Matthieu Petit

Matthieu Petit

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BBMIX Festival

BBMIX Festival

La ville de Boulogne-Billancourt ne fait pas qu'abriter le plus célèbre duc de France et de Navarre. Elle accueille également depuis 2005 l'un des festivals franciliens les plus intéressants que l'on peut trouver : le BBMIX. Après une précédente édition anniversaire (10 ans), il revient poser ses valises au Carré Belle-Feuille les 27, 28 et 29 novembre prochains. Terrain de jeux pour les curieux en tous genres et mélomanes confirmés, le festival propose, en plus d'une programmation alléchante et éclectique, des ateliers originaux et loufoques.  Pour vous mettre dans le bain dès le premier jour, le BBMIX met les petits plats dans les grands avec un vendredi extrêmement rythmé. Les Canadiens de Last Ex vous abreuveront d'une pop sophistiquée où l'on croise aussi bien la musique des Brigades du Tigre que celle de Zombie Zombie. Si ces envolées vous laissent sur le parvis, vous pourrez toujours embarquer avec Frédérick Landier, véritable touche-à-tout musical, et son projet Drame qui mêle aussi bien sons krautrock et ambiances cinématographiques à la Philip Glass. Enfin, nul doute que vous vous laisserez emporter par les douces musiques de chambre (terme non péjoratif) de Sylvain Chavaux et de son ensemble nocturne, venu spécialement à l'occasion du 10e anniversaire de son excellent disque 'Down To The Bone'.  NB : le groupe DRAME a annulé sa venue. Il sera remplacé par Chichaloyoh, projet solo d'Alice Dourlen. Le samedi s'annonce beaucoup plus punk et survolté avec la présence

Looks de festivaliers

Looks de festivaliers

Le bracelet à clous du métalleux, la couronne de fleurs de la We Love Green, les hommes à barbe du Pitchfork... A chaque festival, sa grammaire vestimentaire. Petite revue des tenues stéréotypées de ces amoureux de la musique et de la mode. Dessins par Katie McPayne. 

Biennale Internationale des Arts Numériques 2015 (ex-Némo)

Biennale Internationale des Arts Numériques 2015 (ex-Némo)

Pour cette nouvelle édition, le festival Némo fait peau neuve. Exit le format annuel et place à la Biennale Internationale des Arts Numériques, toujours sous l’égide d’Arcadi Ile-de-France. Durant ces 4 mois, artistes français et internationaux mettront à l’honneur l’art contemporain numérique à travers expositions, performances visuelles, concerts et conférences en investissant une trentaine de lieux à Paris et en Ile-de France. De la Gaîté Lyrique à l’Avant Seine de Colombes en passant par la Maison Populaire de Montreuil, voici un petit tour d’horizon des immanquables de la Biennale. Tout seigneur, tout honneur, démarrons avec Squarepusher. C’est à Thomas Jenkinson qu’incombera la tâche d’ouvrir la Biennale le 1er octobre prochain à travers un spectacle grandiloquent, entre lightshows dantesques et électro-jazz puissant. De quoi retourner la Gaîté Lyrique. A partir du 6 octobre, vous pourrez quitter le pavé parisien pour battre le fer de Montreuil et de sa Maison Populaire à l’occasion du 3e volet de l’exposition de Dominique Moulon, 'L’art et le numérique en résonnance : conséquences'. A travers les œuvres d’artistes comme Renaud Auguste-Dormeuil, Thibault Brunet ou encore Valérie Belin, vous découvrirez comment le numérique a influé sur nos comportements et notre mode de vie. Retour à Paris pour la Variation Media Art Fair, l’unique foire d’art contemporain consacrée aux arts numériques en France. Des objets et d’œuvres d’art se retrouveront mis en vente dans l’Espace de

Festival Les Inrocks Philips 2015

Festival Les Inrocks Philips 2015

Comme chaque année, les Inrocks attaqueront le cœur de l'automne le couteau entre les dents avec leur festival, en partenariat avec Philips. Réputé pour son éclectisme, il se tiendra du 10 au 15 novembre à Paris entre les salles du Casino de Paris, de la Cigale et de sa petite sœur la Boule Noire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en aura pour tous les goûts : Christophe croisera le fer avec Last Train, on imagine un duo insolite avec Wolf Alice et la Fat White Family tout en se délectant d'avance du passage de témoin entre Alabama Shakes et The Districts. Nous, en tout cas, on en salive d'avance. [CONCOURS] Gagnez vos places pour le festival ! 

Vos monuments parisiens préférés

Vos monuments parisiens préférés

On ne dira jamais assez à quel point Paris est belle. Inspirante pour les artistes et fascinante pour les touristes, la Ville Lumière reste l'une des capitales les plus prisées d'Europe et du monde, notamment pour ses monuments et ses lieux culturels. Il y a peu, les Journées du Patrimoine ouvraient l'accès à tous ces trésors d'architecture chargés d'histoire, entre visites gratuites et ateliers. Peut-être y avez-vous découvert de nouveaux lieux, ou confirmé votre attachement à ceux que vous connaissiez déjà. Time Out vous propose un sondage sur vos monuments préférés de Paris. Votez ! Ranker - Lists About Everything

La rentrée en 15 expos

La rentrée en 15 expos

Vous qui avez encore le teint hâlé des plages de Saint-Tropez, qui abordez la rentrée avec la même angoisse qu'une mariée la veille de la cérémonie, et craignez déjà de voir vos minces activités rangées dans le grenier de vos souvenirs, cette sélection est faite pour vous. De Picasso à Warhol, du Grand Palais au Louvre en passant par Laffont et le musée Marmottan, Time Out vous a listé avec amour les expositions à ne surtout pas manquer en cette rentrée. Souriez, et vive les musées.

