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Olivier Joyard

Olivier Joyard

Articles (8)

Les 20 meilleures séries à mater sur Netflix

Les 20 meilleures séries à mater sur Netflix

Envie de binge-watcher ce qui se fait de mieux sur petit écran ? Après vous avoir régalés en films en tout genre, votre magazine préféré vous balance la crème de la crème des séries sur le mastodonte des sites de streaming : Netflix. Le temps d'un giga-dossier, on vous a sélectionné ce qui se fait de mieux sur la plateforme américaine : des créations originales, des mini-séries, des anthologies et des animés. Le tout avec une volonté : montrer la diversité des points de vue et des expériences. Pour cela, on a demandé à notre journaliste Olivier Joyard (critique, documentariste et scénariste) ses 20 programmes incontournables sur Netflix. Et n’oubliez pas de faire des pauses entre les saisons ! Recommandé : Les 50 meilleures séries de tous les temps

Les 70 meilleurs films à mater sur Netflix

Les 70 meilleurs films à mater sur Netflix

Paul Thomas Anderson, Quentin Tarantino, Alejandro González Iñárritu, Christopher Nolan, les frères Safdie… Mais aussi, côté franchouillard, Abdellatif Kechiche, Mia Hansen-Løve, Arnaud Desplechin… Depuis quelques années, on ne compte plus les grands noms du cinéma d’auteur qui viennent peu à peu agrémenter le catalogue du mastodonte du streaming : Netflix. Alors, pour s’y retrouver dans une offre assez inégale, entre pur chef-d’œuvre scorsesien et comédie douteuse, votre magazine préféré a décidé de sélectionner, avec beaucoup de subjectivité (forcément), la crème de la crème des films sur Netflix. Vous y trouverez tant des créations originales (Roma, Marriage Story, The Irishman...) que les nouvelles acquisitions du mastodonte américain. D’autant plus que le dossier est amené à évoluer : en quelques mois, Netflix a acquis les droits de diffusion du mythique Studio Ghibli (21 films au total) avant de signer un partenariat avec MK2, lui permettant de diffuser 12 films de Truffaut (qui fait à lui seul l’objet d’un dossier), mais aussi le maître du rêve au cinéma, David Lynch (mais pas ses meilleurs). Au final, pas évident de choisir parmi plus de 4000 programmes... Surtout qu'il a fallu varier les genres et les gens (ba oui, on n'allait pas mettre tous les films de Scorsese en haut de la liste). Bref, sans plus attendre, voici les 70 films à mater en priorité sur Netflix selon nous. On parie que vous ne les avez pas tous vus !

Les 50 meilleures séries de tous les temps

Les 50 meilleures séries de tous les temps

Résumer l’amour des séries en 50 titres emblématiques ? L’exercice est à la fois excitant et complexe. Le genre a explosé depuis une vingtaine d’années mais traverse la culture pop depuis 75 ans. En établissant ce classement, une évidence nous a sauté aux yeux : les séries couvrent depuis toujours une diversité de points de vue et d’expériences fascinante. D’abord conçues exclusivement pour le grand public, elles se sont enrichies ces dernières décennies d’approches parfois radicales venues de toute la planète et de chefs-d’œuvre aussi importants que les grands totems de la littérature ou du cinéma. Si elles prennent le pouls du monde avec une pertinence imparable, certaines sont encore méconnues. Nous espérons avec ce dossier susciter découvertes et curiosité.

Joaquin Phoenix, joker sans fard

Joaquin Phoenix, joker sans fard

On craignait une star caractérielle, quittant l’interview à la moindre question bête. Pourtant, c’est un Joaquin Phoenix cool et sincère qui a évoqué son rôle marquant dans la peau de l’éternel rival de Batman. Film de l’automne, le fascinant Joker raconte les blessures originelles et la métamorphose en psychopathe de ce personnage brutal, qui va comme un gant à cet habitué des héros déglingués. Un personnage comme le Joker, faut-il l’aimer pour le jouer ? Honnêtement, cela a été un défi. Parfois, en lisant le scénario, je ressentais de la sympathie pour lui, à d’autres moments, j’étais écœuré par son comportement. Aucun putain de sens. Il était pathétique, chouineur. Ce que j’ai identifié, ce sont les traces de stress post-traumatique en lui. Attaqué par des gamins au début du film, il se met en mode statue, incapable de répondre. Ce mec a subi des abus physiques durant son enfance. C’est difficile de ne pas avoir de l’empathie pour un homme qui a vécu ça. Ces choses-là vous changent le cerveau, concrètement. Cela a vraiment transformé mon point de vue. Au départ, j’avais envie de l’envoyer se faire foutre. Vous êtes-vous renseigné sur les troubles mentaux en préparant le rôle ? J’ai regardé des vidéos et j’ai lu deux livres spécifiques. Je ne vais pas vous dire lesquels, pour ne pas mettre en avant les criminels dont ils parlent. L’hypothèse qui en ressort, c’est que les assassins à motivation politique et les tueurs de masse possèdent des personnalités proches. On apprend

