Alicia Dorey

Alicia Dorey

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50 bons plans en or massif pour réussir les Jeux olympiques de Paris 2024

50 bons plans en or massif pour réussir les Jeux olympiques de Paris 2024

Plus divers, plus gros, plus cool, ce pourrait être la devise de ce dossier de survie à Paris durant les Jeux olympiques. Tel un Pierre de Coubertin en phase maniaque, nous avons essoré les agendas de nos lieux préférés, exploré les programmes des pavillons éphémères et secoué nos meilleurs indics pour vous proposer cette sélection somptueuse de 50 plans à faire entre deux épreuves de ping-pong sur gazon ou de tir à l’arc en eaux vives. Car n'oubliez pas : l’important, c’est de participer, mais à un maximum de choses ! > Pour découvrir notre page dédiée aux Jeux Olympiques de Paris.> Pour dégoter les meilleurs plans food, expos et soirées.> Pour trouver une fan zone où voir les épreuves en direct.

Incontournables à Marseille : 50 plans à faire au moins une fois

Incontournables à Marseille : 50 plans à faire au moins une fois

Galeries d’art, restos branchés, plages confidentielles… Dans ce dossier plus costaud que la cuisse de Taye Taiwo, Time Out vous distille les meilleures choses à faire en ville, tous genres confondus. Pour pondre cette sélection tapin large (50 plans !), nous avons quadrillé tout Marseille, des calanques à l’Estaque, pour en extraire la crème de la crème. Guitounes à pizza, clubs underground, terrasses les pieds dans l’eau… De quoi se payer une bonne tranche de vie phocéenne !

Les meilleurs sandwichs de Marseille

Les meilleurs sandwichs de Marseille

Contrairement à d’autres villes où l’on s’attable pour dîner dans une lenteur de carrosse, Marseille se mange plus volontiers debout, gras sur les doigts, menton ensaucé et miettes sur le bout du nez. Ici, le sandwich ne connaît pas la version jambon-beurre sans cornichon avalée un coude sur le zinc, mais il se décline à tous les râteliers en version falafel, bagnat, kebab carné ou iodé (si si), ou encore bun débordant de garnitures canailles… Voici nos adresses sacrées où se graisser la mouillette de pains bénis. 

Au Japon, 9 adresses pour tomber amoureux d’Hiroshima

Au Japon, 9 adresses pour tomber amoureux d’Hiroshima

Nul besoin d’avoir pleuré à gros bouillons à la lecture d’Hiroshima mon amour pour être ému par cette ville au lourd passé, ironiquement reconstruite à l’américaine, avec un quadrillage de longues avenues où se côtoient quartiers branchés, temples de l’okonomiyaki et promenades au bord du fleuve Ōta. Un pur condensé de Japon, encore à l’abri des foules. Envie de bouger de Paris ? Découvrez nos guides pour découvrir Mexico, Marrakech ou Singapour.

Listings and reviews (17)

Île Degaby

Île Degaby

5 out of 5 stars

Il faut imaginer un îlot surmonté d’un adorable fortin, passé depuis des années de mains en mains jusqu’à ce que l’agence Mensa Food y accoste enfin, avec pour projet d’ouvrir un restaurant et bar éphémères ouvert aux beaux jours (de mai à octobre). Accessible par bateau depuis plusieurs points d’ancrage sur la côte – pour 20 euros la traversée –, la terrasse tout en long voit arriver par micro-vagues des passagers aux cheveux hirsutes et peau salée, mistral et houle obligent, pas mécontents de s’amarrer à l’une des étroites tables en teck avec vue sur la Méditerranée.  Au programme, un menu dissertatif à la carte en trois parties et trois sous-parties signé Sébastien Dugast, avec en sus des pièces à partager comme autant de délicieux prétextes à vider la cave. Ce midi-là, de croquantes asperges vertes cambrées comme un tir à l’arc sous une neige d’œuf mimosa et vinaigrette au wasabi ; une fondante pélamide marinée, aïoli et fenouil, arrosée d’huile de feuille de figuier, condiment au citron et encre de seiche ; en plats, une daurade aux légumes de printemps, jus de favouilles corsé et rouille, ou un adorable filet de canette en deux cuissons crawlant dans son jus, mousseline de carottes et gingembre, mais surtout une daurade ou un poulpe entiers cuits à la braise à dépiauter en duo, accompagnés d’une purée crémeuse et d’un bol de salade, pour la ligne. Enfin en dessert, les premières fraises dynamitées d’un crémeux au citron, crumble d’huile d’olive et mono-boule de sorbet. 

