Amélie Weill

Amélie Weill

Articles (9)

Les meilleures terrasses par quartiers

Les meilleures terrasses par quartiers

Parce que parfois, on n'a pas envie de traverser la ville pour jouer des coudes sur une terrasse bondée. Parce que parfois, on a juste envie de profiter d'un rayon de soleil fugace pour sortir de chez soi, faire deux pas et poser ses fesses là, juste là. Alors, après vous avoir répertorié les plus belles terrasses de Paris, les plus secrètes, les plus perchées ou les tout simplement les plus incontournables, voici une sélection par zones géographiques, dispersée entre le nord, le sud, le centre, le nord-ouest et nord-est. Et pour vous simplifier la vie, on vous a même fait une jolie carte pleine de bonnes adresses pour prendre le soleil. Avec ça, plus question de se laisser terrasser par les distances.  

Les meilleurs bars de nuit à Paris

Les meilleurs bars de nuit à Paris

Il est deux heures du mat', vous venez de vous faire mettre à la porte du bar dont vous étiez en train de vider les réserves. La question brûle les lèvres de tout le monde, chacun la redoute mais quelqu'un finit toujours par la tenter : « Alors, on fait quoi maintenant ? » Si Paris compte de nombreux et d'excellents clubs, il est plus difficile en revanche d'y trouver un bar ouvert jusqu'à l'aube. Pas très pratique quand on n'a pas envie d'aller danser (et de lâcher un bras pour se payer une pinte). Alors, où va t-on quand on souhaite simplement refaire le monde autour d'une bière, d'un cocktails ou d'un verre de vin tout en attendant le petit matin ? Voici une sélection des meilleurs bars qui brillent dans la nuit les soirs de week-end, et parfois même de semaine.  En quête de bons plans ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir une fois par semaine le meilleur de Paris.

Les meilleurs bars pas chers à Paris

Les meilleurs bars pas chers à Paris

Tous vos amis parlent de ce nouveau bar à la mode. La légende voudrait qu'ils y confectionnent des cocktails exceptionnels et dénichent des bières artisanales introuvables. Son seul problème et il est de taille : il est cher, très cher. Avec votre bourse désespéremment vide comme un dimanche après-midi de janvier en pleine Beauce, vous vous dîtes que vous n'êtes pas prêt de regoûter aux joies des apéros entre amis.  Sauf que chez Time Out, on a le goût de trouver ce petit bar pas cher qui deviendra votre bar fétiche et sera le théâtre de vos plus beaux exploits éthylistes. Du 15e à Nation en passant la Butte aux Cailles, le bar pas cher idéal se trouve dans tous les coins. De l'ancestral bar de quartier où l'on croise aussi bien l'enfant du cru que des artistes nouvellement installés au bar à cocktails qui se dit que la qualité ne rime pas forcément avec addition salée, Time Out Paris a sélectionné pour vous 46 bars pas chers pour ne pas casser votre PEL trop tôt.

Chandeleur : à chacun sa crêpe !

Chandeleur : à chacun sa crêpe !

Aujourd'hui, c'est la chandeleur, la fête de la crêpe ! Un bon prétexte pour revenir sur les nombreuses variantes de la fameuse crêpe bretonne à travers le globe et les régions françaises. La recette est vieille comme le monde, et chaque culture (ou presque) possède sa propre adaptation. Du Japon au Liban, en passant par Nice ou Londres, voici un petit tour d'horizon des différentes galettes que l'on mange à la table de nombreux pays, et quelques idées de restaurants parisiens pour les déguster.

