realism, Impressionism, Post-Impressionism, and the School of Pont-Aven, the museum attracts more than 3 million visitors annually and occupies nearly 35,000 square meters beneath soaring glass ceilings. Among its 150,000 works, you’ll find true masterpieces like: L’Origine du monde by Courbet Le DĂ©jeuner sur l’herbe by Manet The Floor Scrapers (Les Raboteurs de parquet) by Caillebotte Unmissable Temporary Exhibitions The permanent collection is impressive, but the temporary exhibitions are often show-stoppers. Past highlights include: A fascinating dialogue between Manet and Degas A bold Edvard Munch retrospective A poetic journey into the world of pastel art Importantly, Orsay has also made space for female artists, recently
Parc de Belleville

Parc de Belleville

La colline de Belleville a toujours Ă©tĂ© associĂ©e aux frivolitĂ©s et Ă  la dĂ©bauche. DĂšs la Renaissance, ses pentes maternaient les vignes qui donnĂšrent pour la premiĂšre fois le nom de « piquette » au jus de Bacchus : le terme dĂ©signait alors un vin jeune et pĂ©tillant, qui irriguait largement les tavernes du quartier. AprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©posĂ© aux carnavals mondains de Julien Lacroix, propriĂ©taire des lieux au XIXe siĂšcle, le sommet de la colline (oĂč poussent encore quelques vignes) devient le parc de Belleville en 1988, tĂ©moin dĂ©sormais, le soir venu, des apĂ©ros arrosĂ©s du quartier. En journĂ©e, une ambiance plutĂŽt familiale prĂ©cĂšde tous ces batifolages bellevillois. C’est le moment de sortir les paniers de pique-nique avec les marmots, de s’installer dans les arĂšnes pour savourer un spectacle improvisĂ© ou de s’avachir dans l’herbe avec son portable, histoire de profiter du wi-fi gratuit. Un coup d’Ɠil de temps en temps, depuis les pelouses un brin pentues, sur l'horizon : pas de doute, le parc de Belleville offre l’une des vues les plus spectaculaires de Paris. Un panorama qu’il fait bon dĂ©tailler au coucher du soleil, du haut du belvĂ©dĂšre : PanthĂ©on, Notre-Dame, Montparnasse, Concorde, Grand Palais... Il n’y a plus qu’à attendre les dĂ©charges lumineuses de la tour Eiffel pour complĂ©ter cet impressionnant tableau.
Jardin du musée Rodin

Jardin du musée Rodin

Alors bien sĂ»r, si les visiteurs se rĂ©galent dĂ©jĂ  avec les collections du musĂ©e Rodin, ce qu'ils affectionnent aussi tout particuliĂšrement, ce sont les jardins (dĂ©licieux, surtout au printemps) ! SituĂ©s dans le 7e arrondissement, on s'y fait zieuter par le Penseur, les Bourgeois de Calais et
 la fameuse Porte de l’Enfer ! Dans ce vaste espace en plein air, des expositions d’art contemporain viennent rĂ©guliĂšrement dialoguer avec les Ɠuvres du gourou de la sculpture française : en 2011, les lieux Ă©taient ainsi peuplĂ©s des extravagances d’Urs Fischer, Joseph Beuys et Ugo Rondinone.  
La Gaßté Lyrique

La Gaßté Lyrique

4 out of 5 stars
AprĂšs dix mille vies (opĂ©rette, ballet russe, cirque, parc d'attractions, pillĂ© durant l’Occupation) et dix ans de travaux, le théùtre de la GaĂźtĂ© s'est transformĂ© en 2011 en Ă©picentre de la vie culturelle parisienne 2.0. Son architecture intĂ©rieure, dĂ©cor ultra-moderne signĂ© Manuelle Gautrand bousculant audacieusement le style Belle Epoque ornemental d'origine, est aussi atypique que sa programmation. Ses sept Ă©tages pluridisciplinaires propulsent les visiteurs au plus profond de l’ùre numĂ©rique : arts plastiques, musique, graphisme, cinĂ©ma, mode, design et jeux vidĂ©o, les arts digitalisĂ©s rĂšgnent sur les lieux.  Une nouvelle Ă©quipe depuis 2023 En 2023, une nouvelle direction a pris les commandes, l’union d’Arty Farty (Nuits sonores, European Lab), Arte France, makesense, asso qui soutient les entrepreneurs sociaux, et l’ONG Singa, qui favorise l’inclusion des nouveaux arrivants sur les territoires. Les Ă©ditions arlĂ©siennes Actes Sud sont aussi de la partie en qualitĂ© de partenaire Ă©ditorial. Leur projet, intitulĂ© Fabrique de l’époque, entend jeter un pont entre crĂ©ation et engagement. Niveau programmation, la GaĂźtĂ© Lyrique vise trĂšs large, avec des dĂ©bats sur le rap, des ateliers de danse, des enregistrements de podcast, des expos, un cinĂ©-club, des masterclass
 Et bien sĂ»r de la musique et de la fĂȘte, dans sa grande salle toute couverte d’écrans de 850 places, entre battles de danse, germinaux balls de voguing, concerts et soirĂ©es Ă©lectroniques de qualitĂ© puisque programmĂ©
Domaine de Chamarande et son centre d'art

