Tania Brimson

Tania Brimson

Articles (21)

Les parcs et jardins pour voir la vie en vert à Paris

Les parcs et jardins pour voir la vie en vert à Paris

A une époque où les logis rétrécissent et les températures augmentent, les 2 300 hectares de verdure dispatchés entre les 400 parcs, jardins et squares de Paris prennent aujourd’hui l’allure d’une denrée aussi vitale qu’un grand verre d’eau au milieu d’un barathon. Si tout le monde a sa place au soleil préférée, on a inspecté chaque brin d’herbe pour n’en extraire que le haut des pâquerettes des espaces verts parisiens (intra-muros), des endroits tellement dépaysants qu’on a envie de les explorer toute l’année ! Un dossier en forme de jardin d’Eden des parcs parisiens. Pour plus de détente Dans le thème du vert et de la détente, découvrez nos dossiers recensant les piscines, les terrains de pétanque ou les promenades. 

Les 50 meilleures galeries d'art de Paris

Les 50 meilleures galeries d'art de Paris

C'est ici que Messieurs François Pinault et Roman Abramovitch croisent Monsieur Tout-le-Monde : toujours en accès libre, souvent truffées d'œuvres aussi cotées que déroutantes, les galeries d'art de Paris ont le don d'attirer un public éclectique, composé de néophytes égarés, d'amateurs d'art sans le sou et de collectionneurs richissimes. Essentiellement regroupés dans le Marais, à Saint-Germain-des-Prés et du côté de Belleville, ces plus ou moins prestigieux supermarchés pour millionnaires font le bonheur de tous les flâneurs, avides de surprises visuelles 100 % gratuites. Time Out a donc relevé ses manches pour vous proposer la crème de la crème des galeries à Paris. Et même si la qualité des propositions et expositions change au gré des artistes et des œuvres, les endroits gardent toujours un peu de leur âme et de leur ligne. Bonne visite !

Les 100 meilleurs films français de tous les temps

Les 100 meilleurs films français de tous les temps

Si les paillettes d’Hollywood nous le font parfois oublier, il est bon de rappeler que le cinéma a été inventé par les Français, et que l’histoire du 7e art doit beaucoup au regard et au savoir-faire hexagonal. Là-dessus, on s’est demandé quels étaient les meilleurs films français jamais créés. Débat épineux s’il en est : il aura bien divisé la rédaction – et brisé bien des ego –, et on sait que vous nous ferez le plaisir de remuer le couteau dans la plaie dans la section commentaire (QUOI ?! Vous n’avez pas mis Les Visiteurs dans le classement ?! Je déteste les Parisiens !!, etc.) Lâchez-vous : votre avis nous intéresse (mais restez polis). De Renoir à Méliès en passant par Varda, Carax, Godard, Denis ou Kechiche, vous trouverez donc dans ce classement, modestement dicté par nos émotions et tempéraments, les 100 films français préférés de Time Out Paris, entre classiques des années 60 et pépites du cinéma moderne. Pour n’oublier personne et faire plaisir à tout le monde, on est allé fouiner dans le cinéma d'auteur avant de se perdre aux confins de l'horreur, sans oublier de faire un détour par la science-fiction ou vers les cimes du romantisme… Bonnes séances !  

Le sexe féminin dans l'art à travers 19 œuvres

Le sexe féminin dans l'art à travers 19 œuvres

Con, fouffe, fente, minou, barbichette, porte cochère, mont de Vénus... Appelez-le comme vous voudrez : l'art, lui, n'a pas attendu le dictionnaire des synonymes pour pousser la porte du jardin des délices. Objet d'innombrables fascinations, controverses culturelles et débats politiques, l'appareil génital féminin a nourri quelques-unes des obsessions les plus folles de l'histoire de l'art. La preuve en 19 œuvres. A lire aussi : Tous à poil ! Pourquoi l'art est-il rempli de gens nus ?

Tous à poil ! Pourquoi l'art est-il rempli de gens nus ?

Tous à poil ! Pourquoi l'art est-il rempli de gens nus ?

Depuis l'Antiquité, l'art aime vivre nu. Déesses à poil, nymphes déshabillées, éphèbes à l'état naturel, donzelles étirant leur corps dans des intérieurs douillets... Des milliers de gens ont traversé l'histoire de l'art sans porter de slip, pour célébrer tantôt la beauté de la chair, tantôt la sensualité, la complexité de l'anatomie, la nature, la médecine, la toilette, le sexe, la vie. Et la plupart du temps, cette nudité coule de source, s'affichant comme une évidence qui vient souligner les affinités naturelles qu'ont toujours partagées l'art et la chair. Mais parfois, les parties les plus intimes du corps humain arrivent comme un cheveu sur la soupe, au beau milieu d'une peinture, d'une photo ou d'une sculpture, se jouant des penchants exhibitionnistes de l'art occidental. Tentative bête et méchante de décryptage de ces nus volontairement étranges. Et délicieusement incongrus.