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Suburra

Suburra

3 out of 5 stars

De quoi avez-vous besoin pour réaliser un film sur la mafia italienne ? Voici la recette : prenez des personnages sulfureux de tous bords (politique, quartiers difficiles, religieux) et mélangez-les dans une grande casserole (Rome). Emincez le tout avec des dialogues à base de gros mots, de poings ou de flingues, saupoudrez de quelques belles femmes, rajoutez une musique électro, une esthétique soignée et vous voilà prêt à déguster. Si cette recette paraît caricaturale, force est de constater qu'elle correspond parfaitement à 'Suburra', réalisé par Stefano Sollima, déjà chef étoilé en la matière avec les séries 'Romanzo Criminale' et 'Gomorra'. Adapté du roman du même nom, 'Suburra' nous plonge dans une Rome contemporaine (2011) rongée par la corruption et les règlements de compte entre bandes organisées. Des tziganes et leur chef Manfredi Anacleti (Adamo Dionisi) aux mafieux de la première époque tenus d’une main de fer par le Samurai (Claudio Amendola), en passant par Malgradi, politicien véreux sensible aux charmes dénudés des femmes (Pierfrancesco Favino) jusqu’au cœur du Vatican : personne n’est blanc comme neige et la pluie qui s’abat sans discontinuer (ou presque) sur la ville accompagne les tractations d’un gigantesque projet immobilier dans lequel chaque partie précédemment citée trouve des intérêts. Cependant, en sept jours d’événements rocambolesques, la mécanique va s’enrayer jusqu’à un climax final savamment bien orchestré. Sur le plan de la technique pure, pas g

Taj Mahal

Taj Mahal

4 out of 5 stars

Il arrive parfois qu’au détour de l’actualité, des œuvres artistiques fassent douloureusement écho à des événements tragiques. Si certains réalisateurs s'en inspirent directement et sans s’en cacher (on pense notamment à Michael Moore et Gus Van Sant pour ‘Bowling for Columbine’ et ‘Elephant’, films inspirés de la fusillade dans un lycée américain en 1999), ces références restent généralement le produit de pures coïncidences, souvent malheureuses, jamais réjouissantes. Même si les attentats de groupuscules religieux contre les pays occidentaux font depuis plusieurs années la une des gros titres, rien ne prédisposait le deuxième long métrage de Nicolas Saada à une telle résonnance au moment de sa sortie. Pourtant déjà, au montage, une bonne partie de l'équipe de Charlie Hebdo tombait sous les balles de fanatiques. Et, alors que sort 'Taj Mahal', traitement intimiste de l’attentat qui a frappé l’hôtel du même nom à Bombay en 2008, la France panse ses plaies après un 13 novembre 2015 ô combien tristement célèbre. De quoi devenir paranoïaque : Brian Wilson a sombré dans la folie et brûlé les bandes de 'Smile', successeur du mythique 'Pet Sounds', pour moins que ça. Sidéré et fasciné, selon ses propres termes, par le récit de la nièce d’un de ses amis, présente dans l’hôtel au moment de l’attaque et qui n’a survécu que par son sang-froid et son instinct de survie, Nicolas Saada décide d’adapter à l’écran l’histoire de la jeune femme qu’il juge puissante et captivante. 'Taj Mahal'

Les Cowboys

Les Cowboys

4 out of 5 stars

CONCOURS : Gagnez vos places de cinéma pour 'Les Cowboys' Le masochisme nous perdra. Quelle idée aussi d’aller voir, quelques jours après que des fous furieux ont confondu une salle de concerts parisienne avec une zone de guerre, un film qui traite de façon sous-jacente le départ pour le djihad et les attentats les plus marquants d’Al-Qaïda ? Autant se rendre tout de suite dans le désert avec pour seuls accessoires de survie un couteau suisse et un album de death metal. Et pourtant, à la sortie de la projection, une étrange sensation vient adoucir le vacarme de nos pensées : l’esprit se fait plus léger, le corps se relâche et on se surprend à sourire. Etonnant, non ? Pas tellement. 'Les Cowboys', premier long métrage de Thomas Bidegain, connu pour avoir co-scénarisé plusieurs films de Jacques Audiard ('Un Prophète', 'De rouille et d’os'), épouse en réalité la forme d’un western, bien entendu modernisé, où la « prisonnière du désert » est ici Kelly, jeune fille d’Alain (François Damiens) qui disparaît lors d’un rassemblement country en pleine campagne, pour aller faire le djihad. Ce père va alors tout faire pour la retrouver, quitte à sombrer dans la folie et à embarquer son fils Kid (Finnegan Oldfield) dans un voyage sans fin à travers la France, la Belgique et les pays du Moyen Orient, au risque de sacrifier sa jeunesse. De fait, Kid ne cessera d'en payer le prix dans ses choix futurs. D’ambition, 'Les Cowboys' n’en manque pas. Par sa longue couverture, d’abord : quinze ans

