Céleste Lafarge

« Paris, c’est une blonde qui plaît à tout le monde… Tous ceux qui la connaissent, grisés par ses caresses, s’en vont mais reviennent toujours » – chantonnait gaiement Mistinguett dans les années 1930. Ah, Paris, malgré nos futiles plaintes et nos feintes indignations, il faut bien avouer que l’on chérit toujours autant tes charmantes ruelles et tes quartiers changeants. Plus de poinçonneur aux Lilas, mais sous le pont Mirabeau coule la Seine – et à se balader sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu, on finit par se retrouver à Ménilmontant, mais oui madame ! A chaque quartier sa chansonnette, que l’on se plaît à siffloter en arpentant les boulevards, quand ces doux refrains d’un autre temps grésillent pour mieux enchanter nos flâneries parisiennes.   Tracklist :   1. "Ménilmontant" de Charles Trenet2. "Les Grands Boulevards" d'Yves Montand3. "Rue de Lappe" de Marcel Mouloudji4. "La Gare de Lyon" de Barbara5. "Le Chef de gare est amoureux" de Jean Ferrat6. "Nashville ou Belleville" d'Eddy Mitchell7. "A Saint-Germain-des-Prés" de Léo Ferré8. "Notre-Dame de Paris" d'Edith Piaf9. "Je suis née dans le Faubourg Saint-Denis" de Mistinguett10. "Dans la rue des Blancs Manteaux" de Juliette Gréco11. "Dédé de Montmartre" d'Albert Préjean12. "Sous le pont Mirabeau" de Léo Ferré13. "Place Pigalle" de Maurice Chevalier14. "Les Champs-Elysées" de Joe Dassin15. "Parc Montsouris" de Jacques Higelin16. "Canal Saint-Martin" d'Allain Leprest17. "L'île Saint-Louis" de Léo Ferré18. "Le blues de

Two steps away from the La Fourche metro you’ll find Le Bar by O’Sisters. Come here for good cocktails, home made tapas and glasses of wine from small-scale producers, all while chatting with friends and neighbours in a relaxed, friendly atmosphere.  Also, take advantage of the co-working menu with drink rates depending on the duration of your stay (€4 for the hour, €8 for half a day, €12,50 for the whole day). Plus the place has a terrace - perfect for happy hour revelry.  

C'est à deux pas du métro La Fourche que Le Bar by O'Sisters a posé ses valises. On y déguste de bons cocktails, ou des planches et des tapas maison avec des verres de vin de petits producteurs. Le tout en bavardant avec ses proches dans une ambiance feutrée et conviviale. Vous pouvez également profiter de la formule coworking avec consommations offertes en fonction du forfait (4€ l'heure, 8€ la demi-journée, 12,5€ la journée). Notez que le bar a également sa terrasse, où l'happy hour appelle les pintes de bière et annonce les festivités. 

Situé dans une petite rue calme, au cœur du quartier de la Butte aux Cailles, l'OisiveThé est l'endroit rêvé pour une pause gourmande ou un brunch copieux le week-end. Dans ce cadre douillet et chaleureux sont disséminés des pelotes de laine, des livres de tricot, des aiguilles et des boîtes de thé à vendre. L'équipe est adorable et la nourriture absolument succulente. On y vient l'hiver pour se réchauffer autour d'une bonne tasse de thé, mais aussi aux beaux jours pour profiter de sa petite terrasse tranquille. 

Situé à deux pas d'Opéra, le Mojo KitchenBar est une jolie cantine au mobilier vintage et à la décoration signée Dorothée Meilichzon (comme celles des Loustic, The Fish Club, le Ballroom du Beef Club ou encore Prescription Cocktail Club). Depuis la rentrée 2015, le Mojo KitchenBar et sa cousine Leda ont donné carte blanche au chef Guillaume Iskandar, étoilé cette année. Résultat, les deux restaurants sont devenus des petits laboratoires à surprises culinaires, et de véritables temples gourmands où grignoter quelques tapas entre amis le soir. Juché sur des hauts tabourets ou lové dans des canapés comme à la maison, on y déguste des produits frais et saisonniers : velouté menthe-courgette à la burratina, cassolette de parmentier à la joue de porc, sushis poireaux et saumon sauce soja aux agrumes, et bien d'autres recettes magiques relevées par une sélection de bons vins et cocktails.     

