Journaliste et auteur de guide, Antoine Besse arpente Paris dans tous les sens depuis le siècle dernier. Il a écumé incognito, une moustache par-dessus sa barbe, les zincs et les dancefloors, les tables et les arrière-cuisines, les palaces et les squats de la Capitale pour le Parisien, Gallimard, Parigramme, Le Fooding, Time Out... Ses sujets de prédilections ?  Les lieux décalés, les pépites cachées et les passionnés échevelés.

Il a rejoint la rédaction de Time Out Paris en 2022 d’où il scrute avec l’attention d’un apprenti saucier, l’ébullition des bars et les restaurants de la ville. Autant dire Il n’a pas fini de recevoir des messages de ses potes « Antoine, on doit aller manger où ? »

Antoine Besse

Antoine Besse

Responsable des rubriques restaurants et bars

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Articles (55)

50 bons plans en or massif pour réussir les Jeux olympiques de Paris 2024

50 bons plans en or massif pour réussir les Jeux olympiques de Paris 2024

Plus divers, plus gros, plus cool, ce pourrait être la devise de ce dossier de survie à Paris durant les Jeux olympiques. Tel un Pierre de Coubertin en phase maniaque, nous avons essoré les agendas de nos lieux préférés, exploré les programmes des pavillons éphémères et secoué nos meilleurs indics pour vous proposer cette sélection somptueuse de 50 plans à faire entre deux épreuves de ping-pong sur gazon ou de tir à l’arc en eaux vives. Car n'oubliez pas : l’important, c’est de participer, mais à un maximum de choses ! > Pour découvrir notre page dédiée aux Jeux Olympiques de Paris.> Pour dégoter les meilleurs plans food, expos et soirées.> Pour trouver une fan zone où voir les épreuves en direct.

Les meilleurs glaces et sorbets artisanaux de Paris

Les meilleurs glaces et sorbets artisanaux de Paris

Plus boule la vie ! Quand les jours rallongent et que les vêtements raccourcissent, c’est le retour de la question : où trouver une bonne glace à Paris ? Chez Time Out, on vous file nos meilleurs plans en dessous de zéro mais toujours chauds bouillants sur la qualité. Car dans cette sélection, vous ne trouverez que des artisans glaciers qui turbinent sans arômes artificiels, graisses végétales ni colorants chelous. Du kif en boule à se mettre dans le cornet sans tarder. 

Les meilleurs rooftops de Paris

Les meilleurs rooftops de Paris

Avec une densité de population digne de Bombay et une dépendance généralisée aux stories Insta qui claquent, coloniser les toits de Paris pour y siroter des verres avec vue reste hautement hype. Une tendance qu’on pourrait dater de 2013 avec l’arrivée du premier Perchoir, même si des palaces parisiens comme le Raphaël proposaient un rooftop depuis bien plus longtemps (et Le Corbusier l’avait anticipé dès 1947 !). S’élever – littéralement – au-dessus de la circulation, profiter de terrasses exclusives, s’offrir un panorama sur les toits en zinc (même sans bâtiment VIP au premier plan) : autant d’arguments qui n’ont pas fini d’attirer les foules. Pour vous y retrouver, voici donc notre sélection des meilleurs rooftops de Paris, ceux qui équilibrent coolitude du paysage, altitude de l’ambiance et qualité des cocktails. Ne reste qu’à vous souhaiter une bonne montée !

The 50 best restaurants in Paris right now

The 50 best restaurants in Paris right now

As you might imagine, choosing the 50 best restaurants in Paris is no easy feat. The food scene in Paris is up there with some of the best in the world, and it’s likely that eating good is up there with climbing the Eiffel Tower and getting a selfie outside the Louvré on your Paris itinerary. Luckily for you, the team at Time Out Paris know what they’re doing. That’s for sure.  And we believe in tasting a bit of everything while you’re here. There’s plenty of high-end restaurants in Paris (the best of which you’ll find on our list), but we’re always sure to include casual and cheap eats too; on our list you’ll find everything from romantic Michelin-starred dining to set lunchtime menus and the best döner kebab in the city. Whatever your tastes (and budget), here are the best restaurants in Paris right now.  RECOMMENDED:🎨 The best things to do in Paris🏺 The best museums in Paris🏨 Where to stay in Paris🏡 The best Airbnbs in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

Que faire pour la Fête de la Musique 2024 à Paris ?

Que faire pour la Fête de la Musique 2024 à Paris ?

Vendredi 21 juin 2024, la Fête de la Musique revient pour une 42e édition, transformant de nouveau la capitale en jam-session à ciel ouvert. Pour animer le jour le plus long de l’année, on est parti pister tous les coins de Paris pour vous dégoter la stracciatella des soirées, concerts et teufs proposées. Pensez à être curieux et à vous balader, les bonnes surprises ne sont jamais très loin. Un dossier garanti sans reprises de Nirvana, Pixies ou Green Day. Pour continuer la soirée, découvrez notre dossier des meilleurs clubs et bars où danser et à Paris. Et pour retrouver les stations de métro, RER et bus ouvertes toute la nuit, c'est par ici.

The 30 best bistros in Paris

The 30 best bistros in Paris

What would Paris be without its bistros? These fun, cosy, affordable restaurants have been at the heart of French dining culture for centuries, serving up steak-frites, pot-au-feu, soupe à l’oignon and more.  But make no mistake about it; our obsession with all things new and trendy has not curbed Paris’s enthusiasm for proper, old-school dining. The bistros we’ve picked here are both new and old, and stand out from other French restaurants and brasseries thanks to their informal ethos and cuisine. So order a kir, bag a comfy spot on a banquette and settle in for the menu du jour. Here are the best bistros in Paris right now. RECOMMENDED:🦪 The best restaurants in Paris🥐 The best breakfast in Paris📍 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

Les meilleurs restaurants de fruits de mer et poissons à Paris

Les meilleurs restaurants de fruits de mer et poissons à Paris

En attendant que la calotte du Groenland ne fonde complètement et ne fasse monter les eaux de plusieurs mètres, Paris se trouve encore loin du bord de mer. Pas grave, la capitale a toujours su faire venir les meilleurs fruits de mer et les poissons les plus frais, accompagnés d’ingrédients ultra-fins, à déguster bruts dans une cambuse ou travaillés par les meilleur(e)s dans des adresses à nappe blanche. Enfilez votre marinière, on part en croisière pour écumer les meilleures adresses où savourer coquillages, poiscaille et crustacés.

