Mathilde Benezet

Mathilde Benezet

Listings and reviews (23)

Charlie et sa biĂšre Ă  deux balles

Charlie et sa biĂšre Ă  deux balles

4 out of 5 stars
C’est le moment de flamber en douceur et de jouer les grands seigneurs. Chez Charlie, l’inflation, on ne connaĂźt pas. L’endroit a beau changer d’adresse (jadis Ă  Ledru-Rollin, maintenant Ă  Saint-Ambroise, dans le 11e), le prix du demi, lui, ne bouge pas d’un poil : 2 €. Et ce pour une p’tit biĂšre de soif : la Kobus, une pils alsacienne Ă  5.5° plus que correcte
. Dur dur de ne pas payer sa tournĂ©e aux copains ! Charlie propose Ă©galement une carte de cocktails (6-9 €) aux noms joyeusement revisitĂ©s : Bloody Laure, Nicopolitain, Moscow Miguel
  Il s’agirait de choisir, et vite, le concert commence ! Eh oui, ici on ne donne pas que dans la boisson, on propose aussi une programmation musicale dans la salle du fond (45 places) qui brasse trĂšs large : du hip-hop, de la salsa, du jazz, du rock indĂ©, de la soul... Chez Charlie, on trouve aussi rĂ©guliĂšrement des expos, des artistes en rĂ©sidence, des ventes de disques, du stand-up le dimanche et mĂȘme un fumoir. Bref ici, plus que pour la biĂšre, c’est l’atmosphĂšre qui fait la diff'. Bras dessus, bras dessous, on repart le larfeuille encore bien rempli et l’esprit guilleret. La soirĂ©e ne fait que commencer. Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
For The Love of Food

For The Love of Food

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les fans inavouĂ©s d’Un DĂźner presque parfait Plat culte ? Raviole ricotta/speck, Ɠuf coulant, crĂšme de parmesan  Vous voyez ce pote qui vous dit pizza quand vous proposez des sushis, qui vous dit couscous quand vous rĂȘvez d’une salade ? Oui oui, ce casse-bonbons, lĂ . On a enfin trouvĂ© le restaurant miracle : For The Love of Food. Ici, plus besoin de choisir, avec chaque jour trois menus diffĂ©rents inspirĂ©s des quatre coins du monde. Aux fourneaux, trois nouveaux chefs s’affrontent tous les mois en cuisine pour dĂ©crocher les meilleures notes
 des clients ! A la clĂ©, un coup de pouce de plusieurs milliers d’euros pour les trois cordons-bleus les mieux classĂ©s au printemps. Ce soir-lĂ , le casse-bonbons et moi, on laisse de cĂŽtĂ© le menu français et on s’envole pour l’Italie et le BrĂ©sil. Coude Ă  coude sur l’immense et unique table de la salle, le voyage peut commencer. Munis de piĂšces de Lego ou de cartes Ă  jouer en guise de monnaie d’échange, on vient, Ă  son rythme, chercher ses plats en cuisine. Round 1: ceviche un poil trop Ă©picĂ© vs fondants beignets de morue. Un point pour les Ritals ! Round 2 : purĂ©e latino (haricots noirs, tofu fumĂ©, potiron Ă  l’orange) vs renversante raviole ricotta/speck, cƓur coulant jaune d’Ɠuf et sauce au parmesan. L’Italie prend le large, 2-0. Avec le plat, le BrĂ©sil profite d’une erreur tactique de l’adversaire : soupe de potiron, champignons et farine de manioc vs mi-cuit de thon et crevettes desservis par un jus trop fade. 2-1. En d
Fulgurances