Après une bonne (ou mauvaise) séance de cinéma au MK2 Bibliothèque, il n'est pas toujours facile de trouver un petit spot agréable où délibérer sur le film, boire un verre et grignoter. C'est pourtant ce que propose Le Debonnaire, joyeux bistrot qui a tôt fait d'éveiller notre appétit, alors que nous venions d'abord pour une bonne pression. Au menu, des plats typiques mais goûteux qui changent très régulièrement : velouté de potimarron, canard à l'orange confit pomme granny ou dos de cabillaud en croûte d'agrumes avec coulis de cresson, ainsi qu'une pana cotta au coulis de mangue pour les plus gourmands. Sur sa terrasse, assis autour de tables d'écoliers, on profite de la convivialité du lieu, mais également de concerts de jazz et autres événements sympathiques. 

A l’angle de la rue d’Assas et de la rue de Fleurus se tient Georgette, une enseigne à la devanture accueillante agrémentée d'une belle terrasse. Derrière la porte, on découvre un décor épuré mais chaleureux, et un style néo-rétro avec grands tableaux. Au menu, des plats traditionnels de saison et des recettes simples mais savoureuses de nos grand-mères, avec des produits frais triés sur le volet. Notez que le restaurant propose également un brunch le week-end, avec œufs Bénédicte, saumon sauvage, club sandwich, jus de fruits et légumes fraîchement pressés. Merci Georgette !

Comme le souhaitait son fondateur George Whitman, Shakespeare & Company a maintenant son café. Le comptoir a ouvert juste à côté de la légendaire librairie anglo-américaine de Paris, à deux pas du square René Viviani où se dresse le plus vieil arbre de la capitale.    Si nous pensions trouver ici l'âme d'un café littéraire, nous sommes déçus. Le monde présent et le brouhaha donnent à ce lieu plutôt l'allure d'un café-cantine tapissé de livres que celle d'un refuge où attaquer 'A la recherche du temps perdu' de Marcel Proust. Heureusement, nous trouvons un petit coin de table à partager gaiement sur la terrasse, qui compte une trentaine de places. Ne vous laissez pas décourager par la grande file d’attente devant le comptoir : le service est très efficace. Le Shakespeare & Company propose des cafés expresso, allongé, noisette, crème, latté ou filtré de chez Lomi (entre 2,50 et 4,50 €), mais également des jus et smoothies frais, du chocolat chaud et un chai latté (tous deux à 4,50 €). S’il n’existe pas de formules repas pour le moment, il est tout à fait possible de se sustenter à toute heure. On pioche parmi les petits plaisirs sucrés (tartines, cookies, cheesecakes, brownies, tarte du jour, puddings, crumbles, salades de fruits, yaourts granola) ou des encas salés (bagels, sandwichs, soupes, salades et futomakis) de chez Bob's Kitchen.  Dimanche 14h, nous nous laissons finalement tenter par un mélange sucré-salé pour ne pas faire d’infidélités aux traditions dominicales : un

Just around the corner from the Carreau du Temple, this charming little teashop is a great place to come for peaceful refreshment in a striking setting. With a ceiling entirely covered in pretend flowers and leaves, exposed brick walls and comfy flowery benches, Lily of the Valley is a very pretty break from the Parisian norm.The tea here comes in many different varieties and colours: plain (black, green and white), infusions, scented (black and green), outright unusual (rooibos or chocolate roasted mate) or iced. To accompany your drink, choose between a number of alluring sweets like matcha green tea and raspberry cake (€3), just-cooked cookies and mini muffins. A typical tea costs €4.50 to drink on the terrace (each comes served in attractive, mismatched crockery) or €3.50 to take away, while a 100g sachet will cost €6.50-€18, depending on the brew.TRANSLATION: HUW OLIVER