Café de l'Abbaye

Café de l'Abbaye

4 out of 5 stars

Bondé comme une église un dimanche des rameaux, le Café de l’Abbaye attire chaque jour que Dieu fait des hordes de locaux et aspirants sudistes sur sa terrasse surplombant le quartier du port. Repris par les deux Greg (Hessmann et Mandonato), également à la tête de la Relève quelques mètres plus haut, cette adresse a fait de Saint-Victor l’enclave privilégiée d’une jeunesse dorée composée d’architectes, de pubards et de voileux venue s’arrondir les angles au Ricard dès la tombée du jour.  Du premier café du matin au dernier rhum du soir, l’endroit se vide et se remplit au gré des agendas et d’un service électrisé, jonglant entre plusieurs langues et divers degrés d’habitués. Chaque fin de printemps, l’endroit change de formule du côté des solides, alternant entre street food et petites assiettes fort coquines. En 2024, le suspense reste encore entier. Dans les verres, une mini-sélection de vins nature extraite de celle qu’on trouve à la Relève : blanc catalan And the Winner Is… du Celler Credo (25 € la bouteille), pinte d’IPA Castor (8 €)…

Carry Nation

Carry Nation

4 out of 5 stars

Un antre clandestin portant le nom d’une militante américaine pour la prohibition qui aimait refaire la façade des bars à coups de hache : Guillaume Ferroni a le goût de l’ironie. Cumulard de génie – historien, distillateur, barman, amateur de cognac… –, son CV l’autorise à jouer la carte de l’exclusivité : impossible d’y accéder au débotté, il faut attendre de recevoir par mail adresse et code d’entrée avant de pouvoir pénétrer dans ce boudoir tamisé au mobilier d’un autre siècle, et de commander l’un des 12 cocktails classiques ou signatures de la maison – en sus de plus de 300 références de spiritueux.  Dans les verres, mieux vaut ne pas avoir froid aux yeux avec des cocktails au cœur bien accroché, chèrement facturés (de 14 à 18 euros) : punch au lait clarifié, Ramos Gin Fizz, Buttered Old Fashioned ou, pour les aspirants preppies, un délicieux Harvard à base de cognac Hennessy, vermouth rouge et Angostura bitter. Le tout sans la moindre croquette à se mettre sous la dent. Un conseil : dîner avant.

Atelier Renata

Atelier Renata

4 out of 5 stars

En posant ses malles en France, rien ne prédestinait l’Italienne Erika Blu, encore musicienne, à officier derrière des casseroles en fonte. D’un hasard à l’autre, elle se retrouve pourtant à écumer plusieurs hotspots de la cuisine marseillaise avant de fonder sa propre affaire dans une petite rue discrète où il faut passer par la case sonnette pour décrocher une assiette. Passé les escaliers et la porte d’entrée, nous voilà engloutis dans une atmosphère à la douceur de mascarpone, avec lumières tendrement tamisées, tapis persan, photos de famille, pianos de cuisson et surtout à queue, qui attend sagement que la meute soit imbibée de barolo pour jouer sa partition. Au programme des agapes ? Un repas de communion autour d’une cucina povera et d’un service enjoué comme un tube italo-disco, avec une enfilade d’assiettes enveloppantes aux cuissons qui croquent et fondent sous la dent : délicate eau de tomate au thon perlée de yuzu, huile de combava, poivre et verveine, suivie d’une démoniaque melanzane alla parmigiana, et de langoureuses tubetti pesto pistache, guanciale, stracciatella. Pour finir, fondez pour le somptueux baba floral à la vénérable crème diplomate de chantilly à la fleur d’oranger, relevée de suprêmes d’orange sanguine.Côté liquides, Erika propose des vins nature sortis de sa Botte : rouge Saignée d’Aldo Viola (53 € la bouteille), vin orange en amphore du domaine Sassara (40 € la bouteille), blanc et rouge au verre de Valentina Passalacqua (8 € le verre)… On ress