Time Out rencontre Xavier Dolan

Time Out rencontre Xavier Dolan

Cette année, Xavier Dolan fête ses trente ans de présence sur Terre et déjà ses dix ans de cinéma. Une boucle commencée en 2009 avec la solitude de J’ai tué ma mère et qui s’achève dans le tremblement collectif de Matthias et Maxime, son nouveau film, plongée émouvante dans la vie d’un groupe de potes doublée d’une comédie romantique nouveau genre. Une œuvre de transition, comme dit Dolan, et qui lui va bien au teint. Ce qu’on lui a immédiatement fait remarquer quand il s’est assis face à nous. Vous avez l’air heureux. Je le suis ! Matthias et Maxime est un film énergique, libre, loin d’Hollywood. Délivré ? J’ai longtemps cherché l’approbation, la validation des autres, mais j’ai compris que je ne pouvais plus espérer être aimé par tout le monde. Faire ce film, ainsi que les deux autres avant – Juste la fin du monde, Ma Vie avec John F. Donovan –, m’a affranchi de ce besoin d’acceptation. J’ai trouvé auprès de mes amis la seule validation dont j’ai besoin aujourd’hui. Ce long-métrage est d’ailleurs parti du désir de raconter ma transformation au contact de nouvelles amitiés. Ma rencontre il y a quelques années avec celles et ceux qui jouent dans Matthias et Maxime a été salvatrice.                                « Dans ma vie, j’ai passé beaucoup de temps seul » Avant, vous n’aviez pas d’amis ? J’avais de très bons amis, mais je ne connaissais pas le sentiment de communauté. Je ne l’ai connu qu’après mes 25 ans. A l’adolescence, on se forge des amitiés. Ensuite, comme vous

Joaquin Phoenix: "En algunos momentos Joker me generaba empatía y en otros repulsión"

Joaquin Phoenix: "En algunos momentos Joker me generaba empatía y en otros repulsión"

La película más esperada del otoño, 'Joker', de Todd Phillips, explica cómo un pobre cómico fracasado se transforma en el psicópata de Gotham que todos conocemos y tememos. Descubrimos a un Joaquin Phoenix agitado y terrorífico que ya se ha colocado en todas las quinielas de los Óscars. Nosotros hablamos. ¿Te tiene que gustar un personaje como Joker para interpretarlo?Sinceramente, fue un reto. En algunos momentos, mientras leía el guion, me despertaba empatía. En otros, repulsión. No tenía ningún sentido. Era patético, estridente. Ahí vi rastros de un desorden de estrés postraumático. Cuando lo atacan los niños, al principio de la película, se queda congelado como una estatua, es incapaz de responder. Cuando era pequeño abusaron físicamente de él. Es difícil no sentir algún tipo de compasión por alguien que ha pasado este trance. Algo así te gira el cerebro, la manera de pensar. Esto hizo que cambiara mi modo de ver al personaje. Al principio, solo quería que se fuera a la mierda. ¿Cómo te preparaste para el papel? ¿Estudiaste trastornos mentales?Vi algunos vídeos y leí dos libros en particular. No te diré cuáles, porque no quiero que los criminales de los que hablan reciban más atención de la que merecen. La idea general era que los asesinos masivos tienen personalidades similares. Antes de 1963, aparentemente, había dos categorías identificadas: los extremistas políticos y los locos. Después los medios abrieron el espectro a muchas otras modalidades. Esto me parecía intere

Time Out meets Joker's Joaquin Phoenix

Time Out meets Joker's Joaquin Phoenix

The most anticipated film of the fall, Joker examines how a failed stand-up comedian and troubled loner morphs into the Gotham psychopath we all know and dread. The movie’s star, Joaquin Phoenix, unleashes a jittery, terrifying turn that’s already gathering Oscar buzz. The actor himself has a rep for being an occasionally tense sit-down—“Most of the time, I just try to get to the end of interviews,” he tells us, unpromisingly—but we caught him on a good day: direct, laid-back and eager to chat about his turn as the DC supervillain.  Do you need to like a character in order to play him?Frankly, this was a challenge. Sometimes, while reading the script, I felt sympathetic. Other times, I was repulsed. It made no fucking sense. He was pathetic, whiny. I saw traces of post-traumatic stress disorder in him. When Arthur is attacked by kids at the start of the movie, he freezes up like a statue, unable to respond. This guy was physically abused when he was a child. It’s difficult not to feel some empathy for someone who’s been through that. That sort of thing changes your brain, the way you think. But at the start, I wanted him to go fuck himself. Did you study mental health problems in any way? I watched some videos and read two books in particular. I’m not going to tell you which ones, as I don’t want to give the criminals they’re about more attention than they deserve. The general idea was that political assassins and mass murderers have similar personalities. On the one hand, Ar

Joaquin Phoenix: ‘I wanted the Joker to go f**k himself’

Joaquin Phoenix: ‘I wanted the Joker to go f**k himself’

The most anticipated film of the autumn, ‘Joker’ examines how failed stand-up Arthur Fleck morphed into the Gotham psychopath we all know and dread. Its star Joaquin Phoenix is the film’s beating heart in a jittery, terrifying turn that’s already gathering Oscar buzz. The man himself has a rep for being an occasionally scratchy interviewee – ‘Most of the time I just try to get to the end of interviews’, he tells me, unpromisingly – but the Phoenix I encounter is direct but laid-back, and eager to chat about his turn as the DC supervillain.  Do you have to like a character like the Joker to play him?‘Frankly, it was a challenge. Sometimes, while reading the script, I felt sympathetic, other times I was repulsed. Made no fucking sense. He was pathetic, whiny. I saw traces of post-traumatic stress disorder in him. When he’s attacked by kids at the start of the movie, he freezes up like a statue, unable to respond. This guy was physically abused when he was a child. It’s difficult not to feel some empathy for someone who’s been through that. That sort of thing changes your brain, the way you think. And it made me change how I see his character. At the start, I wanted him to go fuck himself.’  How did you prepare for the role? Did you study mental health problems in any way? ‘I watched some videos and read two books in particular. I’m not going to tell you which, as I don’t want to give the criminals they’re about more attention than they deserve. The general idea was that politic