Les meilleurs restaurants japonais de Paris

Les meilleurs restaurants japonais de Paris

En quelques années, l’offre de la cuisine japonaise s’est développée comme le tour de taille d’un élève sumo. Des sushis bien sûr, mais aussi des ramens fumants, des gyozas, du poulet karaage, des bentos nappés de tonkatsu, des menus omakase… Jamais les échanges culinaires entre la France et le Japon n’ont été aussi intenses ! Il y en a pour tous les budgets : de l’adresse de rupin jusqu’à la pause déj pour salaryman pressé, découvrez notre guide ultime des meilleurs restaurants japonais de Paris mettant à l'honneur tous les visages de cette gastronomie singulière et délicate. Et comme on dit là-bas : Itadakimasu ! (Bon appétit !) Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris.

Les meilleurs sushis et makis de Paris

Les meilleurs sushis et makis de Paris

Peu de spécialités ont connu une telle explosion de popularité. En trente ans, le nombre de restaurants proposant des sushis à la carte a explosé. La France est même devenue le plus grand consommateur de sushis d’Europe ! Désormais, on trouve sushis et makis sous plastique au supermarché, dans des adresses qui font aussi pizzas et burgers. Fatalement, des restaurateurs opportunistes s’improvisent shokunin et proposent des nigiri flasques où un mince film de poisson recouvre à peine une boule de billard de riz froid. Le sushi, un plat de luxe Au Japon, le sushi, inventé au XIXe siècle mais dérivé d’une technique asiatique ancestrale, est un mets sophistiqué où la technique du cuisinier, acquise après des années d’apprentissage, ne sert qu’à magnifier la qualité du produit. Alors, où manger les meilleurs sushis et makis de Paris ? Nous vous proposons nos adresses les plus authentiques de la ville, où la fraîcheur et la qualité du poisson ou des fruits de mer ne font aucun doute, mais aussi où le riz est servi à la bonne température et où la découpe est d’une précision chirurgicale. Attention, tout cela a un prix : un bon restaurant de sushis n’est jamais bon marché !

The 18 best cheap eats in Paris

The 18 best cheap eats in Paris

The food in Paris is out of this world, but it can weigh heavily on your wallet. The city has something like 120 Michelin-starred restaurants (putting it only second to having the highest number in the world), and if you grab a snack in the wrong spot you could be looking at accidentally spending €20 on a sandwich and a drink.  But hey, even in a bougie city like Paris, there’s always going to be something affordable hiding round the corner – you just have to know where to look. Lucky, the team at Time Out Paris know their stuff, and have spent years scouring the city for its best affordable snacks, testing everything from bibimpap to ramen and €15 lunch deals. We know, it’s a hard life. Without further ado, here are the best cheap eats in Paris right now.    RECOMMENDED:🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris⛵ The best day trips from Paris🏡 The best Airbnbs in Paris Antoine Besse is the food and drink editor at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

The 23 best clubs in Paris

The 23 best clubs in Paris

Paris’s clubbing scene hasn’t always had the best reputation, and ten years ago, early curfews and strict sound controls near killed it off completely. But thankfully, its hardcore party-goers refused to give up, and in 2024, Paris’s nightlife scene is looking better than ever. Now, some of the French capital’s clubs rival the likes of Berlin and Budapest, from repurposed floating péniches to giant disused warehouses extra-muros. Parties carry on into the early hours, and you’ll get great cocktails, good music and majestic views that you’ll be shouting about for years to come. Here are our picks of the best clubs in Paris.  RECOMMENDED:🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris⛵ The best day trips from Paris🏡 The best Airbnbs in Paris This guide is by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

The 30 best bars in Paris right now

The 30 best bars in Paris right now

We all know Paris has a decent rep when it comes to food. You might even say it’s Europe’s gastronomic capital – just walk down any road off the Place de la Bastille and that should become quite clear.  But you’re probably also aware that this is one of the coolest places to drink in the world too. That’s thanks to the dozens of speciality wine bars, craft beer dens and cocktail temples, everywhere from Pigalle to Strasbourg Saint-Denis. From expert mixologists to the best oenologists around, here are the best bars in the city worth your dough. Thank us later.  RECOMMENDED:🦪 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris🏡 The best Airbnbs in Paris🏩 The best hotels in Paris Antoine Besse is the food and drink editor at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines. 

Listings and reviews (240)

Sister Midnight fête la musique

Sister Midnight fête la musique

5 out of 5 stars

Grand comme une boîte à escarpins cloutés (taille 46 mais quand même), le Sister Midnight déborde sur le trottoir pour la Fête de la Musique. Au programme un drag show XXL animé par That Queen Oona. A partir de 20h, Meta Dali, Kahlos Ephemère et Loulou de Cacharel vont se succéder sur la scène et une bande-son méga-glam pour mettre un peu d’arc-en-ciel dans la rue Viollet (le-Duc). Toutes ces émotions esthétiques vous ont donné soif ? Ça tombe bien : Joseph et Jen, les tauliers, lancent pour l’occasion leur nouvelle carte de cocktails et vins nat qui déboîte. Autant dire tout pour une bonne soirée. Pour continuer à danser, découvrez notre dossier des meilleurs clubs à Paris. 