Comme la plupart des gens, nous pensions naïvement que les fleurs ne poussaient que dans la terre (et plus rarement sur quelques trottoirs). C’est dire notre étonnement à la vue du plafond de Lily of the Valley, entièrement tapissé de simili-feuilles et fleurs. Cette charmante petite boutique-salon de thé, dont le nom signifie « muguet » en anglais, ne date pas de la dernière pluie – il faut dire que les averses sont plutôt fréquentes à Paris. Séduits par le lieu dès notre arrivée matinale, sous une petite brise, nous regrettons illico d’avoir tardé à découvrir cet écrin de poésie, sis à quelques pas du Carreau du Temple et de la très sympathique Librairie Ofr.  Ici, le thé se décline sous toutes les formes et sous toutes les couleurs : des thés d’origine – noirs, verts ou blancs –, des infusions, des thés parfumés noirs et verts, mais également des thés dits spéciaux (rooibos ou encore maté torréfié au chocolat), et des thés glacés. Si Lily of the Valley se veut d’abord « tea shop », bon nombre de ses clients viennent aussi pour profiter d’un agréable moment sur la terrasse paisible ou sur les bancs fleuris face au comptoir. Quelques jolies pâtisseries ont tôt fait de nous aguicher à l’entrée : cake matcha fondant orné de quelques framboises (3 €), cookies tout juste cuits comme on les aime, mais aussi des petits muffins et une farandole de gâteaux changeants. Difficile de ne choisir qu’un seul thé pour accompagner l’heureuse élue de ces mignardises. Heureusement, les serveu

Idéalement situé entre la place de la Bastille et la place des Vosges, le Beaumarchais attire l'œil et titille les papilles des passants du boulevard. Cet ancien hôtel particulier du haut Marais et ses différents espaces (atelier, îlot, terrasse, mezzanine, cabane et salon d'hôtes) sauront assouvir vos envies de luxe à prix raisonnable. Au menu, les incontournables du bistrot repensés par le jeune chef Yann Devarieux, soucieux d'apporter une touche contemporaine à ses plats : des cèpes pœllés au jus corsé pour mettre en bouche, un cochon de lait au miel et romarin, et une pêche infusée à la verveine façon Melba pour parfaire le repas. Notez que le Beaumarchais propose également un brunch dominical à base de viennoiseries, jus de fruits frais, boissons chaudes et petits plats raffinés, à déguster habillé, ou en pyjama !

Situé dans une petite ruelle des Halles, le Djakarta Bali propose une délicate et véritable cuisine indonésienne. Lustres en cristal, moquette coco, paravents en bois sculpté, rideaux en taffetas, nappes en tissu local et tapis ethniques aux murs... La décoration très éclectique du Djakarta Bali ravira les gourmets curieux d’exotisme. C’est sous un éclairage tamisé et avec des flûtes balinaises en fond sonore que vous découvrirez des spécialités comme le poisson cuit à l’étuvée dans sa feuille de bananier, le bœuf mijoté au lait de coco ou encore l’incontournable Nasi Goreng, riz sauté aux crevettes et poulet. Il est possible de composer son repas à la carte, ou d'opter pour les menus Rijsttafel (assortiment de plats), on ne peut plus authentiques. Service - en costumes traditionnels - fort aimable, brunch exotique les week-ends et danses balinaises tous les vendredis.

