Dana Tarabey

Dana Tarabey

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Les meilleures friperies et boutiques vintage de Paris

Les meilleures friperies et boutiques vintage de Paris

Vous aimez sortir des sentiers battus de la mode, afficher un style unique, drĂŽle et dĂ©calĂ© ou simplement ne pas dĂ©penser un demi-bras pour vous payer une chemise ? Paris regorge de friperies qui, Ă  coup sĂ»r, devraient faire votre bonheur (et celui de votre banquier). Evidemment, il y en a pour tous les goĂ»ts, que vous soyez furieusement rockabilly, Ă  la recherche du perfecto idĂ©al, rĂąpĂ© juste comme il faut, dĂ©licieusement glamour et rĂ©tro ou simplement en quĂȘte de nouveaux coups de cƓur vintage. Classes, foutraques, bien rangĂ©es, inspirĂ©es, voici un Ă©ventail de boutiques sĂ©lectionnĂ©es par Time Out Paris.
Les meilleures boutiques pour femmes Ă  Paris

Les meilleures boutiques pour femmes Ă  Paris

À Paris, la gente fĂ©minine a largement de quoi faire lorsqu'il est question de remplir son dressing. Pour autant, si une Ă©ternelle insatisfaction rĂšgne tous les matins au moment de faire votre choix, sĂ©chez vos larmes et rassurez-vous : avec cette liste de boutiques de fringues, vous ne pourrez plus jamais dire que vous n'avez rien Ă  vous mettre avant de prendre le tro-mĂ©. Petits prix (les friperies, c'est par ici), piĂšces de crĂ©ateurs, haute couture... Il y en aura, c'est promis, pour tous les goĂ»ts ! Autant de (bonnes) raisons de se faire plaisir. Et puis, de toute façon, peu importe votre style car, comme le dit si joliment Anne Klein : « Les vĂȘtements ne vont pas changer le monde, les femmes qui les portent, si. » 
The 11 best vintage shops in Paris

The 11 best vintage shops in Paris

If ever there was a time to replenish your clothes racks, it’s now. You’re in Paris, home of Dior’s New Look, after all, and we reckon you should get cracking on your own personal style revolution before you leave. The department stores and fashion boutiques of the Left Bank may be a touch out of your price range, so your best bet is the host of affordable vintage clothes emporiums sprinkled around Montmartre, the Marais and elsewhere. You could spend hours rummaging the racks, rails, baskets and piles of clothes and accessories that fill the following brilliant vintage shops in Paris. So splash the euros and spruce yourself up – you won’t regret it.  RECOMMENDED: Full guide to the best shops in Paris
Les meilleurs dépÎts-vente de Paris

Les meilleurs dépÎts-vente de Paris

On ne va pas se mentir, Ă  force de craquages et de soldes, notre penderie explose littĂ©ralement. On prend le fauteuil du salon pour un cintre, on essaye de rouler en boule les t-shirts pour caser un Ă©niĂšme jean brut, on jette en douce les fringues de son coloc' pour se faufiler partout... Bref, on devrait faire du rangement dans notre garde-robe. Et bonne nouvelle, on pourrait mĂȘme se collecter un petit pĂ©cule avec ce vieux chemisier en soie qu'on ne porte plus depuis le dĂ©but des annĂ©es 1990. Sapes propres et bien peignĂ©es, direction le dĂ©pĂŽt-vente. Et voici 23 adresses au cas oĂč votre t-shirt frangĂ© n'aurait pas convaincu au premier abord. Ou pour tout simplement faire un brin de shopping pas cher et original, comme ça, sans arriĂšre-pensĂ©e.