Des crêpes et des ours

Des crêpes et des ours

Il est parfois difficile de retracer le chemin entre une fête populaire et ses origines. Souvent, elles puisent leurs sources dans des cultes païens ancestraux, célébrés dans des milieux ruraux et à une époque où la tradition écrite était loin d’être répandue. Peu de traces de ces coutumes nous sont donc parvenues. D’autant plus que l’Eglise s’est appliquée à gommer de façon quasi-méthodique toutes ces réjouissances profanes, y substituant des fêtes chrétiennes comme pour mieux faire passer la pilule ecclésiastique. Il en va ainsi de la chandeleur, honorée le 2 février de chaque année et dont les racines précises sont assez difficiles à déterminer. On évoque des croyances romaines, celtes et païennes, célébrant toutes la fin de l’hiver et des terres gelées, la purification et le renouveau. On y brûlait des chandelles ou des flambeaux, des lumières en forme d’amulettes pour attirer les bons présages et implorer la bienveillance des dieux sur les semailles et les récoltes à venir. Au Ve siècle, le pape Gélase Ier, voyant d’un mauvais œil ces feux de joie et autres processions paysannes, remplace les torches par des chandelles bénites et transforme cette fête en une commémoration chrétienne, d’abord liée à la purification de la Vierge, puis à la présentation du Christ au Temple. C’est d’ailleurs ce même pape qui aurait introduit les crêpes dans la coutume, en offrant alors aux pèlerins tout juste débarqués à Rome de fines galettes confectionnées avec de la farine et des œufs. Vo

Nos remèdes anti-gueule de bois

Nos remèdes anti-gueule de bois

Un vrai marronnier, la gueule de bois. Tous les ans, le 1er janvier, peu importe quelle chaîne vous choisissez de regarder, quel journal vous ouvrez ou quel site Internet vous consultez, vous avez 98 % de chance de tomber sur un sujet du type : « Lendemain de fête, pour quels remèdes faut-il opter ? »Du coup, à Time Out Paris, on a eu envie de se prêter à l'exercice. Mais puisque l'on ne travaille pas secrètement pour un lobby de l'industrie pharmaceutique, vous ne trouverez ici que des solutions naturelles. On ne vous fera pas non plus le coup des précautions pré-cuites. Si, si, vous savez, toutes ces choses auxquelles vous ne pensez jamais comme boire une cuillère d'huile avant de boire tout court, alterner verre d'eau et verre d'alcool, ne surtout pas mélanger, ou pire, ne pas boire du tout. Non, on part du principe que si vous lisez cet article, c'est qu'il est déjà trop tard. Le mal est fait. Il tape dur contre vos tempes, il s'insinue dans tous vos muscles, ramollit votre cortex cérébral et vous file la nausée. C'est ça, la revanche des raisins.

Our anti-hangover remedies

Our anti-hangover remedies

Every year like clockwork, the subject of ‘The New Years Eve Hangover’ comes around. It's January 1 and suddenly, no matter which channel you’re watching, which newspaper you open, or which website you’re on, the probability of stumbling across some article along the lines of: “It’s the morning after the night before, what’s the best hangover remedy?” rises to 99.99%. And, here at Time Out Paris, we wanted to take part in this long-standing journalistic tradition. However, because we’re not secretly working for an industrial pharmaceutical firm, you’ll find only natural solutions here. And there’ll be no pre-emptive suggestions like “drink a litre of water before bed” or “don’t mix spirits” either – no poor, hungover soul wants to know what they should have done (or not done) last night. The damage is done - let’s fix it. 

10 questions à OTTO10

10 questions à OTTO10

Voilà plusieurs mois qu'OTTO10 distille sa bonne humeur et son énergie folle à coups de fêtes endiablées, organisées dans des lieux parfois incongrus, à des horaires tout aussi inhabituels. Juste avant de sonner le gong de leur cinquième événement, le 18 mai 2014 (quelle fabuleuse fête...), leur président Fabien a répondu à quelques-unes de nos questions. Histoire d'en savoir un peu plus sur ces agitateurs doux-dingues qui mettent le feu aux week-ends parisiens, de parler de l'esprit qui les caractérise, de la fête dans la capitale française, ou encore d'apprendre ce qu'est un licornocampe. Time Out Paris : Pouvez-vous nous parler des débuts de cette aventure ? Fabien : OTTO10, à la base, c'est une bande de copains qui a bien traîné ses baskets en festivals et en soirées, en France et ailleurs. OTTO10 est né grâce à l'envie de monter un projet à nous. On s'est posés pour voir ce qu'on voulait faire, pour définir nos envies et notre identité. On a lancé l'association via KissKissBankBank pour le premier événement. Un peu comme dans une recette de cuisine, on a incorporé des ingrédients qu'on aimait et on a laissé de côté ceux qui ne nous plaisaient pas. Et puis, on a appris sur le tas en utilisant les compétences de chacun. On a tous un boulot en dehors, alors on essaye d'organiser les fêtes auxquelles on voudrait assister, sans être stressé par l'absolue rentabilité de la chose.Pourquoi ces horaires ?  Dès le début, on ne voulait s'imposer aucune limite au niveau des horaires

