Vivaio
VoilĂ un bien drĂŽle dâendroit que Saint-Augustin pour faire construire une petite pizzeria lookĂ©e, le quartier Ă©tant plutĂŽt propice aux brasseries un peu chĂšres et nĂ©o-bistrots. DĂšs quâon sâen approche, Vivaio dĂ©tonne par sa petite façade bleue, ses tables extĂ©rieures et chaises orange. LâintĂ©rieur ne change pas de ton : bois clair, grande bibliothĂšque Ă lâĂ©tage, murs blancs ornĂ©s de lettrages et une dĂ©coration assez vintage. Une jolie parenthĂšse moderne au milieu des bĂątiments haussmanniens historiques. Si on en croit les quelques (dĂ©jĂ ) habituĂ©s, le resto remplace une ancienne pizzeria vĂ©tuste et aux saveurs douteuses.
ExposĂ©es derriĂšre des vitres, les pizzas, belles Ă regarder, se veulent authentiques, Ă base de produits frais et servies en portions gĂ©nĂ©reuses. Les menus se composent de la façon suivante : 9,90 ⏠les deux parts + la boisson, et 11 ⏠la part + salade. Mais Vivaio se dĂ©marque de ses concurrents en proposant un comptoir libre-service, oĂč lâon peut customiser sa pizza avec des olives, de la sauce piquante, des cĂąpres, des Ă©pices, des noix ou encore de la roquette. Ce petit plus augmente franchement le plaisir de la dĂ©gustation. Les tomates sont fraĂźches, les champignons Ă©galement, la pĂąte douce... Si bien que lâon ne se sent mĂȘme pas lourd Ă la fin du repas. Seul le prosciutto Ă©chappe un peu Ă la rĂšgle.
Mais ne boudons pas notre plaisir : avec une regina ou une margerita, on se délecte, dans une ambiance décontractée et cosy, entre travailleurs mangeant sur le