Les musées gratuits le 1er dimanche du mois à Paris

Les musées gratuits le 1er dimanche du mois à Paris

Si les coquins cathodiques avaient le premier samedi, les férus d’art sans le sou ont toujours leur premier dimanche. Lancée à la fin des années 1990, la sacro-sainte gratuité des musées le premier dimanche du mois continue aujourd’hui d’aguicher les visiteurs. Si le Louvre a depuis fait faux bond, la liste des institutions parisiennes accessible à l’œil le premier dimanche du mois reste belle et longue comme un barbecue à la belle saison. Jugez donc : Centre Pompidou, Orangerie, Orsay, Quai Branly, Rodin… Oui, l’attente peut être longue et douloureuse pour accéder aux expos, mais c’est le prix à payer pour ne pas payer. Pour découvrir notre liste des musées gratuits toute l’année, c’est par ici que ça se passe.

9 ateliers d'artistes à découvrir à Paris

9 ateliers d'artistes à découvrir à Paris

A l’étroit dans votre petit studio parisien ? Glissez-vous le temps d’une visite dans la peau d’un artiste de la bohème en visitant les ateliers des plus grandes stars de la peinture et de la sculpture. Baies vitrées, matos de compète et jardins trop mignons, on s’invite OKLM chez Rodin ou Giacometti, sans même avoir à apporter le dessert !

Nos 6 œuvres préférées à voir au Musée du Louvre

Nos 6 œuvres préférées à voir au Musée du Louvre

Si le Louvre est le plus vaste musée du monde, il est aussi le plus fréquenté : presque 10 millions de visiteurs chaque année ! Il est donc devenu de plus en plus compliqué de bourlinguer dans le musée sans se taper une horde de perches à selfie et une ambiance collé-serré façon heure de pointe sur la ligne 13. Un conseil : si vous arrivez à pénétrer dans ce temple de l’art, foncez directement vers les incontournables, toujours fidèles au poste, qui s'exposent du matin au soir. Dans ce dossier regroupant nos œuvres préférées, nous n'avons croisé ni La Joconde, ni La Victoire de Samothrace, dont il nous paraissait presque superflu de souligner l'écrasante célébrité, mais d’autres œuvres qu’on aime tout particulièrement. Et puis l'exercice l'ordonnait : il a fallu faire des choix, guidés par la curiosité qui nous a parfois poussés à aller chercher l'inattendu, l'improbable, l'oublié. Sans plus attendre, découvrez nos 6 œuvres préférées à voir au Musée du Louvre.

8 pique-niques artistiques en région parisienne

8 pique-niques artistiques en région parisienne

Le monde se divise en deux catégories : ceux qui pensent que le pique-nique est uniquement une affaire de knackis, de beuverie ou de survie, et ceux qui ont l'intime conviction qu'on peut manger et boire en plein air, tout en se nourrissant l'esprit. En ouvrant cette page, vous êtes tombé dans la seconde catégorie. Bienvenue. Et félicitations. Vous allez bientôt pouvoir vous libérer des pelouses estivales des Buttes-Chaumont, où vous sirotiez pas plus tard qu'hier du rosé tiède, en regardant le gros orteil de votre voisin faire du pied à votre saucisson. Vous allez bientôt pouvoir briller en société le lundi matin en expliquant que lors de votre pique-nique dominical, vous, vous êtes tombé sur une installation d'art moderne en pleine forêt, une péniche qui héberge des artistes ou une sculpture monumentale au pays du Roi Soleil. Autrement dit, vous aurez traversé le périph' pour prendre un bon bol d'art frais en Essonne, en Seine-Saint-Denis, dans les Yvelines ou dans le Val-de-Marne, au cœur d'un de ces improbables lieux où l'art contemporain et le patrimoine cohabitent naturellement. Autrement dit, vous aurez le ventre plein mais l'esprit vif. Bref, vous aurez la classe.

Quand le repas tourne à l'aigre : les pires scènes de dîner au cinéma

Quand le repas tourne à l'aigre : les pires scènes de dîner au cinéma

En prévision des festivités de faim d’année, et en attendant la réouverture des restaurants, Time Out Paris a décidé de vous régaler en vous mitonnant une petite sélection autour d’un grand classique du cinéma : les scènes à table. Pour ce faire, on a réduit le spectre (oui oui, on n’est pas fous) en se limitant aux pires repas… Ou quand le dîner tourne à l’aigre ! Des gueuletons à la casbah ou au restaurant, fastueux ou carrément modestes… Sombres, chelous ou tristement drôles, voici nos préférés. A streamer jusqu’à la boulimie !

