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20 musées insolites
Quel est le point commun entre le vin, le phonographe et la Préfecture de Police ? Il possède tous leur musée ! Etonnant, singulier, mais toujours instructif...
Les 50 meilleures galeries d'art de Paris
C'est ici que Messieurs François Pinault et Roman Abramovitch croisent Monsieur Tout-le-Monde : toujours en accès libre, souvent truffées d'œuvres aussi cotées que déroutantes, les galeries d'art de Paris ont le don d'attirer un public éclectique, composé de néophytes égarés, d'amateurs d'art sans le sou et de collectionneurs richissimes. Essentiellement regroupés dans le Marais, à Saint-Germain-des-Prés et du côté de Belleville, ces plus ou moins prestigieux supermarchés pour millionnaires font le bonheur de tous les flâneurs, avides de surprises visuelles 100 % gratuites. Time Out a donc relevé ses manches pour vous proposer la crème de la crème des galeries à Paris. Et même si la qualité des propositions et expositions change au gré des artistes et des œuvres, les endroits gardent toujours un peu de leur âme et de leur ligne. Bonne visite !
Les musées gratuits le 1er dimanche du mois à Paris
Si les coquins cathodiques avaient le premier samedi, les férus d’art sans le sou ont toujours leur premier dimanche. Lancée à la fin des années 1990, la sacro-sainte gratuité des musées le premier dimanche du mois continue aujourd’hui d’aguicher les visiteurs. Si le Louvre a depuis fait faux bond, la liste des institutions parisiennes accessible à l’œil le premier dimanche du mois reste belle et longue comme un barbecue à la belle saison. Jugez donc : Centre Pompidou, Orangerie, Orsay, Quai Branly, Rodin… Oui, l’attente peut être longue et douloureuse pour accéder aux expos, mais c’est le prix à payer pour ne pas payer. Pour découvrir notre liste des musées gratuits toute l’année, c’est par ici que ça se passe.
5 choses à savoir sur… ‘Les Nymphéas’ de Claude Monet
« Paysage d’eau », « aquarium fleuri »… Claude Monet ne manquait pas de périphrases pour décrire ce qui fut, de l’avis des experts et autres critiques d’art, le tableau le plus emblématique de sa longue carrière. Peintre fondateur du mouvement impressionniste et amoureux de la nature, Claude Monet était en effet un peintre paysagiste de génie. Son jardin de Giverny fut d’ailleurs l’un de ses sujets picturaux favoris. En témoignent ‘Les Nymphéas’ donc, mais aussi le fameux ‘Pont japonais’ que l’on peut observer au Musée d’Orsay de Paris. Néanmoins, méfiez-vous de l’eau qui dort : ces apaisants et hypnotiques nénuphars blancs recèlent quelques petits secrets abyssaux dans lesquels nous vous proposons de plonger tête la première.
9 ateliers d'artistes à découvrir à Paris
A l’étroit dans votre petit studio parisien ? Glissez-vous le temps d’une visite dans la peau d’un artiste de la bohème en visitant les ateliers des plus grandes stars de la peinture et de la sculpture. Baies vitrées, matos de compète et jardins trop mignons, on s’invite OKLM chez Rodin ou Giacometti, sans même avoir à apporter le dessert !
5 choses à savoir sur... ‘Le Baiser de l’Hôtel de ville’ de Robert Doisneau
Quand on vous dit Doisneau, vous pensez immédiatement « photo de Paris », « cliché noir et blanc » ou encore « scènes de la vie quotidienne ». Pour cause : le photographe français Robert Doisneau a passé sa carrière à capturer la Ville Lumière d’après-guerre dans son plus simple et authentique appareil. Des milliers de portraits d’artisans, de bistrotiers, de gamins des rues ou d’amoureux se bécotant sur les faubourgs que l’artiste a immortalisés sur pellicule... Le poète Prévert disait d’ailleurs de cet enjoliveur de l'ordinaire : « C’est toujours à l’imparfait de l’objectif qu’il conjugue le verbe photographier. » Bref, Doisneau était un virtuose du viseur qui avait fait de l’obturateur sa plume pour composer une ode à l’existence où se mêlent tendresse, nostalgie et ironie. Ainsi, Robert Doisneau guette l’anecdote visuelle comme nous épions celles qui se cachent derrière ses chefs-d'œuvre. C'est donc en toute logique que l'arroseur se devait d'être arrosé, obligé de passer par le prisme de notre curiosité. Et, aujourd’hui, ce sont donc les petits secrets bien gardés de son œuvre la plus fameuse, Le Baiser de l’Hôtel de Ville, que nous allons vous dévoiler.
Expositions photo : les meilleures adresses de Paris
Qu'il semble loin le temps où Paris se targuait d'être la plaque tournante du monde de l'art. Dépassée par New York, Londres ou Berlin, la Ville Lumière rame désormais cahin-caha pour rester à la pointe de l'art contemporain, paraît-il, tant la concurrence est rude côté peinture, sculpture, vidéo, street art... Exception faite de la photo. La capitale française, qui a vu naître le huitième art au XIXe siècle, demeure à bien des égards le centre névralgique de la création photographique : les musées déroulent les tapis rouges pour les maîtres de l'argentique, les galeries s'arrachent les talents émergents, le public se précipite aux portes des expos et Paris Photo, salon incontournable du mois de novembre, connaît un succès international grandissant. C'est d'ailleurs souvent ici que finissent par échouer les photographes contemporains des quatre coins du monde, en mal de reconnaissance. Pas de doute, les temps sont cléments pour les photophiles à Paris : le point sur quelques adresses à surveiller de près.
