Elle mange 318 jours par an au resto, et ne se fait pas prier pour trinquer. Journaliste, pifologue, ex-plume pour Le Fooding, L’Express et le Lebey, Tina Meyer dirige les rubriques Restaurants et Bars de Time Out. Elle est également l'auteur de docu dépoussiérés portant sur la société et les contre-cultures (Canal +, France 5, Arte…) Dont le bien barré Punkovino (Arte Creative), mixant vins naturels et musiciens de la scène indé. Suivez ses pérégrinations sur Instagram: @tinaturneur

Tina Meyer

Tina Meyer

Articles (133)

Les meilleures boulangeries de Paris

Les meilleures boulangeries de Paris

Avec 1 360 boulangeries Ă  Paris en 2022, soit une croustillante augmentation de 9 % sur cinq ans, on peut dire que le pain parisien se sort bien du pĂ©trin de l’Ukraine et de la crise Ă©nergĂ©tique. Mais pour trouver de bonnes miches, il faut se les bouger. La baguette gonflĂ©e aux produits chimiques de synthĂšse et au temps “de pousse” rĂ©duit au minimum continue de hanter les prĂ©sentoirs. Nous avons donc arpentĂ© la ville pour vous dĂ©goter les meilleures boulangeries de Paris, celles qui travaillent des farines issues de blĂ©s anciens et proposent un pain au levain naturel, beaucoup plus digeste que la levure, avec une mie bien alvĂ©olĂ©e issue d’une fermentation longue (au moins cinq heures !). Un rĂ©gal simplement trempĂ© dans un cafĂ©. Dans ce dossier, pas de mille-feuille ni de paris-brest (on a un dossier pĂątisserie pour ça), on a jugĂ© le pain et les grands classiques de la viennoiserie : croissant, sablĂ©, babka, New York roll
 Un dossier Ă  dĂ©guster sans en laisser une miette
Brunch Ă  Paris : Les meilleures adresses Ă  tester absolument !

Brunch Ă  Paris : Les meilleures adresses Ă  tester absolument !

Et voilĂ , ça devait arriver : c’est le week-end, et votre jauge d’énergie allouĂ©e Ă  cuisiner est aussi vide que votre frigo. Une seule solution s’impose : trouver un brunch salvateur, ce mot-valise inventĂ© en Angleterre en 1896, qui depuis les 80’s s’est infiltrĂ© dans nos menus plus sĂ»rement que les fleurs en plastique dĂ©corent les façades des restos branchĂ©s. Mais la vraie question, c’est oĂč bruncher Ă  Paris sans se tromper ? Pas de panique, on a fait le boulot pour vous : on vous a sĂ©lectionnĂ© les meilleures adresses pour un brunch d’anthologie. D’humeur levantine, californienne, vĂ©gĂ©, ou juste avide de pancakes dĂ©goulinants de sirop d’érable ? Il y en a pour tous les goĂ»ts. Et pas que ! Des options pour tous les budgets, que vous soyez en famille avec poussette, entre potes prĂȘts Ă  attaquer la journĂ©e, ou en amoureux pour prolonger la matinĂ©e. Et aprĂšs ce festin ? Une sieste, bien sĂ»r !
Les meilleurs cavistes de Paris

Les meilleurs cavistes de Paris

Alors qu’il devient difficile de tracer une ligne nette entre un bar Ă  vin et un restaurant qui sert Ă  boire, on vous a sĂ©lectionnĂ© des caves Ă  vin dont la catĂ©gorie se montrent un peu plus claires : ce sont des adresses qui ne font que vendre des liquides Ă  aller boire chez soi (ou chez quelqu'un d'autre). Faisant l'impasse sur les produits industriels, les cavistes ont sĂ©lectionnĂ© avec beaucoup de soin les bouteilles. Elle peuvent contenir des vins nature (au moins bio) bien sĂ»r mais aussi des whiskies, gins ou sakĂ©s pas vus partout (voire carrĂ©ment distillĂ©s sur place !), ou mĂȘme du sans-alcool. Bref, que des Ă©tiquettes irrĂ©prochables Ă  glisser dans son cabas pour un dĂźner Ă  deux, un cadeau ou un rĂ©veillon.  
Les meilleurs restaurants chinois de Paris

Les meilleurs restaurants chinois de Paris

La Chine ? 9,6 millions de kmÂČ et une gastronomie plurielle, aussi diversifiĂ©e que son territoire est immense. Alors forcĂ©ment, poser la question “OĂč bien manger chinois Ă  Paris ?”, c’est comme demander oĂč manger amĂ©ricain : ça manque de prĂ©cision. Surtout que, depuis une dizaine d’annĂ©es, Paris rattrape son retard en culture culinaire asiatique par rapport aux capitales comme Londres. Les chefs chinois peuvent enfin arrĂȘter de proposer des cartes bottins de 200 plats et se concentrer sur leurs spĂ©cialitĂ©s, travailler des produits frais. Alors vous voulez manger quoi ? Des dim sum comme Ă  Canton ? Des bao dĂ©licats Ă  la shanghaĂŻenne ? Des soupes pimentĂ©es Sichuan-style qui vous incendient ? Du canard laquĂ© comme Ă  Beijing ? DĂ©gustez donc notre sĂ©lection des meilleures tables chinoises de Paris, entre adresses bistronomisĂ©es et bouis-bouis oĂč bĂąfrer pour moins de 10 balles. Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous Ă  la newsletter de Time Out Paris.
OĂč manger les meilleures pĂątes de Paris ?

OĂč manger les meilleures pĂątes de Paris ?

Dans la famille des dossiers italiens, aprĂšs la pizza, on demande la pasta de la mamma. Oui, dans cette sĂ©lection des meilleurs restaurants de pĂątes de Paris, on ne va causer que d’adresses de la Botte. Nulle ramen ici. Inutile de nous opposer que Marco Polo aurait ramenĂ© la recette d’Asie en 1296, lors de son expĂ©dition sur la route de la soie. La rĂ©alitĂ©, comme toujours, est plus complexe. Certes, un plat de nouilles de millet datant de plus de 4 000 ans a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 2005 en Chine. Mais le plus vieux livre de recettes connu (un traitĂ© culinaire mĂ©sopotamien de 1700 av. J.-C.) atteste aussi de pĂątes concoctĂ©es avec de la farine de blĂ© et de l’eau, Ă©miettĂ©es dans un liquide bouillant.  Les pĂątes sĂšches, elles, auraient Ă©tĂ© inventĂ©es par les Arabes (plus pratique en pays dĂ©sertique), et introduites en Italie lorsqu’ils dĂ©barquĂšrent en Sicile au IXe siĂšcle. Ce sont aussi eux qui les ont vraisemblablement amenĂ©es en Chine, en colonisant une partie de l'empire du Milieu – on retrouve trace de cet hĂ©ritage dans les laghman, les pĂątes ouĂŻghoures des Chinois musulmans.  Bref, « c’est compliquĂ© ». Mais que cela ne vous empĂȘche pas de vous rĂ©galer. Et n’oubliez pas : les pĂątes se consomment soit al dente, soit trop cuites !
La crÚme des cafés et coffee shops à Paris