Les meilleurs passages couverts à Paris

Les meilleurs passages couverts à Paris

Les passages couverts font partie du patrimoine architectural de Paris. Créées pour la plupart entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe, notamment sous la Restauration, ces galeries creusées dans les immeubles abritaient commerces et restaurants, comme aujourd'hui. Au XIXe siècle, l’actuel quartier des Grands Boulevards se dotait d’un labyrinthe de passages couverts coiffés de verrières. Ces galeries marchandes, ancêtres du centre commercial, offraient aux promeneurs le luxe simultané de pouvoir couper à travers la ville, s’abriter de la pluie, faire du lèche-vitrine ou leur marché, se restaurer et (pour quelques-uns de ces messieurs) passer une heure de débauche dans les bras d’une dame. Aujourd’hui, ces chemins de traverse sont de vrais joyaux d’architecture – des vitrines historiques ouvertes sur le Vieux Monde, idéales pour une flânerie au hasard des échoppes. Il est grand temps de se faire un petit tour de Paris en 13 passages couverts.  

25 artworks in Paris to see before you die

25 artworks in Paris to see before you die

If your idea of fun isn’t queuing for hours only to be ushered inside a cattle pen metres away from a glass box with a small woman in it, good news – Paris is overflowing with other masterpieces that every visitor to the city should see. There are so many excellent temporary exhibitions on here at any one time that it’s easy to rush past the extensive permanent collections at the Louvre, Orsay and Pompidou without paying them a second thought. That’s why we thought we’d pay homage to the objectively brilliant (but sometimes underappreciated) artworks that you can see in Paris museums and galleries all year round. These are the 25 best. RECOMMENDED: Full guide to the best things to do in Paris

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Parc de Belleville

Parc de Belleville

La colline de Belleville a toujours été associée aux frivolités et à la débauche. Dès la Renaissance, ses pentes maternaient les vignes qui donnèrent pour la première fois le nom de « piquette » au jus de Bacchus : le terme désignait alors un vin jeune et pétillant, qui irriguait largement les tavernes du quartier. Après avoir été préposé aux carnavals mondains de Julien Lacroix, propriétaire des lieux au XIXe siècle, le sommet de la colline (où poussent encore quelques vignes) devient le parc de Belleville en 1988, témoin désormais, le soir venu, des apéros arrosés du quartier. En journée, une ambiance plutôt familiale précède tous ces batifolages bellevillois. C’est le moment de sortir les paniers de pique-nique avec les marmots, de s’installer dans les arènes pour savourer un spectacle improvisé ou de s’avachir dans l’herbe avec son portable, histoire de profiter du wi-fi gratuit. Un coup d’œil de temps en temps, depuis les pelouses un brin pentues, sur l'horizon : pas de doute, le parc de Belleville offre l’une des vues les plus spectaculaires de Paris. Un panorama qu’il fait bon détailler au coucher du soleil, du haut du belvédère : Panthéon, Notre-Dame, Montparnasse, Concorde, Grand Palais... Il n’y a plus qu’à attendre les décharges lumineuses de la tour Eiffel pour compléter cet impressionnant tableau.

Jardin du musée Rodin

Jardin du musée Rodin

Alors bien sûr, si les visiteurs se régalent déjà avec les collections du musée Rodin, ce qu'ils affectionnent aussi tout particulièrement, ce sont les jardins (délicieux, surtout au printemps) ! Situés dans le 7e arrondissement, on s'y fait zieuter par le Penseur, les Bourgeois de Calais et… la fameuse Porte de l’Enfer ! Dans ce vaste espace en plein air, des expositions d’art contemporain viennent régulièrement dialoguer avec les œuvres du gourou de la sculpture française : en 2011, les lieux étaient ainsi peuplés des extravagances d’Urs Fischer, Joseph Beuys et Ugo Rondinone.  