Domaine de Chamarande et son centre d'art

La rédaction a le béguin pour le Domaine de Chamarande. Voilà, ça c'est dit, et sans rougir. Ce chùteau d'Essonne et son parc splendide, nichés à l'orée d'un bois et d'un petit village rattaché au RER C, sont le lieu idéal pour croquer un peu d'art et de saucisson sur une nappe à carreaux. Une pelouse à n'en plus finir, des expositions d'art contemporain en plein air (ainsi que dans le chùteau du XVIIe siÚcle et son orangerie) : ici, culture rime avec art de vivre, et on prend un malin plaisir à papillonner d'une installation à l'autre, à se promener parmi les oeuvres, à se prélasser sur l'herbe et à se laisser couler le long du plan d'eau du domaine, sur des barques mises à disposition en toute gratuité.  Et pour découvrir plus de lieux d'art en banlieue, c'est par ici !
Crédac (centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine)

Crédac (centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine)

AprĂšs avoir rĂ©sidĂ© au centre Jeanne Hachette pendant prĂšs de vingt-cinq ans, le CrĂ©dac, centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine, a dĂ©mĂ©nagĂ© en septembre 2011 : direction la manufacture des Oeillets pour de nouvelles aventures, toujours en compagnie de jeunes artistes Ă©mergents et de tĂȘtes d'affiche mondialement connues comme Mircea Cantor, Pierre Vadi, Vincent Beaurin ou Laurent Grasso. Au premier Ă©tage de cette ancienne usine de fabrication d'oeillets mĂ©talliques, tout en briques rouges et en baies vitrĂ©es, le CrĂ©dac renoue avec la vocation initiale des lieux : la production et la fabrique d'oeuvres d'art se placent au coeur du projet de ce centre culturel qui compte dĂ©sormais, en plus d'un vaste showroom rĂ©servĂ© aux expositions, plusieurs espaces consacrĂ©s Ă  des ateliers de crĂ©ation pour les artistes et le public. RĂ©sultat : un lieu d'art contemporain encore plus vivant qu'autrefois, foisonnant de workshops, de dialogues et de crĂ©ations en devenir. Et pour dĂ©couvrir plus de lieux d'art en banlieue, c'est par ici !
Galerie Gagosian

Galerie Gagosian

Dans le monde de l'AmĂ©ricain Lawrence Gilbert Gagosian (Larry Gagosian aka « le requin » pour les intimes), galerie rime avec entreprise. Ou, pour ĂȘtre plus prĂ©cis, avec multinationale, filiales, chĂ©quiers, industrie du luxe. Son carburant ? L’art moderne et contemporain, tout simplement. Mais alors, le haut du panier : Jeff Koons, Roy Lichtenstein, Francis Bacon, Cindy Sherman, Andy Warhol, Damien Hirst
 Et on en passe (des dizaines). Quatre galeries Ă  New York, deux Ă  Londres, une au centre de Hong Kong. Le grand prĂ©dateur du marchĂ© de l'art a tissĂ© sa toile dans huit villes du monde, de Los Angeles Ă  Rome en passant par AthĂšnes et GenĂšve. C’est en 2010 que Larry croque pour la premiĂšre fois Paris. De quoi faire trembler les marchands de la capitale, avec une galerie situĂ©e juste Ă  cĂŽtĂ© des Champs-ElysĂ©es et des expositions dĂ©ployĂ©es sur prĂšs de 350 mĂštres carrĂ©s, dans un hĂŽtel particulier, rue de Ponthieu. Rien que ça. Et comme pour prouver le succĂšs de cette implantation parisienne, arrive deux ans plus tard l'antenne du Bourget. Une immense galerie-musĂ©e, destinĂ©e Ă  accueillir des Ɠuvres monumentales et des expositions collectives. A deux pas de la piste d'atterrissage des jets privĂ©s : c'est pratique pour repartir Ă  Beverly Hills ou Ă  Monaco, avec sa toile d'Anselm Kiefer sous le bras. DĂ©sormais bien implantĂ© en banlieue, Gagosian revient sur la capitale avec un nouvel espace rue de Castiglione inaugurĂ© en 2021. Et comme le type connaĂźt son boulot, le lancement de son 1
Galerie Kamel Mennour