Le Gore

Le Gore

4 out of 5 stars

En septembre 2021, après 18 mois de fermeture covidée, un club comme on n’en espérait plus a déboulé dans le paysage nocturne parisien pour tout secouer sans crier gare. Bienvenue au Gore, immense et insoupçonnable cave voûtée avec 6 mètres sous plafond planquée sous la Gare, la salle jazz à prix libre de la petite ceinture, au niveau du métro Corentin Cariou ! Au programme, du gros son, des petits prix, un espace de zinzin et une ouverture 7 nuits par semaine ! Bam ! Quand les concerts s’arrêtent en haut à minuit, la cave ouvre pour envoyer les BPM jusqu’à 6h.  Une prog 7 sur 7 Déco minimale (des vieux tapis autour de la cabine de DJ, ça compte ?), éclairage rouge sang, affiche anti-forceur et programmation – tournante – un peu pointue mais pas trop, articulée sur un format un soir/un collectif. Le dimanche soir, c’est house et deep avec le collectif Gogo Green ; le lundi, les Sœurs Malsaines immergent les voûtes de leurs sombres flèches disco ; le mardi, on repère les BPM Contest pour une version électronique des jams qui font le succès de la Gare du dessus ; et le week-end, on zieute des têtes plus connues avec la présence récurrente de Mila Dietrich.   Billetterie à prix évolutifs Si l’accès à la voisine jazz du dessus se fait à prix libre, il faut passer à la caisse pour le Gore avec des tarifs évolutifs selon les jours : 5 € les dimanches, lundis et mardis ; 10 € les mercredis et jeudis ; et 15 balles le week-end. Au bar, les boissons se négocient à des prix assez class

Caveau de la Huchette

Caveau de la Huchette

3 out of 5 stars

A Paris, la fantaisie n'a pas toujours présidé au moment de nommer des lieux. Prenez le Caveau de la Huchette, voilà une grande cave qui se trouve… rue de la Huchette. Outre cette rassurante source de pertinence, il représente aussi, pour un Parisien sain d'esprit, la seule destination acceptable de cette rue, artériole embolisée par les vitrines de tarama bronzant sous les spots et les pubs à touristes sans âme. Ce lieu mythique accueille des humains depuis environ cinq siècles mais des jazzmen « seulement » depuis 1946, ce qui en fait, tout de même, le premier club de la capitale à avoir ouvert sa scène à cette musique de zazous. Un lieu où le temps semble s'être arrêté A l’intérieur, le portable ne passe pas, et le temps non plus : au rez-de-chaussée, un long bar sombre, et au sous-sol, de hautes voûtes médiévales noircies par des milliers de nuits blanches, de lourds madriers où poser son verre (bière 7 €)… Il manque juste les volutes de Gitane pour couvrir l’odeur des fêtes souterraines, mélange d’humidité et d’alcool renversé. Sur la scène, un groupe par soir joue pour un parterre de danseurs plus ou moins virtuoses mais hyper-déter. Car au Caveau, ça guinche sec. Ici, le jazz louche sérieusement vers le swing, le ragtime voire le blues. Les férus d'expérimentations sonores risquent donc de rester sur leur faim, les autres de bien rigoler dans une ambiance totalement hors du temps.

Duc des Lombards

Duc des Lombards

4 out of 5 stars

Epaisse moquette perle, écrans plats pour ne rater aucun frissonnement de cymbale, petit fauteuil au molleton testé en soufflerie et bar capitonné, le Duc des Lombards, la plus célèbre salle de la « rue du jazz », s’impose aussi comme la plus lounge depuis son ravalement de 2008 (déjà). On imagine que ça rassure les Américains qui apprécient leur bohème assez cosy mais ça aboutit à des prix plus raides que Miles Davis en fin de nuit : entrée entre 29 et 42 €, demi à 6 €, cocktail à 14 €… Acoustique au top et programmation de haut-vol Prévoyez un PEL (plan d’épargne Lombards) si vous comptez rester après les concerts, lors des chouettes jams du vendredi et du samedi (de minuit à 4h, mais le demi passe alors à 8 €). Si l’on met de côté cet aspect financier, le Duc reste un lieu qui mérite largement sa renommée internationale avec une acoustique au top, un service aux petits oignons et une programmation mitonnée par Sébastien Vidal de TSF Jazz, qui attire le meilleur d’un jazz new-yorkais (d’origine ou d’influence) et dans des styles très divers, du swing au moderne en passant par le free.  

Omasaké

Omasaké

4 out of 5 stars

Depuis quelques années, on admire le Japon pour son respect scrupuleux de traditions centenaires et son immarcescible artisanat. Mais il faut se souvenir qu’avant le tournant du millénaire, l’archipel symbolisait le pays de l’hypermodernité à grands coups d’électronique de loisir, de mégalopoles gorgées de néons et d’irrépressibles réussites industrielles. C’est justement ce Japon du turfu qu’on retrouve en poussant la porte en alu brossé du 27/4, adresse bicéphale de Paul Dupuy (Sushi Shunei) et Damien Melon, passé par l’Abysse. En haut campe Sushi Yoshinaga, le comptoir à menu omakase du maître sushi Tomoyuki Yoshinaga ; et en rez-de-chaussée, Omasaké, un bar à saké profilé qui inaugure les jeux de mots en japonais. Ce corridor octogonal inox, béton et laiton, dessiné par les archis Sala Hars et Agathe Marimbert, donne l’impression de s’installer dans le salon d’une station orbitale. A la carte métallique, une tripotée de sakés sélectionnés par la sommelière Chloé Conan. Soyez vigilant : les prix s’échelonnent de 10 € (le verre d’umajun de Tengumai Shata) à… 1 466 € la bouteille de Niki de Takeno !  L’offre de cocktails de six variations de classiques avec des spiritueux nippons comme ce Shiso Julep au whisky et mirin étonne moins que la carte de sakés. Les assiettes aussi sont affûtées comme un sable laser : affolant carpaccio de sériole marinée au saké et huile de sancho saupoudré de riz soufflé ; canard grillé et poireaux grillés, lustrés de sauce au vinaigre noir. Repu,

