Blandine Prigent

Blandine Prigent

Articles (1)

Le design scandinave en 5 adresses parisiennes

Le design scandinave en 5 adresses parisiennes

Le design scandinave et ses lignes épurées ont le vent en poupe. Brocantes, foires, boutiques... Les adresses où l'on recense du mobilier suédois et de beaux objets danois sont légion. Il faut dire que la faute de goût est vite évitée lorsqu'on se fournit chez nos amis nordiques : couleurs calmes, courbes douces et matériaux nobles. Il suffit parfois d'une table basse scandinave pour habiller son salon avec élégance. Nos cinq adresses préférées à Paris pour se procurer du mobilier, de la déco et de jolis accessoires. 

Listings and reviews (18)

Gilda Vintage

Gilda Vintage

Passionnées par le « vrai » vintage depuis leur jeunesse, Laurence et Catherine ont d’abord parcouru les salons dédiés à ce thème avant de créer leur propre boutique, implantée rue Rambuteau depuis deux ans et secondée par une « antenne » aux puces de Clignancourt. Dans leur établissement, les deux sœurs proposent des reproductions de modèles vintage réalisées par des marques anglaises (Hell Bunny, Banned…) dont l’avantage est d’offrir de nombreuses tailles. Laurence a également créé sa propre marque de vêtements, Gilda Vintage Quality, qui présente des pantalons à pont (appelés aussi pantalons swing), des shorts taille haute, des jupes crayon et autres reproductions de robes. Une partie de la boutique est enfin dédiée à de « vraies » pièces vintage d’occasion, chinées en salles des ventes ou chez des particuliers : robes, manteaux, chaussures, sacs à main... Le choix est vaste ! De la robe noire brodée de 1920 aux vêtements des années 1970, la période représentée est large, avec une prédominance pour les années 1950 et le style rétro/rockabilly. Côté motif, tout est très panaché, des pantalons à carreaux vichy en passant par les incontournables pois, ou encore les imprimés de couleurs vives et fleuris. Gilda Vintage accueille une clientèle de touristes et de passionnés, d’âge aussi varié que la période qu’elle couvre. De (1)7 à 77 ans, les amateurs trouvent leur bonheur ! Niveau prix, comptez 70 € pour une jupe ou un short, autour de 100 € pour une robe ou un pantalon, de 35
Les Autruches

Les Autruches

Sisters Christine Boissaye and Laurence Talon opened this design shop on the Rue Daguerre in 2013 with the aim of uniting Parisians with beautiful, eclectic household objects and accessories from all over the world. Offering vases, bed linen, lights, candles and all manner of accoutrements from Italy, North Africa, China, India and France, the pair have made sure that all items be relatively distinctive, home made and, so they claim, of only the highest quality. Standout pieces include a bamboo lampshade from Caravane, Atmosphère d’Ailleurs’s chic home furnishings, lights from Tsé & Tsé, as well as chic new jewellery collections from 5 Octobre, Virginie Monroe and Corinne Fischer. The price tags are as diverse as the stock, with a Serax candleholder costing €5, a dresser €2000. TRANSLATION: FLORA HUDSON 
Les Autruches