Listings and reviews (36)

Le Genre Urbain

Le Genre Urbain

5 out of 5 stars
Au cƓur de Belleville, Le Genre urbain est une institution. Xavier Capodano, le taulier, a fait de sa passion pour les questions urbaines une librairie de quartier ultraspĂ©cialisĂ©e, et un lieu de rencontres et de dĂ©bats trĂšs actif. Le spot ? Il est Ă  l’image du quartier : vivant, populaire et cosmopolite. Écouter Xavier Capodano raconter l’histoire de sa librairie, c’est plonger dans les mĂ©andres de l’Est parisien du dĂ©but des annĂ©es 2000. Mais aussi ĂȘtre impressionnĂ© par la volontĂ© d’un homme (« l’inconscience », dit-il) de vouloir faire penser la ville au plus grand nombre dans un environnement oĂč les communautĂ©s sont multiples et les obstacles nombreux. L’ « urbain » n’est pas forcĂ©ment ce que l’on croit. Il y a certes les cultures urbaines (hip-hop, graff
) mais aussi un champ de recherche passionnant qui concerne toutes les villes, de l’urbanisme Ă  l’architecture, des sciences sociales aux questions politiques et environnementales. « Ici, c’est Paris », comme dirait l’autre, et au Genre urbain, les bouquins de pointe sur la capitale arrivent avant les autres.  Essais, travaux de recherche, livres d’investigation
 De « pourquoi la classe moyenne quitte Paris » Ă  l’expansion d’Airbnb en passant par tous les types d’ouvrages sur les transports, la mobilitĂ© ou le logement, Le Genre urbain est un hot spot qui rĂ©unit Parisiens concernĂ©s, universitaires et curieux autour de dĂ©bats passionnĂ©s et accessibles Ă  tous. Et parce que Le Genre urbain est avant tout une librairie membre
Librairie-Boutique du musée du quai Branly-Jacques Chirac

Librairie-Boutique du musée du quai Branly-Jacques Chirac

5 out of 5 stars
Ras le bol de Paris ? Envie de vous plonger dans des cultures du bout du monde mais vous avez autant de miles que de followers sur Instagram ? La librairie/boutique du musĂ©e du Quai Branly est lĂ  pour vous. Nul besoin de claquer un billet d’entrĂ©e, le lieu est accessible au tout-venant, il suffit de demander. EnsemencĂ©e prĂšs du jardin du musĂ©e, elle nous dĂ©connecte de la ville cash. Ici, 300 mĂštres carrĂ©s signĂ©s Jean Nouvel abritent des milliers d’ouvrages sur les arts et civilisations d’Afrique, du Proche-Orient, du Maghreb, d’Asie, d’OcĂ©anie et des AmĂ©riques sous un plafond ornĂ© de peintures d’artistes aborigĂšnes.  Les nerds apprĂ©cieront le large choix d’éditeurs spĂ©cialisĂ©s (Picquier, Elytis, PrĂ©sence Africaine, Karthala
), les nombreuses revues (du confidentiel Tribal Art Magazine Ă  Reliefs) ainsi que la sĂ©lection sciences sociales, anthropologie et ethnologie (l’occasion de se replonger dans ce bon vieux Tristes Tropiques de Claude LĂ©vi-Strauss ou de dĂ©couvrir Jared Diamond). Pour tous ceux qui ne se sont pas remis d’Into the Wild, on ne part pas sans un grand classique du rĂ©cit de voyage en format poche spĂ©cial valoche (Nicolas Bouvier, Michel Leiris, Alexandra David-NĂ©el).  Pour les nĂ©ophytes, haro sur les beaux livres consacrĂ©s Ă  l’art aborigĂšne, les catalogues d’exposition (simples, courts, pas chers) et les produits dĂ©rivĂ©s de l’actualitĂ© du musĂ©e. Religions du monde, rituels, contes et lĂ©gendes, chamanisme, civilisations prĂ©colombiennes, cultures crĂ©oles, les Dogon
Mamie Blue