La crÚme des cafés et coffee shops à Paris

Cela semble incroyable, mais dans la ville du petit noir minute posĂ© sur le zinc, du porte-filtre tapĂ© sous le comptoir par un taulier moustachu et de la corbeille de croissants, le coffee shop Ă  l’anglo-saxonne a rĂ©ussi Ă  s’imposer. La question continue de se poser : oĂč boire le meilleur cafĂ© Ă  Paris ? Dans ces nouvelles adresses qui se multiplient Ă  Paris comme des tatouages sur les bras d’un barista, le dĂ©cor se veut Ă©purĂ© afin de mĂ©nager une ambiance plus zen qu’un yogi sous TranxĂšne, au service de la dĂ©couverte de crus de cafĂ© choisis avec soin et torrĂ©fiĂ©s localement. Le traditionnel expresso italien se retrouve ainsi concurrencĂ© par le flat white (mousse de lait et un ristretto), le latte (cafĂ© et lait chaud), le macchiato (expresso, lait chaud et mousse de lait), le golden latte (lait vĂ©gĂ©tal, curcuma et gingembre) ou encore dans un autre genre le chai (thĂ© noir sucrĂ©, Ă©pices et lait chaud). De mĂȘme, le sucrĂ© sent bon l’AmĂ©rique avec cookies et banana bread Ă  foison. Voici donc nos meilleures adresses oĂč faire une pause-cafĂ©, des lieux oĂč la qualitĂ© des grains et des gĂąteaux compte autant que l’ambiance. Autrefois refuge des travailleurs nomades, ces coffee shops interdisent de plus en plus les ordis pour Ă©viter de ressembler Ă  une salle d’attente d’aĂ©roport (et que les gens ne zonent trois heures devant une tasse).
OĂč croquer dans les meilleurs banh-mi Ă  Paris ?

OĂč croquer dans les meilleurs banh-mi Ă  Paris ?

Le banh mi ? Meilleur sandwich au monde, selon le regrettĂ© Anthony Bourdain. Et en matiĂšre de street food, le toquĂ© star new-yorkais en connaissait un rayon. HĂ©ritage de la colonisation française en Indochine (son nom peut se traduire par « pain Ă  la mie », soit la baguette), l'Ă©quivalent vietnamien de notre jambon-beurre a son fan-club qui ne transige pas avec le crousti. Car le banh mi constitue un repas Ă©quilibrĂ© et franchement peu cher. Si de nombreuses variations existent, la fĂ©dĂ© exige quelques marqueurs : une baguette fraĂźche, carottes rĂąpĂ©es et concombres en pickles, coriandre, mayo et l’inĂ©narrable sauce Maggi (le rayonnement de la France tavu). Le classique combine poitrine de porc laquĂ© et mortadelle vietnamienne, mais rayon protĂ©ines, les menus redoublent de crĂ©ativitĂ© ! Entre banh mi tradi Ă  moins de 4 balles et la version gastronomique flirtant avec le billet de 10, dĂ©couvrez tout un Ă©ventail de possibilitĂ©s, mais aucun banh mi-figue mi-raisin.
LES LIONNES - 11 cheffes qui pĂšsent dans la gastronomie Ă  Lyon aujourd'hui

LES LIONNES - 11 cheffes qui pĂšsent dans la gastronomie Ă  Lyon aujourd'hui

A Lyon, plus que partout ailleurs, la cuisine est une histoire de femmes. Pas toujours reconnues Ă  leur juste valeur, souvent victimes de misogynie, ce sont pourtant elles qui ont contribuĂ© Ă  la renommĂ©e de la gastronomie lyonnaise. Celles qu'on appelle les "mĂšres" — la mĂšre Fillioux, la mĂšre Brazier ou la mĂšre Castaing... Des cuisiniĂšres d'abord au service de la bourgeoisie, qui, leur emploi perdu aprĂšs la crise Ă©conomique de 1929, dĂ©cident d'ouvrir leurs propres restaurants. Certains grands chefs leur doivent parfois leur carriĂšre. "Quand on songe qu’une EugĂ©nie Brazier, arrivĂ©e de sa Bresse natale, fille-mĂšre et sans le sou, et qui a quand mĂȘme dĂ©crochĂ© trois Ă©toiles au guide Michelin dĂšs les annĂ©es 1930, une femme de sa trempe, quasi illettrĂ©e, mais qui a formĂ© Bocuse, Pacaud et j’en oublie, quand on songe qu’une self-made-woman pareille n’a pas Ă©tĂ© interviewĂ©e une seule fois par un journal, une radio ou une tĂ©lĂ© !" s'indigne Catherine Simon, co-autrice avec Sylvie Faiveley du bluffant documentaire Un siĂšcle de pionniĂšres, Ă  la table des mĂšres lyonnaises (France 3). Quand le faiminisme s’invite Ă  table
 Ces femmes dont le parcours force l'admiration ont ouvert la brĂšche pour d'autres. Comme le souligne la cheffe Davia Chambon, aux fourneaux du bistrot-Ă©picerie Grive, ancrĂ© depuis fin 2019 sur les quais de SaĂŽne : "Les mĂšres lyonnaises ont toujours fait partie de la lĂ©gende. Mais c'est une cuisine qui restait un peu figĂ©e dans le tablier de sapeur et la quenelle. Et qu'on
Les meilleurs restaurants vietnamiens de Paris

Les meilleurs restaurants vietnamiens de Paris

Plus fraĂźche que la cuisine chinoise et moins Ă©picĂ©e celle de ThaĂŻlande, la cuisine vietnamienne a conquis Paris et reprĂ©sente (en 2023 et d’aprĂšs l’Apur) la 4e gastronomie Ă©trangĂšre la plus reprĂ©sentĂ©e derriĂšre celle d’Italie, du Japon et de Chine. Ultra-conviviale et gĂ©nĂ©reuse, cette cuisine basĂ©e sur les bouillons et les herbes donne l’impression de toujours manger en famille ! Attention, elle ne se rĂ©duit pas aux nems, ni au bo bun, spĂ©cialitĂ© d’HanoĂŻ twistĂ©e et apportĂ©e sous nos latitudes par la diaspora chinoise dans les annĂ©es 80. Largement façonnĂ©e par l’Empire chinois (qui a occupĂ© le pays un petit millĂ©naire), la cuisine vietnamienne nĂ©e dans le delta du fleuve Rouge s’est nourrie de mille influences. Les Chams, peuple du sud, lui ont apportĂ© la sauce de poisson (nước-mĂąm), devenu le condiment vedette du pays. La France, qui a colonisĂ© l’Indochine de 1885 Ă  1946, a laissĂ© des traces profondes dans les menus. Les colons ont importĂ© leurs habitudes et leurs ingrĂ©dients (carotte, laitue, chou-fleur, café ) Ils ont Ă©galement lancĂ© la consommation de bƓuf, autrefois utilisĂ© seulement comme animal de trait. Ce serait d’ailleurs sous l’influence du pot-au-feu des colons que des cuistots vietnamiens auraient fait Ă©voluer une soupe chinoise pour donner le fameux phở. Et le banh mi n’est rien d’autre qu’une version viĂȘt du jambon-beurre !  Au-delĂ  de ces multiples inspirations, la cuisine vietnamienne possĂšde une personnalitĂ© bien Ă  elle en Asie du Sud-Est. Suivez le guide p
Les meilleurs glaces et sorbets artisanaux de Paris

Les meilleurs glaces et sorbets artisanaux de Paris

Plus boule la vie ! Quand les jours rallongent et que les vĂȘtements raccourcissent, c’est le retour de la question : oĂč trouver une bonne glace Ă  Paris ? Chez Time Out, on vous file nos meilleurs plans en dessous de zĂ©ro mais toujours chauds bouillants sur la qualitĂ©. Car dans cette sĂ©lection, vous ne trouverez que des artisans glaciers qui turbinent sans arĂŽmes artificiels, graisses vĂ©gĂ©tales ni colorants chelous. Du kif en boule Ă  se mettre dans le cornet sans tarder. 
Les meilleures plages Ă  Paris et sa banlieue