Listings and reviews (17)

Piscine Hébert

Piscine Hébert

4 out of 5 stars

L’un des secrets aquatiques les mieux gardés du 18e se planque derrière le métro Marx Dormoy. Sortie de l’eau à la fin du XIXe siècle, rénovée plusieurs fois depuis, la piscine Hébert ressemble aujourd’hui à un immense paquebot carrelé de blanc, avec lignes vintage et cadre hautement lumineux – merci les baies vitrées. Et bonus, quand les beaux jours arrivent, le toit s’étire pour laisser entrer les rayons du soleil. Dans cette piscine, les deux bassins (l’un de 14 mètres, peu profond, pour patauger ou suivre une leçon d’aquagym, et l’autre de 25 mètres pour nager en ligne) sont entourés par deux étages de cabines individuelles. Le tout avec plusieurs activités au programme : jardin aquatique pour les petits, cours de natation, water-polo, leçons de sauvetage…

Piscine Pailleron

Piscine Pailleron

4 out of 5 stars

Ha cette piscine Pailleron, elle a une sacrée gueule. Sorti de l’eau dans les années 1930, remis à neuf au milieu des années 2000, ce bâtiment estampillé Art déco en met plein les lunettes des nageurs avec en majesté cette immense verrière qui surplombe ce bassin sportif de 33 mètres cerclé de mosaïques et de cabines en coursive. On vient ici pour nager, certes, mais pas seulement. Parce que, sans vous parler de la patinoire ou du centre de remise en forme, à Pailleron, il est également possible de prendre des cours d’aquagym, d’aquabiking ou d’aqua-ce-que-vous-voulez, de se relaxer dans le Jacuzzi, d’emmener ses enfants dans le bassin ludique, de bronzer sur la pelouse qui borde le complexe, de se pavaner… Forcément, ça attire beaucoup de monde, ça se cogne parfois dans les couloirs et l’entrée est plus chère que les piscines municipales tradis – la mairie délègue l’exploitation à l’UCPA –, mais Pailleron vaut le détour, notamment en heures creuses.

Galerie Camera Obscura

Galerie Camera Obscura

Dans les années 1980, Didier Brousse, le fondateur de la galerie Camera Obscura, tenait un atelier de tirages et d’encadrement photo. A l’époque, la pratique est rare. C’est avec un ami qui s’est frotté aux techniques américaines qu’il se lance dans l’aventure. Outre-Atlantique, de nombreuses galeries et espaces dédiés à la photographie ont déjà fleuri un peu partout. En France, la discipline acquiert doucement ses lettres de noblesse. Didier Brousse commence à organiser des expositions dans son atelier, puis de fil en aiguille l’activité de galerie est privilégiée, jusqu’à devenir la pierre angulaire de son travail. En 1993, Camera Obscura ouvre ses portes, rue Daguerre d’abord, dans le 14e, puis boulevard Raspail. Les tirages et l’encadrement des pièces choisies sont toujours, expérience oblige, extrêmement soignés. Les artistes exposés sont essentiellement des photographes contemporains. Le maître des lieux essaye d’alterner des grands noms comme Sarah Moon, Marc Riboud ou Willy Ronis avec des talents moins connus du grand public, comme Christopher Taylor, Masao Yamamoto ou Claudine Doury. Et si, à Camera Obscura, on privilégie la photographie traditionnelle, en noir et blanc, et le tirage argentique, rien n’est arrêté ou fermé. Avec cinq ou six expositions par an, la galerie fait également la part belle aux envolées plus contemporaines.