15 unmissable alternative museums
When it comes to culture, the City of Light has two faces: one overrun by millions of people seeking out the many masterpieces Paris has to offer - and another, much calmer one, a hidden face neglected by the public. We’ve picked out the more intimate, lesser known museums, which are just as full of artistic gems. Quietly flourishing in the shadow of their big brothers – the Louvre, the Pompidou Centre, the Palais de Tokyo – they’re not trying to rival these renowned Parisian institutions. All the same, they deserve an equal following – if not just for the ability to admire art without having your toes stepped on. So if you’ve already done Paris’ must-see museums and you’re craving a calmer cultural experience, here are fifteen unmissable alternatives. Fifteen addresses removed from the touristic buzz, allowing you to escape the crowds and blockbuster exhibitions in favour of these more laid-back museums.
Les plus beaux manèges de Paris
Tant à Noël qu'en plein été, ils sont là, au milieu des places ou dans les parcs, à vous faire tourner la tête. « Ils », ce sont les manèges. Aux Tuileries, au pied de la Tour Eiffel ou nichés au cœur des Buttes-Chaumont, les carrousels sont si bien intégrés qu’on ne les verrait presque plus. Pourtant, si l’on s’attarde un temps soit peu, leur ronde apparaît aussi fascinante que leur histoire. Saviez-vous, par exemple, que les manèges tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour permettre aux bambins de faire signe de la main droite ? Ou que les premiers carrousels de loisir, apparus sous l’Empire byzantin, proposaient de monter de vrais animaux ? Aujourd’hui, les chevaux de bât ont fait place aux chevaux de bois, eux-mêmes remplacés par des destriers plus exotiques à certains endroits. Vous voulez savoir lesquels ? Alors accrochez-vous, c’est parti pour un tour des plus beaux (et des plus insolites) manèges de la capitale.
Les musées et expos gratuits à Paris
Ces institutions parisiennes qui pensent à vos fins de mois Si le projet de « gratuit-ification » des musées nationaux - proposé par Nicolas Sarkozy en 2007 mais finalement restreint à quelques adresses uniquement - est loin d'avoir ouvert les portes des plus prestigieuses collections parisiennes (Orsay, Pompidou, Louvre, Grand Palais...), quelques expos permanentes ont définitivement fermé leur guichet - aux dépens, parfois, du tarif de leurs expos temporaires, de plus en plus chères. Mais qu'importe : de Cernuschi à Carnavalet en passant par Cognacq-Jay, l'accès libre à bon nombre de musées de la capitale reste une excellente nouvelle. Qui fera surtout sourire les amateurs de collections insolites.
Comment occuper les enfants pendant la période de Noël ?
Faites le plein d'idées pour éviter que vos enfants ne s'ennuient devant la télé Ce matin, votre chère petite tête blonde a ouvert une nouvelle fenêtre de son calendrier de l'Avent, sonnant l'avènement des vacances de Noël comme les clochettes tintinnabulantes du renne Rudolph. Or, entre les achats de cadeaux et les fêtes de fin d'année en famille à organiser, vous n'avez pas eu le temps de vous renseigner sur les sorties qui pourraient l'occuper pendant cette période hivernale. Bref, ça sent le sapin pour vous... Heureusement, Time Out Paris vous a préparé une petite sélection qui fleure bon la cannelle et le houx.
17 idées cadeaux de Noël pour les amateurs d’art
De l'art au pied de l'arbre de Noël Oubliez les bougies parfumées, les pulls tricotés main à tête de renne, les robots-mixeurs, électroménagers et autres gadgets de cuisine qui iront végéter au fond d’un placard. Cette année, soyez innovant : offrez de l’art ! De l’art dont on s’émerveille, de l’art dont on rit. De l’art qui rend plus beau ou plus intelligent, quel que soit l’âge de la personne ou le montant investi. Qu’il ou elle ait 5, 30 ou 60 ans, qu’il ou elle aime l’impressionnisme, le cubisme ou le contemporain, qu’il ou elle aime l’art sérieux, insolite ou créatif, ne mettez plus les pieds dans le plat. Et offrez à vos proches friands d’art un présent dont ils seront forcément contents (ou se serviront vraiment) grâce à notre sélection hétéroclite.
Listings and reviews (102)
Loft du 34
Le Loft du 34, c'est la mort des "white cubes". Cet espace atypique, situé en plein coeur de Saint Germain des Prés, au fond d'une cour pavée de la rue du Dragon, ressemble en effet plus à un appartement qu'à une galerie d'art. La cuisine américaine, ouverte sur les tableaux des meilleurs street-artistes accrochés en ces lieux, témoigne d'ailleurs du passé immobilier de l'endroit.Ayant conservé le charme de ses murs en pierres et de ses poutres apparentes, le Loft du 34 a donc la chaleur d'un chez-soi plus que d'une salle d'exposition aseptisée. Une ambiance accueillante et conviviale que renforcent les oeuvres colorées que l'on peut y admirer, de même que le sourire de ses propriétaires. Sans oublier, cerise sur le gâteau, que le Loft du 34 est couplé avec un appartement (au 3e étage) où les plus grands virtuoses de la scène urbaine (Astro, Dacruz, Marko93...) s'en donnent à coeur joie sur les murs, le sol, et même le plafond !