Fulgurances

5 out of 5 stars
Pour qui ? Ceux qui rĂȘvent d’une cuisine de grand chef Ă  prix low cost : au dĂ©j', menus à 19 € et 25 € !Plat culte ? Cette fois-lĂ , une fricassĂ©e de cuisses de pintade, tahini, poireaux confits, herbes et sucrine.  Embarquement immĂ©diat pour la Haute-Gastronomie ! On s’installe en premiĂšre classe, au comptoir, avec Alban Chanteloup (ex-sous-chef du Neptune Ă  GenĂšve) en guise d’hĂŽtesse pour nous chouchouter pendant le voyage. D’ici, la vue est imprenable sur le cockpit : avec des gestes agiles, les cuisiniers assemblent les assiettes et nous font saliver d’avance. ParĂ©s pour le dĂ©collage. DĂ©but d’un voyage en 9 escales (menu soir Ă  58 €). En fil rouge : la cuisson au barbecue, ramenĂ©e par notre toque de ses voyages en Australie, Tasmanie, Japon...   Bouillon de champignons shiitake Ă  l’huile fumĂ©e. Petits pois au barbecue, jus de cosses, burrata. Asperges sublimĂ©es par l’aigreur du petit lait et la douceur du lait d’amande et de la crĂšme de pistache... ArmĂ©s d’un pain de campagne de haute-voltige, on sauce frĂ©nĂ©tiquement chaque assiette, tout est trĂšs bon ! La pintade en deux services s’envole Ă©galement au firmament : le blanc pochĂ© dans son jus de carcasse et curry de courge, la cuisse en fricassĂ©e, tahini, poireaux confits, herbes Ă  gogo et sucrine. Atterrissage impeccable avec des desserts peu sucrĂ©s mais dĂ©licieusement gourmands, comme ces fraises accompagnĂ©es d’un yaourt de brebis et d’une glace rhubarbe au pollen. Le repas va de fulgurance en fulgurance, sans aucune turb
Tonton YĂŒn

Tonton YĂŒn

3 out of 5 stars
Pour qui ? Les habitants du coin.Plat culte ? Les Sichuan chicken tenders : du poulet panĂ© au panko (chapelure japonaise), aux cacahuĂštes et Ă  la pĂąte de piment fermentĂ©e. Grands miroirs mouchetĂ©s, sol zĂ©brĂ© et lanternes en osier
 Tonton YĂŒn a laissĂ© au placard le costume traditionnel pour une allure de bistrot bobo, loin du traditionnel et un peu kitsch traiteur chinois. CĂŽtĂ© assiette, la carte Ă©volue au grĂ© des arrivages du marchĂ© Saint-Quentin, juste Ă  cĂŽtĂ©, pour des produits ultra-quali : saumon label rouge, poulet fermier, lĂ©gumes de petits producteurs. Tonton YĂŒn nous fait du gringue et il a apparemment tout pour plaire.  Charmeur, il nous appĂąte avec une biĂšre artisanale fermentĂ©e au sous-sol et une carte des vins ultra-lĂ©chĂ©e (excellent cĂŽtes-de-thongue blanc CĂ©sarine, 25 €). Beau parleur, il dĂ©gaine ensuite une farandole de petites assiettes Ă  partager en entrĂ©e. Fondants gyozas au saumon (8 €), tofu pimentĂ© boostĂ© Ă  la coriandre (10 €) ou crispy pop-corn chicken (10 €). Ça sort le grand jeu mais on attend de voir la suite, et on fait bien. En plat, de grands bols avec riz thaĂŻ, Ɠuf pochĂ©, pickles de lĂ©gumes et saumon confit (19 €) ou curry de lentilles et feta (14 €). C’est beau, c’est colorĂ©, mais ça manque cruellement d’assaisonnement et on cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment la sauce qui aurait pu tout changer. Un genre de date Tinder un peu ratĂ©, les photos promettaient beaucoup mais la rencontre manque clairement de feeling. Heureusement, le service est aux petits oignons et
Alabama Bar