Baiser salé

Baiser salé

4 out of 5 stars

Ouvert depuis 1983 et au jazz en 1984, cet ancien café-concert s’est tout de suite spécialisé dans la fusion, où le funk bouillant, le groove sautillant et les embruns caribéens bousculent les mélodies et font sautiller les genoux. Maria Rodriguez, la programmatrice à la barre de cette croisière musicale sous les tropiques, n’a pas dévié de son cap depuis le début ! Cette ambiance muy caliente plaît à une clientèle plus jeune et sarouel qu’au Sunset/Sunside ou au Duc des Lombards voisins. Les concerts se passent au premier, dans une déco de loft brooklynite (photos, mobilier bistrot et brique) : comptez 20 € environ de droit de passage, mais les dimanches et lundis, c’est entrée libre pour des jams furieuses. Après, tout le monde se retrouve pour refaire le monde jusqu’à 6h, accoudé au vaste comptoir boisé en fer à cheval du rez-de-chaussée. On y boit quoi en taillant une bavette après le bœuf ? Ti-punch ou caïpi évidemment pour rester dans la tropicalité.  

Sunset/Sunside

Sunset/Sunside

3 out of 5 stars

Mine de rien, derrière cette banale terrasse chauffée et cette étroite façade se cache le pionnier du jazz de la rue des Lombards. C’est en mai 1983 (soit six mois avant le Baiser salé et le Duc des Lombards, eh ouais) qu’ouvre le Sunset, au -1 d’un restaurant alors fréquenté par des musiciens amateurs de bœuf. Une sacrée brochette de pointures ont jammé dans ce sous-sol : Truffaz, Lockwood, Texier… Le concept des deux salles, deux ambiances (ou, comme dit joliment le patron, « jazz à tous les étages ») date de 2001. La petite scène sous les voûtes blanches du Sunset se réserve désormais pour les combos plutôt électriques, expérimentaux et confidentiels. Au rez-de-chaussée, la grande salle du Sunside (la plus vaste de la rue !) accueille, elle, les têtes d’affiche en formation acoustique pour du jazz nettement plus classique. A l’entrée, pas d’impro, il faut choisir l’étage et s’y tenir puisque les concerts sont souvent en même temps et un billet du bas (autour de 20 €) ne permet pas d’aller en haut (entrée plus proche de 30 €) – et inversement. Côté déco ou confort, la doublette Sunset/Sunside ne caracole pas au zénith avec ses briques peintes et ses chaises bistrot, mais on est là pour la musique après tout.

Mangez et cassez-vous !

Mangez et cassez-vous !

4 out of 5 stars

Ma mission : mordre dans le burger le moins cher de la ville chez "Mangez et Cassez-vous !". Il y a évidemment une file d’attente longue comme les CGU d’Instagram devant la deuxième adresse ouverte par le sympatoche Aniss Messadek, posée dans la chic rue Taitbout. Attention, le stock de pains préparés le matin pour le midi est limité (environ 200) – il est donc possible d’attendre et de s’entendre dire qu’il n’y a plus rien ! Une fois dedans, pas de dépaysement pour les habitués du resto du 11e ouvert en 2018 : même déco avec murs lambrissés et mobilier en palette ; mêmes blagues affichées ( « soupe : 2 500 € ») mais surtout, toujours le même menu aux prix venus des années pré-Facebook : cinq recettes de burger à 3,60€, cinq nuances de frites (nature, au curry, au bacon de boeuf...) les soda à 1,50 €… On attaque le Ericophrène (sauce roquefort, oignons, poivrons et laitue) : pain maison aérien, vrai steak bien cuit, petite touche de roquefort. Franchement, c’est bon, même sans le ruineux supplément cheddar à 90 cents (on est moins fan du Tom Mouzay au munster qui manque de punch). Les frites, dorées comme un influenceur revenant de Saint-Barth et baignant dans du cheddar peuvent faire un repas à elles seules. Et la crème brûlée (1,50 €) pourrait en remontrer à bien des brasseries. Quand on demande comment ils font pour avoir des prix aussi serrés, la réponse fuse : « On fait tout maison, sauf le ketchup, et surtout on rogne sur nos marges. » Fin de la leçon d’économie, vous p

Faggio Panoramas

Faggio Panoramas

4 out of 5 stars

Dans le très parisien passage des Panoramas, Faggio, cousine de l’adresse de la rue de Rochechouart, se la joue bistrot des faubourgs. Deux tables en terrasse, une petite salle en haut et au rez-de-chaussée, du béton brut et un long comptoir boisé. Le four à bois (du hêtre) qui ronronne au fond envoie de belles pizzas façon napolitaine (comprendre avec le trottoir bien présent) aux ingrédients sourcés avec le soin méticuleux d’un barbier rasant un parrain sicilien. La Parma, par exemple, accueille sur sa pâte au bon goût de levain des aubergines siciliennes marinées puis gratinées et la ricotta pour un mélange frais et replet très agréable. On aime aussi la Comme à Marseille, recette bi-goût avec d’un côté anchois, de l’autre fior di latte, parmesan et olives. Les prix prennent malheureusement de la distance avec leurs homologues napolitains (margharita à 13 €, sinon plutôt 18 €). On fait couler avec une accorte carte de vins nature : beaujolais blanc Laurence et Rémi Dufaitre (39 €), rouge piémontais La Matota de Simone Roveglia (32 €)… Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Galerna