Mon roi

Mon roi

4 out of 5 stars

Comment faire un film captivant sur une simple histoire d’amour en 2015 ? Source d’inspiration inépuisable pour le cinéma, vu et revu en long, en large et en travers, le sentiment amoureux se retrouve aujourd’hui trop souvent cantonné au rang de simple péripétie d’un long-métrage, ou exclusif au genre parfois restrictif de la comédie romantique. Alors comment lui redonner ses lettres de noblesse sans pour autant lui conférer un sens trop intellectuel et prétentieux, un mal qui frappe beaucoup de drames cinématographiques de nos contrées ? La recette est simple : prenez une réalisatrice réputée pour son cinéma fougueux en la personne de Maïwenn, un duo d’acteurs libres, en l’occurrence Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel, et cela donne ‘Mon Roi’. Sélectionné au dernier festival de Cannes et auréolé du prix d’interprétation féminine pour son actrice principale, ‘Mon Roi’ jouit d’une structure scénaristique simple. Tony (Bercot), victime d’un grave accident de ski, entame une rééducation au sein d’un centre spécialisé et se remémore sa grande histoire d’amour avec Georgio (Cassel). En dix ans, il se sont adorés, détestés, mariés, séparés, retrouvés et ont même enfanté. Pourquoi cela n’a-t-il pas perduré ? Comment est ce que Georgio, séducteur invétéré se révélant au fil des années pervers narcissique, a-t-il pu tomber sous son charme à elle, simple avocate et loin de ses standards mannequinesques habituels ? L’a-t-il jamais vraiment aimé ? Pour son 4ème long-métrage, Maïwenn cha

Le Bateau qui fume

Le Bateau qui fume

4 out of 5 stars

Moored on the banks of the Seine since August 2015, Le Bateau Qui Fume is the latest opening from Californian entrepreneur Kristin Frederick, who also owns and runs the incredibly successful ‘Camion Qui Fume’ food truck. Although this ‘burger boat’ isn’t very flashy (it’s just a van on a barge, with seating space for ten or so), the waterscape behind the serving area is beautifully serene, making this a relaxing spot to come at lunch or dinnertime. Food is much the same as from the nomadic truck (think top-grade chicken and beef burgers, crispy hand-cut chips and otherworldly cheesecakes), and there’s a decent drinks menu too.
 You can check out the Bateau’s itinerary on its website. TRANSLATION: HUW OLIVER

Le Bateau qui fume

Le Bateau qui fume

4 out of 5 stars

Annoncé depuis plusieurs mois et arrivé à bon port depuis fin août 2015, le Bateau qui fume a pris ses marques sur les berges parisiennes en proposant les mêmes burgers et frites qui ont fait la réputation de son petit frère terrestre, le Camion qui fume. Depuis, une question nous taraude : ce food truck maritime apporte-t-il une véritable plus-value au projet de l’inarrêtable Kristin Frederick, trentenaire californienne et patronne des deux fumeurs les plus célèbres de la capitale ?  Ne vous attendez pas à embarquer sur un paquebot de luxe ou une péniche style Batofar pour déguster vos burgers : vous aurez affaire à une simple barge, assez grande pour accueillir une dizaine de personnes, le food truck du Camion qui fume ainsi que le nouveau camion-buvette. A bord, pas de capitaine de proue ou de cabine de contrôle, mais deux employés qui prendront votre commande, en plus de ceux présents dans le camion et en cuisine. Les tables se comptent sur les doigts d’une seule main, et l’endroit se retrouve du coup assez vite bondé. On appréciera tout de même le décor maritime qui tranche avec tout ce qu’on a pu voir en matière de food truck. Sur place, pas de surprises : on retrouve avec plaisir ces excellents burgers, cette viande préparée avec soin qu’elle soit de bœuf ou de volaille, ces frites maison et ce cheesecake qu’on croirait venu d’une autre planète. Aucun produit à consonance maritime ne s’est immiscé dans cette carte déjà garnie, donc ne vous imaginez pas dévorer une paro

Le Café Bête et Méchant

Le Café Bête et Méchant

4 out of 5 stars

You couldn’t make it up. At the end of 2014, railway catering manager Christophe Postel quit his job to found his dream project: a café-bar and literary hangout dedicated to the satirical talents of magazines like ‘Charlie Hebdo’ and ‘Hara-Kiri’. He found the space, a former estate agent’s in the 11th arrondissement, and registered the name Café Bête et Méchant on January 5 2015. Two days later, the ‘Charlie Hebdo’ offices were attacked. But instead of changing direction, the Café Bête has become something else – a memorial, and a symbol of hope. Drawings and covers from ‘Charlie’ paper the walls, and the small space supports an impressive library of magazine archives, a reading room downstairs, and wine bottles with labels designed by famous ‘Charlie’ cartoonists like Cabu. The atmosphere and the fact that it’s rarely heaving mean there’s plenty of time to chat with Christophe – in fact that seems more appropriate than simply working your way through the selection of craft beers while snacking on charcuterie and sandwiches (nothing is priced over €15). The whole place could be an absurd satire – which would be entirely appropriate.TRANSLATION: ELLEN HARDY