Alabama Bar

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les fans de rock et de metal.Boire quoi ? Un des 10 whiskies Ă  la carte ou une bonne mousse comme la Vuur & Vlam (« tout feu tout flamand ») aux notes de pamplemousse. Parfois, rien ne sert de taper fort, il suffit de taper juste. Mikkey Dee, l’ex-batteur enragĂ© de Motörhead, maintenant chez Scorpions, l’a bien compris en dĂ©cidant d’ouvrir Ă  Paris son propre dĂ©bit de boissons. Quand le monstre du metal troque les fĂ»ts de batterie pour ceux de biĂšres, ça ne donne rien de grandiloquent, bien heureusement. L’Alabama bar, c’est un petit bouge au store de fer taguĂ© et Ă  peine relevĂ©. Un QG de quartier de 42 m2 oĂč l’on se retrouve entre rockeurs pour Ă©couter du bon son autour d’un verre. En dress code : tatouages, cheveux longs et t-shirts Ă  l’effigie des plus grands groupes de metal. On nous avait promis du rock, du vrai et on est servis. Pour se mettre dans l’ambiance, et en attendant que les boissons estampillĂ©es Motörhead apparaissent sur la carte, on joue les rebelles avec une pinte de BrewDog Punk IPA (9 €) accoudĂ© au bar. Ou comme les vieux briscards affalĂ©s dans le canapĂ© en cuir, un bon verre de whisky Oak Cross (12 €) Ă  la main. Le tout sur une musique Ă©lectrique, Ă©videmment. ProjetĂ©s sur la porte des chiottes, on regarde les plus grands groupes de metal cracher leurs dĂ©cibels. Cerise sur le gĂąteau, un rutilant juke-box pour Ă©couter les plus grands morceaux rock. On se met Knockin’ on Heaven’s Door des Guns N’ Roses, parfait pour trinquer Ă  la mĂ©moire de toutes
Mez Beer

Mez Beer

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les pinte addicts, les bandes de potes.Boire quoi ? La trĂšs caractĂ©rielle blanche IPA « White the Fuck »  Qui a dit que les Bretons n’étaient bons qu’à faire du cidre ? Chez Ker Beer, c’est le houblon qui tient le haut du pavĂ©, avec une carte proposant chaque jour 15 pressions et 50 rĂ©fĂ©rences en bouteille, toutes issues de micro-brasseries bretonnes.Il y en a pour tous les goĂ»ts : de la trĂšs rafraĂźchissante blanche IPA « White the Fuck » (8 €) Ă  la sur-suave « Triple Spoum » (8 €), en passant par les Ă©tonnantes « Session IPA » (8 €) aux notes d’ananas ou la « Berliner Weisse » (8 €) brassĂ©e avec des abricots et... des spĂ©culoos ! Ceux qui ne sont pas trĂšs mousse pourront se laisseront tenter par d’autres spĂ©cialitĂ©s rĂ©gionales (cidre et chouchen, lambig et whisky en force !) Pierres apparentes, deux-trois cadres aux couleurs de la Bretagne et des serveurs savamment nonchalants
 Ici on ne se prend pas la tĂȘte. Pour cause, Ker signifie en Breton "Chez", et sert souvent Ă  dĂ©signer un lieu habitĂ©, oĂč il y a de la vie. On vient donc avec ses potes boire des binch’, regarder le match de foot projetĂ© dans la salle ou fĂȘter un anniversaire en privatisant le bar. Un vrai QG de quartier en somme. Seuls petits bĂ©mols, les places sont chĂšres (malgrĂ© la petite salle en sous-sol), et l’aĂ©ration quasi inexistante... Si bien qu’on ne sait plus trop si l’odeur persistante est celle de renfermĂ©, de houblon ou de la transpi. Comme dans le salon de vos potes on vous a dit ! Alors yec
La PoudriĂšre

