Malick Gueye

Malick Gueye

Listings and reviews (4)

Gibus

Gibus

3 out of 5 stars

Vous êtes responsable de l'afterwork ce soir. Tout le bureau vous suit les yeux fermés. Le Corcoran's des Grands Boulevard vous accueille pour la énième fois. Après trois Guiness, un quiz et du rugby, vous sentez que vos collègues en veulent plus. Leur regard est humide et aventureux. Vous décidez donc d'emmener toute la colonie au Gibus pour la soirée. A l'intérieur, des hommes à la musculature saillante font les yeux doux à Lazare de la compta. Honorine des RH se retrouve avec une perruque rose bonbon sur la tête. Le stagiaire Apollinaire shazame la house qui sort des enceintes et votre chef d'équipe Stanislas se frotte à une banane gonflable au fond du club. Vous êtes tombé sur la fameuse soirée Menergy. Et ce qu'il y a de bien avec cet endroit, c'est qu'il y en a pour tous les goûts. "Bitch Better Have My Money" est votre sonnerie de téléphone ? La Bitch Party avec un tube de Rihanna tous les trois titres est pour vous. Fan de Kill The DJ ? Le label y organise des Tea Dance le dimanche. Depuis 2014, un changement de direction offre un souffle nouveau au club trop souvent cantonné au hip-hop et au rock par le passé. On y écoute désormais Kink, Terrence Parker ou encore Acid Arab. Situé en sous-sol, le Gibus est un sombre et immense terrain de jeux pour noctambules endurcis. On arrive par l'escalier, on se balade entre les murs, on touche du doigt la boule disco, on danse sur les estrades et l'on s'avachit sur les canapés en toute détente. La musique est forte comme on l'ai

Madame Arthur

Madame Arthur

4 out of 5 stars

Si vous êtes allé vous plaindre à votre docteur en disant : « J'ai besoin de musique », laissez-nous vous aider. Une adresse connue des noctambules parisiens renaît de ses cendres comme le Phoenix sous le nom de Madame Arthur, dans laquelle la chanson française prend désormais ses quartiers et qui fait office d'annexe du Divan du Monde (par lequel on peut avoir accès lorsque les deux endroits sont ouverts). Tous les week-ends, Madame Arthur propose un beau voyage dans l'époque des cabarets d'antan avec ses dorures au plafond et ses rideaux à franges, son bar vernis et son parquet en bois, ses divans en velours bleu nuit et ses murs couleur émeraude. Dans la salle principale trône un magnifique miroir aux contours sculptés dans lequel vous pouvez voir que t'as le look coco. Vous y trouverez aussi le bar où vous pourrez boire des verres pas toujours couleur menthe à l'eau. 12 € les cocktails, 10 € les alcools forts, 9 € la pinte et 6 € le demi, ce qui n'est pas donné si pour vous le fric c'est chic que trop rarement. Un second bar à l'étage pour faire juste une mise au point, un fumoir pour les fumeurs de havanes et quelques canapés pour faire un big bisou lorsque l'amour est là. Si dans votre vie il y a trop de gens qui vous aiment et que ce sont les copains d'abord, n'arrivez pas à cinquante car le club est très petit. Pour un flirt avec toi, ça va mais pour un gros pogo, bonjour les dégâts. En Harley Davidson ou en itsi bitsi petit bikini, le staff à l'entrée n'est pas embêt

La Confiserie

La Confiserie

3 out of 5 stars

Cet établissement est désormais fermé.   Si vous avez déjà fait des fêtes au Rouge Pigalle, vous savez probablement qu'il y avait à boire et à manger dans cet endroit. De super soirées tout comme des soirées un peu plus obscures. Et par « un peu plus obscures », comprenez « un peu plus nulles » (on ne va pas y aller par quatre chemins). Le Rouge Pigalle fait désormais peau neuve en accueillant une nouvelle équipe aux manettes. Celle en charge des soirées « Scream ». Renommé « La Confiserie », le lieu affiche une programmation qui s'annonce plus gonflée aux stéroïdes house en invitant des labels comme Skylax Records, Cracki ou encore La Chinerie. Le système son a été revu et corrigé et il y a désormais deux bars pour étancher votre soif. Les prix varient entre 6 et 10 €, ce qui est très raisonnable, surtout lorsqu'on sait que le club ne change pas les habitudes d'avant et reste parfois ouvert en after. La décoration est sensiblement la même que celle du Rouge Pigalle avec des miroirs, des colonnes dorées et deux petites scènes dont l'une sur laquelle vous pouvez montrer à vos amis vos dernières techniques de danse importées des Etats-Unis. L'ambiance y est électrique et vous avez très vite fait de voir la température de votre corps monter progressivement. On ne distingue plus grand-chose la tête dans les lumières rouge feu et le son qui fricote indécemment avec vos petites oreilles. Le sweet club est certainement bien plus acidulé qu'un bonbon « tête brûlée ». On espère juste

Katapult Party

Katapult Party

Si au Moyen Age les valeureux soldats avaient eu des catapultes comme celle qui va avoir lieu ce dimanche au théâtre du Renard, les croisades auraient été bien plus marrantes. Au lieu d'écraser les forces byzantines, l'armée turque aurait remplacé les boulets de canon par des boules disco. Lors de la première croisade, les missions n'auraient pas été de récupérer les lieux saints mais plutôt d'enflammer la piste de danse en armure avec Barbara Preisinger, Jason Lanox, Rouge Mécanique et Akel aux platines. Les platines auraient certainement été remplacées par de la mandoline mais bon, on ne peut pas tout avoir. Ces DJ avec des vrais disques dans leurs besaces vous enchanteront dans un nouveau lieu classé avec une mezzanine, un bar à jus, des brochettes de fruits et une multitude de bonnes musiques qui déferleront sur vous comme un rapide escadron qui ne vous apportera que du bonheur, de 10h à 22h. Taïaut ! + d'infos