La Gaîté Lyrique

La Gaîté Lyrique

4 out of 5 stars

Après dix mille vies (opérette, ballet russe, cirque, parc d'attractions, pillé durant l’Occupation) et dix ans de travaux, le théâtre de la Gaîté s'est transformé en 2011 en épicentre de la vie culturelle parisienne 2.0. Son architecture intérieure, décor ultra-moderne signé Manuelle Gautrand bousculant audacieusement le style Belle Epoque ornemental d'origine, est aussi atypique que sa programmation. Ses sept étages pluridisciplinaires propulsent les visiteurs au plus profond de l’ère numérique : arts plastiques, musique, graphisme, cinéma, mode, design et jeux vidéo, les arts digitalisés règnent sur les lieux.  Une nouvelle équipe depuis 2023 En 2023, une nouvelle direction a pris les commandes, l’union d’Arty Farty (Nuits sonores, European Lab), Arte France, makesense, asso qui soutient les entrepreneurs sociaux, et l’ONG Singa, qui favorise l’inclusion des nouveaux arrivants sur les territoires. Les éditions arlésiennes Actes Sud sont aussi de la partie en qualité de partenaire éditorial. Leur projet, intitulé Fabrique de l’époque, entend jeter un pont entre création et engagement. Niveau programmation, la Gaîté Lyrique vise très large, avec des débats sur le rap, des ateliers de danse, des enregistrements de podcast, des expos, un ciné-club, des masterclass… Et bien sûr de la musique et de la fête, dans sa grande salle toute couverte d’écrans de 850 places, entre battles de danse, germinaux balls de voguing, concerts et soirées électroniques de qualité puisque programmé

Domaine de Chamarande et son centre d'art

Domaine de Chamarande et son centre d'art

La rédaction a le béguin pour le Domaine de Chamarande. Voilà, ça c'est dit, et sans rougir. Ce château d'Essonne et son parc splendide, nichés à l'orée d'un bois et d'un petit village rattaché au RER C, sont le lieu idéal pour croquer un peu d'art et de saucisson sur une nappe à carreaux. Une pelouse à n'en plus finir, des expositions d'art contemporain en plein air (ainsi que dans le château du XVIIe siècle et son orangerie) : ici, culture rime avec art de vivre, et on prend un malin plaisir à papillonner d'une installation à l'autre, à se promener parmi les oeuvres, à se prélasser sur l'herbe et à se laisser couler le long du plan d'eau du domaine, sur des barques mises à disposition en toute gratuité.  Et pour découvrir plus de lieux d'art en banlieue, c'est par ici !

Crédac (centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine)

Crédac (centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine)

Après avoir résidé au centre Jeanne Hachette pendant près de vingt-cinq ans, le Crédac, centre d'art contemporain d'Ivry-sur-Seine, a déménagé en septembre 2011 : direction la manufacture des Oeillets pour de nouvelles aventures, toujours en compagnie de jeunes artistes émergents et de têtes d'affiche mondialement connues comme Mircea Cantor, Pierre Vadi, Vincent Beaurin ou Laurent Grasso. Au premier étage de cette ancienne usine de fabrication d'oeillets métalliques, tout en briques rouges et en baies vitrées, le Crédac renoue avec la vocation initiale des lieux : la production et la fabrique d'oeuvres d'art se placent au coeur du projet de ce centre culturel qui compte désormais, en plus d'un vaste showroom réservé aux expositions, plusieurs espaces consacrés à des ateliers de création pour les artistes et le public. Résultat : un lieu d'art contemporain encore plus vivant qu'autrefois, foisonnant de workshops, de dialogues et de créations en devenir. Et pour découvrir plus de lieux d'art en banlieue, c'est par ici !

Galerie Gagosian

Galerie Gagosian

Dans le monde de l'Américain Lawrence Gilbert Gagosian (Larry Gagosian aka « le requin » pour les intimes), galerie rime avec entreprise. Ou, pour être plus précis, avec multinationale, filiales, chéquiers, industrie du luxe. Son carburant ? L’art moderne et contemporain, tout simplement. Mais alors, le haut du panier : Jeff Koons, Roy Lichtenstein, Francis Bacon, Cindy Sherman, Andy Warhol, Damien Hirst… Et on en passe (des dizaines). Quatre galeries à New York, deux à Londres, une au centre de Hong Kong. Le grand prédateur du marché de l'art a tissé sa toile dans huit villes du monde, de Los Angeles à Rome en passant par Athènes et Genève. C’est en 2010 que Larry croque pour la première fois Paris. De quoi faire trembler les marchands de la capitale, avec une galerie située juste à côté des Champs-Elysées et des expositions déployées sur près de 350 mètres carrés, dans un hôtel particulier, rue de Ponthieu. Rien que ça. Et comme pour prouver le succès de cette implantation parisienne, arrive deux ans plus tard l'antenne du Bourget. Une immense galerie-musée, destinée à accueillir des œuvres monumentales et des expositions collectives. A deux pas de la piste d'atterrissage des jets privés : c'est pratique pour repartir à Beverly Hills ou à Monaco, avec sa toile d'Anselm Kiefer sous le bras. Désormais bien implanté en banlieue, Gagosian revient sur la capitale avec un nouvel espace rue de Castiglione inauguré en 2021. Et comme le type connaît son boulot, le lancement de son 1