Le Café Bête et Méchant

Le Café Bête et Méchant

4 out of 5 stars

On pourrait presque parler d'ironie du sort. L'histoire de Christophe, le patron de ce bar insolite, trouverait très bien sa place dans un livre. Fin 2014, ce responsable de restauration ferroviaire décide de tout plaquer pour un projet qui lui tient à cœur depuis des années : ouvrir un café-bar et espace de lecture entièrement dédié à l’univers satirique de Charlie Hebdo et Hara-Kiri. Il repère le lieu – une ancienne agence immobilière basée dans le 11e –, imagine le design puis dépose le nom, Café Bête et Méchant, le... 5 janvier 2015. Deux jours plus tard, jour de la tuerie au siège du journal, le projet lui semble fortement compromis. Mais face à l'ampleur de la tragédie, il réalise qu'il pourrait revêtir une symbolique plus forte encore. Dans ce petit troquet, Charlie est partout. Dessins et unes aux murs, imposante bibliothèque d’archives, salles de lecture au sous-sol, bouteilles de vin aux étiquettes dessinées par Cabu et consorts. Difficile de ne pas être ébahi devant l’impressionnante collection de Christophe, qui a mis des décennies à construire ce petit empire satirique. Sa plus grande fierté ? Les dessins dédicassés de Wolinski ? Le premier numéro de Hara-Kiri ? Un recueil de dessins à tendance pornographique de Siné paru dans les années 1950 et tiré à seulement deux cents exemplaires ? Rien de tout cela : un simple fond d’écran d’ordinateur, où on le voit aux côtés des dessinateurs lors d’une manifestation... On oublie presque qu'on se trouve dans un café. L’atm

Hubsy

Hubsy

4 out of 5 stars

With its cosy atmosphere, peaceful music and small library upstairs, this co-working café space offers a serene getaway from the restless boulevards of the Arts et Métiers area. Opened in September 2015, Hubsy offers all the usual co-working amenities and equipment (Wi-Fi, plug sockets, meeting rooms, printers) and operates on a self-service basis, with payment by the hour (a system pioneered in Paris by L’Anticafé). For €4 an hour or €16 for the whole day, you can help yourself to coffee (roasted in France), teas, various cakes, cookies, cereal and fresh apples. Much preferable to the noisy, overpriced chains that surround it, Hubsy feels very homely thanks to its comfortable sofas, chairs and great views.TRANSLATION: HUW OLIVER

Hubsy

Hubsy

4 out of 5 stars

Pas très loin de deux boulevards agités (Sébastopol et Saint-Martin), le Hubsy apparaît comme une pause dans le temps. Une fois le seuil de la porte franchi, on découvre une atmosphère cosy, de la musique calme, une petite bibliothèque et des canapés au deuxième étage. Ouvert en septembre 2015 par deux charmants jeunes hommes, l'établissement offre une respiration pour tous ceux qui trouvent leur cadre de travail trop oppressant, mais aussi pour les curieux qui cherchent un cadre agréable pour se détendre. Le lieu rassemble toutes les caractéristiques du café coworking (wi-fi, prises électriques, salles de réunion et imprimantes) et propose un concept venu tout droit d’Australie : la consommation en libre-service et le paiement en tarification horaire (l'Anticafé, ouvert en 2013, puis le Café Craft nous avaient initiés à ce système à Paris). Pour 4 € de l’heure (à partir de la quatrième, on paye 16 € pour la journée entière), on peut profiter à volonté de cafés torréfiés en France, de thés et de sucreries tels que des gâteaux, des céréales et même des pommes fraîches. Oubliez les Starbucks et autres lieux surpeuplés et bruyants : on se sent comme chez soi au Hubsy, à siroter un délicieux caoua, à déguster d'excellents cookies confortablement installé dans un canapé mœlleux ou sur une chaise près de la vitre donnant sur le quartier Arts et Métiers. Et si vous avez une réunion à préparer, ne vous inquiétez pas : ni la douce musique ni les conversations à voix basses ne viendron

Vivaio

Vivaio

4 out of 5 stars

This elegant little pizzeria feels a touch out of place in the Saint-Augustin area, where overpriced brasseries and neo-bistros have long been the norm. The modern exterior design means the restaurant also doesn’t exactly blend into its surroundings: with its dark blue façade and bright orange chairs, Vivaio brilliantly contrasts with the historical Haussmanian architecture around it. 
Inside, the house pizzas are all made with fresh ingredients and served in generous rectangular slices, with two menus on offer (at a reasonable €9.90 for two slices and a drink, or €11 for a slice and a salad). The base ingredients are spot on, with a soft, doughy base and fresh tomato sauce, and there’s also a self-service counter allowing you to customise pizzas with various toppings like olives, spicy sauce, capers, various spices, nuts and rocket. The atmosphere inside is relaxed and cosy and there’s also free Wi-Fi, so it’s a good place to bring your laptop along for an informal working lunch.TRANSLATION: HUW OLIVER