Jacques Bonsergent (1912-1940)  Dans le 10e arrondissement de Paris, une station de métro et une place portent son nom : qui peut bien être ce Jacques Bonsergent que l’on côtoie régulièrement sans rien connaître de lui ? En 1940, il fut le premier Français fusillé par l’occupant allemand, un froid matin d’hiver dans un bois près de Vincennes. Tombé à 28 ans sous les balles d’un peloton d’exécution à la place de camarades qu’il a refusé de dénoncer, Jacques Bonsergent demeure un symbole d’héroïsme et de fraternité.  Etienne Marcel (1316-1358) Étienne Marcel a élu domicile à la lisière des 1er et 2e arrondissements de Paris, aussi sa staue de bronze réalisée par Antonin Idrac trône-t-elle sur le quai de l’hôtel de ville (mais pour le coup, on ne vous apprend rien). Ce marchand drapier fut prévôt des marchands de Paris, l’équivalent d’un « maire de Paris », de 1354 à 1358 sous le règne de Jean le Bon. En pleine guerre de Cent Ans, Etienne Marcel mène l’opposition bourgeoise et populaire au pouvoir royal, dans le but d’installer une monarchie « contrôlée ». Soutenant la rue et les émeutes, il se radicalise et finit par être assassiné par une bourgeoisie qui n’apprécie pas son jusqu’au-boutisme. Cet épisode fameux, célébré plus tard par la Révolution française, aboutira à la réduction des attributs du prévôt de Paris. Il explique aussi la défiance du pouvoir, royal ou pas, à l’égard de l’existence d’un maire de Paris : le titre sera notamment supprimé de 1794 à 1977, hormis quelqu

« J'en ai connu beaucoup à l'horizontale, mais je peux pas dire qui, ce serait de la délation. » Que Gainsbourg fut un homme à femmes, personne n’en a jamais douté. Derrière un physique qu’il trouvait ingrat et un zeste d’arrogance, émanait un charme qui a acculé le cœur d’un bon nombre de belles dames et de vilaines filles. Elisabeth Levitsky, sa première épouse, disait de lui : « quand il posait le regard sur une femme, elle était piégée. » Mais lesquelles de ses nombreuses muses ont obtenu de Gainsbourg plus qu’une simple chanson ? Nos suppositions et spéculations tournent autour d’une seule et même question : pécho, ou pas pécho ? Jane Birkin Pour le coup, c'est à n'en pas douter : Gainsbourg a vraisemblablement fait chavirer le cœur et le corps de la jolie Birkin, pour finalement avoir avec elle une fille tout aussi charmante.  ♪ "Melody Nelson"   Anna Karina Aucune « romance sérieuse » entre Gainsbourg et Anna Karina, nous dit-on. Mais le sérieux exclut-il la possibilité d’une petite aventure officieuse ? A voir le regard d’Anna Karina dans ce clip, on jurerait qu’elle suivrait bien Serge jusqu’au bout de la nuit. Et le petit sourire que lui tente de contenir laisse également songeur…     ♪ "Ne dis rien"   Brigitte Bardot L'idylle passionnelle de Gainsbourg et Bardot est bien connue : quand la plus belle femme du monde s'est tournée vers lui, sous le charme de sa chanson, Serge n'a pas opposé de résistance. Un soir de décembre, elle lui demande de lui écrire la plus b

Quand arrivent les beaux jours à Paris, la faune et la flore du canal de l'Ourcq s'éveillent : des fidèles amateurs de pétanque, des joueurs de quilles ou de dominos, des férus d'apéros, des Marins d'Eau Douce, des enfants, dormeurs, musiciens et amoureux se retrouvent sur les quais arborés des heures entières. Une petite collection de personnages, d'instants volés, de clichés argentiques, autant pour le plaisir des yeux que pour faire revenir le soleil.   Crédit Photo © Streetadelic     Vincent Pflieger    Vincent Pflieger   Vincent Pflieger   Vincent Pflieger   Vincent Pflieger   Vincent Pflieger   Vincent Pflieger   Vincent Pflieger                      