Galerie Kamel Mennour

Depuis 1999, Mennour dĂ©verse son Ă©nergie dĂ©bordante sur Saint-Germain-des-PrĂ©s avec une programmation audacieuse d’art contemporain. Son flair l’amĂšne trĂšs tĂŽt Ă  exposer les photographies de mode hybrides de David LaChapelle et Ellen von Unwerth ou les subversions white trash de Larry Clark. C’est aussi lui qui introduit Kader Attia et Adel Abdessemed sur la scĂšne parisienne, au dĂ©but des annĂ©es 2000. Un dynamisme qui porte vite ses fruits. DĂšs 2007, Mennour confirme la stature acquise par sa galerie en moins de dix ans lorsqu’il dĂ©mĂ©nage rue Saint-AndrĂ©-des-Arts, dans l'imposant hĂŽtel de la Vieuville (XVIIIe siĂšcle). En 2013, Ă  ce nouvel espace vient s’ajouter la galerie de la rue Lodi, puis, en 2016, une troisiĂšme galerie dĂ©ployĂ©e sur deux niveaux ouvre rue Matignon. DĂ©sormais, les gĂ©nĂ©rations, les styles et les supports se mĂȘlent au sein de ces trois spots oĂč se croisent les expressions de Daniel Buren, Camille Henrot, Huang Yong Ping ou Anish Kapoor.
Musée Maillol

Musée Maillol

SacrĂ©e histoire pour cet hĂŽtel particulier de la rue de Grenelle ! Tour Ă  tour couvent, piaule d’Alfred de Musset, atelier du peintre Paul Baudry et mĂȘme cabaret des frĂšres PrĂ©vert dans les annĂ©es 1950 – Boris Vian, Yves Montand et Maurice BĂ©jart y sont passĂ©s –, l’établissement hĂ©berge depuis 1995 le musĂ©e Maillol et sa collection d’exception d'Ɠuvres du sculpteur Aristide Maillol. Un lieu d’exception Pour la petite histoire : Dina Vierny a 15 ans lorsqu’elle rencontre Aristide Maillol, 72 ans, dont elle devient le modĂšle de prĂ©dilection et l’hĂ©ritiĂšre. Pendant plus de dix ans, le sculpteur la reprĂ©sente sous toutes ses coutures et dans tous ses Ă©tats. Des Ɠuvres comme L’Air et Harmonie naĂźtront de cette collaboration entre l’artiste, fascinĂ© par la beautĂ© du corps, et une muse devenue comme sa fille. Ce n’est qu’en 1995, plus de cinquante ans aprĂšs la mort de Maillol, que Vierny, devenue marchande d’art et fine collectionneuse, ouvre ce musĂ©e.  Il accueille un Ă©ventail de peintures, gravures, dessins, pastels, tapisseries et cĂ©ramiques, exposĂ©s aux cĂŽtĂ©s de sculptures qui incarnent toute l’essence du classicisme moderne et voluptueux de Maillol. Les collections recĂšlent Ă©galement de nombreux dessins de Matisse, pour lequel Vierny posait Ă  ses heures perdues, ainsi que des Ɠuvres de Picasso, Rodin, Gauguin, Degas et CĂ©zanne. Sans oublier cette fameuse reconstitution d’une cuisine collective soviĂ©tique signĂ©e Ilya Kabakov.  Des expos temporaires de haute volĂ©e Outre ses colle
Musée Rodin