In Camera Galerie

In Camera Galerie

Que l’image soit engagée, esthétique, qu’elle explore de nouveaux territoires ou se confronte à d’autres marges, elle raconte toujours une histoire. Jamais très loin du reportage, de la photographie humaniste ou du travail documentaire, les auteurs qu’In Camera choisit d’exposer sont des artistes modernes ou contemporains, des photographes reconnus, en France et à l’international, dont le travail a souvent fait l’objet de publications éditoriales. Au fil des expositions qui rythment la vie de cette galerie (à raison de cinq ou six par an), ce sont leurs regards et leurs problématiques qui se confrontent. Des incroyables clichés en noir et blanc de Jane Evelyn Atwood aux éclatantes prises de vue du Hollandais Bertien Van Manen, en passant par la série ‘Distress’ de Stéphane Duroy, une chose est sûre : il y a toujours du beau monde chez In Camera.

La Recyclerie

La Recyclerie

4 out of 5 stars

Pour qui ? Un(e) bobo branché(e) agriculture urbaine Plat culte ? Un shawarma de poulet glissé dans un pain pita et entouré de pommes de terre et de légumes croquants.Voilà le genre de friche que l’on aimerait voir pousser partout à Paris. Un restaurant, un bar, un café, un potager, des ateliers DIY organisés tous les jours, une atmosphère détendue et conviviale… Le tout dans une ancienne gare de la Petite Ceinture, réhabilitée après de longues années d’errance et d’abandon. Aux manettes du projet, une poignée d’associés au flair bien aiguisé, également en charge de la Machine du Moulin Rouge et de la Cité Fertile. Des spécialistes de la seconde main, habitués à ressusciter ce type de bâtiments désaffectés, inspirés entre autres par les Petersham Nurseries de Londres. C’est en poussant la porte que l’on prend toute la mesure du caractère de cette étrange bâtisse. Du volume, une charpente en fer forgé, une immense verrière, et cette vue plongeante sur les anciens rails, transformés en un ruban de terrasse, le long de la voie ferrée, avec vue sur les jardins partagés du Ruisseau, en face.Un espace habillé tout en végétation et en récupe, occupé par des chaises de couleur, un énorme bar, une cuisine ouverte, des grandes cuves de vins naturels (qui viennent de chez En Vrac), des plantes grimpantes, et, dans un coin abrité par un mur de fenêtre, l'atelier de René, le bricoleur de la bande, qui répare absolument tout, et vous apprend à réparer et bricoler à votre tour.Ce midi-là, i

SAaM

SAaM

4 out of 5 stars

Pour qui ? Les amoureux de bao et autre bibimbap.Plat culte ? Un assortiment de buns qu'on fait passer avec une bouteille de soju. Après Ma Kitchen et Ahipoké, la Coréenne Yoonsun Kim jette l'ancre du côté du canal Saint-Martin pour régaler les amoureux de bao et bibimbap. Et depuis notre premier passage (2016), il n'y a pas à dire : le level est toujours bien haut ! Derrière sa petite porte en bois et son décorum girly acidulé (murs en camaïeu bleu et rose pâle, tables en Formica, meubles chinés), la femme balance à flux tendu sa géniale popote asiat'. A boulotter par exemple, tout un assortiment de gua bao (7 €) : comme ce bulgogi (bœuf marinade sauce BBQ, mayo coréenne, pickles radis blanc, ciboulette, sésame et cheddar). Ou, pour les végés, du tofu bio frit au cumin et curry, guacamole, coleslaw, sésame et sauce teriyaki).  Autre possibilité, les dupbap (bols de riz à accompagner au choix de poisson, viande, ou tofu à 16 €). Et pour faire passer le tout, une bouteille de soju (16 €), un alcool de riz synonyme de bons gueuletons entre copains (doux et traître à la fois).   Enfin, à noter, le service aux petits soins (toujours un plus très agréable). Et la possibilité, pour les plus pressés d'entre vous, d’emmener un bout d'Asie avec soi. Dans une jolie boîte en carton.