Les Autruches

Située à deux pas de la charmante rue Daguerre, dans le 14e arrondissement, la boutique Les Autruches a ouvert en 2003. A l'origine du projet, deux sœurs inséparables et passionnées de déco qui ont déniché, pour notre plus grand plaisir, une cinquantaine de créateurs. Sur les étals d'un espace somme toute restreint : de la vaisselle, du linge de maison, des luminaires, des bougies, des accessoires ou encore du mobilier venant du monde entier : d'Italie, de Belgique, du Maghreb, de Chine, d'Inde, d'Espagne. Et de France bien sûr... Le mot d’ordre étant avant tout la qualité et l’amour des belles choses mais aussi l’originalité des sélections proposées. Bref, dans ce magasin aux légers reflets de caverne d’Ali Baba, la clientèle de quartier familiale est ravie. Des abat-jour en bambou Caravane au chic mobilier d’Atmosphère d’Ailleurs, en passant par les étoles Epice, les sacs Craie, les luminaires Tsé & Tsé ou encore le linge de maison Elitis, tout est assemblé avec soin dans une atmosphère confortable et des tons majoritairement neutres. Côté bijoux, la boutique a craqué pour les créatrices 5 octobre, Virginie Monroe, Corinne Fischer ou encore les bracelets tibétains Baan. La fourchette est large niveau budget : du photophore Serax à 5 € au buffet en chêne à 2 000 €, toutes les gammes de prix sont représentées. Parmi les plus accessibles, les bougies Bô Rivage à 26 €, de la petite maroquinerie à partir de 30 € ou des bijoux autour de 40/50 €. Besoin d’un conseil ? Christine ou
La Mode Vintage

La Mode Vintage

Ce concept-store n’est pas une friperie vintage comme les autres. Positionné sur l’univers du luxe, il propose des pièces de grands couturiers et de maisons renommées, des années 1960 à nos jours. Leur point commun : leur côté intemporel, actuel et difficile à dater. On trouve ainsi dans le showroom excentré de la rue Rochebrune des créations de Courrèges, Chanel, Hermès, Lanvin, Valentino, Pucci, Lacoste ou encore Yves-Saint Laurent, dont la fondatrice s’avoue très grande amatrice. De la blouse Céline des années 1970 (120 €) au manteau rouge en bouclettes Chanel (750 €), la sélection est large, colorée et pleine de surprises. L’accent est donné aux pièces fortes et élégantes, voire excentriques. Sont également exposées quelques paires de chaussures (Margiella), des sacs à main (Cartier, Lancel et surtout Jourdan) et des bijoux. Styliste et couturière depuis sa plus tendre enfance, Carole remet en état ou retouche chaque pièce, racontant avec plaisir l’histoire du vêtement. A l’image de cette robe blanche Courrèges, qui a été portée lors d’un mariage dans les années 1960, puis par Jane Birkin lors d’un show. La fondatrice déniche ses trouvailles un peu partout, au gré de son instinct et de son flair : voyages, brocantes, puces, vide-dressing… mais aussi chez des particuliers et des connaissances. Elle n’hésite pas à traverser Paris pour récupérer une pièce rare. A la fois pour la rencontre humaine et la beauté de donner une seconde vie aux vêtements. Celle qui fréquente les p
Deux Mille Huit

Deux Mille Huit

Baptised Deux Mille Huit (‘2008’) after the year it opened, this charming boutique in the 16th arrondissement is packed with all sorts of stationery, jewellery, clothes and home decoration ideas – in fact, pretty much anything that catches owner Marie Derville’s eye. The only requirement is that everything be made from natural fabrics and materials, while the stock is sourced from all over the world, with baskets from India (€35-55), miniature bowls from South Africa and woven plastic rugs from Swedish company Pappelina (from €70). But as the lush-smelling candles from Chez La Belle Mèche (€30) and colourful weekend bags from Tissage de Luz show, Deux Mille Juit makes sure to represent a fair share of local brands too.TRANSLATION: FLORA HUDSON
Vintage Désir

Vintage Désir

The sign outside may be misleading (it reads ‘coiffeur’, ‘hairdresser’, and looms proudly over the door), but this cute boutique in the Marais is actually one of the area’s most renowned vintage clothing stores. A dusty smell seemingly trails customers around the ever-so-slightly chaotic shop, which is a real Aladdin’s cave of treasures, overflowing with dresses, skirts, checked shirts, denim jackets, coats, trousers and leather jackets, as well as an eclectic range of accessories. There’s plenty of choice here, and most of the stock is remarkably cheap (think €5 for a hat or skirt, €10 for a dress, €15 for a shirt, €20/€25 for a leather jacket). New items come in every day, meaning there’s always something exciting to discover and you’ll rarely go home empty-handed.TRANSLATION: FLORA HUDSON
Deux Mille Huit