Musée Rodin

En 1908, le poĂšte Rainer Maria Rilke fait dĂ©couvrir Ă  Auguste Rodin l’hĂŽtel Biron, un hĂŽtel particulier construit en 1732 par l’architecte Jean Aubert au cƓur d’un jardin Ă  la française en plein 7e arrondissement. Un ensemble de type rocaille baignĂ© de lumiĂšre oĂč le sculpteur vit, travaille, reçoit et expose jusqu’à sa mort en 1917. C’est ici que, deux ans aprĂšs, le musĂ©e Rodin ouvre ses grilles, avec l’idĂ©e d’exposer et diffuser l’Ɠuvre de l’auguste artiste.  Demeures et collections somptueuses Aujourd’hui, celle-ci est concentrĂ©e en 18 salles oĂč s'enchaĂźnent esquisses en terre, moulages en plĂątre et sculptures en bronze ou en marbre. Le Baiser, L’Homme qui marche, des terres cuites de jeunesse et des bustes sont exposĂ©s dans les salles, auprĂšs de certains Ă©lĂ©ments de La Porte de l’Enfer. Autant de piĂšces incontournables du maĂźtre qui cĂŽtoient de nombreuses Ɠuvres signĂ©es Camille Claudel, l’élĂšve, la muse, l’amante, ainsi que des peintures de Van Gogh, Monet, Renoir, et de Rodin lui-mĂȘme.  Dans un Ă©crin de verdure On ne va pas se mentir, tout le monde n’en a (souvent) que pour les jardins du musĂ©e Rodin – de 3 hectares – sur lesquels veillent Le Penseur, Les Bourgeois de Calais et La Porte de l’Enfer. Dans ce vaste espace en plein air, des expositions d’art contemporain viennent dialoguer avec les Ɠuvres du gourou de la sculpture française : en 2011, les lieux se peuplaient par exemple des crĂ©ations d’Urs Fischer, Joseph Beuys et Ugo Rondinone.  Un double musĂ©e Si vous avez
Musée d'Orsay

Musée d'Orsay

Dire qu’en 1973, les jours d’Orsay Ă©taient comptĂ©s
 On envisageait de raser l’ancienne gare aux horloges gĂ©antes, construite en 1900 par Victor Laloux, pour Ă©riger un hĂŽtel de luxe ultramoderne en bord de Seine. Heureusement, la luciditĂ© l’emporta et le musĂ©e d’Orsay finit par voir le jour en grande pompe, le 1er dĂ©cembre 1986, aprĂšs de longs travaux. La plus grande collection d’impressionnistes du monde Petit rappel de l'Ă©tendue des collections relookĂ©es depuis 2011 : elles commencent lĂ  oĂč s’arrĂȘtent celles du Louvre (autour de 1848) et s'arrĂȘtent lĂ  oĂč commencent celles du Centre Pompidou  (c’est-Ă -dire vers 1914). Autrement dit, Ă  peine soixante annĂ©es d’histoire de l’art – du rĂ©alisme Ă  l’Ecole de Pont-Aven et de l’impressionnisme au pointillisme – suffisent Ă  attirer plus de 3 millions de visiteurs par an et occuper prĂšs de 35 000 mĂštres carrĂ©s de verriĂšres. Dans le fonds de 150 000 Ɠuvres, on repĂšre de fabuleux joyaux, tels L’Origine du monde de Courbet, Le DĂ©jeuner sur l’herbe de Manet et Les Raboteurs de Parquet de Caillebotte.  Des expos marquantes Si la collection permanente envoie du lourd, attendez de visiter les expos temporaires ! On y a vu un passe-passe impressionnant entre Manet et Degas, une tapageuse rĂ©trospective Munch ainsi qu’une plongĂ©e dans le monde du pastel. Et bon point pour Orsay, il donne aussi la parole aux femmes, avec les rĂ©centes rĂ©trospectives sur les travaux de Rosa Bonheur ou de Berthe Morisot.  Des nocturnes  Le musĂ©e se distingue aussi p
MusĂ©e d’Art Moderne de Paris