Bululù Arepera

Bululù Arepera

4 out of 5 stars

Pour qui ? Ceux qui veulent savoir ce que Hugo Chavez mange au petit déjPlat culte ? Une arepa Pabellón, aux haricots noirs, bœuf mijoté et effiloché, fromage vénézuélien et bananes plantain frites...Il faut descendre les deux rangés d’escaliers qui encadrent la station de métro Lamarck-Caulaincourt puis continuer encore un peu sur la rue de la Fontaine du But, pour tomber enfin sur cette petite cantine discrète, planquée à l’ombre de la butte Montmartre. Mignonne comme tout, avec une baie vitrée laissant le soleil inonder la pièce, des chaises recouvertes de tissus à fleurs, et cette grande ardoise qui récite ses gammes d’arepas. Les arepas ? Ces petits pains typiques du Vénézuela, réalisés avec de la farine de maïs, que l’on garnit comme des sandwichs (8 € chaque). Il y a la arepa (oui, c'est féminin !) de compète, la Carupanera : banane plantain, saucisse de porc, avocat et pickles d'oignons rouges. La Pabellón, aux haricots noirs, bœuf mijoté et effiloché, fromage vénézuélien et bananes plantain frites... Ou, toute simple, la Reina Pepieda (crème d’avocat et poulet). Cinq recettes beaucoup plus copieuses qu’il n’y paraît, accompagnées de chips de manioc, patate douce et banane plantain à tremper dans un guacamole, pardon guasacaca (!) frais et savoureux. Pour arroser tout ça, un jus de fruit de la passion, dépaysant et désaltérant (4 €). Psst : le samedi et dimanche, c'est brunch vénézuélien jusqu'à 17h, avec assiettes à 15 €, et formule à 20 balles. 

La Grande Arche de La Défense

La Grande Arche de La Défense

La Grande Arche du quartier de La Défense a été réalisée pour marquer le bicentenaire de la Révolution en 1989. Le centenaire avait été commémoré avec la construction de la Tour Eiffel. Les deux constructions ont suscité des réactions divisées lors de leur inauguration, mais même si elle présente un intérêt architectural, il est peu probable que la Grande Arche devienne un symbole de la capitale au même titre que la Dame de Fer. C’est l’architecte danois Johan Otto von Spreckelsen qui a imaginé le projet. Si l’arche s’aligne parfaitement dans le Grand Axe qui passe par le Louvre et remonte les Champs-Elysées jusqu’à l’Arc de Triomphe, l’édifice n’en est pas moins biaisé. Il le décrivait ainsi : « Un cube ouvert. Une fenêtre sur le monde. Un point d’orgue provisoire sur l’avenue. Avec un regard sur l’avenir. » Malgré son enthousiasme, l’architecte danois abandonne le projet quand celui-ci fut en partie amputé. Et mourut peu après.Assumez votre penchant nerd et visitez le musée de l’Informatique qui se trouve dans le bâtiment. Il retrace l’histoire de l’ordinateur, expose des vieilles machines et présente des contenus multimédia. Ou prenez l'air sur le toit ! Lequel vient de rouvrir après avoir connu de longues années de fermeture. Situé à 110 m de haut, avec resto d'une cinquantaine de places, et vue à couper le souffle sur Paris, mais aussi sa banlieue ouest. 

Le Louxor

Le Louxor

4 out of 5 stars

Né en 1921, ce grand bâtiment art déco d’inspiration égyptienne fut un temps le temple parisien du cinéma muet, avant de vivre, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des heures beaucoup moins glorieuses. Vendu à l’enseigne Tati qui souhaitait empêcher la concurrence de s’installer sur le boulevard Barbès, il est finalement racheté pour être transformé en boîte de nuit. Exit le Palais du Cinéma : le Louxor devient le Megatown, la plus grande discothèque gay de la ville. Puis il ferme en 1988, et reste à l’abandon pendant près de vingt-cinq ans.Cette longue traversée du désert s’achève en 2013 avec une réouverture en grande pompe, et un tout nouveau projet cinématographique, éducatif, culturel et artistique. L’esprit hédoniste du lieu appartient peut-être au passé, mais les fantômes de sa vie nocturne, eux, ne sont peut-être pas si difficile à réveiller. Il suffit de se glisser sur les hauteurs, au bar du troisième étage, repaire à cinéphiles, pour le constater. L'accès est réservé aux heureux détenteurs d’un ticket pour une séance à venir. La vue sur le Sacré-Cœur et le quartier Barbès en font un lieu unique. Et pour casser la croûte, d'honnêtes collations à base de produits fins et vins de petits producteurs.