Chineurs, dénicheurs invétérés et inconditionnels de la récup peuvent déjà faire une croix dans leur calendrier : le 14 juin prochain, le salon Emmaüs annuel sera de retour pour une seizième édition avec sa gigantesque chasse aux trésors pour adultes insatiables de trouvailles en tout genre – vêtements, meubles, bibelots, bouquins, vélos, électroménager, vinyles, vaisselle, jouets, linge de maison et bien d'autres affaires à bas prix. Chaque année, cet événement rassemble près de 150 structures Emmaüs de France et d'Europe pour une grande vente de solidarité internationale ; autant dire qu'il y aura de quoi farfouiller et trouver la perle rare (nul besoin d'enjamber les barrières pour être le premier). En attendant, vous pouvez déjà faire un petit tour dans la nouvelle boutique Emmaüs de Quincampoix. Quand ? • 14 juin de 9h30 à 19h. Où ? • Porte de Versailles - Parc des Expositions.

A l'occasion de la cinquième édition des Journées du Fait Main qui se déroule partout en France, A little Market et la Recyclerie s'associent pour organiser un marché de créateurs du 4 au 7 juin : une quinzaine d'exposants seront présents dans des chalets et le long des voies de la petite ceinture. Des ateliers créatifs pour petits et grands sont également au programme de ce rendez-vous annuel du savoir-faire et de la création. Un bon plan pour les adeptes du DIY et du fait main où dénicher un tas d'idées bricolage et des petits trésors (bijoux, déco, mode, accessoires...). Voilà qui pourrait en inspirer plus d'un !   Où ?  La Recyclerie, 83 boulevard Ornano, Paris 18e. Quand ? Du jeudi 4 au dimanche 7 juin. De 16h à 22h jeudi et vendredi. 12h à 22h samedi et dimanche.                                                                                                                                                                        

A l'occasion de l'exposition Corps en résistance de Valérie Jouve, le Jeu de Paume organise une série d'ateliers et d'activités pour enfants, afin d'initier les plus jeunes à l'art de la photographie. Alchimie entre les corps et l'espace, l'humain et le paysage urbain : enfants et adultes seront invités à échanger avec Valérie Jouve sur les thèmes de la ville et de ses habitants, à se familiariser avec l'image et à découvrir ses démarches artistiques au cours d'un rendez-vous en famille le samedi 6 juin (mais aussi avec les conférenciers du Jeu de Paume tous les samedis à 15h30). Les chanceux auront également droit à un Mini Rock en Seine aux mêmes dates que le grand, un programme de concerts et d'ateliers qui permettra notamment aux petits d'apprendre les techniques pour devenir DJ. Bon courage à la maison ensuite. Où ? • Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, Paris 8e. Quand ? • Du 6 juin au 30 août.

« Il fait beau comme jamais, c'est un temps contre-nature, comme le ciel des peintures... », disait si bien Aragon. Quand « on ne sait plus comment voir, ni se lever ni s'asseoir », la meilleure solution reste sans doute de s'affaler dans l'herbe fraîche des parcs refleuris. Mais ne vous leurrez pas, d'autres joyeux drilles ont déjà eu cette bonne idée, et pas un seul parc parisien ne sera luxe, calme et volupté sous un tel soleil. Après les terrasses et les vide-greniers, voilà que le complot reprend dans les espaces verts de la capitale : des tourtereaux scoubidou aux répliques de Ken torse nu, en passant par le petit groupe de gueules de bois anonyme, voici cinq types d'individus que vous risquez de croiser dans les parcs et squares parisiens pendant la saison estivale.     1. Le bambin casse-bonbon  Vous pensiez avoir trouvé un coin tranquille où somnoler en paix, malgré les pies bavardes qui n'arrêtent pas de jacasser à votre droite. Mais voilà qu'un couple s'installe à votre gauche avec ce petit poison des espaces publics que l'on nomme plus communément « enfant ». Finies les heures heureuses, interrompues par son satané ballon de baudruche qui vous effleure le visage tous les quarts d'heure. Vous priez alors pour qu'il s'envole ou, mieux encore, qu'il effleure un objet contondant et qu'il éclate violemment. Votre second vœu se réalise sous le poids de l'enfant maladroit, laissant place aux pleurs et aux cris stridents du petit individu. Votre troisième vœu ? Le faire t

