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Charlie et sa bière à deux balles
C’est le moment de flamber en douceur et de jouer les grands seigneurs. Chez Charlie, l’inflation, on ne connaît pas. L’endroit a beau changer d’adresse (jadis à Ledru-Rollin, maintenant à Saint-Ambroise, dans le 11e), le prix du demi, lui, ne bouge pas d’un poil : 2 €. Et ce pour une p’tit bière de soif : la Kobus, une pils alsacienne à 5.5° plus que correcte…. Dur dur de ne pas payer sa tournée aux copains ! Charlie propose également une carte de cocktails (6-9 €) aux noms joyeusement revisités : Bloody Laure, Nicopolitain, Moscow Miguel… Il s’agirait de choisir, et vite, le concert commence ! Eh oui, ici on ne donne pas que dans la boisson, on propose aussi une programmation musicale dans la salle du fond (45 places) qui brasse très large : du hip-hop, de la salsa, du jazz, du rock indé, de la soul... Chez Charlie, on trouve aussi régulièrement des expos, des artistes en résidence, des ventes de disques, du stand-up le dimanche et même un fumoir. Bref ici, plus que pour la bière, c’est l’atmosphère qui fait la diff'. Bras dessus, bras dessous, on repart le larfeuille encore bien rempli et l’esprit guilleret. La soirée ne fait que commencer. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
For The Love of Food
Pour qui ? Les fans inavoués d’Un Dîner presque parfait Plat culte ? Raviole ricotta/speck, œuf coulant, crème de parmesan Vous voyez ce pote qui vous dit pizza quand vous proposez des sushis, qui vous dit couscous quand vous rêvez d’une salade ? Oui oui, ce casse-bonbons, là. On a enfin trouvé le restaurant miracle : For The Love of Food. Ici, plus besoin de choisir, avec chaque jour trois menus différents inspirés des quatre coins du monde. Aux fourneaux, trois nouveaux chefs s’affrontent tous les mois en cuisine pour décrocher les meilleures notes… des clients ! A la clé, un coup de pouce de plusieurs milliers d’euros pour les trois cordons-bleus les mieux classés au printemps. Ce soir-là, le casse-bonbons et moi, on laisse de côté le menu français et on s’envole pour l’Italie et le Brésil. Coude à coude sur l’immense et unique table de la salle, le voyage peut commencer. Munis de pièces de Lego ou de cartes à jouer en guise de monnaie d’échange, on vient, à son rythme, chercher ses plats en cuisine. Round 1: ceviche un poil trop épicé vs fondants beignets de morue. Un point pour les Ritals ! Round 2 : purée latino (haricots noirs, tofu fumé, potiron à l’orange) vs renversante raviole ricotta/speck, cœur coulant jaune d’œuf et sauce au parmesan. L’Italie prend le large, 2-0. Avec le plat, le Brésil profite d’une erreur tactique de l’adversaire : soupe de potiron, champignons et farine de manioc vs mi-cuit de thon et crevettes desservis par un jus trop fade. 2-1. En d
Fulgurances
Pour qui ? Ceux qui rêvent d’une cuisine de grand chef à prix low cost : au déj', menus à 19 € et 25 € !Plat culte ? Cette fois-là, une fricassée de cuisses de pintade, tahini, poireaux confits, herbes et sucrine. Embarquement immédiat pour la Haute-Gastronomie ! On s’installe en première classe, au comptoir, avec Alban Chanteloup (ex-sous-chef du Neptune à Genève) en guise d’hôtesse pour nous chouchouter pendant le voyage. D’ici, la vue est imprenable sur le cockpit : avec des gestes agiles, les cuisiniers assemblent les assiettes et nous font saliver d’avance. Parés pour le décollage. Début d’un voyage en 9 escales (menu soir à 58 €). En fil rouge : la cuisson au barbecue, ramenée par notre toque de ses voyages en Australie, Tasmanie, Japon... Bouillon de champignons shiitake à l’huile fumée. Petits pois au barbecue, jus de cosses, burrata. Asperges sublimées