Lounge Bar View Rooftop

Lounge Bar View Rooftop

3 out of 5 stars

Le Lounge Bar View flirte avec les nuages, tout en haut du Novotel Vaugirard, dans la rue éponyme, la plus longue de Paris (environ 4,3 km pour l'anecdote). Ce perchoir Rive gauche offre une vue panoramique sur Paris et la tour Eiffel, un luxe pour initiés. Pas d’arbres ni de fioriture décorative ici, mais une rangée de nombreuses tables tout le long du bâtiment qui vous assure à coup sûr une place au soleil à l’heure de l’apéro. On peut s’y délecter d’un cocktail, d'un verre de vin ou d’une bouteille choisie parmi une carte de crus racés, ou d’une coupe de champagne pour les grands soirs. Ce bar ouvert de 17h à minuit tous les soirs de mi-avril à fin septembre est surtout fréquenté par des Parisiens en costume, cherchant un bar sympa pour un afterwork dans ce quartier plutôt calme. L'adresse n'est pas branchée, mais la terrasse garantit calme, service à l’écoute, brise aux sommets parisiens et coucher de soleil mémorable. Musique légère, bons frometons de Marie Quatrehomme, 120m² sur deux étages... Idéal pour décompresser. 

The Sunken Chip

The Sunken Chip

4 out of 5 stars

Pour qui ? Les amateurs de fish & chips en quête d'une cabane du pêcheur dépoussiéréePlat culte ? Un bon fish au haddock fumé (plutôt rare à Paris)A l'origine cornaquée par deux Britanniques, Michael Greenwold (feu Roseval) et James Whelan (feu L’Inconnu, dans le 10e), The Sunken Chip continue aujourd'hui de proposer son menu monomaniaque dans un décor malin et lumineux : jolis bancs en bois clair, carreaux bleus et blancs, grande ardoise au mur. La pêche du jour arrive, fraîche et frite, dans sa barquette en carton. Ensuite, il faudra sûrement, faute de places, mettre le cap sur le canal pour déguster son poisson au bord de l’eau. Merlu (8,50 €), lieu noir (8 €), ou haddock fumé (10 €)... Tout est ultra-frais, délicieusement pané, accompagné d’une excellente purée de petits pois aux fines herbes et de frites robustes, charnues et croustillantes. On ajoute une boisson gazeuse ou une bière pour rentrer dans l'une des formules (12-19 €) et on se paye le supplément sauce (tartare, aïoli, ou mayo) pour aller au bout de l’expérience. Et c’est réussi. Les Anglais, paraît-il, ne s’en sont pas encore remis. 

Les Niçois

Les Niçois

4 out of 5 stars

Pour qui ? Un(e) sudiste !On glougloute quoi ? Un ricard avec un pan bagnat Terrain de pétanque planqué au sous-sol, carte qui chante la cuisine du Sud, fontaine à Pastis, verrière, accueil chaleureux, accents au bon goût de soleil… A l’intérieur, c’est vraiment le Sud. L'assiette d’antipastis ? Un peu inégale (bonne burratta, excellentes croquettes de morue) pour pas trop cher (tapas à partir de 4 €). Les vins ? Bof (verres 4-8 €, rien de wahou niveau qualité). Mais voilà : le Ricard est à 3 €, et surtout on est accueillis comme des rois. Surtout que la petite bande aux manettes a pensé à une foule de détails : garderie pour le brunch du week-end à 28 € (samedi et dimanche); jolie formule déjeuner à 16 €, concerts, etc.