Le Divan
Dans le 15e, c’est au Divan qu’on s’affale pour dégoter des bouquins ! Installée rue de la Convention depuis 1996, polishée en 2016, cette librairie placée sous le haut patronage de Gallimard se déploie sur un immense plateau de 440 mètres carrés. Dans le quartier, toutes les générations y sont passées au moins une fois, du lycéen venant chercher un dictionnaire de langue au lecteur plus âgé qui va s'acheter le dernier livre des confidences du président après avoir rempli son panier au marché (qui sommes-nous pour juger ?). Il faut dire que le fonds de plus de 60 000 volumes est pléthorique avec les nouveautés, les classiques (Giono, Beckett, Orwell, Sarraute…), mais aussi des mangas, des recueils de poésie et de magnifiques livres d'art allant de l'atlas historique du monde biblique aux ouvrages d'expos actuelles telles que Magritte. On apprécie les conseils accrochés avec des trombones aux livres et les bons plans des librairies dispensés de vive voix : on a un jour été mis sur la piste du livre Travaux de l’écrivain prolétarien George Navel et on lui dit encore merci. Et puis on est bien au Divan, entre son espace papeterie pour les cadeaux, ses banquettes pour bouquiner, son baby-foot (!) et ses nombreuses tables rondes, séances de dédicaces et conférences avec des écrivains organisées autour du petit îlot central, réplique d’un salon avec… divan ! Dernière confession : un espace dédié à la jeunesse se trouve de l’autre côté de la rue.
Musée de l'Homme
Pour le musée de l'Homme, la réouverture en 2015 a été une renaissance. Repensée par l’architecte Zette Cazalas, l'institution a mis dans le rétro ses vitrines vieillottes et surchargées pour laisser place à un espace lumineux rempli d’installations ludiques. Au hasard de ce dédale aux allures de cabinet de curiosités : une yourte grandeur nature à visiter, des crânes d’hommes préhistoriques à toucher, des langues en silicone sur lesquelles tirer pour écouter des dialectes inconnus et une ribambelle de dispositifs digitaux ou en braille. L’organisation de l’exposition permanente a également été simplifiée. Les 2 500 m2 de la galerie de l’Homme n’abritent plus que 1 800 objets savamment sélectionnés, subdivisés autour de trois questionnements fondamentaux : « Qui sommes-nous ? », « D’où venons-nous ? », « Où allons-nous ? ». On y aborde notre diversité biologique, culturelle et sociale et cela amène le visiteur à s’interroger sur son avenir et celui de l’environnement dans lequel il vit. Respectant le projet initial de son fondateur, Paul Rivet, le musée réaffirme sa volonté de battre en brèche les stéréotypes et les thèses hasardeuses en mettant à l’honneur la diversité de l’humanité. La monumentale galerie de bustes en bronze d’hommes et de femmes de toutes les couleurs, réalisés au XIXe siècle par Charles Cordier et Pierre-Marie Dumoutier, est là pour en attester.
Maison Issa
Pour qui ? Ceux qui souhaitent découvrir ou retrouver les saveurs authentiques de la cuisine libanaise.Plat culte ? Le makloubé – cuisse de poulet tout juste désossée, marinée, peau croustillante à souhait, servie sur un riz parfumé à l’auberginePlanté dans une rue du 15e, ce resto n’arbore pas de cèdre sur son enseigne, contrairement à tant d'autres spots libanais de Paris. L'important pour Hassan Issa, le proprio, est ailleurs : enfant du pays, il concocte seul et avec passion, dans sa cuisine ouverte, tous les bons petits plats de la carte avec la générosité propre à la cuisine du Liban.En semaine le midi, ses shawarmas (au poulet, agneau ou boeuf) constituent un délicieux (et consistant) menu du midi (15-16 €). Et pour motiver les Parisiens à sortir du lit le dimanche matin, Issa élabore pour 20-22 € (14 € pour les enfants) un brunch aussi complet que dépaysant. Jugez plutôt : un assortiment de mezzés merveilleux (houmous, taboulé, chaussons au fromage et à la viande…), un makloubé – cuisse de poulet tout juste désossée, marinée, peau croustillante à souhait, servie sur un riz parfumé à l’aubergine. Ou bien ces deux gros œufs (bio) cuits au four sur un pain doré, avec courgettes et oignons confits parfumés au sumac (épice légèrement citronnée). Epilogue ? Une triade de douceurs : sfouf safrané, katayef à la crème subtilement dosée en fleur d’oranger et baklawa fondant. Le tout arrosé d’une limonade fraîche, d’un thé délicat et d’un sahlab lacté à la cannelle.
Le Petit Prince Store
She re-blossomed last spring, leaving boulevard Arago behind for rue Grégoire-de-Tours, in Saint-Germain-des-Prés. Although the store may not quite be the small prince’s rose, she’s close: the boutique store is entirely dedicated to this recognisable character from the children’s book. Thomas Rivière, the great nephew of Antoine de Saint-Exupéry, is the shop's owner, and you might say that by moving the little Prince Store into one of these more touristy areas, the owner is playing more of a commercial game. Translated into more than 260 languages, The Little Prince is read by hundreds of millions of readers across the world, and there are many potential buyers. If you need convincing, take a look at the library bookshelf, which is generally flooded with differing dialects of this popular tale. But the Little Prince products don’t stop with just books. Pens, notebooks (€7-17), snowglobes (€27), mugs (€12.5) and dolls. There are no limits to marketing on the back of this little hero. Ironic, given the book itself denounces exacerbated materialism in our society. Aside from this marketing dimension which will annoy those who are genuine lovers of the tale, children (and their parents) lulled by the story will be without doubt desperate to decorate their rooms, inspired by the tale.