par l’aigreur du petit lait et la douceur du lait d’amande et de la crème de pistache... Armés d’un pain de campagne de haute-voltige, on sauce frénétiquement chaque assiette, tout est très bon ! La pintade en deux services s’envole également au firmament : le blanc poché dans son jus de carcasse et curry de courge, la cuisse en fricassée, tahini, poireaux confits, herbes à gogo et sucrine. Atterrissage impeccable avec des desserts peu sucrés mais délicieusement gourmands, comme ces fraises accompagnées d’un yaourt de brebis et d’une glace rhubarbe au pollen. Le repas va de fulgurance en fulgurance, sans aucune turb
Tonton Yün
Pour qui ? Les habitants du coin.Plat culte ? Les Sichuan chicken tenders : du poulet pané au panko (chapelure japonaise), aux cacahuètes et à la pâte de piment fermentée. Grands miroirs mouchetés, sol zébré et lanternes en osier… Tonton Yün a laissé au placard le costume traditionnel pour une allure de bistrot bobo, loin du traditionnel et un peu kitsch traiteur chinois. Côté assiette, la carte évolue au gré des arrivages du marché Saint-Quentin, juste à côté, pour des produits ultra-quali : saumon label rouge, poulet fermier, légumes de petits producteurs. Tonton Yün nous fait du gringue et il a apparemment tout pour plaire. Charmeur, il nous appâte avec une bière artisanale fermentée au sous-sol et une carte des vins ultra-léchée (excellent côtes-de-thongue blanc Césarine, 25 €). Beau parleur, il dégaine ensuite une farandole de petites assiettes à partager en entrée. Fondants gyozas au saumon (8 €), tofu pimenté boosté à la coriandre (10 €) ou crispy pop-corn chicken (10 €). Ça sort le grand jeu mais on attend de voir la suite, et on fait bien. En plat, de grands bols avec riz thaï, œuf poché, pickles de légumes et saumon confit (19 €) ou curry de lentilles et feta (14 €). C’est beau, c’est coloré, mais ça manque cruellement d’assaisonnement et on cherche désespérément la sauce qui aurait pu tout changer. Un genre de date Tinder un peu raté, les photos promettaient beaucoup mais la rencontre manque clairement de feeling. Heureusement, le service est aux petits oignons et
Alabama Bar
Pour qui ? Les fans de rock et de metal.Boire quoi ? Un des 10 whiskies à la carte ou une bonne mousse comme la Vuur & Vlam (« tout feu tout flamand ») aux notes de pamplemousse. Parfois, rien ne sert de taper fort, il suffit de taper juste. Mikkey Dee, l’ex-batteur enragé de Motörhead, maintenant chez Scorpions, l’a bien compris en décidant d’ouvrir à Paris son propre débit de boissons. Quand le monstre du metal troque les fûts de batterie pour ceux de bières, ça ne donne rien de grandiloquent, bien heureusement. L’Alabama bar, c’est un petit bouge au store de fer tagué et à peine relevé. Un QG de quartier de 42 m2 où l’on se retrouve entre rockeurs pour écouter du bon son autour d’un verre. En dress code : tatouages, cheveux longs et t-shirts à l’effigie des plus grands groupes de metal. On nous avait promis du rock, du vrai et on est servis. Pour se mettre dans l’ambiance, et en attendant que les boissons estampillées Motörhead apparaissent sur la carte, on joue les rebelles avec une pinte de BrewDog Punk IPA (9 €) accoudé au bar. Ou comme les vieux briscards affalés dans le canapé en cuir, un bon verre de whisky Oak Cross (12 €) à la main. Le tout sur une musique électrique, évidemment. Projetés sur la porte des chiottes, on regarde les plus grands groupes de metal cracher leurs décibels. Cerise sur le gâteau, un rutilant juke-box pour écouter les plus grands morceaux rock. On se met Knockin’ on Heaven’s Door des Guns N’ Roses, parfait pour trinquer à la mémoire de toutes
Ker Beer