Galerna

5 out of 5 stars

L’Ibère peut être rude mais son resto porte beau ! Des zelliges gris souris, du bois, des briques, et cette cuisine à double vitrine donnant à la fois sur la salle et sur une cour végétalisée. Un décor qui claque où Iñigo Ruiz Rituerto, chef basque-espagnol passé par le Jourdain, illumine tout le quartier avec sa formule magique du midi. Pour 20 €, on se régale d’une cuisine simple, équilibrée et franche. Entame avec un velouté froid de carotte électrisé par des pickles de poivron, qui tient en respect l’inquiétante chaleur de ce mois de septembre. Avant de voir débarquer une moelleuse courgette farcie aux légumes, feta et grains de riz croustillants sous une sauce piquante mojo picon directement importée des Canaries. Pour les non-végétariens qui nous lisent, il y a aussi une protéine animale proposée (ce midi-là un pavé de cabillaud sauce vierge). Toujours prompt à lutter contre l’inflation, le chef propose aussi un combo sandwich et dessert (13 €) avec des recettes qui changent tous les jours. Avec ça, on pioche dans une carte monomaniaque naturo-espagnole assez rare à Paris : blanc Rioja Vina Ilusion (6,50 € le verre) ; Vividors del Vi du domaine de l’Apical (34 €), ou rouge Quite de Veronica Ortega (45 €). Le soir, l’ambiance passe prestement les Pyrénées avec des assiettes à partager (les Français ont galvaudé le mot tapas, s’agace le taulier) : ajo blanco (soupe froide d’amande) ; tacos basque au thon et poivrons ; tempura de poulpe ; arancini de paella… Muy bueno !  C

Frenchie – Bar à Vins

Frenchie – Bar à Vins

5 out of 5 stars

Un gastronomique (Frenchie), une trattoria (L’Altro) et une cave gouleyante (Frenchie Caviste)… on a l’embarras du choix des adresses signées Grégory Marchand dans la rue du Nil ! Cette fois, cap sur son cultissime bar à vins, en réalité, un restaurant où dégommer des tapas en bande sur fond de hip hop. En prenant bien garde d’arriver tôt (pas de résa possible), on réussit -miracle- à harponner sans attendre une place à l’étroit comptoir, avant le déferlement des hordes de mangeurs aussi affamés qu’anglophones qui squattent les tables de bois clair de ce gastropub moderniste dessiné par Emilie Bonaventure. A la carte, des grandes petites assiettes, largement inspirée des recettes du gastro voisin et qui ne laissent aucune place à l’approximation : quatuor iodé d’huitres pochées sous un édredon de sabayon au poireau et une feuille de riz craquante ; asperges poêlées à plonger dans une sauce hollandaise cumulonimbesque ou trop mimi tiramichoux, enfant de l’amour entre un chou et un tiramisu.Dans bar à vin il y a « vin » et ça tombe bien la carte se montre plus longue que des conditions d’utilisations d’Instagram avec une impériale sélection : depuis un loire Folle Blanche d’Eric Chevalier à 30€ jusqu’à un montrachet de Jean Charton à 1400€ en passant par un Arbois de Daniel Dugois à 54€ ! A noter la vingtaine de vins au verre (rare et agréable) dont un magnifique bourgogne la Tete dans les Nuages à 12€. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos jou

Paloma

Paloma

4 out of 5 stars

Coqueluche du quartier depuis son ouverture en 2021, Paloma semble toujours avoir été là Tous les voisins en ont fait leur cantine et ça joue des coudes pour déjeuner. Il faut dire que l’estaminet, arrimé à son coin de Belleville, ouvert par Marie-Anna Delgado (à la cuisine) et Olivia Brunet (à la salle), deux copines des Beaux-Arts de Paris, coche toutes les cases du bon plan. Une salle claire et minimale où la brique grattée, le carrelage brun et le Placo brut font de l’œil aux tomettes cocktail et au mobilier bistrot ; une cuisine simple, ambiance retour de Catalogne par les départementales du Gers et des prix ténus comme une parole de gauche sur CNews. Le midi, la formule entrée/plat/dessert s’affiche ainsi à un minuscule 16 balles. Dans les assiettes chinées arrive un velouté de champignons doux comme un agneau, accompagné, tel un bâton de berger, d’un croustillant à la scarmoza. Puis enchaîne un fondant ragoût de seiche avant un retour en enfance pour le dessert : un chausson aux pommes et sa bonne cuillère de crème fraîche ! On fait couler tout ça avec un verre de muscadet Bohale de Romain Petiteau (7 €), pioché à l’ardoise naturophile et sulfitophobe. Le soir, l’ambiance bascule de cantine à cantina avec des tapas délurées (à becquetter la tête sous les étoiles aux beaux jours) : yakito-ris d’agneau et houmous de topinambour (10 €), cochon laqué et choux pointus (10 €) ou bao au jarret de veau (11 €). Bref, on sort de là en chantant coucouroucoucool Paloma ! Chez T

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Dans le 77, un festival s’installe dans les douves d’un château du XIIe siècle