La PoudriĂšre

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les habitants du quartier, les costards cravates du coin.Plat culte ? Ce gargantuesque onglet de bƓuf Angus, pommes grenaille, sauce au poivre.  Tous Ă  couvert ! Explosion de saveurs en vue. Et ce spot-lĂ , autant vous dire qu’il fallait le trouver. Loin des quartiers d’affaires, c’est dans l’éco-quartier d’Issy-les-Moulineaux, en pleine pampa de jardins partagĂ©s et d’immeubles futuristes, que La PoudriĂšre joue les francs-tireurs, planquĂ©e sous les voĂ»tes de l’ancien fort. Chaises Baumann annĂ©es 50, tables de campagne, babyfoot, grand comptoir en marbre blanc
 L’ancienne rĂ©serve de munitions cultive aujourd’hui l’esprit bistrot du village. Pour mener l’assaut, les mercenaires de la PoudriĂšre se sont armĂ©s jusqu’aux dents : potager de 150 m2 sur le toit, terrasse ensoleillĂ©e, bataillon de vins bio ou naturels et escadrille de petits producteurs comme fournisseurs. Et dans l’assiette ça fait BOUM ! On met le feu aux poudres avec une cassolette de palourdes et coques (6 €) ou une salade de bƓuf Ă  la thaĂŻ XXL (6 €), Ă©chalotes, herbes fraĂźches et piment : d’la bombe bĂ©bé ! CĂŽtĂ© plat, ça fait des Ă©tincelles : osso bucco (14 €) bien mijotĂ© comme chez mĂ©mĂ©, ou caractĂ©riel onglet de bƓuf (20 €), sauce au poivre, pommes grenaille et divin chutney de carotte Ă©picĂ© en condiment. Pour le dessert, on sort la grosse artillerie avec le cafĂ© gourmand (10 €) : ganache choco/banane, crĂšme brĂ»lĂ©e Ă  la fĂšve tonka et cake au chocolat. Un feu d’artifice qui fait tout pĂ©ter, sauf le porte-
Auciel

Auciel

3 out of 5 stars
Pour qui ? Ceux qui veulent jouer aux apprentis sorciers armĂ©s d’un chaudron et de baguettes.Plat culte ? La gargantuesque fondue chinoise Ă©videmment. On croyait avoir tout inventĂ© avec nos fondues savoyardes et bourguignonnes, c’était sans compter sur la Chine, qui se targue d’avoir sa propre fondue depuis plus de 2 000 ans ! Cap sur cette petite annexe sichuanaise en plein 11e arrondissement, qu'on nous promet « comme au pays ». A peine passĂ©e la porte, c’est rĂ©ussi : malgrĂ© une dĂ©co un peu glauque (carrelage gris, nĂ©ons blancs et mobilier de cantine), ça cause mandarin Ă  quasi toutes les tables
 A la carte, ingrĂ©dients dĂ©paysants : tripes de bƓuf, mĂ©duses au concombre, langues de canards, chĂątaignes d’eau
 Mais ne perdons pas de vue notre objectif : la fondue  « à volonté » (environ 20 € par personne, pour deux minimum), servie avec un assortiment de mets Ă  trempouiller dans une base « crevette » (autres options : poulet ou crabe).  Surprise quand la sacro-sainte marmite arrive
 Pleine et sans bouillon. Les crevettes, malheureusement pas dĂ©cortiquĂ©es, sont bien lĂ  mais dĂ©jĂ  cuites et flanquĂ©es d’une montagne de lĂ©gumes et d’épices. Les yeux exorbitĂ©s on Ă©coute la serveuse qui nous annonce qu’il va falloir vider une bonne partie de la marmite avant d’y verser le bouillon et de commencer la fondue. Petits mangeurs s’abstenir donc ! Le bouillon arrive enfin suivi d’un cortĂšge de viandes (tripes, bƓuf, agneau) et de lĂ©gumes (salade, feuilles de chrysanthĂšme, champignons noirs,
Loca

