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Tout chaud tout beau : voici Bucky Rooster’s, le nouveau pop-up de poulet frit à Saint-Henri

Bucky Rooster’s, des propriétaires de Arthurs Nosh Bar et de la galerie d’art Letter Bet à Saint-Henri, est le nouveau pop-up poulet frit de l’heure à Montréal.

Écrit par
Tommy Dion
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Depuis leur ouverture, il y a un peu plus d’une semaine, le pop-up « Late night pies ’n’thighs » de Bucky Rooster’s est un vrai succès.

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Montréal 😮 Thank You Sold Out 2 Nights in a row

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Pourtant, il n’en a fallu que peu pour être, depuis une semaine, à court de poulet avant même la fermeture ; quelques publications sur Instagram de leur image de marque pensée par Shah Kash de l’espace The Letter Bet, puis quelques « stories » ici et là via le compte de Arthurs Nosh Bar par la copropriétaire Raegan Steinberg, puis le tour était joué.

Un projet dont le couple Steinberg-Cohen pensait depuis longtemps ? Pas du tout. Avant l’annonce de la fermeture des restaurants et bars à Montréal au mois de mars, ces derniers avaient un tout autre projet en tête : un chic restaurant inspiré du Moyen-Orient et l’Amérique Latine était sur le point de naître, avec leurs partenaires Shah Kash et Paulina DiCapua (The Letter Bet).

Changement de plan.

Bucky Rooster est donc une idée née à cause de la pandémie actuelle. « Ce restaurant n’a pas été construit pour Bucky », affirme le chef Alex Cohen. « Il a été construit pour Evelina », le plan initial de l’équipe. « La cuisine, la conception, l’ergonomie ; tout a été construit pour un style de restaurant différent. »

En discutant tous les quatre et en confirmant qu’ils voulaient aller de l’avant avec un concept à emporter, ils n’avaient qu’une seule idée en tête ; offrir aux Montréalais une ambiance et un style de repas digne des années 1980 et 1990, tout en ramenant un côté nostalgique de l’enfance des vacances en famille chez nos voisins du sud, explique Kash. Cette vision l’a amené à créer un personnage emblématique afin de représenter ces sentiments. « Ça m’a fait penser à des noms originaux et à des couleurs vives », a-t-il noté à Time Out. Pensez à « Fast Times at Ridgemont High, Ferriss Buller et Do the Right Thing » comme inspirations, qui ont mené au personnage Bucky Rooster, dessiné par l’artiste californien Kaseen Greenem.

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Jumelez Bucky et son univers avec de la nourriture réconfortante, sans prétention mais très bien fait, et Montréal vient d’ajouter un pop-up très excitant, dans cette période plutôt difficile pour les restaurants. Présentement uniquement offert à emporter — à déguster soit sur la terrasse ou à la maison —, les friteuses du Bucky Rooster’s travaillent à plein régime.

« J’ai une obsession secrète pour le poulet frit ; c’est délicieux et frit », a déclaré le chef Alex Cohen à Time Out Montréal dans une entrevue. Le chef du Arthurs Nosh Bar n’est pas étranger à cette cuisine, car le poulet frit est l’un des meilleurs vendeurs sur le menu brunch du weekend à son restaurant.

Bucky Rooster's
Photograph: Bucky Rooster's

Si le pop-up arrive si tard dans l’été, c’est qu’il a fallu à Cohen et son équipe des mois de tests. « Chaque morceau doit être pris en considération. Notre poulet frit avec os est saumuré, vieillit, mariné, puis frit. Ensuite, chaque morceau a sa propre méthode de cuisson. »

Cohen ne veut pas donner de style à son poulet. « Ce n’est ni un poulet de style coréen, ni façon Louisiane, ni façon Caroline… C’est un aboutissement d’essai-erreur, pour arriver à notre propre style », explique-t-il.

Bucky Rooster's
Photograph: Bucky Rooster's

Même si Bucky Rooster’s offrira toujours ses sandwichs au poulet frit, ses barils, nachos, quartiers de pommes de terre, salades, et ses gourmandes tartes maison, quelques autres items verront le jour et disparaîtront au fil des saisons. Noter que tout est fait maison, sauf le pain aux patates.

Avec le temps, les Montréalais pourront découvrir de nouveaux sandwiches, de nouvelles sauces, des plats éphémères et des promotions. « Ce que je veux, c’est revenir à la façon dont les menus étaient faits dans les restaurants des années 80 et 90 », mentionne Cohen. « Du lundi au vendredi, chaque journée aura un spécial. Les mardis crevettes ou vendredis ailes de poulet, par exemple ».

Bucky Rooster's
Phototgraph: Supplied

Pour l’instant, le pop-up ne pense pas cesser ses activités une fois que le froid frappera la ville – ou du moins, jusqu’en octobre.

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Et l’avenir d’Evelina ? « Tant et aussi longtemps que les restaurants ne pourront accueillir plus de 50 % de leur capacité, c’est sur la glace », affirme M. Cohen. « Lorsque nous ouvrirons le restaurant, je veux que tout le monde constate à quel point il est grandiose ; qu’il représente l’énorme travail que mes partenaires et moi-même y avons consacré à 100 %. Pas à 50 %. »

Bucky Rooster’s est situé derrière le 3981 Notre-Dame Ouest. Les heures d’ouverture, de 17 h à 23 h, sont affichées régulièrement sur leur page Instagram. Le menu inclut les taxes et le pourboire de 15 %.

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