Dans le 77, un festival s’installe dans les douves d’un château du XIIe siècle

Manger, bouger, sauce festival ! Du 5 au 7 juillet, Douve Blanche, ce festival (thermo)mixant musique et gastronomie, revient pour un 10e millésime, dont les (s)cènes seront à nouveau installées dans les douves du château d’Egreville datant du XIIe siècle, situé en Seine-et-Marne. Une grosse trentaine de noms Sur le flyer musical, on trouve une grosse trentaine de noms furetant dans des styles très divers : le combo rap Angie et Lazuli, le pape de la pop psyché hexagonale Flavien Berger, ou Kendal, gourou du label italo-trance Ritmo Fatale. Pensez aussi à passer une truffe devant le set d’Aubry, manitou de Pardonnez-Nous pour une petite leçon techno/house, celui de Louise Petrouchka, pour des teintes plus hip-hop/baile funk, ou devant le vétéran du live électronique Vitalic. Un soin particulier apporté à la tambouille Et si BPM, ça voulait dire aussi « bons plats à manger » ? Car le festival a toujours apporté un soin particulier à la tambouille. Depuis cinq ans, il organise, dans la salle surplombant la scène, le Festin des Chef.fe.s, un repas carrément gastronomique proposé par des pointures des fourneaux. Cette année, c’est du lourd puisqu’on trouve au menu (pour deux dîners et un déjeuner) des quatre-mains entre Chloé Charles et Pascal Barbot mais aussi entre Alice Arnoux (passée par le Mermoz) et Loïck Tonnoir (Ippon à Marseille) et entre Minh-Tri Tran-Dinh et Laurence Dufour (du Café du Coin).  Le repas en cinq temps coûte 74 € (sans le vin), réservation indispensable !

Retour en images sur les meilleurs moments des Time Out Paris Food & Drink Awards 2024

Retour en images sur les meilleurs moments des Time Out Paris Food & Drink Awards 2024

Et voilà, les Time Out Paris Food & Drink Awards 2024, c’est fini. Le dôme rétrofuturiste et les murs en béton nu de l’Espace Niemeyer, qui ont résonné de joie, de musique et de tintements de verres, ont retrouvé leur calme brutaliste. C’est donc le bon moment pour faire un retour en images sur cette soirée mémorable, entre émotions des gagnants, bouchées de chef(fe)s et dancefloor les bras en l’air sous ailettes en alu. Par ici pour retrouver l’intégralité du palmarès ! A jamais les premiers ! Après les comités centraux du Parti communiste français, l'Espace Niemeyer a hébergé le premier événement gastronomique de son histoire, les Time Out Paris Food & Drink Awards, animés par Camille Aumont Carnel très en verve. Mickael A.Bandassak   Le bon, le zbeul et les tonitruants ! La team de Chop Chop a déboulé en force pour venir chercher son prix de la meilleure vibe, prouvant instantanément à la foule la grande pertinence de l’award !   © Mickael A.Bandassak   Tout en sobriété. Que la sage tenue de Benoît d’Onofrio ne vous trompe pas. Le lascar qui vient chercher son prix spécial pour récompenser l’inclusivité de ses breuvages sans alcool est capable de produire des verres incroyablement ébouriffants, complexes et brillants.   © Mickael A.Bandassak     Marseille, Marseille, on t’accueille ! La superstar Valentin Raffali a régalé son monde avec cette assiette végétale et délicate : un voile de radis, un éboulis de céleri et un socle de ricotta. Droit au but en blanc.   © Mi

Fashion Week : 100 ans de clubs branchés à Paris

Fashion Week : 100 ans de clubs branchés à Paris

Le grand cirque de la Fashion Week est de retour à Paris du 16 au 21 janvier, et avec lui LA question : après avoir maté les défilés et mangé, où aller danser (et réseauter) ? Cette question échauffe depuis des décennies le Tout-Paris, ce panier à géométrie variable garni de gens de la mode, du cinéma, de musiciens, artistes et opportunistes en tout genre. Time Out a enfilé son imper élimé d’historien de la fête pour raconter les lieux qui ont marqué les annales de la branchitude et qui ont commun que la musique y a toujours autant compté que “d’y être vu” – et un tri très sélectif. Une liste pour découvrir les lieux où guinchaient Joséphine Baker, Yves Saint-Laurent, Mick Jagger, Thierry Mugler, Dua Lipa ou Pharrell Williams, à ressortir entre deux bisoutages. La Coupole Il y a cent ans, c’est la Coupole qui faisait tourner la hype. La raison ? En pleine émulsion des Années folles, au centre d’un quartier hérissé des places to be de l’époque (le Select, la Rotonde, la Closerie des Lilas…), la Coupole avait un petit côté démesuré à même d’appâter le branché : un lieu immense tendance Art déco entre dancing à penchant latino, fontaine centrale et 33 piliers symétriques peinturlurés par quelques types un peu connus (Matisse, Chagall, Léger…). L’inauguration, le 20 décembre 1927, lors de laquelle 1 200 bouteilles de champagne sont essorées par Foujita, Man Ray ou Mistinguett, donne le rythme d’un lieu marqué par le faste et le strass, les passages de Joséphine Baker et son guépa

Nos 5 plans préférés pour fêter le beaujolais nouveau à fond les ballons

Nos 5 plans préférés pour fêter le beaujolais nouveau à fond les ballons

Le primeur de gloire a sonné. Comme chaque mois de novembre, le beaujolais nouveau se déverse sur le monde et sur Paris en particulier. Pour éviter le funeste goût de banane de levure ajoutée (et la tête en contreplaqué le lendemain), voici nos cinq plans préférés pour fêter dignement l’arrivée d’un vrai bon vin nature, léger et fruité. Chambre Noire x Pitchfork Les punks à vin de Chambre Noire, la cave la plus underground du 11e, s’acoquinent avec les rockers du Pitchfork Music Festival à l’occasion d’une soirée beaujolais nouveau. Preuve indéniable du gros retour de hype de cet évènement vino-bambochard : tout ce beau monde investira le vaste espace indus’ du Consulat. Les cavistes arrivent les bras chargés de caisses de beaujolais nature signé Nicolas Chemarin mais aussi d’un primeur de Bourgogne, Vin Noé de Jonathan Purcell. Une fête légère en tanins mais lourde en basses avec aux platines des DJ comme le duo Sierra Mgmt et le collectif iconoclaste Le Grenier. Quand ? Jeudi 17 novembre, 18h-minuitOù ? Le Consulat, 14 avenue Parmentier  © Pitchfrok   Food Market x Koikonboi? A l’occasion de l’arrivée du beaujolais nouveau, le Food Market bellevillois de Virginie Godard se pare des couleurs du primeur avec cette édition spéciale. Installés à chaque extrémité du marché, les excellents cavistes de Koikonboi? prennent les chalands en tenaille fruitée : d’un côté, Ludovic Gros du domaine des Terres Vivantes, qui rapplique avec son vin ET son pain ; de l’autre, Xavier Benier,