Les meilleures plages Ă  Paris et sa banlieue

Un dossier sur les meilleures plages Ă  Paris
 Vous n’auriez pas trop pris le soleil chez Time Out ? Non. Car si la rĂ©alitĂ© gĂ©ographique fait que l’Ile-de-France n’est pas rĂ©putĂ©e pour ses eaux turquoise et sa barriĂšre de corail, on y dĂ©gote tout de mĂȘme quelques bons plans (d’eau) oĂč se tremper les miches les beaux jours venus. Ce que vous trouverez dans cette mĂ©tĂ©o des plages franciliennes ? Aussi bien des bases de loisirs, des bassins sur la Seine qu’un espace amĂ©nagĂ© le long du canal de l’Ourcq. A la une, Ă  la deux, Ă  la baille ! NouveautĂ© 2025 Miracle de l’épopĂ©e olympique parisienne, des plages sont apparues en plein cƓur de la capitale. Du 5 juillet au 31 aoĂ»t, cent deux ans aprĂšs son interdiction, la baignade sera Ă  nouveau autorisĂ©e dans la Seine. Des ploufs parisiens qui auront lieu sur trois sites balisĂ©s et surveillĂ©s : Bras-Marie, Bercy et Grenelle. Bonne dĂ©couverte ! Du cĂŽtĂ© des piscines Et si vous ĂȘtes plutĂŽt longueurs et chlore, sachez que vous ĂȘtes de vrais petits veinards Ă  Paname. Entre les bassins classiques – dont beaucoup ont une sacrĂ©e gueule, les piscines d’hĂŽtels ou les bacs à l'air libre, le choix est plĂ©thorique. On vous laisse choisir votre ligne d’eau. Et pour tout savoir sur les choses Ă  faire Ă  Paris, c'est ici que ça se passe.
Best of : Tous nos dossiers "meilleurs bars"

Best of : Tous nos dossiers "meilleurs bars"

Tous les dossiers "best of" de Time Out Paris. Nos meilleurs bars Ă  vin, meilleurs bars Ă  cocktails, meilleurs bars Ă  terrasse... Meilleurs bars Ă  tapas, bars pas cher, bars oĂč danser, oĂč fĂȘter son anniversaire... Avec un coefficient de fiabilitĂ© maximal puisque tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !

Listings and reviews (377)

BibliothĂšque Publique d'Information

BibliothĂšque Publique d'Information

On ne prĂ©sente plus le refuge de tous les khĂągneux d’Ile-de-France. ImplantĂ©e au sein du Centre Georges-Pompidou, 10 400 mĂštres carrĂ©s de salles de lecture sur trois niveaux, abritant pas moins de 430 000 documents, dont 370 000 bouquins. Une vie ne suffirait pas Ă  tout lire. Le catalogue de la BPI se dĂ©marque Ă©galement avec son fonds cinĂ©ma documentaire, ses cartes et plans ainsi que ses ressources liĂ©es au son. Attention, ici, pas de prĂȘt, pas de magasin, les collections de la bibli sont rĂ©servĂ©es Ă  la consultation sur place. Pour Ă©viter les longues queues les jours d’affluence, pensez Ă  regarder la webcam ou l’appli Affluences. CĂŽtĂ© futur, alors que la fermeture de Beaubourg est actĂ©e de 2025 Ă  2030, la BPI sera dĂ©localisĂ©e dans l’immeuble LaumiĂšre dans le 12e.
BibliothĂšque Forney

BibliothĂšque Forney

Modeuses, modeux, voici votre temple ! En plein Marais historique, le mĂ©diĂ©val et poudlarien HĂŽtel de Sens abrite une collection hallucinante d’ouvrages spĂ©cialisĂ©s dans la mode, les arts dĂ©coratifs, les mĂ©tiers d’art et leurs techniques, les beaux-arts et les arts graphiques. Dans le catalogue de la bibli, on dĂ©couvre 230 000 volumes, mais aussi plus de 50 000 catalogues d’art, autant de catalogues commerciaux et de ventes publiques ainsi que 4 000 titres de pĂ©riodiques. Ce n’est pas tout : ils ont aussi 30 000 affiches principalement publicitaires de 1880 Ă  nos jours et 1,5 million de cartes postales en stock. Fou ! Pour les fĂ©rus de tips historiques, regardez au-dessus du frontispice : incrustĂ© dans le mur, un boulet de canon tirĂ© lors de la rĂ©volution de 1830.
BibliothÚque du cinéma François Truffaut

BibliothÚque du cinéma François Truffaut

C’est la boĂźte Ă  livres favorite des fadas de la bobine. Ouverte depuis 2008 dans les mĂ©andres des Halles, la bibliothĂšque Truffaut est la seule Ă  Paris Ă  proposer sur un seul site le prĂȘt de tous les documents consacrĂ©s au cinĂ©ma. Au gĂ©nĂ©rique, ça donne : 31 700 livres, 65 titres de revues, 7 200 revues de presse, 3 100 DVD de fiction/docu en consultation (et surtout 19 000 en prĂȘt !) et 3 000 CD de musique de film. Elle dispose Ă©galement des archives – en partie numĂ©risĂ©es et consultables – de Jean Gruault, scĂ©nariste français, collaborateur de Truffaut. Le reste du fonds est ouvert Ă  la consultation sur rendez-vous, et concerne de nombreux cinĂ©astes (Resnais, Rivette, Rossellini
). Enfin, le lieu propose de nombreuses animations dont des cours de cinĂ©ma gratuits ainsi qu’une ouverture le dimanche.
Boutique yam'Tcha

Boutique yam'Tcha

5 out of 5 stars
AprĂšs le succĂšs de leur super gastronomique Yam’Tcha, la Bourguignonne Adeline Grattard (ex-Astrance) et son hongkongais de mari (Chi Wah Chan, Tea Grand Master) ont lancĂ© cette annexe cosy tout en bois et poutres incluses. Un spot hybride oĂč, entourĂ©s de boĂźtes de thĂ©, de livres, de minuscules thĂ©iĂšres et de tasses Ă  tomber, on se glisse pour toucher le Graal chaque midi.La vraie bonne idĂ©e ? Proposer de dĂ©ments accords thĂ©/bao. Les bouchĂ©es chinoises Ă  la farine de blĂ© sont cuites Ă  la vapeur et farcies selon l'inspiration du moment. RevisitĂ©es par une vraie patte d’auteur, la petite brioche s’envole dans une tout autre dimension ! Des merveilles Ă  dĂ©guster Ă  la grande table d’hĂŽtes de la boutique pour profiter de la qualitĂ© de service d'un Ă©toilé  au prix d'un snack premium (4,50 € le bao, 20 € les cinq) ! Une serveuse polie comme un galet apporte la carte, en recommandant le thĂ© idĂ©al pour matcher avec les saveurs de votre bao – oolong glacĂ©, thĂ© du jour ou Lai’Tcha, ce fameux thĂ© au lait sucrĂ© (5 € la tasse).La grande spĂ©cialitĂ© de la maison ? Ce complĂštement mythique et improbable bao au stilton (fromage anglais) et cerises amarena (qu’on n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  caler dans notre sĂ©lection des 75 plats qui font Paris) ! A piocher Ă©galement : ceux au comtĂ© et oignons, au curry ou lĂ©gumes, tofu fumĂ© et piment
 Et mĂȘme quelques jiaozi (raviolis du nord de la Chine) au porc, ainsi que des gao choi, fines crĂȘpes aux crevettes et ciboulette, Ă  dipper dans l’habituel triptyque vinaigr
Autour du Yangtse