Galerie Kamel Mennour

Galerie Kamel Mennour

Depuis 1999, Mennour déverse son énergie débordante sur Saint-Germain-des-Prés avec une programmation audacieuse d’art contemporain. Son flair l’amène très tôt à exposer les photographies de mode hybrides de David LaChapelle et Ellen von Unwerth ou les subversions white trash de Larry Clark. C’est aussi lui qui introduit Kader Attia et Adel Abdessemed sur la scène parisienne, au début des années 2000. Un dynamisme qui porte vite ses fruits. Dès 2007, Mennour confirme la stature acquise par sa galerie en moins de dix ans lorsqu’il déménage rue Saint-André-des-Arts, dans l'imposant hôtel de la Vieuville (XVIIIe siècle). En 2013, à ce nouvel espace vient s’ajouter la galerie de la rue Lodi, puis, en 2016, une troisième galerie déployée sur deux niveaux ouvre rue Matignon. Désormais, les générations, les styles et les supports se mêlent au sein de ces trois spots où se croisent les expressions de Daniel Buren, Camille Henrot, Huang Yong Ping ou Anish Kapoor.

Musée Maillol

Musée Maillol

Sacrée histoire pour cet hôtel particulier de la rue de Grenelle ! Tour à tour couvent, piaule d’Alfred de Musset, atelier du peintre Paul Baudry et même cabaret des frères Prévert dans les années 1950 – Boris Vian, Yves Montand et Maurice Béjart y sont passés –, l’établissement héberge depuis 1995 le musée Maillol et sa collection d’exception d'œuvres du sculpteur Aristide Maillol. Un lieu d’exception Pour la petite histoire : Dina Vierny a 15 ans lorsqu’elle rencontre Aristide Maillol, 72 ans, dont elle devient le modèle de prédilection et l’héritière. Pendant plus de dix ans, le sculpteur la représente sous toutes ses coutures et dans tous ses états. Des œuvres comme L’Air et Harmonie naîtront de cette collaboration entre l’artiste, fasciné par la beauté du corps, et une muse devenue comme sa fille. Ce n’est qu’en 1995, plus de cinquante ans après la mort de Maillol, que Vierny, devenue marchande d’art et fine collectionneuse, ouvre ce musée.  Il accueille un éventail de peintures, gravures, dessins, pastels, tapisseries et céramiques, exposés aux côtés de sculptures qui incarnent toute l’essence du classicisme moderne et voluptueux de Maillol. Les collections recèlent également de nombreux dessins de Matisse, pour lequel Vierny posait à ses heures perdues, ainsi que des œuvres de Picasso, Rodin, Gauguin, Degas et Cézanne. Sans oublier cette fameuse reconstitution d’une cuisine collective soviétique signée Ilya Kabakov.  Des expos temporaires de haute volée Outre ses colle

Musée Rodin

Musée Rodin

En 1908, le poète Rainer Maria Rilke fait découvrir à Auguste Rodin l’hôtel Biron, un hôtel particulier construit en 1732 par l’architecte Jean Aubert au cœur d’un jardin à la française en plein 7e arrondissement. Un ensemble de type rocaille baigné de lumière où le sculpteur vit, travaille, reçoit et expose jusqu’à sa mort en 1917. C’est ici que, deux ans après, le musée Rodin ouvre ses grilles, avec l’idée d’exposer et diffuser l’œuvre de l’auguste artiste.  Demeures et collections somptueuses Aujourd’hui, celle-ci est concentrée en 18 salles où s'enchaînent esquisses en terre, moulages en plâtre et sculptures en bronze ou en marbre. Le Baiser, L’Homme qui marche, des terres cuites de jeunesse et des bustes sont exposés dans les salles, auprès de certains éléments de La Porte de l’Enfer. Autant de pièces incontournables du maître qui côtoient de nombreuses œuvres signées Camille Claudel, l’élève, la muse, l’amante, ainsi que des peintures de Van Gogh, Monet, Renoir, et de Rodin lui-même.  Dans un écrin de verdure On ne va pas se mentir, tout le monde n’en a (souvent) que pour les jardins du musée Rodin – de 3 hectares – sur lesquels veillent Le Penseur, Les Bourgeois de Calais et La Porte de l’Enfer. Dans ce vaste espace en plein air, des expositions d’art contemporain viennent dialoguer avec les œuvres du gourou de la sculpture française : en 2011, les lieux se peuplaient par exemple des créations d’Urs Fischer, Joseph Beuys et Ugo Rondinone.  Un double musée Si vous avez