Trois cycles de cinéma d’horreur de qualité pour avoir les chocottes à Halloween

Trois cycles de cinéma d’horreur de qualité pour avoir les chocottes à Halloween

A l’aube d’Halloween, on vient à vous avec des plans (salles) obscurs ! Entre fêtes en tous genres, visites de cimetière et balade artistique, les environs du 31 octobre sont aussi bouchonnés par une ribambelle de cycles de films d’horreur bons à vous faire suer sous votre Damart. On en a listé trois, entre marathon de l’effroi au Grand Rex, doublé cinéphile dans le Quartier latin et séances à l’œil. Pensez tout de même à regarder sous votre siège avant de vous asseoir ! Un cycle de films d’horreur au Champo, mythique cinéma de la Nouvelle Vague Dans notre grand chapeau des plans d’Halloween, piochez… un cycle de films de d’horreur au Champo ! L’iconique repaire cinéphile du Quartier latin a annoncé la tenue d’une Nuit des possédés, un double cycle nocturne de films d’épouvante. Un événement made in Halloween qui aura lieu dans la nuit du… 4 novembre. Cherchez pas, les cinéphiles, ils sont hors du temps. Dans les deux salles de 130 places de ce cinéma classé, les spectateurs auront l’occasion de zieuter trois films à partir de minuit. Quand ? samedi 4 novembre 2023, à partir de minuit.Où ? au Champo, 51 rue des Ecoles, Paris 5e.Combien ? 18 €, petit-déjeuner compris (billetterie ici).   It Follows   Au Grand Rex, un cycle avec 11 films d’horreur à mater Eh beh, le Grand Rex n’y va pas avec le dos de la faux pour célébrer Halloween ! Pour le 31 octobre, la mythique salle des Grands Boulevards a décidé de ne programmer que des films d’horreur dans ses sept sa

Les clubs branchés où danser (et se faire voir) pendant la Fashion Week

Les clubs branchés où danser (et se faire voir) pendant la Fashion Week

La nuit tombe, les podiums s’endorment mais les dancefloors ne demandent qu’à se réveiller, car la fashonista n’est pas du genre à se coucher après dîner. Vous l’avez compris, du 25 septembre au 2 octobre, la Fashion Week déferle sur Paris avec sa flopée de hypeux modeux à la recherche des soirées et clubs les plus branchés de la capitale. Soit, en gros, une piste de danse entourée de petites tables où mater et se faire mater compte autant que la musique – et où la porte est plus stricte qu’un total look de Rick Owens. On vous a listé cinq endroits à visiter en cette Semaine de la mode. Un dossier à consulter entre deux séances de bisoutage. Le plus mythique - Les Bains 21 décembre 1978 : les Bains Douches ouvrent leurs grilles, marquant le début d’une nouvelle page de la fête parisienne faite de stars, de strass et de traces. Après avoir marqué les années 80 et connu moult vies (et morts), le lieu a été ressorti de l’eau en 2015 par Jean-Pierre Marois sous la forme d’un hôtel-restaurant. Le club – plus petit et moins grandiloquent – est cependant toujours là, avec son dancefloor à damier noir et blanc de Starck, accueillant une faune toujours à la pointe. La prog slalome entre aftershows, sets hip-hop et résidences plus électroniques bien senties.   Où ? 7 rue du Bourg-l'Abbé, Paris 3e.   © Les Bains Paris     Le plus BCBG - Le Carmen Le club branché parisien par excellence, et ce, toute l’année. Ouvert au passage du millénaire, ce bar à gins, installé dans un écrin rococo

5 événements incontournables à Paris pour plaquer la Coupe du monde de rugby

5 événements incontournables à Paris pour plaquer la Coupe du monde de rugby

Ça y est, l’Hexagone s’apprête à devenir ovale. Du 8 septembre au 28 octobre, la France va accueillir sa première Coupe du monde de rugby dans son intégralité – après un moit-moit avec l’Angleterre en 2007 –, avec, coup de pot, de vraies chances de victoire pour le XV local. Si tous les bars de France vont diffuser les matchs – 48 au total –, moult événements en rapport avec la compète essaimeront sur la carte francilienne. On en a sélectionné cinq qui vous permettront de zieuter les parties, vous initier au rugby, enquiller les mousses, mater des concerts ou gagner des places pour aller au stade. De quoi bien s’amuser avant de ramener la coupe à la maison. Rentrer dans la mêlée des événements de Ground Control L’immense friche de la halle Charolais tricote une musculeuse programmation tournée autour de la Coupe du monde de rugby, avec diffusion gratuite de tous les matchs, expositions, rencontres et teufs. Outre tous les autres matchs à mater, Ground Control a prévu des initiations au rugby, des flocages de maillot, une expo autour du rugby ou des rencontres avec l’ancien joueur Julien Pierre ou Alban Vandekerkove, président du club LGBT Les Coqs Festifs. Tous les stands de Ground Control vont se mettre à la page Ovalie. On pourra chiner des maillots de rugby (sans sang, promis) chez The Gros Marché, dégoter des bouquins sur le rugby à la librairie Charybde et des jeux de société sur les pays en lice chez Multivers. Bon plan de derrière la mêlée : du 22 au 24 septembre, 14

Bonne nouvelle : la mif de Mamiche s’agrandit avec une boutique de traiteur

Bonne nouvelle : la mif de Mamiche s’agrandit avec une boutique de traiteur

Et de trois ! Cécile Khayat et Victoria Effantin, les deux reines de Mamiche, ont ouvert une nouvelle adresse. Après leurs deux boulangeries plus courues que le marathon, voilà le traiteur qui déboule. Au menu : sandwichs jambon, beurre aux herbes et pain de campagne (sorti du fournil maison), muffins omelette/bacon, focaccias veggies, salades, fondants choco… Bref, tout ce qu’il faut pour se sauver de l’hypoglycémie depuis le petit-dej jusqu’au goûter. Magie ou malédiction des réseaux : il y a déjà la queue devant. Promis, on va le tester très bientôt. Où ? 19 rue Bouchardon, Paris 10e.Quand ? Du mardi au samedi, de 9h à 17h.