Loca

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les carnassiers nostalgiques du sacro-saint barbecue estival.Plat culte ? Cette tendre noix de basse cĂŽte wagyu (35 €), persillĂ©e Ă  souhait.  Le bƓuf de la pampa avait dĂ©jĂ  son QG rue du Faubourg Montmartre avec Loco, mais l’équipe franco-argentine a dĂ©cidĂ© de remettre de l’huile sur le feu. Voici donc Loca, petite sƓur sise Ă  deux pas du SacrĂ©-CƓur. Briques aux murs, tommettes au sol, plantes grimpantes et saucissons qui pendouillent, voici pour le dĂ©cor façon hacienda argentine. La dĂ©licieuse odeur fumĂ©e ne trompe pas : bienvenue dans le temple de l'asado, le traditionnel barbeuc' argentin ! Tout ici passe sur le grill, vĂ©ritable fil rouge, de l’entrĂ©e au dessert.GrillĂ©, le boudin noir et ses pommes rĂŽties (11 €), puis embrasĂ© au piment d’espelette
 Une tuerie. SnackĂ©, le tendre poulpe et son chutney tomate/piment/coriandre (13 €). Les viandes aussi bien sĂ»r : hampe argentine au caractĂšre bien trempĂ© (30 €) ou tendre noix de basse cĂŽte wagyu (35 €), persillĂ©e Ă  souhait. Le tout flanquĂ© d’une purĂ©e de pommes de terre fumĂ©e, de lĂ©gumes rĂŽtis et de l’incontournable sauce chimichurri. En dessert : incroyable poire braisĂ©e, ganache chocolat et amandes (10 €) ou dĂ©routante clĂ©mentine brĂ»lĂ©e, crĂšme fraĂźche et pralinĂ© de graines de courges (11 €). Pour se rincer le gosier : le puissant malbec Trapiche de la rĂ©gion de Mendoza ou le plus tendre Pinot noir Aniello de Patagonie. Un repas sublime de bout en bout... On brĂ»le dĂ©jĂ  d’impatience d’y retourner !
Levantine

Levantine

4 out of 5 stars
Pour qui ? Les picoreurs, les partageurs, les mezze lovers. Plat culte ? Le houmous dans tous ses Ă©tats. D’IsraĂ«l en Egypte, en passant par le Liban, la cuisine levantine inonde depuis deux trois ans les assiettes parisiennes. Surfant sur cette vague, JĂ©rĂ©mie et Keren jouaient jusque-lĂ  les itinĂ©rants, Ă©cumant les Ă©vĂšnements street food de la capitale avec leur Houmous bar. Les voilĂ  maintenant installĂ©s sur le canal Saint-Martin, dans une dĂ©co aux allures de petit souk : meubles chinĂ©s, lanternes colorĂ©es, affiches de l’ñge d’or du cinĂ©ma Ă©gyptien et assiettes en faĂŻence.  Un temple des mezze oĂč les assiettes se partagent Ă  grand renfort de pain pita. Nature, au pesto, Ă  la harissa, le houmous (8,50-9,50 €) est Ă©videmment roi. Mais la purĂ©e de pois chiche ne manque pas de concurrents. Labneh (5 €), fromage (ultra-)frais libanais et ses graines de grenade, frites archifondantes de patates douces sauce tahini (5 €)... Les frites/mayo belges n’ont qu’à bien se tenir ! A ne pas sous-estimer non plus : les latkes (6 €), petites galettes de pommes de terre à tremper dans une sauce yaourt/harissa. TaboulĂ© aux herbes, falafels, caviar d’aubergine, shakshuka
 Dur de choisir et la carte est encore longue. On fait toutefois un dernier stop pour le dessert avec un malabi, une Ă©tonnante crĂšme Ă  la rose et aux Ă©clats de pistache : le goĂ»t des loukoums en bouche ! Le tout arrosé d’arak (4 €), le pastis levantin. L’Chaim !  
Ground Control des Champs