Pour qui ? Les pinte addicts, les bandes de potes.Boire quoi ? La très caractérielle blanche IPA « White the Fuck » Qui a dit que les Bretons n’étaient bons qu’à faire du cidre ? Chez Ker Beer, c’est le houblon qui tient le haut du pavé, avec une carte proposant chaque jour 15 pressions et 50 références en bouteille, toutes issues de micro-brasseries bretonnes.Il y en a pour tous les goûts : de la très rafraîchissante blanche IPA « White the Fuck » (8 €) à la sur-suave « Triple Spoum » (8 €), en passant par les étonnantes « Session IPA » (8 €) aux notes d’ananas ou la « Berliner Weisse » (8 €) brassée avec des abricots et... des spéculoos ! Ceux qui ne sont pas très mousse pourront se laisseront tenter par d’autres spécialités régionales (cidre et chouchen, lambig et whisky en force !) Pierres apparentes, deux-trois cadres aux couleurs de la Bretagne et des serveurs savamment nonchalants… Ici on ne se prend pas la tête. Pour cause, Ker signifie en Breton "Chez", et sert souvent à désigner un lieu habité, où il y a de la vie. On vient donc avec ses potes boire des binch’, regarder le match de foot projeté dans la salle ou fêter un anniversaire en privatisant le bar. Un vrai QG de quartier en somme. Seuls petits bémols, les places sont chères (malgré la petite salle en sous-sol), et l’aération quasi inexistante... Si bien qu’on ne sait plus trop si l’odeur persistante est celle de renfermé, de houblon ou de la transpi. Comme dans le salon de vos potes on vous a dit ! Alors yec
La Poudrière
Pour qui ? Les habitants du quartier, les costards cravates du coin.Plat culte ? Ce gargantuesque onglet de bœuf Angus, pommes grenaille, sauce au poivre. Tous à couvert ! Explosion de saveurs en vue. Et ce spot-là, autant vous dire qu’il fallait le trouver. Loin des quartiers d’affaires, c’est dans l’éco-quartier d’Issy-les-Moulineaux, en pleine pampa de jardins partagés et d’immeubles futuristes, que La Poudrière joue les francs-tireurs, planquée sous les voûtes de l’ancien fort. Chaises Baumann années 50, tables de campagne, babyfoot, grand comptoir en marbre blanc… L’ancienne réserve de munitions cultive aujourd’hui l’esprit bistrot du village. Pour mener l’assaut, les mercenaires de la Poudrière se sont armés jusqu’aux dents : potager de 150 m2 sur le toit, terrasse ensoleillée, bataillon de vins bio ou naturels et escadrille de petits producteurs comme fournisseurs. Et dans l’assiette ça fait BOUM ! On met le feu aux poudres avec une cassolette de palourdes et coques (6 €) ou une salade de bœuf à la thaï XXL (6 €), échalotes, herbes fraîches et piment : d’la bombe bébé ! Côté plat, ça fait des étincelles : osso bucco (14 €) bien mijoté comme chez mémé, ou caractériel onglet de bœuf (20 €), sauce au poivre, pommes grenaille et divin chutney de carotte épicé en condiment. Pour le dessert, on sort la grosse artillerie avec le café gourmand (10 €) : ganache choco/banane, crème brûlée à la fève tonka et cake au chocolat. Un feu d’artifice qui fait tout péter, sauf le porte-
Auciel
Pour qui ? Ceux qui veulent jouer aux apprentis sorciers armés d’un chaudron et de baguettes.Plat culte ? La gargantuesque fondue chinoise évidemment. On croyait avoir tout inventé avec nos fondues savoyardes et bourguignonnes, c’était sans compter sur la Chine, qui se targue d’avoir sa propre fondue depuis plus de 2 000 ans ! Cap sur cette petite annexe sichuanaise en plein 11e arrondissement, qu'on nous promet « comme au pays ». A peine passée la porte, c’est réussi : malgré une déco un peu glauque (carrelage gris, néons blancs et mobilier de cantine), ça cause mandarin à quasi toutes les tables… A la carte, ingrédients dépaysants : tripes de bœuf, méduses au concombre, langues de canards, châtaignes d’eau… Mais