Autour du Yangtse

4 out of 5 stars
Quiconque est un jour rentrĂ© de Shanghai connaĂźt le problĂšme. OĂč manger Ă  Paris des xiao long bao, ces dĂ©licieux raviolis farcis de porc ou crabe et d’un bouillon parfumé ? Ne cherchez plus : ceux du chef Guoqiang Zou, maĂźtre de la cuisine Huaiyang (rĂ©gion autour du fleuve Yangtse, au sud-est de la Chine) sont juteux Ă  souhait. Pour ne pas avoir l’air d’un è±Ź, attrapez doucement votre ravioli entre deux baguettes, en prenant soin de ne surtout pas dĂ©chirer la pĂąte. Trempotez-le dans un peu de sauce vinaigrĂ©e. Percez un petit trou dans la pĂąte avec votre baguette, puis aspirez le bouillon : slurp !L’autre bon point de cet Ă©tablissement ? L’aquarium Ă  poissons rouges ? Raté : des spĂ©cialitĂ©s qu'on ne trouve pas ailleurs, comme la tĂȘte de lion, une giga bouboule de porc Ă©bouillantĂ©, nageant dans un bouillon dĂ©licat et peu salĂ© (15,80 €). Mais aussi ce gratin de riz aux trois trĂ©sors, ce porc Dongpo (14,80 €) ou le canard parfumĂ© de Nanjin (48 € entier, Ă  commander 24h Ă  l'avance). Pour faire glisser : biĂšre Tsingtao (4,80 €) ou thĂ© Pu Erh (6,80 €). Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Dao

Dao

4 out of 5 stars
AncrĂ© aux Gobelins, ce restau chinois dĂ©note carrĂ©ment des autres adresses de l’arrondissement. Pas de fausse pagode Ă  dragons ni de rĂ©fectoire Ă  nĂ©ons, mais une dĂ©co Ă©purĂ©e et contemporaine avec aux murs des Ɠuvres de jeunes artistes chinois et, au sous-sol, trois salles de karaoké plĂ©biscitĂ©es par une clientèle chinoise
 Originaire de Chongqing, fascinante mĂ©gapole (plus de 24 millions d’habitants !), le chef Liu Gaojin fait partie des happy few Ă  avoir reçu en 2013 le certificat d’excellence de Grand MaĂźtre en cuisine chinoise – concours Ă©quivalent de notre prix national du Meilleur ouvrier de France. Seules 200 toques dans le monde peuvent en dire autant ! La vraie bonne idĂ©e du spot ? Ne proposer que des plats typiques de ShanghaĂŻ et du Sichuan, dont certains sont rares Ă  Paris (voire totalement inĂ©dits). La came ? Elle est quali (poulet fermier) et de saison, avec des recettes plus ou moins relevĂ©es qui revisitent la tradition avec une grande finesse. Frileux du palais : guettez sur la carte le nombre de piments en face de chaque plat pour Ă©viter l’enflammade. Ce soir-lĂ , on la joue chiraquien avec une sĂ©lection d’abats (mo fan fu qi fei pian, 12 €) Ă  faire tourner de l’Ɠil n’importe quel vĂ©gan : cƓur, tripe, langue et viande de bƓuf
 Trop chelou pour vous ? Foncez sur le classique mapo tofu, addictif plat en sauce pimentĂ©, au dĂ©s de tofu et bƓuf hachĂ© (13 €)
 Et surtout, prenez votre pied avec ce singulier Fen Zheng Zhu Long : poitrine et cĂŽtes de porc, patate douce
Ravioli Chinois Nord-Est

Ravioli Chinois Nord-Est

4 out of 5 stars
A la nuit tombĂ©e, une petite file bien avisĂ©e fait le pied de grue devant une mystĂ©rieuse vitrine embuĂ©e. Ce minuscule spot (une dizaine de couverts) cachĂ© dans une petite rue de Belleville est spĂ©cialisĂ© dans le jiaozi, ravoli du Nord-Est de la Chine. Vapeur ou grillĂ©, à vous de voir, tout comme pour la farce (une douzaine de recettes) : classique porc/ciboulette/crevette (notre prĂ©fĂ©rĂ©e) ; viandarde bƓuf/cĂ©leri ; veggie (tofu sec, champignon noir et chou blanc)... On ne vient pas ici pour la dĂ©co (porte-bonheur et bibelots aux murs, nĂ©on blanc), ni pour s'extasier sur la finesse de la cuisine chinoise, mais pour se faire pĂ©ter le bide à miniprix : 7 € les 10 raviolis, et 30 € les 100 piĂšces ! Pour s'hydrater la glotte ? BiĂšre Tsingtao (3,50 € les 33 cl) ou thĂ© chaud (5 € la thĂ©iĂšre). En rab pour les morfales, de fraĂźches salades Ă  prix imbattable (4-6 €) : froids vermicelles de riz (liang pi); algues marinĂ©es, ou encore (notre petit pĂ©chĂ©), celle aux cacahuĂštes, dĂ©s de carotte et concombre crus, bien relevĂ©e Ă  la sauce piment/soja/sĂ©same. Si vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, la gentille Mme Yuying, qui officie en famille avec son mari, vous donnera un doggy bag. La plupart des clients ne font d'ailleurs que passer une tĂȘte pour commander Ă  emporter.  Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Au Petit Rozey

Au Petit Rozey

4 out of 5 stars
StĂ©phane Rozey, libraire reconverti en caviste depuis une dizaine d’annĂ©es (ex-Bougainville), s’est acoquinĂ© avec Xavier Benilous, marchand de biens immobiliers et chineur nĂ© pour nous transmuter cette banale laverie des Batignolles en un bouclard attifĂ© parigot avec façade boisĂ©e trompeuse (« Marchandises d’occasions » en devanture), poutres et pierres brutes et batterie de sauciflards pendouillant au croc. Parmi les pĂ©pites bien castĂ©es qui jonchent les Ă©tagĂšres mĂ©talliques, de l’hexagonal bien sous tous les angles : languedoc Sunset du domaine Les Gragnotes (28 €), les Calades du Mas Foulaquier (47 €), picpoul Poupoule d'Opi d'Aqui (36 €) mais aussi du voyageur comme ce vinho verde bem tendu Mica du domaine Casa de Mouraz (27 €) ou le bel hellĂšne Mavro Kalavrytino de Tetramythos (31 €). ParticularitĂ© du spot, ce droit de bouchon inversĂ© : les prix indiquĂ©s sur les flacons sont ceux Ă  consommer sur place (Ă  emporter, vous dĂ©duisez 10 €). Et cĂŽtĂ© solides ? Ça dĂ©gomme Ă  l’heure de l’apĂ©ro. Des assiettes de fromages ou de charcut’ bien roulĂ©es (15 €), du pĂątĂ© en croĂ»te (9 €) ou avec le retour du four, une super scamorza rĂŽtie Ă  tartiner sur du pain
 Posey le Rozey ! Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Montezuma Café