Épicerie L’Idéal

Épicerie L’Idéal

3 out of 5 stars

A Noailles, “le ventre de Marseille”, il reste encore des ruelles animées d’un salmigondis de langues, d’échoppes et de vendeurs à la sauvette – dont certains proposent des chaussures à l’unité, si besoin. Mais on y trouve aussi la caverne de Julia Sammut, reine incontestée du casse-dalle à l’italienne, à qui l’on doit le réveil du quartier. Dans une échoppe aux allures de joyeuse alimentari de village, on prend le prétexte des courses pour manger sur place ! En rayon, on retrouve des monceaux de conserves bien huilées (artichauts dodus comme des chérubins de la chapelle Sixtine, cima di rapa à la mode des Pouilles, oignons borettane, sauce passata ou colatura aux anchois), des pâtes à faire chez soi, des déclinaisons d’huiles d’olive San Giacomo… En terrasse, à l’heure du coup de feu, on peut donc picorer entre le pouce et l’index, serviette autour du cou. Parmi les plats goûtés lors de nos nombreux passages ? Fine coppa fiacentina, jambon de Parme 18 mois, redoutables lamelles de pecorino romano, ou encore cet exquis monticule de trofie au pesto et asperges constellées de parmesan. Et en dessert, les cannoli della casa, roulés comme des bigoudis, dégoulinant de crème, pistache et éclats de chocolat noir.  Pour arroser le bordello, une mousse de la brasserie de Sulauze, quelques quilles nature sudistes ou italiennes perchées sur les étagères : syrah cuvée Jobastre du domaine de l’Or Vert (7 € le verre, 18 € la bouteille à emporter), Fior di Bianco de Nino Barraco (7 €-24 €)

A Moro

A Moro

5 out of 5 stars

Difficile de ne pas tomber raide A Moro de ce petit troquet de la rue Venture, où Benjamin (Moro, donc) et Adrien Tran concoctent de concert une cuisine qui donne envie de parler avec les mains. Si le cadre ne paye pas de mine – sol moucheté, long zinc, murs blancs, bibelots d’un autre âge, petite terrasse qui déborde sur la rue au moindre rayon –, on s’y sent inexplicablement bien, comme enveloppé dans un tiramisu.  A l’ardoise du soir, des petites assiettes rondement troussées : vitello tonnato format dé à coudre ; brocolis, ‘nduja, pangrattato canaille ; joue de bœuf bien braisée à embrasser à pleine bouche, polenta crémeuse et chou, et en dessert, frissonnant semifreddo de praliné à la bergamote. Et le midi, même veine bistrotière : beignets de fleur de courgette et aïoli, saucisse aux graines de fenouil et purée, ganache choco et noisettes du Piémont…  Côté liquides, des feuilles volantes format A5 où se bousculent une flopée de quilles nature doucement tarifées : rosé de la Mongestine (28 € la bouteille), grenache blanc ardéchois du domaine des Vigneaux (30 €), cinsault audois de Fond Cyprès (34 €)… De quoi se désaltérer le spaghetti avant d’enchaîner sur un Negroni. 

Razzia

Razzia

4 out of 5 stars

Dès 8h30, le duo aux commandes de ce petit café de l’adorable rue Fontange – Axelle Poittevin et Thomas Benayoun – envoie derrière le comptoir des expressos serrés (brésilien ou guatémaltèque du coffee shop Ben Mouture) comme un peloton d’exécution, en direct d’une La Marzocco qui a vu du pays. En terrasse, ça ressemble à une émission de France 3 Régions, on observe en temps réel la faune bigarrée entre bobos et zonards vétérans de la Plaine de cette ruelle en voie de gentrification. Si la matinée donne envie de traverser la vie à bord d’un cookie aux amandes ou d’un cake citron-pavot en lavant vos excès de la veille au kombucha Datxa (5 €), le sel de la vie débarque à midi avec des sandwichs de compétition dont les buns sont chaque jour dérobés chez Pain Pan!, la boulangerie du coin. Quelques bombes au programme, dont un inoubliable “bœufato tonnato” à l’araignée de bœuf grillée, citron confit, sumac, grenade, oignons rouges confits et rôtis, sauce tonnato parmesan, romaine grillée, câpres et trévise flambée au guanciale. Mais aussi ce formidable végé aux endives brûlées marinées aux poires, vinaigre de vin jaune, gorgonzola, baies roses, vierge aux figues, noisette et roquette sous une huile de cerfeuil et volée de chou rouge. Le tout pour… 12 euros.  A ce prix-là, on s’autorise une bouteille de cidre de la cidrerie du Leguer, et on finit de se ruiner avec un redoutable financier.