Dans le 11e, ce festival vous fait découvrir la cuisine singapourienne

Dans le 11e, ce festival vous fait découvrir la cuisine singapourienne

Il ne semble pas exagéré d’affirmer que la cuisine singapourienne reste peu connue chez nous. Pourtant, en 2020, l'Unesco a inscrit sur sa liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité la cuisine des hawkers, ces bouis-bouis de street food (autrefois concoctée sur des charrettes par des colporteurs, d'où ce nom hérité de la colonisation anglaise). On y baguette des recettes cosmopolites où se mélangent influences chinoises, malaisiennes ou indiennes.  Si vous n’avez jamais vogué du côté de la cité-Etat, coup de veine pour vous : The Hood, l'une des rares cantines singapouriennes de Paname, a décidé de mettre le projo sur cette gastronomie unique. Du 25 au 29 mai, The Hood signe l’emballant événement Chope Chope, une série de résidences de chefs et cheffes de là-bas. Après Frankie Le du restaurant moderniste The Kongsee, c'est la cheffe Vasunthara qui se glissera derrière les fourneaux de la table de la rue Jean-Pierre-Timbaud. Cette passionnée autodidacte propose une version de la cuisine de l’archipel mâtinée d'Inde du Sud à base de biryani épicé, de thosai (la galette de riz et de lentilles) et d'épices. On vote (Singa)pour !Où ? The Hood 80 rue Jean-Pierre-Timbaud Paris 75011Quand ? 25-29 mai et aussi cet automne

Tour de tables, rendez-vous en adresses inconnues

Tour de tables, rendez-vous en adresses inconnues

Une cinquantaine de champagnes de petits producteurs planqués dans la carte d’un saloon à burgers au cœur de Reims ; une pizzeria franco-japonaise au bord d’une départementale de Bourgogne qui héberge une cave de vins nature stratosphérique ; un hôtel d’Isère où le taulier collectionne les bouteilles mythiques proposées à prix d’ami… Voilà quelques-unes des 82 pépites qu’Alicia Dorey, rédactrice en chef du Figaro Vin, et Goulven Le Pollès, plume alerte chez Time Out Paris, ont dégotées aux quatre coins de la France. Des adresses hors des guides, des modes et des sentiers battus qui se refilent de bouche de sommelier à oreille de restaurateur (ou le contraire) et qui se retrouvent compilées dans ce livre précieux, Tour de tables (Flammarion). A glisser à côté du tire-bouchon dans la boîte à gants de votre berline de caractère avant de partir sur la route écumer ces lieux incroyables. Tour de tables, les 82 adresses qu’on aurait préféré garder pour nous, le 24 mai chez Flammarion (192 pages, 21 €).

Barcelone va avoir son Time Out Market !

Barcelone va avoir son Time Out Market !

La famille s’agrandit. Après Lisbonne en 2014 puis Miami, New York ou Dubaï, le Time Out Market s’installe à Barcelone ! Au printemps 2024, le meilleur de la street food va prendre ses quartiers à Maremagnum, un immense complexe donnant sur le Port Vell et relié aux Ramblas par un pont flottant. Autant dire un emplacement en or massif. On retrouve au programme ce qui fait le succès des autres Markets, à savoir une foule de comptoirs (14 au dernier recensement), tous soigneusement testés et sélectionnés par les collègues de Time Out Barcelone, afin d’offrir un aperçu complet de la kiffance culinaire de la ville (la crème de la crème catalane en quelque sorte). Outre les nourritures terrestres à déguster sur de grandes tables communes, on va pouvoir profiter des régalades culturelles avec une salle de concert et quatre bars pour des apéros à rallonge. Vivement 2024 ! 

Tout le week-end, un festival du shot a lieu le long du canal de l’Ourcq

Tout le week-end, un festival du shot a lieu le long du canal de l’Ourcq

Pour que le shot perde cette image de verre de trop qui lui colle au cul (sec), le collectif de bambocheurs Samba et un mars (aka SEUM) lance une deuxième édition de sa route du shot au canal. Car un petit shot peut être un grand moment. Le principe : dix bars, dix recettes concentrées dans 4 cl et, au bout, le titre de meilleur shot du canal de l’Ourcq.  Qui va décider ? Mais vous ! Après l’achat dans l’une des adresses partenaires d’une carte à 20 €, vous devenez jury et vous pourrez tester les dix verres en compétition. Les intitulés font saliver : le maître de rien au Bellerive, Rio Verde au 61, le black mamba de l’Atalante, le Der Kommissar (ho ho ho ?) du Kiez…  Alors non, vous n’êtes pas obligé de louer un gilet de sauvetage pour tout tester en une heure, le concours dure du jeudi 27 octobre à 18h jusqu’au dimanche 30 octobre à 1h30 du matin, dernière limite pour déposer la carte avec vos trois prefs au Mama Kin (lauréat 2021). Dépouillement le lendemain à 20h au même endroit pour désigner le vainqueur. Allez go les chauds du shot !