Montezuma Café

5 out of 5 stars
LancĂ© en catimini du cĂŽtĂ© de Bourse, reconnaissable Ă  son logo psychĂ© façon Robert Crumb, Montezuma est un gĂ©nial ovni oĂč se tĂ©lescopent vinyles dingos, cuisine chiadĂ©e et vins naturels. Montezuma ? Vous pensez immĂ©diatement au dernier empereur inca occis par CortĂ©s ? (Non ?) C’est surtout une ref Ă  l’album Zuma (1975) de Neil Young, grand audiophile devant l’Eternel. Car ici, le son, c’est du sĂ©rieux : un ampli Ă  lampes McIntosh et des enceintes Klipschorn, le nec plus ultra des annĂ©es 90, diffusent des pĂ©pites Ă©tranges issues de la collection des tauliers, Louis Mesana et ThĂ©ophile de Penanster (ex du Verre VolĂ©), ou passĂ©es par les labels et disquaires invitĂ©s. Ce samedi-lĂ , au sous-sol (une cave voĂ»tĂ©e avec banquettes en bois clair dĂ©coupĂ©es Ă  la serpe), une bande de hipsters trentenaires ultralookĂ©s s’ambiancent sur les sons de Frous, cofondateur du label Teenage Menopause. Les assiettes zieutent vers le bistrotier rajeuni : super ris de veau panĂ© et tarama d’oursin pour le cĂŽtĂ© Ă©levĂ© sous la mer (16 €) ou tartare de thon, huile pimentĂ©e et raifort qui aurait mĂ©ritĂ© plus d’aciditĂ© (16 €). Dans les verres (tous Ă  7 €), des cadors du sans sulfite comme ce chenin de Puzelat ou le riesling Mer & Coquillage de Patrick Meyer. Et dans les quilles, exposĂ©es derriĂšre le comptoir, quelques bonnes trouvailles : languedoc La Capitulation ne paie pas d’Axel PrĂŒfer (35 €) lĂ©ger comme les impĂŽts d’Amazon, ou effervescent chenin d’anjou Fetembulles de Jean-Pierre Robinot. DerniĂšre chose
Abri

Abri

5 out of 5 stars
Katsuaki Okiyama est un gĂ©nie. Pour avoir su imposer (dĂšs 2012 !) ce non-dĂ©cor radical : façade raclĂ©e jusqu’à l’os, absence de nom au fronton, tuyau d'extraction rafistolĂ© au gros Scotch alu, murs lĂ©zardĂ©s
 Bien trop keupon Ă  l'Ă©poque pour le Guide Michelin, qui aura attendu 2019 pour se dĂ©coincer et lui dĂ©cerner (enfin) l'Ă©toile tant mĂ©ritĂ©e. Pour ce vrai parti pris en cuisine – notamment sur l’amertume, l’aciditĂ© – que le maĂźtre zen distille avec une prĂ©cision chirurgicale
 Et pour les prix, encore tenus en laisse : depuis qu'elle a rejoint la galaxie Ă©toilĂ©e, cette grande toque, disciple de Robuchon et de Taillevent, n'a pas pris la grosse tĂȘte. Son menu unique (6 Ă©tapes) est passĂ© de 52 Ă  65 € le soir (mais de 26 Ă  45 € le midi
) Arigato gozaimasu ! Les yeux rivĂ©s sur le comptoir central, on zieute le chef japonais s’affairer sans piper mot. Ce midi-lĂ , pour 45 boules donc, on commence avec deux sashimis de thon rouge, topĂ©s de fines tranches de pamplemousse rose et d'Ɠufs de truite, recouvrant un mix de tapenade, pignons de pin et feuille de shiso. Complexe et intense comme un parfum de Serge Lutens, l'aciditĂ© et l'iode Ă©tant arrondies par une crĂšme crue. Puis vient cette soupe umamiesque : des coques en Ă©mulsion nageant dans une rouille extra, et tout au fond du bol, des quenelles de pomme de terre et deux trois noisettes. Au poil avec un Poil de LiĂšvre 2018 de Bobinet, en jolie tension (8 € le ballon). Le plat principal est un peu plus attendu : un dos de cabillaud Ă©m
Martin

Martin

4 out of 5 stars
Pour qui ? Tout le monde, absolument tout le monde !Boire quoi ? Un Plymouth (14 €) : gin Ă  base de cĂąpres, zestes de citron et Mediterranean Fever-Tree. Ou une quille de vin nature (la carte est troussĂ©e avec soin). Si la proximitĂ© avec Merci, Ami et consorts attire quelques modeux, Martin a su rester simple. Et c'est pour ça que cette planque brute de dĂ©coffrage alanguie sur le boulevard Beaumarchais est devenue notre QG pour l’apĂ©ro ! Un ancien PMU avec poutres et pierres apparentes, en mode “comme Ă  la maison”, retapĂ© en 2014 par LoĂŻc Martin, ex-barman du resto Au Passage et bon vivant passionnĂ©. La spĂ©cialitĂ© du rade ? Il y en a plein, en fait ! Le gin (10-13 €) avec des tonics soignĂ©s comme ce fresh so fresh Plymouth parfumĂ© de cĂąpres, zestes de citron et boostĂ© au Mediterranean Fever-Tree (14 €). Pas mal de spiritueux comme ces rhums de dĂ©gust' (7-14 €) pour bourlinguer dans le monde entier, de Cuba Ă  la RĂ©publique dominicaine en passant par le Venezuela et mĂȘme les Philippines (beau Tanduay 15 ans d’ñge, 10 €). Et enfin des binouzes (de 3 Ă  4 € le demi) Ă  glouglouter sur la maxi-terrasse quand les beaux jours le permettent. Mais le spot est aussi (et surtout ?) le paradis des amateurs de jaja nature. Au verre (5-8 €), en bouteille (26- 80 €) ou en magnums (53-160 €), il y en a pour toutes les bourses et tous les goĂ»ts : Patrick Bouju en Auvergne, La Ferme des 7 Lunes cĂŽtĂ© RhĂŽne, ce poĂšte fou de Robinot en Loire
 J’en passe et des Meyer (Julien, le fils, en Alsace). A
L'Atalante

L'Atalante

4 out of 5 stars
Une fat terrasse les pieds dans l'eau, une vingtaine de tireuses, un bar de 8 mĂštres de long : rien Ă  dire, en matiĂšre de bar Ă  binouzes cool, L'Atalante se pose bien comme il faut ! AncrĂ© depuis l'Ă©tĂ© 2017 en face des Bancs publics, non loin du parc de La Villette, ce paquebot baigné de lumiĂšre (merci les grandes baies vitrĂ©es) attire une faune de chilleurs de premiĂšre. Ici, on prend le temps de vivre, en regardant le ballet des mouettes, en Ă©coutant le concert du soir (beaucoup de jazz). La carte des pressions change en permanence : fraĂźche Hoppy Pale Ale de la micro-brasserie française Coconino, gueuze vivante des Belges Tilquin... Avec un tropisme assez marquĂ© pour le U.K, tĂ©moin cette Ă©tonnante Breakfast of Champignons signĂ©e The Wild Beer Co, une sour Ă  base de champi sauvages - mais pas hallucinogĂšnes, dommage ! En bouteille, de trĂšs belles choses aussi comme cette Black IPA qui vous fait regretter direct de ne pas avoir fait option Latin, Urbex Occurens Obscura, de la brasserie voisine de l'Être. Question graille, ça se passe en bande, sur les grandes tablĂ©es : cheesy potatoes aux oignons frits, croquettes de pommes de terre au cheddar, terrine du chef et autres planches de fromage, charcut', et mĂȘme veggie... Sinon, pour la minute culture-confiture : le blaze renvoie au film Ă©ponyme de Jean Vigo (1934). Avec la fameuse rĂ©plique culte du pĂšre Jules, ce vieux marin qui, rentrant rond comme une queue de pelle d'une virĂ©e dans les bouges de la capitale, s'Ă©crie : "Par

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Ce bistrot parisien sert le meilleur sandwich du monde selon Time Out