Dimanche 7 juin, la grande terrasse ensoleillée du bistrot Les Petites Gouttes accueille la troisième édition d'Atlas Market. Ce marché design et vintage propose une très belle sélection d'objets en tout genre, tout droit sortis des placards d'une quinzaine de potes collectionneurs désireux de les transmettre pour perpétuer leur histoire. Toutes ces pépites sont pétries d'anecdotes que ces baroudeurs de la chine sauront vous conter : leurs vestes de travail, le premier de leurs bouquins, leur vinyle préféré, une lampe ramenée d'Orient, un tapis berbère de leur grand-tante... Il faudra se souvenir de l'instant où nous avons acheté l'une de ces trouvailles. Le soleil brillait-il ? Étions-nous heureux ? Avons-nous échangé quelques mots sympathiques avec le vendeur ? Un jour viendra où nous raconterons goutte à goutte l'histoire de cet objet unique, dégoté dans le nord de Paris un beau dimanche de juin. Parmi ces professionnels de l'industrie de la mode, du design et du disque, seront présents : les fondateurs de la boutique de prêt-à-porter Beaubien, Victor Sandberg (fondateur de Appletrees) qui fera le voyage de Stockholm les valises bien remplies, le mobilier vintage pour les intérieurs contemporains de Tack Market, Robin du joli blog Redingote, le mobilier et les luminaires modernistes de David Feder de la boutique (Re)Source, les vinyles de Betino's Record Shop ainsi que les sélections de leurs amis chineurs émérites. Après vos emplettes, ne loupez pas l'After Market au son

Voilà ce que vous pensez (et vous n'avez pas foncièrement tort) : le substantif « logement » ne peut décemment pas être suivi de l'adjectif « gratuit » - ou du moins, pas dans ce monde. Et pourtant, c'est exactement le défi que se sont lancé cinq Nantais en créant une plateforme communautaire internationale d'échanges de logements pour étudiants. L'idée est de permettre aux jeunes de se loger gratuitement pendant leurs études, grâce à un système d'échange de chambres partout dans le monde. La liste des logements disponibles est accessible à tous, mais il faut posséder une chambre vacante pour entrer en contact avec les autres utilisateurs de StudyEnjoy, et pour pouvoir bénéficier d'une chambre dans la ville souhaitée.  Grâce à cette start-up, il serait désormais facile de troquer une chambre de bonne parisienne contre une petite place dans une coloc barcelonaise, le temps de quelques mois de stage, d'un séjour linguistique, d'un concours, mais également d'une ou plusieurs années d'études : pas de loyer à payer, et une inscription gratuite en quelques clics. Seuls frais de participation demandés pour le fonctionnement du site et le suivi : 0,79 € par jour d’échange. StudyEnjoy compte déjà 400 inscrits et propose 70 chambres (studios, chambres chez l'habitant et colocations) dans 20 pays différents. En attendant l'évolution de la plateforme, nous ne pouvons qu'applaudir cette initiative qui pourrait révolutionner la vie étudiante, et faire en sorte que les voyages forment plus