Vivaio

Vivaio

4 out of 5 stars

Voilà un bien drôle d’endroit que Saint-Augustin pour faire construire une petite pizzeria lookée, le quartier étant plutôt propice aux brasseries un peu chères et néo-bistrots. Dès qu’on s’en approche, Vivaio détonne par sa petite façade bleue, ses tables extérieures et chaises orange. L’intérieur ne change pas de ton : bois clair, grande bibliothèque à l’étage, murs blancs ornés de lettrages et une décoration assez vintage. Une jolie parenthèse moderne au milieu des bâtiments haussmanniens historiques. Si on en croit les quelques (déjà) habitués, le resto remplace une ancienne pizzeria vétuste et aux saveurs douteuses. Exposées derrière des vitres, les pizzas, belles à regarder, se veulent authentiques, à base de produits frais et servies en portions généreuses. Les menus se composent de la façon suivante : 9,90 € les deux parts + la boisson, et 11 € la part + salade. Mais Vivaio se démarque de ses concurrents en proposant un comptoir libre-service, où l’on peut customiser sa pizza avec des olives, de la sauce piquante, des câpres, des épices, des noix ou encore de la roquette. Ce petit plus augmente franchement le plaisir de la dégustation. Les tomates sont fraîches, les champignons également, la pâte douce... Si bien que l’on ne se sent même pas lourd à la fin du repas. Seul le prosciutto échappe un peu à la règle. Mais ne boudons pas notre plaisir : avec une regina ou une margerita, on se délecte, dans une ambiance décontractée et cosy, entre travailleurs mangeant sur le

News (40)

Pourquoi il faut aller voir le PSG au moins une fois dans sa vie

Pourquoi il faut aller voir le PSG au moins une fois dans sa vie

Ce mardi soir, le Paris Saint-Germain va se parer de ses habits de lumière et de prestige en disputant son premier match de Ligue des Champions face au club anglais d’Arsenal. Une rencontre qui va se dérouler dans un climat pas aussi serein que celui des années précédentes, eu égard aux derniers résultats poussifs (défaite à Monaco et nul face à Saint-Etienne) et aux changements opérés durant l’été au sein du club de la capitale. Exit Zlatan, exit la touillette de Laurent Blanc : place au collectif et aux élucubrations inspirées d’Unai Emery, nouveau coach basque et triple vainqueur de l’Europa League avec Séville. Si la transition s’annonce compliquée, on vous donne cinq bonnes raisons de vous rendre au moins une fois au Parc des Princes cette année, si ce n'est pas dans votre vie.  Unai Emery : la passion basque Débarqué de Séville contre une poignée d’euros et auréolé de trois titres européens, soit plus que dans toute l’histoire du football français, Unai Emery détonne. Réputé fin tacticien, l’Espagnol reste avant tout un mordu du ballon rond : il mange, boit et respire foot. Des matchs re-visionnés deux heures après son terme aux analyses vidéo en passant par des conférences universitaires sur le jeu, la méthode d’entraîneur, le style d’Emery tranche avec celui, plus flegmatique, de son prédécesseur. Si sa méthode requiert de facto un temps d’adaptation, sa fougue et son franc-parler (à défaut d'être toujours clair) lors de conférences de presse surréalistes font déjà le

Top 5 des prochains films attaqués par l'association Promouvoir

Top 5 des prochains films attaqués par l'association Promouvoir

Il va désormais falloir montrer sa carte d’identité pour voir l’amour léché sur grand écran. Suite à une plainte de l’association chrétienne Promouvoir, 'Love', le sulfureux film de Gaspar Noé, a vu son visa d’exploitation suspendu par le tribunal administratif de Paris. A l'origine interdit aux moins de 16 ans, il est désormais réservé aux plus de 18 ans. Au delà de la (nouvelle) quantité de salive dont vont user les défenseurs du film et ses détracteurs, l’attaque de Promouvoir n’est pas la première du genre.  En effet, son avocat et fondateur André Bonnet, défenseur des valeurs « judéo-chrétiennes » et proche de la Manif Pour Tous, semble avoir fait de l’interdiction des visas d’exploitation de films contraires à ces « valeurs » son cheval de bataille. 'Nymphomaniac' de Lars Von Trier, 'Saw 3D' de Kevin Greutert, 'Baise-moi' de Virginie Despentes : tous ont subi les foudres de Promouvoir et vu leur visa suspendu. Et quand on sait que 'La Vie d’Adèle' est également sous le coup de cette même suspension, on se dit qu’on ne risque pas de voir le nom d'André Bonnet disparaître tout de suite. On peut même s’estimer heureux que certaines œuvres soient passées entre les mailles du filet. Time Out s’est amusé à rédiger une liste non exhaustive des films qu’aurait pu attaquer l’association. Top 5.   1/ 'L’Inconnu du lac' d’Alain Guiraudie    © DR   Des naturistes, des hommes tout nus qui s’embrassent et une affiche interdite à Versailles : mais où était donc André Bonnet ? Récomp