Ce bistrot parisien sert le meilleur sandwich du monde selon Time Out

Une baguette, ce n’est pas juste un bout de pain qui croustille. C’est une icĂŽne parisienne, un accessoire presque aussi essentiel qu’un tote bag au marchĂ© bio. Et aujourd’hui, c’est aussi la raison pour laquelle un bistrot de la capitale vient de dĂ©crocher le titre du meilleur sandwich du monde. La concurrence est rude car partout sur la planĂšte, on colle des trucs entre deux tranches de pain. Mais quand Time Out a convoquĂ© son escadron international de becs affĂ»tĂ©s pour trancher la question, c’est le jambon-beurre du Petit VendĂŽme qui a collĂ© tout le monde au tapis. Pour les terroiristes purs et durs, les touristes bien informĂ©s et les stagiaires fauchĂ©s des grandes maisons environnantes ! Formica jaune et rouge, nappes Ă  carreaux vichy, sifflards au croc, saint pourçain Ă  la ficelle : Ă  un jet de Rolex de la place VendĂŽme, ce « rapide croĂ»te auvergnat », rachetĂ© Ă  la famille Leroux en 2012 par Gilles Caussade, est une bĂ©nĂ©diction rescapĂ©e des annĂ©es 1950. À l’heure du dĂ©j', une file d’attente longue comme un jour sans pain empĂȘche les curieux d’entrer. AgglutinĂ©s devant le zinc, salive au bec, ils reluquent la confection des sandwichs. Dans sa crousti-baguette signĂ©e Julien, le jambon Ă  l’os (de Bretagne) est tendre et parfumĂ©, vĂ©ritable antidote aux tranches de carton sans saveur des supermarchĂ©s. Comptez entre 5 et 8 balles le casse-dalle le plus parisien de l'univers. Et dans le reste du classement des meilleurs sandwiches du monde... L’estomac qui grogne ? Parei
5 magnifiques bibliothÚques parisiennes pour une rentrée scolaire en beauté

5 magnifiques bibliothÚques parisiennes pour une rentrée scolaire en beauté

DĂ©solĂ© chers Ă©tudiants, mais la plage et les festivals, c’est fini : il est temps de se remettre Ă  bĂ»cher ! Avec le retour des cours, on vous a sĂ©lectionnĂ© cinq bibliothĂšques avec de la gueule pour une rentrĂ©e en beautĂ©, entre rayonnages iconiques et lieu plus intime Ă  se refiler sous le classeur. Ce n’est pas parce qu’on est coincĂ© derriĂšre un bureau qu’on doit sacrifier la vue ! BibliothĂšque Sainte-GeneviĂšve Le PanthĂ©on des bibliothĂšques parisiennes. En face du vrai (PanthĂ©on) et Ă  deux pas de la Sorbonne, la bibliothĂšque Sainte-GeneviĂšve accueille les Ă©tudiants de tous horizons depuis 1851. Un cadre presque hors du temps et du commun oĂč vous pourrez choisir et consulter – eh oui, pas de prĂȘt Ă  la BSG – vos documents parmi les 1,5 million d’imprimĂ©s, 85 000 microformes et 15 000 titres de pĂ©riodiques du fonds gĂ©nĂ©ral. Et pas de jaloux, toutes les disciplines sont dignement reprĂ©sentĂ©es. Ne reste plus qu’à vous armer de patience et Ă  arriver tĂŽt ! OĂč ? 10 place du PanthĂ©on, Paris 5e. © DR BibliothĂšque nationale de France - François Mitterrand InstallĂ©e depuis 1996 du cĂŽtĂ© du 13e arrondissement, la BibliothĂšque nationale de France interpelle autant par ses tours, des livres ouverts se regardant en chiens de faĂŻence imaginĂ©s par Dominique Perrault, que par son impressionnant fonds de documents. Un paradis de 15 millions d'archives touchant Ă  toutes les disciplines, rĂ©parti sur 3 000 places entre le haut-de-jardin, accessible Ă  tous, et le rez-de-jardin, royaume des chercheur
AprĂšs les concept-stores, l'Ăšre des resto-concepts ?

AprĂšs les concept-stores, l'Ăšre des resto-concepts ?

Et si la crise avait du bon ? Mus par un sentiment d’urgence (et une volontĂ© de survie !), les restaurants et bars parisiens dĂ©veloppent un regain de crĂ©ativitĂ©. Ils s’adaptent, innovent, proposent, expĂ©rimentent de nouvelles formes a priori improbables
 Du moins d’un point de vue acadĂ©mique. Justement, et si l’acadĂ©misme Ă©tait mort ? Glacier-caviste, boulangerie-pizzĂ©ria, fleuriste-restaurant
 Si elles prĂ©existaient dĂ©jĂ  avant la crise Ă©co-sanitaire, les formes hybrides semblent se multiplier. Que racontent-elles ? Est-ce uniquement liĂ© au Covid ? Et surtout : est-ce que ça marche ? On fait l’bilan. AprĂšs avoir analysĂ© le festaurant (restaurant festif) et le barav audiophile, voici le troisiĂšme volet d’étude de notre grande saga consacrĂ©e aux mutations du restaurant moderne. Brouillage des frontiĂšres et genres, rĂ©invention
 Le resto bouge ! Time Out l’analyse.  Un glacier-caviste dĂ©potant cornets et bon jaja naturel (Folderol, le dernier-nĂ© de la team Rigmarole), une boulangerie-pizzeria-Ă©picerie (Circus Bakery), un coffee shop-glacier corĂ©en (Kott cafĂ©)
 A Paris, depuis 2 ans, le restaurant innove, expĂ©rimente, s’ouvre Ă  tout un champ de possibles.  L’hybridation ? Un «  gros mot » dĂ©signant tout bonnement le fait d’associer un type de restauration Ă  un lieu dont la destination est originellement autre. Ou, pour citer le chercheur-rĂ©fĂ©rent Jan Nederveen Pieterse (Globalization as Hybridization, 1993), « la maniĂšre dont les formes se sĂ©parent des pratiques existantes et se
Les Grands Voisins, c'est fini : retour sur 5 années d'une folle épopée

Les Grands Voisins, c'est fini : retour sur 5 années d'une folle épopée

Le fantastique lieu de vie de Denfert-Rochereau (14e) tire le rideau le 27 septembre. En popularisant un concept jusque-lĂ  inexistant dans la capitale, le spot a rĂ©volutionnĂ© la friche culturelle. Sans jamais s’enfermer dans la caricature bobo, les Grands Voisins ont impulsĂ© un vrai modĂšle novateur, permettant l’éclosion de petits nouveaux (Les 5 Toits, Sur les Rails
). Une alternative solidaire et citoyenne, un Ă©cosystĂšme viable rĂ©inventant la sociĂ©tĂ©, l’écologie, la sociologie du travail
 Rien que ça ! On a est allĂ© Ă  la rencontre de ses piliers, pour retracer cinq annĂ©es d’une histoire en plusieurs tomes, commencĂ©e en octobre 2015.   Khalifa Sarr, 33 ans, ex-rĂ©sident des Grands Voisins, membre du groupe KaceKode   © Tina Meyer     « Je venais du SĂ©nĂ©gal. Au dĂ©but, j'Ă©tais vendeur Ă  la sauvette, je vendais des Tour Eiffel au TrocadĂ©ro. Vendre c'Ă©tait pas mon truc ! (rires) J'Ă©tais tellement pas fait pour ça que je me faisais engueuler parce que j'offrais mes Tour Eiffel aux gamins qui m'en demandaient une. Un jour, un compatriote, Mass, me parle du lieu. J'ai dĂ©barquĂ© ici en 2016. Ce lieu m'a redonnĂ© confiance. Quand tu rentres ici, tu vois la lumiĂšre. C'est un lieu magique. Un lieu de rencontre. Je viens d'une famille d'artistes, au pays, mon pĂšre chantait des chants religieux, ma mĂšre Ă©crivait des poĂšmes. Un jour, j'Ă©tais Ă  cĂŽtĂ© d'Adrien (Collet, l'artisan-luthier des Grands Voisins, NDLR). Il a branchĂ© sa guitare Ă  l'ampli, il a commencĂ© Ă  jouer, j'ai commencĂ© Ă  chant
Ouverture d’un nouveau temple de la food italienne de 2 500 m2 en plein Marais