Regain

Regain

4 out of 5 stars

Dès l’arrivée de Regain au numéro 53 de la rue Saint-Pierre, petite pente mi-mal famée du 5e arrondissement, la scène gastro marseillaise est subitement montée dans les aigus. Dans une petite salle aux murs vert sapin, chaises de bistrot et long zinc derrière lequel on aperçoit la cuisine, le duo formé par Sarah Chougnet-Strudel et Lucien Salomon – expert ès pinards reconnaissable à ses yeux bleu océan – envoie midi et soir une cuisine dangereuse à reproduire chez soi, tant chaque assiette ose des associations de parfaits malfaiteurs.  En entrées, l’autre soir, un langoureux chou-fleur, tahini au tournesol, salsa macha et herbes fraîches (13 €), suivi d’un étonnant tartare de bœuf, pommes pink lady, sésame, chou-rave et jaune d’œuf confit (14 €), et superbe maigre de ligne, poireau, blettes poêlées, crème à l’oseille (19 €). Autre option : un coquin carré de cochon grillé, endives, aillette, anchois et amandes effilées (20 €), avant de se prendre pour un Québécois et s’offrir une démente tartelette au sirop d’érable, mousse au café et céleri branche confit, à vous maculer joliment l’émail des dents (9 €).  Sur le côté liquide de la carte, des vins chinés pour retrouver foie dans le nature : limpide Prémices rouge de Laurence et Rémi Dufaître (6 € le verre), sublime vin orange cuvée Réjane du domaine de l’Astré (39 €) ou encore chardonnay La Pellerine du domaine Labet (73 €).

Poissonnerie Kennedy

Poissonnerie Kennedy

4 out of 5 stars

L’ouverture de ce comptoir à poissons sur la corniche Kennedy était aussi attendue que le retour d’Ulysse à Ithaque. Car quoi qu’on en dise, à moins de se lever dès potron-minet pour aller frayer le samedi matin sur le Vieux-Port, pas si simple de trouver à Marseille un poisson digne de ce nom sans y laisser une nageoire.  Ouverte par Georges Mohammed-Chérif, à la tête de l’agence Buzzman, voilà une adresse où l’on croise aussi bien de vieux loups de mer de Malmousque que des néo-Marseillais encore pâles comme des supions venus chercher la capsule d’iode qui manque à leur déco. Au rez-de-chaussée et à flanc de trottoir, un comptoir recouvert de glace où trônent pimpante daurade, oursins de Galice, bouquets de crevettes roses à emporter avant d’aller s’asseoir sur les rochers – à jamais l’un des meilleurs plans drague de la ville.  Les jours de grand mistral, on se glisse dans l’arrière-salle ou à l’abri d’un patio à ciel ouvert, où quelques tables et chaises pliantes ambiance croisière accueillent midi et soir copains et familles prêts à siphonner l’ardoise affichant le programme du jour : plateau de fruits de mer à composer (huîtres fines de claire, bulots, crevettes, etc.), tataki de thon rouge, dorade et poulpe grillés minute, salade de kale version César…  Côté liquides, une sélection de quilles nature pensées pour une sortie en mer, avec des blancs vifs (comme ce Chenin Méchant ligérien à 6 € le verre), ou plus rarement un rouge croquant pour mouiller la (g)lotte (cuvée

Gros Bao

Gros Bao

4 out of 5 stars

Dans les locaux du mythique écailler Chez Toinou, à deux coups de baguette du ventre de Noailles, l’inarrêtable Céline Chung (Petit Bao, Gros Bao, Bleu Bao, à Paris) vient d’ouvrir la première antenne régionale de son empire. Une cantine XXL sur deux étages, au décor à mi-chemin entre les allées fourmillantes de Shanghai et l’atmosphère rouge chic des grandes tables chinoises parisiennes, confié au cabinet d’architecture Neri & Hu. Au rez-de-chaussée, une terrasse qui s’étend sur le cours Saint-Louis – devant laquelle serpente déjà une queue ondoyant comme un dragon chinois –, une cuisine semi-ouverte d’où sortent en continu d’adorables paniers vapeur et les volutes de fumée des viandes laquées en rythme, et un mur habilement serti des flacons de sauce sombre bao-brandées.  Au niveau supérieur, des tables au coude-à-coude constellées d’un feu d’artifice de délices ensaucées, à dévorer dans un cliquetis de coupelles : rafraîchissante salade de concombre à la vinaigrette aillée et touches de piment ; aubergines douces comme une caresse à faire fondre sous la langue ; duo de baos ultra-tendres en version porc braisé sauce barbecue, poulet shiitakés gingembre et veggie aux choux chinois et pak choï, carottes et sésame ; roboratif bœuf aux oignons sauté au wok (avec ou sans nouilles) ; irrésistibles porc et poulet laqués ; boulettes de porc et châtaignes d’eau nappées d’une onctueuse sauce soja… Et en dessert, un mango sago aux perles de tapioca, lait de coco et crème de mangue. 