MusĂ©e d’Art Moderne de Paris

PostĂ© dans l’aile est du Palais de Tokyo, construit en 1937 Ă  l’occasion de l’Exposition internationale des arts et techniques, le musĂ©e d’Art moderne recĂšle depuis 1961 une dense collection de 15 000 Ɠuvres issues des avant-gardes historiques. Dans un espace rĂ©novĂ© en 2019, mettant particuliĂšrement en valeur les deux mezzanines avec vue, on retrouve une ribambelle d'artistes fauves, cubistes (plutĂŽt de l'Ă©cole Delaunay que Braque et Picasso), post-cubistes, orphiques et membres de l’Ecole de Paris. CĂŽtĂ© noms, le casting prend des allures de film Ă  gros budget, entre Delaunay, LĂ©ger, Matisse, Georges Rouault, ChaĂŻm Soutine ou Kees van Dongen. L’ensemble, Ă©clectique, est couronnĂ© par les coqueluches indĂ©fectibles de l’établissement : La Danse de Matisse et la FĂ©e ElectricitĂ© de Raoul Duffy, ses 600 mĂštres carrĂ©s de toile, la plus grande Ɠuvre jamais rĂ©alisĂ©e par l'artiste. Pour info, la collection permanente est accessible gratuitement tout au long de l'annĂ©e. Oui oui. D’autres salles partagent leur programmation entre les collections d’art contemporain et la prĂ©sentation d’expositions temporaires (Jean-Michel Basquiat, Hans Hartung, Marc Desgrandchamps). Au sous-sol, un espace de projection et une salle rĂ©servĂ©e Ă  Christian Boltanski ont ouvert au public dans les annĂ©es 2000.

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Les 13 super-pouvoirs du Parisien

Les 13 super-pouvoirs du Parisien

Nous sommes tous vampires et super-hĂ©ros  1/ InvisibilitĂ©   Mise en situation : vous ĂȘtes dans la rue. On vient de vous voler votre porte-monnaie, vous avez perdu votre chaussure gauche en courant aprĂšs votre malfaiteur, vous avez follement envie de fumer une cigarette, vous avez soif et vous aimeriez qu'on vous sorte de ce pĂ©trin. Sale conjoncture. Du coup, vous sollicitez des inconnus dans l'espoir d'ĂȘtre sauvĂ©. En vain : impossible de susciter la moindre rĂ©action. Au moment oĂč vous baissez les bras, vous vous faites Ă©craser par une poussette 4x4 et vous restez lĂ , aplati sur le trottoir comme le Baron von Rotton. Votre mĂ©tamorphose provoque l'indiffĂ©rence collective. Conclusion : vous ĂȘtes invisible. 2/TĂ©lĂ©portation Mise en situation : aux derniĂšres nouvelles il Ă©tait 2h, vous sortiez d’un bar et vous irriguiez votre gosier par injections rĂ©guliĂšres de biĂšre tiĂšde. Vous aviez une envie pressante de rentrer chez vous. Et lĂ , magie. En un borborygme de fin de soirĂ©e, vous voilĂ  dans votre lit. Il est midi. Vous n’avez aucun souvenir du chemin parcouru jusqu'Ă  votre nid douillet. Perplexe, vous cherchez un ticket de VĂ©lib’, une note de taxi. Rien. Vous ignorez comment vous ĂȘtes rentrĂ© chez vous. La vĂ©ritĂ© doit ĂȘtre ailleurs. Conclusion : ne cherchez plus, vous vous ĂȘtes tout simplement tĂ©lĂ©portĂ©. 3/UbiquitĂ©   Mise en situation : vous avez rendez-vous avec un ami Ă  Belleville dans 5 minutes mais vous sortez tout juste de votre douche, Ă  Pigalle. Or l'ami en
Devenir une Ɠuvre d'art en 8 leçons

Devenir une Ɠuvre d'art en 8 leçons

Coup marketing, exhibitionnisme salace ou performance artistique ? Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'artiste luxembourgeoise Deborah de Robertis a rĂ©ussi Ă  faire parler d'elle. Un an aprĂšs avoir montrĂ© son sexe sous le tableau 'L'Origine du monde' de Gustave Courbet, elle rĂ©pĂšte sa performance en choisissant de s'allonger nue devant 'l'Olympia' d'Édouard Manet le 16 janvier dernier. Dans un article du Monde Ă  propos de sa premiĂšre performance, l'artiste avait donnĂ© une explication un peu tirĂ©e par les poils pubiens : « Mon Ɠuvre - baptisĂ©e 'Miroir de l'origine' - ne reflĂšte pas le sexe, mais l'Ɠil du sexe, le trou noir. C'est pour rendre visible cet Ɠil que j'ai tenu mon sexe ouvert avec mes deux mains, pour rĂ©vĂ©ler ce qui n'est pas visible sur le tableau d'origine. » En gros, Deborah de Robertis avait offert au public prĂ©sent au musĂ©e d'Orsay ce jour-lĂ  une version YouPorn du tableau de Courbet. Si l'idĂ©e de dĂ©part interpelle et intrigue, il faut reconnaĂźtre une certaine dĂ©ception quant au choix du tableau. Non seulement le rendu est un peu vulgaire, mais surtout quel manque d'imagination ! Pourquoi ne pas copier plutĂŽt le 'Jugement de Cambyse' de Gerard David par exemple, oĂč le juge corrompu SisamnĂšs se fait Ă©corcher ? Imiter un tableau peut s'avĂ©rer un exercice autrement acrobatique et complexe, une performance de longue haleine, un art Ă  part entiĂšre. Ci-dessous, quelques instructions pour s'entraĂźner, se perfectionner et mettre Deborah de Robertis Ă  l'amende en dev
Les 13 super-pouvoirs du Parisien