Musée d'Orsay

Musée d'Orsay

Dire qu’en 1973, les jours d’Orsay étaient comptés… On envisageait de raser l’ancienne gare aux horloges géantes, construite en 1900 par Victor Laloux, pour ériger un hôtel de luxe ultramoderne en bord de Seine. Heureusement, la lucidité l’emporta et le musée d’Orsay finit par voir le jour en grande pompe, le 1er décembre 1986, après de longs travaux. La plus grande collection d’impressionnistes du monde Petit rappel de l'étendue des collections relookées depuis 2011 : elles commencent là où s’arrêtent celles du Louvre (autour de 1848) et s'arrêtent là où commencent celles du Centre Pompidou  (c’est-à-dire vers 1914). Autrement dit, à peine soixante années d’histoire de l’art – du réalisme à l’Ecole de Pont-Aven et de l’impressionnisme au pointillisme – suffisent à attirer plus de 3 millions de visiteurs par an et occuper près de 35 000 mètres carrés de verrières. Dans le fonds de 150 000 œuvres, on repère de fabuleux joyaux, tels L’Origine du monde de Courbet, Le Déjeuner sur l’herbe de Manet et Les Raboteurs de Parquet de Caillebotte.  Des expos marquantes Si la collection permanente envoie du lourd, attendez de visiter les expos temporaires ! On y a vu un passe-passe impressionnant entre Manet et Degas, une tapageuse rétrospective Munch ainsi qu’une plongée dans le monde du pastel. Et bon point pour Orsay, il donne aussi la parole aux femmes, avec les récentes rétrospectives sur les travaux de Rosa Bonheur ou de Berthe Morisot.  Des nocturnes  Le musée se distingue aussi p

MAC VAL

MAC VAL

Le musée d’art contemporain du Val-de-Marne a ouvert ses portes à Vitry-sur-Seine quelques jours seulement après les émeutes de 2005, alors que la stigmatisation des banlieues était à son comble. Quelques années plus tard, sa réputation n’est plus à faire. Le MAC VAL, symbole du dynamisme culturel d’une périphérie de plus en plus émancipée de l’emprise parisienne, s’impose comme l'un des grands rendez-vous de la création contemporaine. Ses collections, dont la présentation varie de saison en saison, débobinent de belles séquences de l’art français de 1950 à nos jours, braquant les projecteurs sur Gilles Barbier, Annette Messager, Christian Boltanski, Cyprien Gaillard… Les acquisitions récentes du musée sont venues étoffer le casting, donnant une place à de jeunes acteurs de la scène contemporaine, toutes nationalités confondues, tels Yvan Salomone, Tsuneko Taniuchi ou Jesper Just. A cette vocation active de résidence d’artistes s'ajoute une riche programmation d’expositions temporaires, monographiques ou collectives.

Petit Palais

Petit Palais

Pauvre Petit Palais, si loin de Dieu et si près du Grand Palais. Malgré sa stature et son élégance, ce vaste palace à la gloire de la Belle Epoque, construit dans la folie de l’Exposition universelle de 1900, vit à l’ombre de son grand frère, qui se dresse tyranniquement de l’autre côté de la route. En plus de lui valoir son épithète, cette proximité l’affuble d’un manque injuste de popularité. Parfois boudé des touristes et des Parisiens, le musée des Beaux-Arts du Petit Palais, dont les collections permanentes remontant jusqu’à l’Antiquité sont accessibles gratuitement, abrite pourtant un ravissant ensemble d’œuvres signées Poussin, Doré, Courbet et tout un tas d’impressionnistes. Les amateurs d’Art nouveau ne seront pas non plus en reste dans un sous-sol habité par le mobilier alambiqué d’Hector Guimard et le bestiaire fantastique du céramiste Jean Carriès. Le tout est épicé par quelques bijoux de chez Lalique et des expositions temporaires savoureuses (Rubens et Van Dyck, Carl Larsson, Oscar Wilde, Jean-Michel Othoniel etc.). Bonus assez appréciable à Paris : le Petit Palais possède son petit jardin (un peu secret), avec bassin bordé de mosaïque, palmiers, colonnades et café avec terrasse où boire un coup avant ou après l'infusion de cerveau. Clairement pas si petit que ça, ce palais.

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Les 13 super-pouvoirs du Parisien