ne perdons pas de vue notre objectif : la fondue « à volonté » (environ 20 € par personne, pour deux minimum), servie avec un assortiment de mets à trempouiller dans une base « crevette » (autres options : poulet ou crabe). Surprise quand la sacro-sainte marmite arrive… Pleine et sans bouillon. Les crevettes, malheureusement pas décortiquées, sont bien là mais déjà cuites et flanquées d’une montagne de légumes et d’épices. Les yeux exorbités on écoute la serveuse qui nous annonce qu’il va falloir vider une bonne partie de la marmite avant d’y verser le bouillon et de commencer la fondue. Petits mangeurs s’abstenir donc ! Le bouillon arrive enfin suivi d’un cortège de viandes (tripes, bœuf, agneau) et de légumes (salade, feuilles de chrysanthème, champignons noirs,
Loca
Pour qui ? Les carnassiers nostalgiques du sacro-saint barbecue estival.Plat culte ? Cette tendre noix de basse côte wagyu (35 €), persillée à souhait. Le bœuf de la pampa avait déjà son QG rue du Faubourg Montmartre avec Loco, mais l’équipe franco-argentine a décidé de remettre de l’huile sur le feu. Voici donc Loca, petite sœur sise à deux pas du Sacré-Cœur. Briques aux murs, tommettes au sol, plantes grimpantes et saucissons qui pendouillent, voici pour le décor façon hacienda argentine. La délicieuse odeur fumée ne trompe pas : bienvenue dans le temple de l'asado, le traditionnel barbeuc' argentin ! Tout ici passe sur le grill, véritable fil rouge, de l’entrée au dessert.Grillé, le boudin noir et ses pommes rôties (11 €), puis embrasé au piment d’espelette… Une tuerie. Snacké, le tendre poulpe et son chutney tomate/piment/coriandre (13 €). Les viandes aussi bien sûr : hampe argentine au caractère bien trempé (30 €) ou tendre noix de basse côte wagyu (35 €), persillée à souhait. Le tout flanqué d’une purée de pommes de terre fumée, de légumes rôtis et de l’incontournable sauce chimichurri. En dessert : incroyable poire braisée, ganache chocolat et amandes (10 €) ou déroutante clémentine brûlée, crème fraîche et praliné de graines de courges (11 €). Pour se rincer le gosier : le puissant malbec Trapiche de la région de Mendoza ou le plus tendre Pinot noir Aniello de Patagonie. Un repas sublime de bout en bout... On brûle déjà d’impatience d’y retourner !
Levantine
Pour qui ? Les picoreurs, les partageurs, les mezze lovers. Plat culte ? Le houmous dans tous ses états. D’Israël en Egypte, en passant par le Liban, la cuisine levantine inonde depuis deux trois ans les assiettes parisiennes. Surfant sur cette vague, Jérémie et Keren jouaient jusque-là les itinérants, écumant les évènements street food de la capitale avec leur Houmous bar. Les voilà maintenant installés sur le canal Saint-Martin, dans une déco aux allures de petit souk : meubles chinés, lanternes colorées, affiches de l’âge d’or du cinéma égyptien et assiettes en faïence. Un temple des mezze où les assiettes se partagent à grand renfort de pain pita. Nature, au pesto, à la harissa, le houmous (8,50-9,50 €) est évidemment roi. Mais la purée de pois chiche ne manque pas de concurrents. Labneh (5 €), fromage (ultra-)frais libanais et ses graines de grenade, frites archifondantes de patates douces sauce tahini (5 €)... Les frites/mayo belges n’ont qu’à bien se tenir ! A ne pas sous-estimer non plus : les latkes (6 €), petites galettes de pommes de terre à tremper dans une sauce yaourt/harissa. Taboulé aux herbes, falafels, caviar d’aubergine, shakshuka… Dur de choisir et la carte est encore longue. On fait toutefois un dernier stop pour le dessert avec un malabi, une étonnante crème à la rose et aux éclats de pistache : le goût des loukoums en bouche ! Le tout arrosé d’arak (4 €), le pastis levantin. L’Chaim !