Le Petit Prince Store
Elle a refleuri au printemps dernier, quittant le boulevard Arago pour la rue Grégoire-de-Tours, à Saint-Germain-des-Prés. Elle, ce n’est pas la rose du Petit Prince mais presque : c’est la boutique entièrement dédiée à cet emblématique personnage de la littérature jeunesse. A sa tête : Thomas Rivière, arrière-petit-neveu d’Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur de ce roman initiatique bourré de poésie et de sublimes préceptes philosophiques. Et on peut dire qu’en déplaçant ce Petit Prince Store dans l’un des quartiers les plus touristiques de Paris, l’homme de lettres (et d’affaires) a flairé le bon filon. Traduit dans plus de 260 langues, 'Le Petit Prince' compte en effet plusieurs centaines de millions de lecteurs à travers le monde, et donc autant d’acheteurs potentiels. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil au rayon librairie, outrageusement garni par l’ouvrage édité dans tous les dialectes ou presque. Mais les produits dérivés du Petit Prince ne s’arrêtent pas aux bouquins et aux pop-up books. Stylos, carnets (de 7 à 17 €), boules à neige (26,90 €), mugs (12,50 €), peluches… et même bodys pour bébé ! Il n’y a pas de limites au mercantilisme fait sur le dos du juvénile héros de Saint-Ex. Lui qui dénonçait pourtant le matérialisme exacerbé de notre société avec cette citation magistrale : « L’essentiel est invisible pour les yeux. » Comble de l’ironie, la phrase figure écrite en gros et gras sur le mur du magasin. Pour ce qui est de la cohérence, on repassera… Et ce
Musée Camille Claudel
Il y a bien des raisons pour aller visiter le nouveau musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine. D'abord, parce qu'il a le mérite de mettre (il était temps !) en lumière l'immense talent d'une artiste féminine autrement que le temps d'une exposition saisonnière. Ensuite, parce qu'il offre, au cœur de ses 2 600 m2 d'espace, une rétrospective non exhaustive mais très complète de la sculpture, discipline trop peu représentée au sein des institutions. Pour finir, parce qu'en incitant la culture à sortir de la capitale, le musée Camille Claudel démontre que les villes périphériques ont, elles aussi, un rôle primordial à jouer dans la diffusion de l'art à tous les publics. Un projet de longue haleine C'est en 2003, devant le succès d'une exposition consacrée à Camille Claudel à Nogent-sur-Seine, que germe l'idée d'un musée regroupant l'essentiel de ses œuvres. Une partie étant issue des collections privées de la petite-nièce de l'artiste, Reine-Marie Paris, une autre constituée de pièces acquises année après année, telles la ‘Tête d'Hamadryade’ ou ‘L'Implorante’. Prévue pour 2014, l'ouverture des lieux sera pourtant repoussée en raison de déboires et de surcoûts. Ce n'est finalement qu'au printemps 2017 que le musée sort de terre, mais cela valait le coup d'attendre ! Présentant 200 sculptures dont 43 œuvres de Camille Claudel – soit la plus grande concentration de créations de la sculptrice dans une institution –, le musée qui porte son nom rassemble également les collections de l
Maria Canal
Found in the heart of the 19th arrondissement, Maria Canal is a huge cultural space, both busy and diverse, where the neighbourhood gathers to share in different pastimes. From yoga or meditation courses, cross-stitch workshops or plant design and creative workshops presented by numerous artists, there are plenty of fun and creative moments to be had. Don't go without scoffing one of their delicious (and organic, of course) snacks.
Maria Canal
Situé au cœur du 19e arrondissement et ouvert au début de l'année 2017, Maria Canal est un espace culturel de 600 m2, complet et pluridisciplinaire, où toute la tribu peut se retrouver pour partager des activités variées. Entre des stages de yoga ou de méditation, des ateliers de broderie ou de design végétal et des workshops créatifs animés par de nombreux artistes, passez de bons moments en famille. Avant d'engloutir un délicieux goûter anti-gaspi bien mérité : voilà ce qu'on appelle de l'amusement raisonné.
Lavo//Matik
A l’image d’une laverie automatique – ceux qui n’ont pas de machine à laver le linge chez eux le savent bien –, le Lavo//Matik est un lieu de rencontre où flottent un parfum de légèreté, de fraîcheur et une tranquille moiteur. Mais la comparaison s’arrête là car le Lavo//Matik se révèle bien plus chaleureux ! Ici, les murs blancs – qui ne le sont d’ailleurs plus vraiment – sont recouverts d’œuvres originales signées Jef Aerosol, Rea One ou Jérôme Mesnager, en fonction des expositions temporaires dont les vernissages se déroulent toujours autour d’une petite mousse. Quant au doux vrombissement des tambours il a, lui, été remplacé par l’énergie étourdissante d’une batterie punk ou d’une basse aux accents reggae. Lâchez l'hybride ! Dans ce lieu atypique, fondé en 2014 par le musicien-écrivain-graffeur Benoît Maître (alias Ben Spizz), on jongle avec l’art urbain coloré autant qu’avec le rock’n’roll trash. Presque seul au milieu du grand boulevard du Général Jean-Simon, aux portes du 13e, le Lavo étend son univers jusqu’aux murs mitoyens où bon nombre d’artistes viennent y apposer leur patte picturale. On peut y buller, se laisser embarquer et dériver sans crainte de se perdre dans ce bouillon de cultures. Car il y aura toujours quelqu’un pour vous ramener sur la berge en vous proposant une chaise, histoire de feuilleter une monographie de C215 à l’aise. Ou juste pour vous conseiller un vinyle introuvable de petits labels indépendants à 6 €, un CD de Magnetix ou une anthologie des
Galerie Art&Craft
Galerie d'exposition ou atelier d'encadrement ? Un peu des deux, mon n'veu ! Car la Galerie Art&Craft, ouverte il y a un peu plus de cinq ans par l'encadreur Vincent Tiercin - vocation professionnelle mais aussi héritage familial perpétué de génération en génération -, est le fruit d'une collaboration entre artistes et artisans de talent. Passionné par la fabrication minutieuse de l'objet autant que par l'objet lui-même, Vincent Tiercin aime exposer des créateurs partageant son savoir-faire et sa vision brute de l'art contemporain et aborigène. Et dont le design des œuvres, comme de ses cadres, oscille entre modernité et tradition, minimalisme et ornementation ouvragée.