Ouverture d’un nouveau temple de la food italienne de 2 500 m2 en plein Marais

Eataly, ça vous parle ? NĂ© Ă  Turin il y a une dĂ©cennie, ce cousin de la Felicita n’a cessĂ© de s’exporter aux quatre coins de la planĂšte depuis 2007. C’est devenu un empire, en Italie, bien sĂ»r, mais aussi Ă  SĂ©oul, Stockholm, DubaĂŻ ou New-York (Eataly Flatiron est le troisiĂšme site le plus visitĂ©, aprĂšs l'Empire State Building et le Metropolitan !) A chaque fois, le mĂȘme combo gagnant : un lieu de vie gigantesque aux couleurs de la Botte, rĂ©unissant restos, bars, Ă©picerie, primeurs
 et tutti quanti. Maintes fois annoncĂ©e puis repoussĂ©e, ça faisait longtemps qu’on attendait la version parisienne. L'enseigne s’apprĂȘte enfin Ă  ouvrir au printemps prochain un monstrueux store 2500 m2, juste derriĂšre le BHV Marais, dans un bĂątiment du groupe Galeries Lafayette. Et les chiffres donnent le vertige. Au menu : pas moins de 7 points de restauration (2500 couverts par jour), une cave Ă  vins abritant 1200 rĂ©fĂ©rences de vins italiens, une Ă©picerie, un patio avec primeurs aux Ă©tals dĂ©bordant de fruits et lĂ©gumes
 Le tout lieu ouvert 7/7 jours ! Le temple ultime de la gastronomie italienne Ă  Paris ? La marque va-t-elle voler la vedette Ă  Big Mamma ? Leurs pizze rejoindront-elles notre grand classement des meilleures pizzas de Paris ? Permettez-nous d’en douter. OĂč ? 37-35 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 4e Quand ? Printemps 2019
Une course géante de poussettes sur 5 km à Paris

Une course géante de poussettes sur 5 km à Paris

Le running est, comme dirait Omar Sharif, votre grande passion ? Vous avez de jeunes enfants, ou vous pouvez en emprunter ? Alors cet Ă©vĂšnement est fait pour vous ! Imaginez un parcours de 5 km dans la capitale, oĂč parent/baby concourent pour remporter le titre de champion.ne. Pas de podium chronomĂ©trĂ©, et animations et cadeaux Ă  la clĂ©. InventĂ©e par la Mairie de Paris, magicmaman-famili et les magasins it Baby, La Familiale revient pour une 4e Ă©dition dimanche 24 juin prochain. Rendez-vous Ă  10h pour un Ă©chauffement en musique, top dĂ©part de la course Ă  11h ! Et tout ça pour la bonne cause : 100% des fonds rĂ©coltĂ©s sont reversĂ©s Ă  MĂ©cĂ©nat Chirurgie Cardiaque pour opĂ©rer des enfants cardiaques. OĂč ? 7 rue Botzaris, 75019Quand ? Dimanche 24 juin, 10h Ă  13hBonne nouvelle : les inscriptions restent ouvertes jusqu'Ă  la veille de l'Ă©vĂ©nement (pour les retardataires !)   
Bonne nouvelle, la Maison Gainsbourg va enfin accueillir le public !

Bonne nouvelle, la Maison Gainsbourg va enfin accueillir le public !

AprĂšs maints reports, la fumĂ©e blanche est sortie. Dimanche 2 avril, jour du 95e anniversaire de Serge, un communiquĂ© a annoncĂ© l’ouverture le 20 septembre 2023 de la Maison Gainsbourg, situĂ©e rue de Verneuil dans le 7e arrondissement. Les premiers billets ont Ă©tĂ© mis en vente ce mardi 4 avril. Lacez vos Repetto Ă  double tour, c’est enfin parti ! ComposĂ©e de deux espaces, cette Maison Gainsbourg aura des histoires Ă  raconter par paquets, avec passage obligĂ© par le 5 bis, oĂč habitait l'artiste entre 1969 et 1991. Au programme : une visite d’une trentaine de minutes jouant la carte de l'immersion totale, avec des visiteurs Ă©quipĂ©s de casques gĂ©olocalisĂ©s. Musicalement, ça devrait envoyer, avec une bande-son composĂ©e par Charlotte Gainsbourg et le Soundwalk Collective Ă  partir d’un fonds sonore inĂ©dit. La maison en elle-mĂȘme a Ă©tĂ© gardĂ©e en l'Ă©tat depuis trente-deux ans : boĂźtes de conserve dans le frigo, bouteilles de rouge Ă  moitiĂ© vides, bibelots
 Les premiers prospectus du musĂ©e faisaient aussi mention de la bibliothĂšque avec des ouvrages trĂšs divers – le dessinateur Fred, le dandy Alain Pacadis, le musicien Miles Davis et le pubard Jacques SĂ©guĂ©la. Une collection XXL Direction ensuite le numĂ©ro 14 de la rue, pour une visite du musĂ©e. OrganisĂ© sur un format chronologique en huit parties, le parcours permanent touchera Ă  la vie et Ă  la carriĂšre de Gainsbourg Ă  travers 450 Ɠuvres, entre manuscrits, vĂȘtements et archives audio et vidĂ©o. Quant au sous-sol, il sera rĂ©servĂ© aux ex
En septembre 2023, une halle gourmande de 7 500 mÚtres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

En septembre 2023, une halle gourmande de 7 500 mÚtres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

Dans le nord de Paris, bientĂŽt du nouveau ! Sur les rails depuis un moment et aprĂšs plusieurs reports, la halle gourmande et festive de Saint-Ouen ouvrira finalement ses stands en septembre 2023. Ce projet, qui prend place dans une ancienne usine d'Alstom, s'inscrit dans la transformation plus globale des Docks de Saint-Ouen (25 000 mĂštres carrĂ©s entre la halle et la promenade commerçante) et de l'Ă©coquartier de la ville.  Mais lĂ , tout de suite, ce qui nous intĂ©resse le plus, c'est ce futur temple du bien-manger rĂ©novĂ© par l'agence de design voisine Saguez & Partners, qui sera reliĂ© Ă  Paris en quelques minutes via la ligne 14. Ce qui marque sur le papier, ce sont ses mensurations. On parle d’un espace de 7 500 mĂštres carrĂ©s au sol (12 000 avec les Ă©tages), 120 mĂštres de long, 65 de large, 14 de haut et une verriĂšre de l’envergure de Rudy Gobert pour coiffer tout ça. « Pour la dĂ©crire en une phrase, disons que c'est une halle gastronomique et culturelle », rĂ©sume Roger Barbary, directeur gĂ©nĂ©ral du promoteur immobilier Citizers (Frey), propriĂ©taire et bailleur de l'espace des Docks. Le coĂ»t de la bĂȘte ? A l’heure actuelle, c’est motus et bouche cousue (ou pleine, si on veut mĂ©taphoriser). © CitizersProjection de la future Halle Gourmande Saint-Ouen. Pour l'exploitation de l'endroit, Frey s’est arrimĂ© Ă  la Lune rousse. Vous les connaissez dĂ©jĂ , ce sont eux qui sont Ă  la baguette de Ground Control. Le lieu s'Ă©talera autour d'un patio central, grimpera sur trois Ă©tages et aura
Le restaurant est mort, vive le festaurant ?

Le restaurant est mort, vive le festaurant ?