Les 13 super-pouvoirs du Parisien

On ne vous l'a peut-ĂȘtre jamais dit, mais en tant que Parisien, vous ĂȘtes super fort. Voici 13 pouvoirs que vous dĂ©tenez sans le savoir :       InvisibilitĂ© Mise en situation : vous ĂȘtes dans la rue. On vient de vous voler votre porte-monnaie, vous avez perdu votre chaussure gauche en courant aprĂšs votre malfaiteur, vous avez follement envie de fumer une cigarette, vous avez soif et vous aimeriez qu'on vous sorte de ce pĂ©trin. Sale conjoncture. Du coup, vous sollicitez des inconnus dans l'espoir d'ĂȘtre sauvĂ©. En vain : impossible de susciter la moindre rĂ©action. Au moment oĂč vous baissez les bras, vous vous faites Ă©craser par une poussette 4x4 et vous restez lĂ , aplati sur le trottoir comme le Baron von Rotton. Votre mĂ©tamorphose provoque l'indiffĂ©rence collective. Conclusion : vous ĂȘtes invisible.       TĂ©lĂ©portation Mise en situation : aux derniĂšres nouvelles il Ă©tait 2h, vous sortiez d’un bar et vous irriguiez votre gosier par injections rĂ©guliĂšres de biĂšre tiĂšde. Vous aviez une envie pressante de rentrer chez vous. Et lĂ , magie. En un borborygme de fin de soirĂ©e, vous voilĂ  dans votre lit. Il est midi. Vous n’avez aucun souvenir du chemin parcouru jusqu'Ă  votre nid douillet. Perplexe, vous cherchez un ticket de VĂ©lib’, une note de taxi. Rien. Vous ignorez comment vous ĂȘtes rentrĂ© chez vous. La vĂ©ritĂ© doit ĂȘtre ailleurs. Conclusion : ne cherchez plus, vous vous ĂȘtes tout simplement tĂ©lĂ©portĂ©.       UbiquitĂ© Mise en situation : vous avez rendez-vous avec un ami Ă  Bellev
Manufacture 111 : le grand retour du projet d'art urbain

Manufacture 111 : le grand retour du projet d'art urbain

Elle avait fait le coup de l’allumeuse qui vous laisse des petites braises cuisantes dans le cƓur – oui lĂ , juste lĂ . AĂŻe. Le coup de la fille drĂŽle, intelligente, roulĂ©e pile comme il faut lĂ  oĂč il faut, qui passe quelques heures Ă  vous susurrer des mots doux dans le cou, puis s’en va sans s’expliquer – en promettant vaguement que vous vous recroiserez un jour. Quoi ? Attends, oĂč ? Quand ? Non, t’en va p
 Partie. Plus de nouvelles. Fini. Adieu. Eh bien, chers graffophiles, sĂ©chez vos larmes : elle est de retour. AprĂšs une trĂšs courte prĂ©-ouverture au mois de dĂ©cembre 2013, la Manufacture 111 renaĂźt enfin de ses cendres pour mettre un peu de baume au cƓur des amateurs de street art. Contraint, suite Ă  des plaintes de voisinage, de quitter l’ancien garage de la rue des PyrĂ©nĂ©es oĂč il s’était briĂšvement installĂ©, ce bien prometteur projet artistique vient de trouver un nouveau local dans le 20e arrondissement, boulevard Davout. Inauguration le 10 juillet, avec une programmation un peu moins « urbaine » qu’à l’origine (on se souvient de l’expo du collectif 1984, purement axĂ©e sur le street art « en intĂ©rieur »). Pour sa renaissance, la Manufacture prĂ©voit d’ouvrir ses horizons, en mĂȘlant davantage arts plastiques, musique, cinĂ©ma et arts vivants. Il y aura aussi de quoi se remplir la panse dans les rĂšgles de l’art (un cafĂ©-resto ouvert toute la semaine qui devrait opter pour une cuisine fraĂźche aux accents japonisants, en plus de brunchs thĂ©matiques tous les dimanches), ainsi qu
Alerte aux marmites volantes sur le canal de l’Ourcq