Jardin d'Alice
Le Jardin d’Alice est une résidence d’artistes, un lieu d’expérimentations créatif. Mais c’est aussi une maison de quartier autogérée avec une épicerie associative et un potager écolo-collaboratif. C’est également une salle de spectacles participative et un lieu de rencontres populaire. Enfin, c’est un espace de vie citoyenne unique, un laboratoire d’avant-garde où les différences s’expriment et se libèrent de façon complémentaire. Bref, tout ce qui a trait à la culture et à l’entraide pousse et s’épanouit dans ce petit éden de Montreuil, dont la façade sans fard ne paie pourtant pas de mine. Fourmilière pluridisciplinaire Autrefois établi à la Caserne de Reuilly, le Jardin d’Alice a déménagé au numéro 19 de la rue Garibaldi en octobre 2016. Dans cet endroit de 2 600 m2 où tout n’est que récup et installations faites maison – la scène a été montée à la main par les résidents, le rideau du studio de répétition est un ancien décor de l’émission "Taratata" et les artistes qui y ont planté leur atelier fabriquent eux-mêmes leurs toiles, leurs châssis et même leur presse typographique ! – cohabitent une nuée de fourmis travailleuses aux univers multiples. Se croisent ainsi les couturières des Récupérables (marque de revalorisation textile), les hackers de DataPaulette ou encore les plasticien(ne)s de métier comme Antoine Bertrand ou Claire Courdavault, chacun partageant et échangeant ses compétences avec son voisin. Besoin d’une retouche vestimentaire ? De résoudre un bug informa
News (136)
7 astuces pour survivre au réveillon en famille
Le 31 décembre n’est pas toujours synonyme de grosse fiesta en boîte avec sa bande de potes, un verre de mousseux à la main. Pour certains, faute d’avoir su s’organiser entre amis ou d’avoir pu poser quelques jours de congés afin d’aller se terrer en Laponie, le passage en 2019 se fera avec l’ensemble de l’arbre généalogique. Entre le grand-père gâteux et les petits-enfants gâtés, l’oncle misanthrope et la belle-mère horripilante, le parcours promet d’être semé d’(em)bûches. Alors, si vous êtes dans ce cas, suivez nos conseils pour ne pas entamer la nouvelle année par un parricide. Un dernier bain avant la fin du monde Comme pour un marathon, il ne peut y avoir de réussite sans une bonne préparation. Par conséquent, faites peau neuve et ne lésinez pas sur les moyens de détente. Cocooning, yogging, peeling et toutes sortes de choses en « ing »… Vous avez l’embarras du choix, l’essentiel étant que vous vous sentiez bien dans votre corps et dans votre tête avant d’affronter votre clan. Le must ? Un bon bain chaud et moussant dans lequel vous vous prélasserez jusqu’à temps de ressembler à un shar-peï. Ainsi ramolli par les vapeurs de vos ablutions, vous serez hermétique aux observations désobligeantes de vos ascendants. Elles qui, pourtant, vous agacent terriblement (« Tu as trouvé un travail ? », « Quand est-ce que tu te maries ? », « Dis, tu n’aurais pas un peu forci ? »). "Ah ! C'qu'on est bien quand on est dans son bain..."©Flickr/Emmanuela Franchini Venez (bien) accomp
Les 10 plus beaux manèges de Paris
Hiver comme été, ils sont là, au milieu des places ou dans les parcs, à vous faire tourner la tête. « Ils », ce sont les manèges. Vestiges d’enfance, synonymes de folles farandoles, les carrousels sont si bien intégrés dans le paysage parisien qu’on ne les voit presque plus. Pourtant, si l’on s’attarde un temps soit peu, leur ronde apparaît aussi fascinante que leur histoire. Saviez-vous, par exemple, que les manèges tournent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour permettre aux bambins de faire signe de la main droite ? Ou que les premiers carrousels de loisir, apparus sous l’Empire byzantin, proposaient de monter de vrais animaux ? Aujourd’hui, les chevaux de bât ont fait place aux chevaux de bois, eux-mêmes remplacés par des destriers plus exotiques à certains endroits. Vous voulez savoir lesquels ? Alors accrochez-vous, c’est parti pour un tour des plus beaux (et des plus insolites) manèges de la capitale. 1. Le manège de vélocipèdes penchés au musée des Arts Forains Au cœur du quartier de Bercy, d’anciennes halles aux vins abritent un cabinet de curiosités extraordinaire, entièrement dédié aux arts forains. Dans ce musée inédit à l’univers onirique, on trouve un lustre de cristal suspendu à un toit de verdure, une fontaine magique, une montgolfière éléphant, une licorne jouant du piano… et bien sûr de très beaux manèges de chevaux de bois ou de gondoles vénitiennes. Mais le plus marquant de tous reste celui aux vélocipèdes penchés. Une machine infernale qu
Les ateliers pour enfants du Grand Musée du Parfum : une activité qui sent bon les vacances