Après le 13 novembre : rencontre avec ceux qui font la musique à Paris

Après le 13 novembre : rencontre avec ceux qui font la musique à Paris

Aujourd'hui, les Parisiens s'enjoignent à sortir, à boire des verres, à voir des concerts, à écouter de la musique, et ils ont raison. Une toute récente étude du syndicat national des producteurs déclare que les ventes de billets de concert ont chuté de 80 % à Paris. Un chiffre à relativiser avec le temps, mais qui nous invite à poser quelques questions à ceux qui ont été frappés de plein fouet par les attentats, qui ont perdu des amis, des collègues, des gens qui aimaient la même musique qu'eux, qui fréquentaient les mêmes salles. Entretien avec Julien Catala, fondateur de l'agence Super et programmateur du Trabendo, et Jean-Sébastien Nicolet, directeur artistique du Point Ephémère et programmateur du festival BBMIX à Boulogne-Billancourt.Time Out Paris : Quelle est l’ambiance de travail depuis le 13 novembre ? Julien Catala : Très dure, on est tous assez tristes. On travaille dans le 11e, c’est notre quartier et on allait souvent boire des coups du côté de la Belle Equipe. J’habite également à côté du Bataclan, ça va donc bien au-delà du travail. Tous les habitants du quartier ont été touchés, et c’est très difficile. Selon le Prodiss (syndicat national des producteurs), les ventes de places de concert ont chuté de 80 % les semaines qui ont suivi les attentats. Avez-vous ressenti cette baisse ? Oui, beaucoup de concerts ont été annulés la semaine qui a suivi les attentats, mais également la semaine d’après. Au départ, nous les annulions nous-mêmes par respect pour plein de

Les Eagles of Death Metal reviendront jouer à Paris en février

Les Eagles of Death Metal reviendront jouer à Paris en février

Un concert qui ne se finit pas n’est pas un vrai concert. Près d’un mois après les attentats du 13 novembre dernier qui ont causé la mort de 130 personnes et en ont blessé des centaines d’autres, les Eagles of Death Metal viennent d’annoncer leur retour dans la capitale pour le 16 février prochain du côté de l’Olympia afin de parachever leur show, dans le cadre d’une tournée joliment baptisée le « The Nos Amis Tour ». Si les billets ne seront mis en vente que le 20 janvier, ceux qui étaient présents au Bataclan ce soir-là pourront se faire connaître dès le 5 janvier auprès de leur point d’achat afin d’échanger leur billet originel contre une invitation fournie par la salle.   Très marqués et choqués par ces événements, Jesse Hughes et ses sbires avaient promis de revenir jouer à Paris lors d’une poignante interview vidéo réalisée par le magazine américain Vice. Le charismatique leader chanteur déclarait qu’il voulait que son groupe « soit le premier qui jouerait au Bataclan à sa réouverture. Nos amis sont venus écouter du rock ’n’ roll et ils sont morts. Je veux y retourner et y vivre. » En attendant sa réouverture (pas avant 2016), les Aigles étaient déjà remontés sur la scène de l'AccorHotel Arena (ex-Bercy) à l’invitation du groupe U2 lors du passage dans la capitale des Irlandais. Ils seront cette fois-ci seuls sur la scène de l’Olympia, devant un parterre de fans pour un concert qui s’annonce en tous points inoubliable, même si la présence probable de personnalités offi

Le Petit Ballon, ou comment redécouvrir le vin

Le Petit Ballon, ou comment redécouvrir le vin

A l’approche des fêtes de fin d’année et alors que le temps presse pour finir (ou commencer ?) ses achats de Noël, nombreux sont ceux qui craignent de rester à quai et de se retrouver avec pour seul billet un minable cadeau de dernière minute, composté à l’emporte-pièce. Pour vous éviter des déboires, voilà une idée qui ne manquera pas de vous séduire si vous êtes un bon fêtard et amateur de vins à vos heures perdues. Car si l’attrait des Français pour le vin n’est plus à prouver, pas mal de consommateurs avouent volontiers que leurs connaissances en œnologie se limitent à la confiance de ceux qui apportent la bouteille. L’offre proposée par Le Petit Ballon s’avère doublement alléchante pour eux.   Fondé en 2011 par Martin Ohannessian et Jean-Michel Deluc, maître sommelier et ancien chef sommelier du Ritz, Le Petit Ballon se révèle le pionnier français dans le secteur des abonnements de vin en ligne. Objectif : rendre le vin accessible, facile et ludique pour permettre aux consommateurs de ne garder que le plaisir de déguster une bonne bouteille et de la partager avec ses amis. Une fois abonné, vous recevrez chaque mois une box contenant une sélection de deux vins originaux choisis par Jean-Michel Deluc, ainsi qu’un journal édité par Le Petit Ballon et contenant un zoom sur les différentes régions viticoles, des conseils, des suggestions et même quelques recette de chefs et accords vin-musique, le tout pour 19,90 €/mois. Vous pouvez d'ailleurs choisir entre différentes durée

Finalement, pas de clap de fin pour L'Espace B ! Rencontre avec ses nouveaux programmateurs

Finalement, pas de clap de fin pour L'Espace B ! Rencontre avec ses nouveaux programmateurs

Oui, mais non. Alors que nous séchions à peine nos larmes depuis cette poignante interview parue voilà un mois chez nos confrères des Inrocks, coup de théâtre dans le milieu alternatif : L'Espace B ne fermera pas ! Pas besoin de faire le deuil d'un endroit comme on n'en fait plus à Paris, plus de longues tirades désespérées sur la disparition progressive des lieux culturels dans la capitale : nous pourrons à nouveau croiser le fer de nos pintes peu chères tout en se délectant d'un délicieux couscous et en profitant d'un concert. Le lieu change bel et bien de mains, passant de la rugueuse poigne de Nicolas Jublot à celle, tout aussi ferme, de Nicolas Chiacchierini (producteur de concerts) et à celle, sans doute plus douce mais qui ne manque certainement pas d'énergie, de Pauline Richaud (chargée de communication). Dès lors, les habituelles questions reviennent se bousculer au portillon de notre curiosité parisienne : quid de l'endroit ? Va-t-il changer du tout au tout ? La programmation reprendra-t-elle les codes de l'ancienne ? Pas de panique : nous sommes allés demander tout ça à ces deux nouvelles têtes. Le 4 novembre dernier, on apprenait par une interview donnée par les anciens programmateurs aux Inrocks la fermeture de L'Espace B. Un mois plus tard, le lieu est repris. Que s'est-il passé pendant cette période ? Pauline Richaud : Ca faisait plusieurs mois que L’Espace B devait fermer, depuis le printemps dernier en vérité. D’une part, le propriétaire ne souhaitait pas ren