Ground Control des Champs

5 out of 5 stars
Pour qui ? Ceux qui travaillent dans le quartier et qui n’en peuvent plus des brasseries sans Ăąme et hors de prix.Plat culte ? Le riz au lait de StĂ©phane JĂ©go (7 €) ou le petit salĂ© aux lentilles (12 €). La team du Ground Control troque ses baskets pour des Louboutins. HabituĂ©e des quartiers popu et d’une clientĂšle bobo (quai d’Austerlitz, Marcadet et maintenant gare de Lyon), la fine Ă©quipe squatte l’avenue la plus chĂšre de Paname. Neuf mois, c’est le temps que durera ce Ground Control des Champs, en attendant que l'ex-galerie 26 se refasse une beautĂ©. Objectif ? Faire revenir les vrais Parisiens sur une artĂšre qui n’évoque guĂšre plus que les hordes de touristes et les enseignes hors de prix. Avec son patio-terrasse (bientĂŽt ouvert au public, hĂąte !) le spot se transforme en oasis de coolitude : un bar Ă  vins bio, une galerie d’art, un cafĂ©-libraire-disquaire, et surtout une cantoche de 80 couverts, avec corner Ă©picerie Ă  emporter, vraie bonne surprise de ce spot Ă©phĂ©mĂšre. CornaquĂ©e par le chef StĂ©phane JĂ©go, elle fait place nette aux bons produits de petits artisans français. TablĂ©es communes et bancs en bois clair, broc et verres plastoc, couverts Ă  piocher au pot... Et huile d'olive grecque Kalios et vinaigre de Banyuls Ă  discrĂ©tion sur la table : royal. Ce midi-lĂ , une formule (18 €) en demi-teinte : incroyable soupe au potiron et paprika fumĂ©; bƓuf au curry sans relief mais addictive crĂšme au citron façon tarte meringuĂ©e. A l'ardoise, de trĂšs belles surprises. DĂ©potĂ©s f
Le 1905

Le 1905

5 out of 5 stars
Pour qui ? Les amis qui partent en goguette. Ceux qui veulent en mettre plein les mirettes Ă  leur premier date.Boire quoi ? Un dĂ©licat Vol de Nuit (rhum, cassis, coriandre, citron, vanille). Team Saint Ex' !Ça swingue au premier Ă©tage ! On connaissait dĂ©jĂ  Les Vins des PyrĂ©nĂ©es, un vieux bistrot qui servait de repĂšres aux canailles illustres : Charles Baudelaire, Jeanne Duval, Paul CĂ©zanne, Jim Morrison
 Sis pile en face de Homies et leur bar Ă  vins Magnum. Mais depuis plusieurs mois c’est Ă  l’étage qu’on vient s’enivrer avec un nouveau bar caché : le 1905. 1905, c’est bien l’annĂ©e oĂč le temps semble ici s’ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Moelleux canapĂ©s en cuir, petits fauteuils en velours, buffets en bois et abat-jours en tous genres. Une dĂ©co feutrĂ©e et chicos pour ce bar aux allures d’appartement de dandy.  Les cocktails ? Tous Ă  13 € ! Dans le salon, accoudĂ© au bar, on commande un Homme pressĂ© revigorant (Gin, Campari, thym, Limoncello, tonic) aux serveurs en bretelles ou costume trois piĂšces. On se dandine sur des airs de swing un exquis Casque d’or Ă  la main (Champagne, liqueur de litchi, framboise, rose). On passe au petit salon pour fumer une cigarette, lovĂ© sur une mĂ©ridienne, en sirotant un mystĂ©rieux MĂ©dicis (Gin, Velvet, thĂ© matcha, budo sanso, citron, ginger beer). Pour la fin de soirĂ©e, on contemple le ciel Ă©toilĂ© avec un dĂ©licat Vol de Nuit (rhum, cassis, coriandre, citron, vanille) sur la terrasse chauffĂ©e Ă  l'Ă©tage, petit oasis de verdure au milieu des toits parisiens. Le 190