Parce que l'art des accords n'est pas in-nez Cinéma, musées, spectacles et parcs à jeux : quand on est un petit Parisien, les mois de juillet et d'août dans la capitale ne sont finalement pas si mornes. Il y a toujours de quoi s'occuper, il suffit de savoir dénicher les bonnes animations. Malheureusement, les parents omettent souvent une catégorie pourtant bien distrayante : les ateliers. Ouverts aux juniors, aux adultes ou aux deux pour un moment partagé en famille, qu'ils soient culinaires, sportifs ou créatifs, ces cours particuliers en groupe font recette. A tel point que toutes les institutions culturelles, nouvelles comme anciennes, ont désormais les leurs. C'est le cas du Grand Musée du Parfum, inauguré l'hiver dernier, qui a flairé le bon filon dans ce domaine. Suivons donc l'un de ces ateliers pour apprendre à devenir un nez à la mesure de Jean-Claude Ellena ou de Pinocchio. A l'essentiel de l'essence Ce mercredi après-midi-là, de 14h à 16h, une quinzaine de bambins de 7 à 11 ans prennent place sur de moelleux tabourets hauts, autour de paillasses en faux marbre qui rappellent celles des labos de chimie, mais en plus chic. Nous sommes au deuxième étage du musée et de là nous pouvons admirer la cour pavée de ce superbe hôtel particulier du 8e arrondissement. Mais les enfants n’en ont cure, plus intrigués par les fioles bleues étiquetées d’intitulés sibyllins (corbeille de fruits, boîte à épices, fête foraine, etc.) qui s’exposent en ribambelle devant leurs mains avide
Photos – Cinquante nuances d’Ourcq Living Colors
Le fameux festival de street art revient ce week-end sur les bords du canal de l'Ourcq. Les 24 et 25 juin, venez chercher, en famille ou entre amis, un peu de fraîcheur sur les quais tout en admirant les fresques réalisées en direct par des artistes de renommée internationale - Shaka, Dacruz, Kan, Fakir (venu du Chili), Panda (du Portugal), Sane 2, etc. Mais avant, pour vous donner un aperçu de l'ambiance solaire qui plane sur l'Ourcq Living Colors, retour en image sur l'édition 2016. Qui fêtait les 10 ans de l'évènement. Samedi 4 et dimanche 5 juin, L’Ourcq était en effervescence. En plus de la fête du quartier, Ourcq Living Colors soufflait ses 10 bougies sur les bords du canal. Un événement incontournable dans le monde du street art parisien que l’on vous annonçait ici. Si vous avez toutefois manqué ce rendez-vous immanquable, et parce que vraiment on est gentil chez Time Out Paris, au lieu de vous punir on vous offre une séance de rattrapage en images. Au menu : de la visite guidée ultra-colorée (à laquelle on est parvenu à se greffer à la dernière minute). Des échanges intergénérationnels entre les écoles du coin, la maison de retraite et les artistes participants. Un retour sur une décennie d’Ourcq Living Colors à travers une exposition photo accrochée le long du quai de la Garonne. Et, cerise sur le gâteau d’anniversaire, la création live d’une fresque monumentale sur laquelle ont travaillé plus d’une dizaine de virtuoses urbains de renom (Shaka, Marko93, Kan, Katre, A
7 péchés capitaux pour passer une semaine d'enfer
Cette semaine, on célèbre l'évènement de l'été, qui squatte officieusement nos thermomètres depuis un mois déjà. Et on le fêtera en beauté, non mais ! Comment donc ? Par un Sabbat de tous les diables, accompagné d'une flopée de bons plans caniculaires et de sorties ressourçantes, si ce n'est désaltérantes. Alors, si vous êtes chaud pour batifoler aux Batignolles, buller avec La Bellevilloise, fanfaronner pour la fête de la musique ou ripailler chez Paninaro, c'est par ici que ça se passe. A vous les veillées infernales ! Paninaro, épicerie-cave italienne & délicieux panini Squatt Wine Shop, cave à vins italienne du 11e, se transforme en Paninaro, boutique de panini 100 % italiens. Toujours tenu par la même équipe du très bon resto italien Retro Bottega, Paninaro propose maintenant de quoi faire de vrais casse-dalle italiens comme on n'en trouve peu à Paris. Lire notre critique de Paninaro De Zurbarán à Rothko Les chefs-d’œuvre des plus grands maîtres sont dans la collection d'Alicia Koplowitz, l'une des plus importantes d’Europe. Et s'exposent en ce moment au musée Jacquemart-André. Lire notre critique de l'exposition Fête de la musique Notre top des meilleurs concerts gratuits et de fêtes en plein air pour ce mercredi 21 juin. En savoir plus sur l'événement en parcourant notre dossier Richard III entre à l’Odéon Thomas Ostermeier, metteur en scène berlinois adulé du public français, ne recule devant rien, et sûrement pas devant Richard III. Personnage
Okuda exporte La Joconde dans le 13e
Le street-artiste espagnol, réputé pour ses œuvres multicolores et géométriques, a reproduit le plus célèbre tableau de Léonard de Vinci sur un mur à Porte d’Ivry. Inauguration de la fresque ce jeudi 15 juin. Le 13e arrondissement n’en finit pas de mériter son titre de « musée du street art à ciel ouvert ». Après Shepard Fairey (alias Obey), C215 et Invader – entre autres vingt-deux artistes de renommée mondiale ayant illustré le quartier –, c’est au tour du virtuose ibérique Okuda de venir agrémenter son foisonnant parcours d’une nouvelle création. Du GRAND art Haute de 50 mètres et large de 15, elle habillera le terne HLM à 19 étages du 7 place de Vénétie et sera visible au niveau du 25 avenue d’Ivry (métro Porte d’Ivry). Mais que représente-t-elle au juste ? Tout simplement la toile la plus visitée au monde : La Joconde. Mona Lisa quitte donc son Louvre pour le grand air du 13e où elle reprend des couleurs, dans une version stylisée et pop surréaliste. © OKUDART/Facebook © OKUDART/Facebook Partant du principe purement street-artistique que, si les gens n’ont pas les moyens d’admirer les chefs-d’œuvre qui peuplent nos institutions muséales, les chefs-d’œuvre se doivent de venir au public, Okuda a ainsi détourné dans la rue de nombreux bijoux de l’art comme La Pieta de Michel-Ange ou encore réinterprété l’‘Olympia’ de Manet dans ‘Queen of the Zebra Palace’. L’artiste répond d’ailleurs, par cette peinture parmi les plus grandes d’Europe, à une requête des rive