L'Espace B : clap de fin

L'Espace B : clap de fin

Un endroit culturel qui ferme ses portes ne constitue jamais une bonne nouvelle en soi. Mais face à des baux toujours plus exigeants, à des voisins parfois récalcitrants aux bruits ambiants ou tout simplement à une baisse de la fréquentation, certains lieux sont obligés de mettre la clé sous la porte. Dès lors, quelle n’a pas été notre tristesse lorsque nous avons appris que l’Espace B, ce bar-restaurant et surtout salle de concert à nulle autre pareille à Paris, tirait sa révérence pour des raisons immobilières, après quatre ans de bons et de loyaux services suite à la reprise de la programmation par Nicolas Jublot. Au-delà de ses qualités intrinsèques que nous avions déjà recensées ici-même, c’est tout un pan de la nuit alternative parisienne qui n’existera désormais que dans nos bons souvenirs.   Que l’on se rassure tout de suite : en plus de rebondir ailleurs (la régie du Point Ephémère pour ne citer qu’elle), les locataires de l’Espace B ont bien prévu de faire trembler quelques dernières fois les murs de l’enceinte, comme l’ont déjà fait des groupes tels que Fidlar, Japanther ou encore Alex G. Au programme : au moins un concert par jour jusqu’à samedi, avec notamment Marianne Dissard, Steeple Remove et Drink To Me, où habitués du lieu et nouveaux curieux (mieux vaut tard que jamais) pourront croiser le fer d’une pinte toujours aussi peu chère ou partager un couscous dont seul le chef cuistot a le secret. Et enfin, en guise de bouquet final, une Dernière Danse qui s’ann

TGIF, la playlist de votre week-end

TGIF, la playlist de votre week-end

Vous l’avez attendu fébrilement toute la semaine comme un enfant attend Noël et comme Juliette attend son Roméo : nous sommes vendredi soir, et donc le week-end est arrivé. Tous vos efforts vont être désormais récompensés par une ou plusieurs sorties nocturnes, voire une flémingite aigüe dominicale caractérisée. Dès lors, vous vous mettez à chercher la bande-son idéale qui accordera votre week-end à votre état physiologique. Inutile de perdre votre temps : cette BO, Believe Digital l’a concoctée pour vous. Intitulée « Thank God It’s Friday » (expression anglophone dont la traduction nous semble inutile), cette compilation est composée de trois volumes, chacun correspondant à un jour du week-end (le vendredi soir étant inclus dans le lot). Une ambiance chill et doucement festive ? Choisissez le volume « Friday Afterwork » et ses sonorités deep house, de Fakear à Kazy Lambist ou encore Chinese Man. Si vous désirez plutôt danser jusqu’au bout de la nuit, le volume « Saturday Night Beats » vous fera déhancher sur du Joris Delacroix, du Napkey ou encore du Hills. Et enfin, vous pourrez buller à votre guise le jour du seigneur avec le volume « Lazy Sunday », dont les titres planants d’Alice Russel et de Jil is Lucky accompagneront vos jéroboams de San Pellegrino. Une compilation pour tous les mélomanes de fin de semaine.     Pour écouter, c'est ici. Pour télécharger, c'est là.    

Naomi Greene : rencontre avec une jeune chanteuse en devenir

Naomi Greene : rencontre avec une jeune chanteuse en devenir

Lorsque l'on écoute Naomi Greene chanter, on se retrouve vite plongé dans le passé. Celui des chanteuses folk sixties, dont la grâce venait caresser les cœurs fragiles et les âmes sensibles le temps d'une complainte douce et rêveuse. Qu'elle soit debout avec sa guitare ou assise avec sa harpe, Naomi ensorcelle son auditoire : celui du Truskel où elle se produisait fin octobre s'en souvient encore. Time Out a rencontré cette jeune Franco-Américaine passée par des écoles d'art prestigieuses et qui aimerait bien travailler avec Sufjan Stevens. C'est tout le mal qu'on lui souhaite. Présente-toi aux lecteurs de Time Out Paris. Je m’appelle Naomi Greene, j’ai 23 ans, et je suis musicienne et actrice. Je reviens de cinq ans aux Etats-Unis où j’ai étudié au Bard College de New York et à CalArts (California Institute of The Arts) à Los Angeles pour recommencer à travailler sur des projets musicaux. Tu es Franco-Américaine. Est-ce que tu te sens plus proche d’une de ces deux cultures ? Le problème quand on est les deux, c’est qu’on n'est ni l’un ni l’autre (rires). En France, je suis l’Américaine et aux Etats-Unis, je suis la Française. Mais j’aime bien avoir ces deux cultures. J’ai grandi à Paris dans le quartier du canal Saint-Martin avec une mère américaine peintre et un père français ingénieur du son, donc dans un milieu assez artistique. Je baigne dans ce mélange depuis toujours, je ne fais pas de distinction. Comment t’es-tu mise à faire de la musique ? J’ai commencé à jouer de l