Maison Proust

Maison Proust

5 out of 5 stars

Derrière une devanture discrète donnant sur le Carreau du Temple, un véritable bijou Belle Époque signé Jacques Garcia dont l’acquisition et la restauration auront pris sept ans, pour un résultat qui saura faire face à l’épreuve d’un temps pas si perdu. Tapisseries, luminaires, boiseries, mobilier, la fine fleur de l’artisanat français a été sommée de plancher sur le moindre détail, recréant cette atmosphère délicieusement poudrée et subversive que l’on imagine autour de l’écrivain. Dès le rez-de-chaussée, minaudant sur la moquette en direction du bar (notre chronique ici), la proustification opère à plein régime : salon feutré comme une mondaine, jardin d’hiver où passer le printemps, service discret et malicieux où officie depuis décembre dernier l’inénarrable Colin Field, ancien barman du Ritz, génie du cocktail qui réalise chaque vendredi soir ses plus belles créations.  Dans les six étages du bâtiment, 23 chambres et suites pensées autour d’un aréopage de personnalités proches de Proust ou l’ayant directement inspiré, parmi lesquelles Sarah Bernhardt, Charles Baudelaire, Auguste Renoir, Anna de Noailles… Avec au sommet les appartements de l’auteur lui-même, où trône un portrait original signé Jacques-Emile Blanche. Si la plupart des chambres s’étendent sur un format dé à coudre, on y découvre un bonheur de poche, une intimité charmeuse, des envies de prendre un bain sous une alcôve ou de passer la journée sous les draps à caresser les rideaux. Si Marcel était pétri d’hyp

Hôtel Sookie

Hôtel Sookie

4 out of 5 stars

Si le nom peut faire penser à celui d’un caniche bien élevé, la référence est à aller chercher dans les années 70, un titre du guitariste de jazz Grant Green. Dernier-né du groupe hôtelier Madeho, l’hôtel Sookie doit avant tout sa hauteur à son côté maison particulière et à l’originalité de son rez-de-chaussée, adossé à un petit coffee shop marbré de blanc et d’exotisme couleur bambou, secoué çà et là par quelques céramiques de Jacques Pouchain.  Sur quelques étages, une enfilade de 31 chambres à l’atmosphère douce comme un cappuccino, pensées par les designers Desjeux Delaye, avec appliques en marbre et verre, surenchère de bois et de velours joliment côtelé, papiers peints texturés pour bien s’accrocher sans s’attaquer aux rideaux, camaïeux terracotta, vert et safran, meubles tout droit sortis des années 50… Et peu importe si les chambres simples sont aussi grandes qu’une capsule Nespresso, l’essentiel est ailleurs, dans le bouillonnement d’un quartier qui ne dort jamais. Zoner à l’étage trop longtemps serait alors aussi absurde que d’aller récupérer sa voiture en avion. Prix : à partir de 220 € la chambre.Kit de beauté : produits Terre de Mars.Petit-déj : une formule brunch à 26 euros et de petites bombes d’énergie à la carte : jus pressés minute, formidables cafés de spécialité, viennoiseries encore tièdes, salade de fruits, granola, œufs sous toutes les coutures…Le petit plus : un adorable salon où faire semblant de travailler.

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Les 6 expositions incontournables à voir pendant les Jeux olympiques

Les 6 expositions incontournables à voir pendant les Jeux olympiques

Pour les abonnés absents des salles de fitness, il est désormais temps d’aller célébrer l’olympisme en activant le seul membre qui vaille la peine d’être musclé : le regard. 1 - Il était une fois les stades, à la Cité de l’architecture et du Patrimoine  Démocratiser, performer, mondialiser. Sous ses allures archi-chiantes de dissertation tripartite, le parcours de cette exposition inaugurée au printemps dernier lève le voile sur la formidable histoire de l’architecture des stades, dont les courbes oscillent au fil des époques au gré des matières et des expérimentations, enroulées dans un salmigondis de normes sécuritaires. Au travers de centaines de photographies sorties de la pénombre des archives, on redécouvre la beauté de ces bâtiments-créatures pensés pour épouser les contours des athlètes, et contenir les excès de supporters copieusement gradinés. Et plutôt que de les appréhender comme de vulgaires équipements publics, on se prend soudain de passion pour ce mélange de ciment, de béton, de polyester armé, de terre battue et de gazon coupé minute, de peaux tièdes, de larmes et de sueur, immortalisant à vue des kilomètres de victoires chronométrées. © Septet 2- La Collection, rendez-vous avec le sport, à la Fondation Louis Vuitton  On a connu de plus funestes rencards que celui proposé par la Fondation Louis Vuitton, qui a décidé de déclarer sa flamme à l’olympisme à travers une enfilade de Rendez-vous avec le sport : Abraham Poincheval suspendu dans le vide par le truch