Deux Mille Huit

Baptisée Deux Mille Huit du nom de son année de création, cette jolie boutique se niche au cœur du 16e arrondissement, dans une rue perpendiculaire à celle de Passy. Pas des plus fréquentées, mais le déplacement vaut le détour : accueilli par la souriante Marie Derville, on découvre un concept-store délicat proposant de la décoration, de la vaisselle, du linge de maison et du prêt-à-porter, ainsi que de la papeterie et des bijoux. « Tout ce que j’aime en fin de compte », résume la fondatrice. Autour d’une structure centrale à base de branches d’arbres blancs et de bulles de verre se déclinent les différentes gammes, provenant de pays divers : paniers en lanières de plastique fabriqués en Inde (de 35 à 55 €), vide-poches sud-africains, tapis suédois en plastique tissé Pappelina (à partir de 70 €), chèches en lin (66 €)... On retrouve également une large série de mugs Make International aux inscriptions amusantes (« happy », « diva », « love », « thank you », 15 €), les délicieuses bougies parfumées de chez la Belle Mèche (30 €), les bijoux en jonc Bangle Up (à partir de 30 €) ou encore les bagages et trousses de toilette de la marque basque Tissage de Luz (on a trouvé le sac idéal pour partir en week-end !). Marie met un point d’honneur à ne choisir que des matières nobles et naturelles et à éviter à tout prix le synthétique. Cela se ressent dans l’ambiance feutrée et confortable de la boutique et dans la belle facture des produits, qui évoluent au fil des saisons. Les plus « 
Vintage Désir

Vintage Désir

Derrière sa vitrine d’origine portant encore l’ancienne inscription « Coiffeur », Vintage Désir constitue la friperie vintage par excellence. Dans une légère odeur de poussière se niche la caverne d’Ali Baba des pièces d’occasion, dans un espace exigu et tout en longueur : des portants pleins à craquer de robes, jupes, chemises à carreaux, vestes en jeans, perfectos, manteaux, pantalons, ainsi que de nombreux accessoires disposés aux quatre coins de la boutique (chaussures, ceintures, sacs à mains et une belle collection de chapeaux).  Se définissant comme des « antiquaires de mode », Aki et Medad gèrent l’établissement qu’ils ont fondé en 2006, après plusieurs décennies dans le milieu du rétro et d’autres boutiques dans Paris. Grand bien leur en a pris car Vintage Désir, prisé des « modeuses » et des visiteurs dans ce quartier touristique, est très souvent bondé. La sélection, mêlant à la fois vintage et quelques coupes tendance, ainsi que le large choix y sont pour quelque chose, tout comme les petits prix : 5 € pour un chapeau ou une jupe, 10 € pour une robe, 15 € pour une chemise et 20/25 € pour une veste en cuir. De quoi se faire plaisir de façon tout à fait raisonnable. D’autant plus que les arrivages quasi quotidiens enrichissent et renouvellent l’offre en permanence. Passez plutôt en semaine si vous voulez vous frayer un chemin dans les rayons et dénicher des trouvailles. D’ailleurs, on vous lance le défi : réussirez-vous à en ressortir les mains vides ?
Chez Paulette