Speedy Graphito : confidences d'un Peter Pan de l'art
Du 18 juin au 24 septembre, La Métairie Bruyère – centre d'art graphique aux environs d'Auxerre – reçoit tout l'été une exposition inédite du street artiste de renom Speedy Graphito. S'étalant de 1983 à 2017, celle-ci présente pour la première fois l’ensemble des œuvres imprimées, pour la plupart à la Métairie, de Speedy : estampes, sculptures, xylogravures, livres d’art, etc. Pour l’occasion, ce grand enfant de plus de 50 ans qui aime croquer les figures emblématiques de notre temps (de Super Mario à Mickey) nous a livré ses impressions sur son parcours, ses inspirations et cette maison de haute édition à seulement quatre-vingt-dix minutes de Paris… Comment as-tu découvert la Métairie ? C’est Hervé di Rosa, qui travaillait déjà avec eux, qui m’en a parlé. Puis, j’ai fait une expo dans un centre d’art régional, à Fontenoy, qui est juste à côté d’ici. Alors, puisque j’étais dans le coin, l’équipe de la Métairie m’a proposé de venir faire un tour, ce que j’ai accepté. Ensuite, en 2010 à peu près, j’y ai fait mes premières gravures et je me suis tellement amusé à travailler sur toutes leurs machines que depuis je ne les quitte plus. Je redeviens un enfant, avec l’envie de tout toucher, de tout expérimenter. Corinne [fille de Lydie et Didier Dutrou, responsable de la Métairie, ndlr] m’a confié qu’à la Métairie, ils ne choisissaient pas les artistes qu’ils accueillaient en fonction de leur notoriété, que c’était une affaire de rencontres humaines plus que professionnelles. Es-tu
La Métairie Bruyère, un lieu d’exception à découvrir près d’Auxerre
Du 18 juin au 24 septembre, ce Centre d’Art Graphique à 90 minutes de Paris accueille l’exposition du célèbre street artiste Speedy Graphito. L’occasion de visiter ce petit coin de paradis arty. On peut parfois penser que c’est à Paris que sont établis les plus beaux centres de culture et de production d’art. Mais on se trompe ! En un tour de train, on se rend vite compte que la capitale n’a pas le monopole de l’ardeur artistique. La Friche la Belle de Mai à Marseille, Le Plateau de Lyon, La Condition Publique à Roubaix et surtout La Métairie Bruyère de Parly, dans le département de l’Yonne, sont autant de lieux qui le nous le prouvent très clairement. L’artisanat est l’avenir de l’art Epanouie au sein de la campagne parlycoise, pays de Colette, dans un ancien corps de ferme typique de la région, La Métairie Bruyère ressemble à une oasis de création pluridisciplinaire au cœur d’un désert vert. Avec ses huit bâtiments en pierre abritant chacun un mode d’impression artisanal, sa deudeuche dans la grange et ses deux chiennes docilement étendues dans la cour gravillonnée, l’endroit paraît hors du temps. Pourtant, ce complexe unique en Europe s’avère extrêmement visionnaire, si ce n’est être l’avenir. Dans l'atelier de typographie © C.Gaillard © C.Gaillard © C.Gaillard © C.Gaillard Lithographie, gravure sur pierre ou sur plaque de cuivre, presse Gutenberg, estampe… Alors que ces techniques connaissent un regain d’intérêt de la part des artistes de to
Une soirée jeu de piste et concept party pour les Jeudis Arty
Cette année, il y avait de nombreux changements au programme de la neuvième édition des Jeudis Arty. La fameuse nocturne des galeries du Marais, qui devient désormais annuelle, avait notamment étendu son offre de visites (et les tarifs de celles-ci). De même qu’elle avait enrichi sa collaboration avec des lieux inédits comme le Maif Social Club, la galerie Thomas Bernard et la galerie Les Filles du Calvaire, mais également avec des adresses du quartier où se restaurer à moindres frais sur présentation de son guide-programme des Jeudis Arty. Face à tant de nouveautés, il n’en fallait pas plus pour titiller notre curiosité et notre envie de tester ce projet repensé. Baskets aux pieds et stylo en main, nous avons rendez-vous à 18h45 au Carreau – temple attitré et point de ralliement de l’événement Jeudis Arty depuis ses premières veillées. Inscrit à la nouvelle visite intitulée « Ceci n’est pas une chasse au trésor », nous récupérons le livret, imaginé par l’association culturelle Papotart, nécessaire pour mener à bien notre parcours artistique en autonomie – à faire en trio, en duo ou en solo. © Fernando Javier Urquijo Il est 19h, top départ ! Direction la rue Perrée, virtuellement épaulé de Louise qui nous lance sur les pas d’un mystérieux contact. Un artiste pour le moment anonyme semant sur notre route des indices et des messages à déchiffrer. A force de marcher, nous arrivons à notre première étape : la rue Volta, où s’établit la galerie Brugier-Rigail. Spécialisé dans