Les 13 super-pouvoirs du Parisien

Nous sommes tous vampires et super-héros  1/ Invisibilité   Mise en situation : vous êtes dans la rue. On vient de vous voler votre porte-monnaie, vous avez perdu votre chaussure gauche en courant après votre malfaiteur, vous avez follement envie de fumer une cigarette, vous avez soif et vous aimeriez qu'on vous sorte de ce pétrin. Sale conjoncture. Du coup, vous sollicitez des inconnus dans l'espoir d'être sauvé. En vain : impossible de susciter la moindre réaction. Au moment où vous baissez les bras, vous vous faites écraser par une poussette 4x4 et vous restez là, aplati sur le trottoir comme le Baron von Rotton. Votre métamorphose provoque l'indifférence collective. Conclusion : vous êtes invisible. 2/Téléportation Mise en situation : aux dernières nouvelles il était 2h, vous sortiez d’un bar et vous irriguiez votre gosier par injections régulières de bière tiède. Vous aviez une envie pressante de rentrer chez vous. Et là, magie. En un borborygme de fin de soirée, vous voilà dans votre lit. Il est midi. Vous n’avez aucun souvenir du chemin parcouru jusqu'à votre nid douillet. Perplexe, vous cherchez un ticket de Vélib’, une note de taxi. Rien. Vous ignorez comment vous êtes rentré chez vous. La vérité doit être ailleurs. Conclusion : ne cherchez plus, vous vous êtes tout simplement téléporté. 3/Ubiquité   Mise en situation : vous avez rendez-vous avec un ami à Belleville dans 5 minutes mais vous sortez tout juste de votre douche, à Pigalle. Or l'ami en

Devenir une œuvre d'art en 8 leçons

Devenir une œuvre d'art en 8 leçons

Coup marketing, exhibitionnisme salace ou performance artistique ? Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'artiste luxembourgeoise Deborah de Robertis a réussi à faire parler d'elle. Un an après avoir montré son sexe sous le tableau 'L'Origine du monde' de Gustave Courbet, elle répète sa performance en choisissant de s'allonger nue devant 'l'Olympia' d'Édouard Manet le 16 janvier dernier. Dans un article du Monde à propos de sa première performance, l'artiste avait donné une explication un peu tirée par les poils pubiens : « Mon œuvre - baptisée 'Miroir de l'origine' - ne reflète pas le sexe, mais l'œil du sexe, le trou noir. C'est pour rendre visible cet œil que j'ai tenu mon sexe ouvert avec mes deux mains, pour révéler ce qui n'est pas visible sur le tableau d'origine. » En gros, Deborah de Robertis avait offert au public présent au musée d'Orsay ce jour-là une version YouPorn du tableau de Courbet. Si l'idée de départ interpelle et intrigue, il faut reconnaître une certaine déception quant au choix du tableau. Non seulement le rendu est un peu vulgaire, mais surtout quel manque d'imagination ! Pourquoi ne pas copier plutôt le 'Jugement de Cambyse' de Gerard David par exemple, où le juge corrompu Sisamnès se fait écorcher ? Imiter un tableau peut s'avérer un exercice autrement acrobatique et complexe, une performance de longue haleine, un art à part entière. Ci-dessous, quelques instructions pour s'entraîner, se perfectionner et mettre Deborah de Robertis à l'amende en dev

Les 13 super-pouvoirs du Parisien

Les 13 super-pouvoirs du Parisien

On ne vous l'a peut-être jamais dit, mais en tant que Parisien, vous êtes super fort. Voici 13 pouvoirs que vous détenez sans le savoir :       Invisibilité Mise en situation : vous êtes dans la rue. On vient de vous voler votre porte-monnaie, vous avez perdu votre chaussure gauche en courant après votre malfaiteur, vous avez follement envie de fumer une cigarette, vous avez soif et vous aimeriez qu'on vous sorte de ce pétrin. Sale conjoncture. Du coup, vous sollicitez des inconnus dans l'espoir d'être sauvé. En vain : impossible de susciter la moindre réaction. Au moment où vous baissez les bras, vous vous faites écraser par une poussette 4x4 et vous restez là, aplati sur le trottoir comme le Baron von Rotton. Votre métamorphose provoque l'indifférence collective. Conclusion : vous êtes invisible.       Téléportation Mise en situation : aux dernières nouvelles il était 2h, vous sortiez d’un bar et vous irriguiez votre gosier par injections régulières de bière tiède. Vous aviez une envie pressante de rentrer chez vous. Et là, magie. En un borborygme de fin de soirée, vous voilà dans votre lit. Il est midi. Vous n’avez aucun souvenir du chemin parcouru jusqu'à votre nid douillet. Perplexe, vous cherchez un ticket de Vélib’, une note de taxi. Rien. Vous ignorez comment vous êtes rentré chez vous. La vérité doit être ailleurs. Conclusion : ne cherchez plus, vous vous êtes tout simplement téléporté.       Ubiquité Mise en situation : vous avez rendez-vous avec un ami à Bellev