Autour du comptoir en U, une fille vissĂ©e sur cuissardes de dix centimĂštres, en total look Givenchy, ondule au rythme syncopĂ© d’un tube d’Eurodance israĂ©lienne. La brigade, survoltĂ©e, trinque Ă  l’arak avec les clients, et entonne en chƓur le couplet. Bienvenue chez Balagan (littĂ©ralement « joyeux bordel » en hĂ©breu). DĂ©signĂ© par LA dĂ©coratrice d’intĂ©rieur, DorothĂ©e Meilichzon, le spot rĂ©unit jusque tard le soir toute une faune fashionweekable, autour de mezzĂ©s dĂ©constructivistes (Jacques Derrida likes this) et de cocktails bien chargĂ©s. A cĂŽtĂ© des Tuileries, le resto entend rejouer les folles nuits de Tel Aviv. Et briser le cĂŽtĂ© bĂ©cebĂ©gĂ© des gastro parigots. « Les chefs sont les nouveaux maĂźtres de la fĂȘte »  « La boĂźte de nuit telle qu’on la concevait est morte, l’avenir est au resto », assĂšne Dorion Fiszel, DJ et producteur qui a notamment officiĂ© sur certains disques de M. et de la chanteuse Corine, et mixĂ© au Rouge Pigalle lors des fameuses "Je T'aime Party". Ce drĂŽle d’oiseau noctambule, carburant Ă  « zĂ©ro drogue/alcool/clopes », Ă©leveur d’alpagas en rase campagne, en est convaincu : « Les chefs sont les nouveaux maĂźtres de la fĂȘte ». Covid oblige, le gusse y voit mĂȘme lĂ  une opportunitĂ© business : « Aujourd’hui, tous les DJs liĂ©s au monde de la nuit sont impactĂ©s par la crise liĂ©e au Covid-19. Lorsque Julien Sebbag m’a dit qu’il lançait un resto sur un rooftop cet Ă©tĂ©, j’ai tout de suite vu le potentiel. » RĂ©sultat ? Carton plein pour Creatures, resto-terrasse sur fo
Au printemps 2023, une halle gourmande de 7 500 mÚtres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

Au printemps 2023, une halle gourmande de 7 500 mÚtres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

  Dans le nord de Paris, bientĂŽt du nouveau ! Sur les rails depuis un long moment et aprĂšs plusieurs reports, la halle gourmande et festive de Saint-Ouen ouvrira finalement ses stands au printemps 2023. Ce projet, qui prend place dans une ancienne usine d'Alstom, s'inscrit dans la transformation plus globale des Docks de Saint-Ouen (25 000 mĂštres carrĂ©s entre la halle et la promenade commerçante) et de l'Ă©coquartier de la ville. Mais lĂ , tout de suite, ce qui nous intĂ©resse le plus, c'est ce futur temple du bien-manger rĂ©novĂ© par l'agence de design voisine Saguez & Partners, qui sera reliĂ© Ă  Paris en quelques minutes via la ligne 14. D'emblĂ©e, ce qui marque sur le papier, ce sont ses mensurations. On parle d’un espace de 7 500 mĂštres carrĂ©s, 120 de long, 65 de large, 14 de haut et une verriĂšre de l’envergure de Rudy Gobert pour coiffer tout ça. « Pour la dĂ©crire en une phrase, disons que c'est une halle gastronomique et culturelle », avance Roger Barbary, directeur gĂ©nĂ©ral du promoteur immobilier Citizers (Frey), propriĂ©taire et bailleur de l'espace des Docks. Le prix de la bĂȘte ? A l’heure actuelle, c’est motus et bouche cousue. Pour l'exploitation de l'endroit, Frey a fait appel Ă  La Lune Rousse. Vous les connaissez dĂ©jĂ , ce sont eux qui sont Ă  la baguette de Ground Control. Ce lieu s'Ă©talera autour d'un patio central, grimpera sur trois Ă©tages et aura vocation Ă  ouvrir 7 jours sur 7, de 8h Ă  minuit. On pourra donc y petit-dĂ©jeuner, dĂ©jeuner, afterworker, dĂźner et passer la
A Paris, Kamal Mouzawak compte promouvoir la cuisine libanaise traditionnelle

A Paris, Kamal Mouzawak compte promouvoir la cuisine libanaise traditionnelle

En fĂ©vrier 2022, le cĂ©lĂšbre food activiste libanais Kamal Mouzawak, fondateur de l'ONG Make Food Not War ("Faites Ă  manger, pas la guerre") va lancer Ă  Paris un marchĂ© mettant en valeur les petits producteurs et la cuisine familiale du Pays du CĂšdre. Le spot nichera dans le 11e arrondissement de Paris, rue de la Fontaine au Roi : "Une centaine de mĂštres carrĂ©s, une table d'une cinquantaine de couverts, avec un petit jardin d’intĂ©rieur" nous souffle le serial restaurateur.  Mi-comptoir mi-Ă©picerie, on pourra y acheter "des plats Ă  emporter, Ă  finir de prĂ©parer Ă  la maison ou Ă  congeler. On a aussi prĂ©vu d'installer dans la rue, une fois par semaine, un marchĂ© de petits producteurs locaux d’Ile-de-France". Autre bonne nouvelle, et pas des moindres : la prĂ©sence d'ateliers culinaires et culturels, avec chaque mois, une nouvelle cuisiniĂšre libanaise invitĂ©e ainsi que des cheffes venues des rĂ©gions françaises. On a hĂąte ! Une grande figure de la cuisine libanaise Pour ceux qui ne le connaissent pas, Kamal Mouzawak, c'est ce gastronome humaniste qui, profondĂ©ment marquĂ© par quinze annĂ©es de guerre civile libanaise (1975-1990), a voulu rassembler un pays divisĂ© autour de la cuisine. AprĂšs avoir sillonnĂ© le Liban, de la plaine de la Bekaa aux rĂ©gions montagneuses de Baalbek, il s'est rendu compte de l'urgence de prĂ©server un patrimoine unique au monde, au-delĂ  des querelles de religion. Des recettes, des ingrĂ©dients et un savoir-faire menacĂ©s de disparition, transmis par des femmes,
Ce mois-ci, le Bouillon Pigalle lance une seconde adresse à République !

Ce mois-ci, le Bouillon Pigalle lance une seconde adresse à République !

Le Bouillon Pigalle, soyons clairs, on adore. A la RĂ©daction, c'est carrĂ©ment devenu notre Q.G de fin de semaine. Cuisine bistrotiĂšre sans chichis (Ɠufs mayo Ă  1,90 €, bƓuf bourguignon Ă  moins de dix balles), 300 places (et toujours l'assurance d'en avoir une, Ă  condition de faire la queue hein), et surtout, surtout : le jĂ©roboam Ă  35 € ! On en avait entendu parler depuis plusieurs mois par des sources bien informĂ©es comme dirait nos confrĂšres du Canard EnchaĂźnĂ© : c'est dĂ©sormais officiel. Les frangins MoussiĂ©, serial restaurateurs bien connus de la place parisienne (Jeanette, Brasserie BarbĂšs, Mansart...) s'apprĂȘtent Ă  exporter leur Bouillon gentiment dĂ©poussiĂ©rĂ© dans l'Est parisien. On vous entend d'ici : oĂč ça ? OĂč ça ? En lieu et place de la brasserie Chez Jenny (39 boulevard du Temple), institution alsacienne au dĂ©cor somptueux.  Rendez-vous Ă  RĂ©pu Ă  partir du 15 septembre. Bye bye l'avocado toast, Ă  vous le Paris de Zola ! A noter qu’en attendant, un stand Bouillon Service posĂ© juste devant propose encore et toujours des plats Ă  emporter - notamment ce menu entrĂ©e, plat, dessert imbattable Ă  10 €. Quoi ? Le Bouillon RĂ©publiqueOĂč ? 39 boulevard du Temple, 3e Â