D'aucuns diront que la plage la plus proche de Paris reste Paris Plage, laquelle s'avère pourtant dénuée du charme que le nom « plage » suscite à lui-seul. Désertée en 1980, une jolie plage à moins de 50 km de Paris va connaître une renaissance d'ici peu : il s'agit de la Plage Lys Chantilly, située dans l'Oise, à une demi-heure environ de la Gare du Nord en transilien ou avec le RER D. Là-bas, la foule profitera de pique-niques gratuits, d'apéros-mix, de concerts, de balades en bateau, d'expositions et de performances, dans un cadre tout à fait atypique qui conserve son prestige des années 1930. C'est Guillermo Spivak en association avec Renaud Barillet et la Bellevilloise qui ont annoncé fièrement l'ouverture prochaine de ce lieu mythique au nord de Paris. Construit en 1933 et déserté en 1980, cet espace de loisirs exceptionnel laissé à l'abandon jusqu'à il y a peu va reprendre vie en 2016, pour le plus grand bonheur des baigneurs et des amateurs de programmations éclectiques et décalées. Mais avant cela, la plage déjà réhabilitée sera ouverte en avant-première du 5 juin au 15 septembre 2015. Lieu de fête, de rencontres, de détente, mais également lieu de culture et de création, avec, pour commencer, une expo photo participative autour du portrait qui investira les cabines de plage (un studio photo sera en place tout l'été pour l'occasion). Un espace bar et des food trucks seront également de la partie, sur ces plages qui s'étendent entre les cabines et la rivière, avec un

A Paris en 2015, passer son permis de conduire revient en moyenne à 1 500 euros dans les auto-écoles traditionnelles (et ce, pour les petits chanceux qui l'ont du premier coup, en prenant peu d'heures !). Alors que l'on s'offusque de cette formalité (ou nécessité) devenue un luxe, voilà qu'une vraie bonne nouvelle nous tombe du ciel : une nouvelle auto-école low cost s'installe à Paris le lundi 25 mai. Si ce genre d'établissements agace les professionnels du secteur, comme l'arrivée d'EasyBus à Paris irrite les compagnies françaises, ou comme Uber démoralise les chauffeurs de taxis, nous aurions plutôt tendance à nous réjouir de cette brillante idée.     PermiGo sera la quatrième auto-école du genre à obtenir son agrément en France, après Autoecole.net, Permis Libre et Go Permis. Agréée pour former à la conduite, donc, au même titre que les auto-écoles traditionnelles, à la différence près que tout y est géré via Internet. Le local de l'auto-école ne sert donc qu'une seule fois aux candidats le jour de leur inscription, et les cours de code, prises de contact et rendez-vous avec les moniteurs de conduite se font en ligne. Avec la dématérialisation presque complète des procédures administratives, ces établissements low cost proposent des prix défiant toute concurrence. Le forfait de 20h de conduite y coûtera environ 700 euros, contre une moyenne de 1 500 euros dans les auto-écoles parisiennes traditionnelles. Soit, à peu près le même prix qu'un forfait chez Edukar, groupe fond

C'est officiel : dès lundi 1er juin sera lancé le retrait définitif des cadenas du Pont des Arts, accusés de dégrader le patrimoine et de mettre en péril la sécurité des habitants et des touristes. Le monument d'amour sera mis à nu en moins d'une semaine avant la pose définitive de panneaux vitrés sur l'ensemble du pont, qui empêcheront les tourtereaux d'y cadenasser le blason de leur affection mutuelle. Après tout, il fallait s'en douter, on sait comment finissent les histoires d'amour en général.  Après avoir invité les amoureux à sceller leur union avec un selfie plutôt que par un cadenas en août dernier, Anne Hidalgo a manifesté sa volonté de mettre fin à cette pratique, qu'elle a accompagnée d'une pose de panneaux vitrés sur le Pont des Arts et le Pont de l'Archevêché. Cette expérimentation s'étant révélée concluante, c'est le premier adjoint de la maire, Bruno Julliard - chargé de trouver des solutions alternatives, artistiques et écologiques - qui lancera cette opération lundi midi. Le pont sera fermé du 1er au 7 juin pour ces travaux qui aboutiront à une installation temporaire inédite d'artistes internationaux jusqu'à la pose définitive des panneaux à l'automne 2015. Gardez donc précieusement vos photos du Pont d'amour, qui deviendront probablement historiques d'ici quelques dizaines d'années.