Ground Control des Champs
Pour qui ? Ceux qui travaillent dans le quartier et qui n’en peuvent plus des brasseries sans âme et hors de prix.Plat culte ? Le riz au lait de Stéphane Jégo (7 €) ou le petit salé aux lentilles (12 €). La team du Ground Control troque ses baskets pour des Louboutins. Habituée des quartiers popu et d’une clientèle bobo (quai d’Austerlitz, Marcadet et maintenant gare de Lyon), la fine équipe squatte l’avenue la plus chère de Paname. Neuf mois, c’est le temps que durera ce Ground Control des Champs, en attendant que l'ex-galerie 26 se refasse une beauté. Objectif ? Faire revenir les vrais Parisiens sur une artère qui n’évoque guère plus que les hordes de touristes et les enseignes hors de prix. Avec son patio-terrasse (bientôt ouvert au public, hâte !) le spot se transforme en oasis de coolitude : un bar à vins bio, une galerie d’art, un café-libraire-disquaire, et surtout une cantoche de 80 couverts, avec corner épicerie à emporter, vraie bonne surprise de ce spot éphémère. Cornaquée par le chef Stéphane Jégo, elle fait place nette aux bons produits de petits artisans français. Tablées communes et bancs en bois clair, broc et verres plastoc, couverts à piocher au pot... Et huile d'olive grecque Kalios et vinaigre de Banyuls à discrétion sur la table : royal. Ce midi-là, une formule (18 €) en demi-teinte : incroyable soupe au potiron et paprika fumé; bœuf au curry sans relief mais addictive crème au citron façon tarte meringuée. A l'ardoise, de très belles surprises. Dépotés f
Le 1905
Pour qui ? Les amis qui partent en goguette. Ceux qui veulent en mettre plein les mirettes à leur premier date.Boire quoi ? Un délicat Vol de Nuit (rhum, cassis, coriandre, citron, vanille). Team Saint Ex' !Ça swingue au premier étage ! On connaissait déjà Les Vins des Pyrénées, un vieux bistrot qui servait de repères aux canailles illustres : Charles Baudelaire, Jeanne Duval, Paul Cézanne, Jim Morrison… Sis pile en face de Homies et leur bar à vins Magnum. Mais depuis plusieurs mois c’est à l’étage qu’on vient s’enivrer avec un nouveau bar caché : le 1905. 1905, c’est bien l’année où le temps semble ici s’être arrêté. Moelleux canapés en cuir, petits fauteuils en velours, buffets en bois et abat-jours en tous genres. Une déco feutrée et chicos pour ce bar aux allures d’appartement de dandy. Les cocktails ? Tous à 13 € ! Dans le salon, accoudé au bar, on commande un Homme pressé revigorant (Gin, Campari, thym, Limoncello, tonic) aux serveurs en bretelles ou costume trois pièces. On se dandine sur des airs de swing un exquis Casque d’or à la main (Champagne, liqueur de litchi, framboise, rose). On passe au petit salon pour fumer une cigarette, lové sur une méridienne, en sirotant un mystérieux Médicis (Gin, Velvet, thé matcha, budo sanso, citron, ginger beer). Pour la fin de soirée, on contemple le ciel étoilé avec un délicat Vol de Nuit (rhum, cassis, coriandre, citron, vanille) sur la terrasse chauffée à l'étage, petit oasis de verdure au milieu des toits parisiens. Le 190