Chez Paulette

Dans le 10e, Chez Paulette fait assurément partie des adresses prisées des modeuses et des touristes en quête de vintage dans la capitale. Et on comprend pourquoi en passant le seuil de cette boutique de quartier colorée et soignée, tenue par la pétillante Bénédicte. Styliste de formation et habitante de l’arrondissement, elle a créé l’endroit il y a presque cinq ans, proposant initialement de nombreuses pièces de sa collection personnelle. Mais ici, point d’odeurs de vieilles chaussures ou de vestes poussiéreuses : Bénédicte tient à remettre en état, repasser voire customiser chacun des articles, avant de les exposer. « Je n’hésite pas à reprendre une robe dont je trouve le col un peu trop strict, par exemple, ou à ajouter une ceinture », précise la gérante pour qui la créativité reste un plaisir et la mode, un amusement. Environ trois-quarts des pièces de la boutique sont ainsi retouchées et remises au goût du jour. Dans cet univers fantaisie et 100 % féminin, rappelant vaguement les films d’Almodovar, se niche une sélection de robes, de jupes et de chaussures des années 1960 à 1980 mais aussi des accessoires : sacs à main, ceintures et autres bijoux. « Devil is in the details. » Certains articles proviennent de créateurs ou de grandes marques (Saint-Laurent, Lanvin…), toujours en très bon état. D’autres sont d’origine plus modeste. Bénédicte fonctionne au coup de cœur, en fonction du « potentiel » de la pièce. Côté portefeuille, rien de ruineux Chez Paulette (prénom hommag
Maison Nordik

Maison Nordik

Maison Nordik was set up in 2013 by a couple with Danish heritage, who brought a vanload of furniture over from Denmark to sell online and shifted the whole lot in about five minutes. Their enterprise has kept pace with the fever for Scandinavian design that has been sweeping through France in recent years, and they’ve now graduated to two large floors in the heart of the 18th arrondissement. Set up as a concept store, the space hosts mostly vintage Danish furniture, which is unearthed piece by piece and restored where necessary, priced between €80 and €4000 according to the designer. You’ll also find lighting, prints, vintage posters and ceramics, and a charming selection of contemporary products including cushions and plant pots from Ferm Living, paper mobiles by Livingly and illustrations by Michelle Carlslund. TRANSLATION: EH
Nordik Market

Nordik Market

Guillaume Deroy founded the Nordik Market boutique in 2011, having fallen in love with Scandinavian design on his many travels. An impressive stag’s head trophy sets the tone at the entrance (yours for €285), while inside you’ll find furniture (mostly authentic wooden mid-century tables, chairs, storage, sofas) and a large range of lighting and decorations (vases, cushions, candles, mirrors). Some items have been refashioned by local artisans, like a teak writing desk (€1,100) or a bedside table restored with a new Formica top (€230). You can also browse a selection of pieces by contemporary Scandinavian designers, like cushions and fabrics by Johanna Gullichsen, candles by Skandinavisk, glassware by Markku Salo and Holmegaard, and miniature wooden figures by Bojesen. The overall feel is elegant, modern and dangerously seductive, completed by a range of mirrors and chandeliers – leave your credit card at home if you don’t want to be tempted. TRANSLATION: EH
Maison Nordik

Maison Nordik

Prisé pour ses sites touristiques et ses monuments attractifs, le 18e arrondissement incarne aussi le Paris des familles, des « bobos » et des petites boutiques de quartier. Dans le dédale des rues, une adresse à retenir en matière de décoration : Maison Nordik.  Tout commence il y a trois ans, alors que le design scandinave connaît une forte effervescence, y compris en France. Louise et son compagnon Gregory ont l’idée de faire venir du Danemark, pays d’origine de la jeune femme, un camion rempli de meubles. Quelques photos postées sur le Bon Coin et tout est vendu en deux temps trois mouvements. Très vite, ils ouvrent un premier local dans le quartier, avant d’être guidés vers l’adresse actuelle : deux niveaux et 100 m2 en plein cœur du 18e. Le succès est incontestablement au rendez-vous pour ce concept store proposant en grande partie du mobilier vintage danois. Les meubles des années soixante arrivent au compte-goutte, au fil des trouvailles du couple qui les prépare et les remet en état si besoin. Les prix varient de 80 à 4 000 € en fonction de la « signature » du designer. S’ajoutent également un choix de luminaires, suspensions, lithographies et affiches vintage ainsi que de nombreuses céramiques, dont Louise s’avoue « complètement fan ». Côté contemporain, Maison Nordik présente de jolies créations pour petits et grands : porte-plantes et coussins de chez Ferm Living, mobiles en papier Livingly, illustrations de Michelle Carlslund… Charmant ! On reviendra avec plaisir