Alerte aux marmites volantes sur le canal de l’Ourcq

Bon, ok, on vous a bien eu avec le coup du titre mensonger, de l’image apocalyptique et du scoop bidon. Mais allez, soyez sympa, ne partez pas tout de suite : on voulait juste attirer votre attention, vous faire du pied, vous draguer la pupille, quoi, parce qu’on vous aime bien et qu’on pense Ă  votre estomac. Et puis aprĂšs tout, on ne vous a pas vraiment menti : cet Ă©tĂ©, Les Marmites Volantes vogueront bel et bien sur les eaux verdĂątres du canal de l’Ourcq. Sans pilotage de petits bonshommes verts, certes, mais avec la sensation quand mĂȘme de filer vers une autre galaxie. On connaissait la version terrestre de ce petit restaurant droit dans ses bottes, qui travaille directement avec coopĂ©ratives et maraĂźchers, proposant produits bio de qualitĂ© et recettes classiques, soigneusement revisitĂ©es au fil des saisons (une adresse dans le 19e et une autre, flambant neuve, Ă  Montreuil). On s’était aussi essayĂ© aux Marmites-sur-roues qui vous livrent Ă  vĂ©lo, directement Ă  votre domicile ou au bureau. Cet Ă©tĂ©, on s’apprĂȘte donc Ă  dĂ©couvrir la variante aquatique de ce resto nomade qu’on affectionne depuis bien longtemps. Chaque samedi et dimanche du 18 juillet au 23 aoĂ»t, la sympathique petite table s’installe sur le Henry IV, pour une croisiĂšre-brunch le long du Bassin de La Villette et du canal. Miam. Au menu : une assiette vĂ©gĂ©tarienne qui varie selon les arrivages de lĂ©gumes (salades fraĂźches et croquantes, tortillas de patates, taboulĂ©s...), une soupe froide, une salade de fruits,
Cet été, lisons en short à l'Institut Suédois

Cet été, lisons en short à l'Institut Suédois

Si, malgrĂ© le fait que votre thermomĂštre pantelant frĂŽle depuis quelques jours la quarantaine, vous doutiez encore de la coolitude du short, cet Ă©tĂ© l’Institut SuĂ©dois devrait dĂ©finitivement vous convertir Ă  l’art de la culotte courte. Du 15 juillet au 30 aoĂ»t, la maison scandinave ouvre grand les portes de ses jardins, au cƓur du Marais, dans le cadre de l’évĂ©nement Lire en short (plus de 1 000 initiatives Ă  travers la France, tout au long de l'Ă©tĂ©). Bermuda, poum poum, combi, mini ou pantacourt, peu importe : ici, la brigade du bon goĂ»t ne juge personne, et on Ă©tale librement ses gambettes Ă  mĂȘme les pelouses ou sur des transats, pour profiter d’une bibliothĂšque pleine Ă  craquer de romans en français, anglais, suĂ©dois, arabe ou japonais. L’occasion de bouquiner Ă  l’ombre des poiriers pleureurs, hortensias grimpants et autres lilas tout rĂ©cemment plantĂ©s dans ce bel Ă©crin de verdure du 3e arrondissement. Et comme les enfants assurent 75,743231 % du chiffre d’affaires de l’industrie du short, l’Institut a aussi (surtout ?) pensĂ© Ă  nos concitoyens en couche-culotte, et propose aux petits Parisiens de tous Ăąges de s’installer dans la maisonnette de Fifi Brindacier (cĂ©lĂšbre hĂ©roĂŻne de littĂ©rature jeunesse, imaginĂ©e par Astrid Lindgren il y a pile-poil 70 ans) pour feuilleter des ouvrages, colorier, faire des puzzles ou Ă©couter des histoires. Autre bonne nouvelle : si l’envie vous prend de dĂ©vorer quelque chose de plus consistant qu’un livre, direction le CafĂ© HEJ !, bar Ă©phĂ©mĂš