Manufacture 111 : le grand retour du projet d'art urbain

Manufacture 111 : le grand retour du projet d'art urbain

Elle avait fait le coup de l’allumeuse qui vous laisse des petites braises cuisantes dans le cœur – oui là, juste là. Aïe. Le coup de la fille drôle, intelligente, roulée pile comme il faut là où il faut, qui passe quelques heures à vous susurrer des mots doux dans le cou, puis s’en va sans s’expliquer – en promettant vaguement que vous vous recroiserez un jour. Quoi ? Attends, où ? Quand ? Non, t’en va p… Partie. Plus de nouvelles. Fini. Adieu. Eh bien, chers graffophiles, séchez vos larmes : elle est de retour. Après une très courte pré-ouverture au mois de décembre 2013, la Manufacture 111 renaît enfin de ses cendres pour mettre un peu de baume au cœur des amateurs de street art. Contraint, suite à des plaintes de voisinage, de quitter l’ancien garage de la rue des Pyrénées où il s’était brièvement installé, ce bien prometteur projet artistique vient de trouver un nouveau local dans le 20e arrondissement, boulevard Davout. Inauguration le 10 juillet, avec une programmation un peu moins « urbaine » qu’à l’origine (on se souvient de l’expo du collectif 1984, purement axée sur le street art « en intérieur »). Pour sa renaissance, la Manufacture prévoit d’ouvrir ses horizons, en mêlant davantage arts plastiques, musique, cinéma et arts vivants. Il y aura aussi de quoi se remplir la panse dans les règles de l’art (un café-resto ouvert toute la semaine qui devrait opter pour une cuisine fraîche aux accents japonisants, en plus de brunchs thématiques tous les dimanches), ainsi qu

Alerte aux marmites volantes sur le canal de l’Ourcq

Alerte aux marmites volantes sur le canal de l’Ourcq

Bon, ok, on vous a bien eu avec le coup du titre mensonger, de l’image apocalyptique et du scoop bidon. Mais allez, soyez sympa, ne partez pas tout de suite : on voulait juste attirer votre attention, vous faire du pied, vous draguer la pupille, quoi, parce qu’on vous aime bien et qu’on pense à votre estomac. Et puis après tout, on ne vous a pas vraiment menti : cet été, Les Marmites Volantes vogueront bel et bien sur les eaux verdâtres du canal de l’Ourcq. Sans pilotage de petits bonshommes verts, certes, mais avec la sensation quand même de filer vers une autre galaxie. On connaissait la version terrestre de ce petit restaurant droit dans ses bottes, qui travaille directement avec coopératives et maraîchers, proposant produits bio de qualité et recettes classiques, soigneusement revisitées au fil des saisons (une adresse dans le 19e et une autre, flambant neuve, à Montreuil). On s’était aussi essayé aux Marmites-sur-roues qui vous livrent à vélo, directement à votre domicile ou au bureau. Cet été, on s’apprête donc à découvrir la variante aquatique de ce resto nomade qu’on affectionne depuis bien longtemps. Chaque samedi et dimanche du 18 juillet au 23 août, la sympathique petite table s’installe sur le Henry IV, pour une croisière-brunch le long du Bassin de La Villette et du canal. Miam. Au menu : une assiette végétarienne qui varie selon les arrivages de légumes (salades fraîches et croquantes, tortillas de patates, taboulés...), une soupe froide, une salade de fruits,

Cet été, lisons en short à l'Institut Suédois

Cet été, lisons en short à l'Institut Suédois

Si, malgré le fait que votre thermomètre pantelant frôle depuis quelques jours la quarantaine, vous doutiez encore de la coolitude du short, cet été l’Institut Suédois devrait définitivement vous convertir à l’art de la culotte courte. Du 15 juillet au 30 août, la maison scandinave ouvre grand les portes de ses jardins, au cœur du Marais, dans le cadre de l’événement Lire en short (plus de 1 000 initiatives à travers la France, tout au long de l'été). Bermuda, poum poum, combi, mini ou pantacourt, peu importe : ici, la brigade du bon goût ne juge personne, et on étale librement ses gambettes à même les pelouses ou sur des transats, pour profiter d’une bibliothèque pleine à craquer de romans en français, anglais, suédois, arabe ou japonais. L’occasion de bouquiner à l’ombre des poiriers pleureurs, hortensias grimpants et autres lilas tout récemment plantés dans ce bel écrin de verdure du 3e arrondissement. Et comme les enfants assurent 75,743231 % du chiffre d’affaires de l’industrie du short, l’Institut a aussi (surtout ?) pensé à nos concitoyens en couche-culotte, et propose aux petits Parisiens de tous âges de s’installer dans la maisonnette de Fifi Brindacier (célèbre héroïne de littérature jeunesse, imaginée par Astrid Lindgren il y a pile-poil 70 ans) pour feuilleter des ouvrages, colorier, faire des puzzles ou écouter des histoires. Autre bonne nouvelle : si l’envie vous prend de dévorer quelque chose de plus consistant qu’un livre, direction le Café HEJ !, bar éphémè