On a visité l’atelier de… Antoine Bertrand
Du 4 au 21 mai, l’artiste plasticien réputé pour ses portraits animaliers réalisés au sabre (oui oui !) investit la galerie souterraine Ground Effect pour un solo show inédit. L’occasion de plonger dans les profondeurs de son art en explorant son havre de création. Suivez le guide ! Il y a quelque chose d’à la fois doux et réconfortant mais aussi électrique et puissant dans le trois-pièces au fond d’une cour de Montrouge qui sert d’atelier à Antoine Bertrand. Ou plutôt servait puisque, depuis notre passage, l’artiste a déménagé son antre créatif au Jardin d’Alice de Montreuil. Mais qu’importe : cet appartement dédié à l’art du sol au plafond – et jusque sur les murs ! – constituait un tel monde de merveilles qu’on s’en serait voulu de ne pas vous faire partager sa visite. Toute la splendeur du capharnaüm Cette impression de dynamisme exaltant qui nous galvanise en passant la porte rouge du studio découle sans doute de l’accumulation d’esquisses et d’objets qui inondent chaque meuble comme une vague folle. Des rouleaux de papier s’amoncellent ainsi entre la lampe et la sono ; des talismans Omamori s'accrochent à la rambarde de la fenêtre ; la table en bois au milieu du salon est prise d’assaut par un essaim de dessins préparatoires, de carnets de croquis ou de figurines enfantines ; et une collection de précieux pinceaux en bambou, rapportés de voyages en Asie, se suspendent au garde-à-vous sur les étagères de la bibliothèque, comme prêts à défendre l’ost de pigments naturels
La Convocation : première édition d'un concours récompensant les étudiants en école d'art
La preuve que l’art n’a pas d’âge La Convocation, mais qu’est-ce que c’est ? Le titre du nouveau Claude Lelouch ? Un bar branché venant tout juste d’émerger sur la rive droite ? Ou ce bout de papier tant redouté par les bacheliers, puisqu’il annonce précisément où et quand ils assassineront à l’oral Molière et Mallarmé ? Eh bien rien de tout cela ! Cette Convocation-ci désigne la première édition d’un concours exclusivement ouvert aux élèves en écoles d’art, fraîchement ou pas encore diplômés. Mettre en avant les talents émergents Partant du constat que la créativité n’égale pas forcément la longueur du C.V., l’association OKTOGONE et la revue spécialisée dans l’art contemporain ENTRE ont décidé de collaborer pour promouvoir une jeunesse au potentiel infini et pourtant vierge de toute reconnaissance. Pour cause : originaires de toute la France, les participants au concours sont encore en études ou viennent tout juste de sortir du système scolaire. Pourtant, leur style et leur technique se révèlent déjà affirmés, voire affinés. De quoi, donc, nous démontrer que la relève est bel et bien assurée. Toyxic © Guillaume Lo Monaco Après une phase d’inscription entre octobre et novembre 2016, puis une phase de pré-sélection passant le nombre de candidats de 150 à 75, il ne reste désormais plus que 10 finalistes en lice (Chadine Amghar, Elsa Belbacha-Lardy, Aude Couvercelle, Julia Gault, Jean-Baptiste Janisset, Cynthia Lefebvre, Guillaume Lo Monaco, Nelson Pernisco, Audrey Per
Tour des curiosités croisées à l’Urban Art Fair 2017
Un Mickey chromé, des origamis contestataires, un cheval avec les quatre fers en l’air… cette année, on en voit des vertes et des pas qu’aux murs à l’Urban Art Fair ! Moins de galeries présentées mais toujours plus de singularités : voici un peu le leitmotiv de cette deuxième édition de la première foire internationale d’art urbain, qui se tient à Carreau du Temple jusqu’au dimanche 23 avril. Vingt-huit galeries – soit cinq de moins qu’en 2016 – qui témoignent d’une sélection aussi accrue qu’aiguisée. Et déroulent sur 3 000 m2 la multiplicité de l’art urbain, de ses inspirations brutes à ses aspirations disparates, de ses artistes pionniers à ses ambassadeurs tout juste émergés. Un bel éclectisme qui devrait permettre à cette édition de rencontrer le même succès que l’an passé, où près de 20 000 visiteurs s’étaient pressés. La preuve en quatre faits et en images. Fait n°1 : un monde en relief et en grand format C’est acté, l’Urban Art Fair nous en apporte la démonstration par A+B : après des décennies de 2D en galeries, l’art urbain se décolle des murs, sort de la toile et quitte les parois planes pour se poser en ronde-bosse au milieu du salon. Dans des formats toujours plus imposants, parfois démesurés mais propres aux muralistes bien encadrés, le genre se décline en sculptures et en installations. Pimax © C.Gaillard Vous ne ferez pas un pas sans en faire le constat, encore plus prégnant que l’an dernier. Ne vous étonnez donc pas de buter sur la gigantesque ‘Façade