Le cinéma Les Fauvettes vient d'ouvrir dans le 13e

Le cinéma Les Fauvettes vient d'ouvrir dans le 13e

Le quartier des Gobelins (13e) va bientôt devenir le quartier préféré des cinéphiles confirmés et des amateurs de vintage. En effet, après plusieurs mois de travaux, le cinéma Les Fauvettes (anciennement Gaumont Gobelins) ouvre ses portes ce lundi 9 novembre et propose uniquement de vieux films entièrement restaurés. Cinq salles diffuseront en continu des longs métrages qui ont marqué leur époque et les suivantes, de 'Autant en emporte le vent' à 'Kill Bill' en passant par 'Un singe en hiver', à raison d’une vingtaine de séances par jour.  Il faut savoir que restaurer un film n'est pas forcément le passer d'un support physique (la pellicule) à un support numérique comme l’expliquait Jérôme Seydoux, le président des cinémas Gaumont-Pathé au magazine Ecran Total : « Un film restauré a fait l’objet de travaux de toute une filière, qui ont mis au point de nouveaux supports, établis à partir des meilleurs matériels (…), c’est un travail de spécialiste et de précision sur l’image et le son. » 'Lola' de Jacques Demy (1961) avant restauration       'Lola' de Jacques Demy (1961) après restauration   Un travail d’autant plus difficile à réaliser quand on sait que selon l’association Film Foundation, près de 50 % des films datant d’avant 1950 seraient perdus, et que près de 80 % des films tournés avant 1929 ont été perdus à jamais ! Si aucune date précise sur l’ouverture des Fauvettes n’a encore filtré, on se délecte déjà de revoir dans le noir d’une salle de cinéma un bon vieux Ser

Le Prix Lucas Dolega de la photographie pour défendre la liberté d'information

Le Prix Lucas Dolega de la photographie pour défendre la liberté d'information

Nous l’oublions parfois mais la photographie peut coûter la vie. Traverser le globe pour se rendre dans des pays en proie à des conflits et en capturer des instantanés de violence n’est pas sans risques pour les photographes freelance qui se battent pour la liberté d’informer. Lucas Dolega en fait partie : en janvier 2011, ce jeune photojournaliste part couvrir la révolution tunisienne. Touché par un tir de gaz lacrymogène, il succombera à ses blessures quelques heures plus tard. Pour rendre hommage à ce photographe passionné et épris de liberté, sa famille et ses proches décident de créer l’Association Lucas Dolega et de lancer le Prix Lucas Dolega de la photographie, dont la 5e édition se tient actuellement. Lucas Dolega© Matthieu Rondel   Elle est ouverte à tous les photographes professionnels indépendants, sans condition d’âge ou de nationalité et gratuite. Le prix récompensera le lauréat d’une dotation Olympus et son reportage fera l’objet d’une exposition parisienne ainsi que d’une publication dans l’album de Reporters Sans Frontières. Il succédera au photographe iranien Majid Saeedi pour sa série de photos traitant du conflit en Afghanistan. Pour participer, il suffit de présenter un reportage photographique traitant d’un événement concernant la défense des libertés et de la démocratie, d’une situation de conflit, d’une catastrophe naturelle ou sanitaire et de leurs conséquences sur les populations civiles. Le jury s’appuiera sur l’engagement personnel du photographe

Paris en Fauteuil Roulant, future plateforme de lieux accessibles pour les handicapés

Paris en Fauteuil Roulant, future plateforme de lieux accessibles pour les handicapés

Quoi de plus frustrant pour une personne handicapée que de se voir refouler à l’entrée d’un musée ou d’un bar, faute d’installations adéquates ? Alors que la loi sur le handicap votée en 2005 fixait pour objectif l’accessibilité pour tous aux établissements destinés à recevoir du public en dix ans, seuls 15 % de ces derniers peuvent désormais accueillir les handicapés moteur selon un rapport du ministère de la Santé publié en 2012. Conscientes que tout reste à faire, Brigitte (en fauteuil) et Joëlle (sur ses deux jambes), deux amies parisiennes, ont pour projet de monter une association nommée Paris en Fauteuil Roulant. Véritables amoureuses de la ville, elles arpentent les rues de la capitale depuis des années et se sont souvent confrontées à l’impossibilité d’accéder à un établissement à cause du handicap de Brigitte. © Kenzo Tribouillard/AFP© Kenzo Tribouillard/AFP   De là est née l’idée de Paris en Fauteuil Roulant : une plateforme en ligne de partage d’informations sur l’accessibilité des lieux culturels pour faciliter le quotidien des handicapés moteur. Un bon plan, une expo, un bon resto accessibles ? Hop, on le partage et on en fait profiter la communauté. Une idée simple mais très efficace, quand on sait que des millions de personnes sillonnent Paris chaque jour, valides comme handicapées. Brigitte et Joëlle ont présenté leur projet à la mairie de Paris dans le cadre du Budget Participatif et souhaitent, à terme, créer un site Internet.