Mamie Blue

5 out of 5 stars
De Mad Men Ă  Downton Abbey, tous les fans de sĂ©ries historiques sans dragons Ă  dĂ©capiter vont pĂ©ter les cĂąbles qui leur restent chez Mamie Blue. Ô Mamie, si tu savais comme notre sang n’a fait qu’un tour alors qu’on dĂ©couvrait, mĂ©dusĂ©s, les merveilles vintage que tu caches au fin fond du 9e
  Ici, point de fripes mi-hype mi-cheloues, on est dans du VĂȘtement messieurs dames. Du vrai. Antre secret des dandys parisiens, Mamie Blue semble figĂ© dans le temps. Mais lequel ? Il suffit de scanner (discrĂ©tos) la gĂ©rante Brigitte et son acolyte, Philippe, sapĂ©s comme jamais de pĂ©pites 50’s d’origine pour le comprendre. Depuis 2007, Brigitte sĂ©lectionne des vĂȘtements, chaussures et accessoires des annĂ©es 20 aux annĂ©es 70 en parfait Ă©tat mais fait Ă©galement reproduire des modĂšles d’époque en sĂ©rie limitĂ©e, de la restauration ainsi que de la location pour s’enjailler façon Gatsby le Magnifique ou Las Vegas Parano le temps d’une soirĂ©e.  Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšce : En pleine crise de trouble obsessionnel compulsif ? Faites comme moi et jetez-vous dans la valise vintage bourrĂ©e Ă  craquer de foulards de marques que mĂȘme Oscar Wilde n’a pas. Fumez allĂšgrement votre budget pour les transformer en access de droite ou turban Ă  l’ancienne, entre 35 et 65 euros piĂšce (150 euros pour un carrĂ© HermĂšs).
Amélie Pichard

Amélie Pichard

5 out of 5 stars
AmĂ©lie Pichard, c’est un peu notre BFF imaginaire. BiberonnĂ©e Ă  la variĂ©toche française version Stone et Charden, nappe en plastique et sauciflard, la crĂ©atrice installĂ©e rue de Lappe crĂ©e des chaussures et des sacs de luxe Ă  l’univers complĂštement improbable. Et c’est canon. Chez Pichard (non mais rien que le nom, sĂ©rieux), c’est une Ă©choppe Ă  la devanture verte, hommage aux PMU de campagne qui n’existent plus. Moquette Ă©crue, crĂ©pi blanc, on se prĂ©parait Ă  de l’épurĂ© quand soudain, l’immense lit de satin rose aux coussins Claude François nous saute aux yeux. Les « Pichard Girls » y essaient leurs talons, normal. Au mur, des cartes postales de femmes nues, de Bretonnes et de bichons frĂŽlent le mauvais goĂ»t
 Mais justement, non. AmĂ©lie Pichard a créé un lieu unique oĂč se rencontrent la plus haute sophistication et la dĂ©rision ultime.  La fĂȘte au village de luxe, c’est chez elle. Ses chaussures iconiques portent toutes des noms de femme – Ă  gros seins si possible – et ont toutes de forts accents 70’s. Escarpins Ă  poils rose Malabar, mules en raphia, sabots en jean, santiags chics Ă  la Dolly Parton
 On rigole pas avec le style. CĂŽtĂ© sacs, ça envoie du it bag Ă  gogo avec, toujours, le fermoir Pichard qui va bien
 Mais ne vous y trompez pas : ça rigole, ça rigole, mais on est dans le luxe, le vrai, comptez donc 250 euros en moyenne le craquage. L’astuce Time Out ? Demandez Ă  la vendeuse de vous parler des « petites annonces AmĂ©lie Pichard »  Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšc
Andrea Crews

Andrea Crews

5 out of 5 stars
PrĂ©curseure d’une mode militante du XXIe siĂšcle, Maroussia Rebecq a fait de son label, Andrea Crews, un manifeste politique bien avant que ça ne soit Ă  la mode. Sa boutique/atelier, sorte de vaisseau spatial jonchĂ© de plantes, est un lieu incontournable de l’avant-garde parisienne qui pense le vĂȘtement comme un objet d’appartenance mais aussi de contestation. « Le vĂȘtement n’est qu’un prĂ©texte », dĂ©clare-t-elle Ă  qui veut l’entendre. « Je ne m’intĂ©resse pas au vĂȘtement en tant que forme dĂ©corative mais en tant qu’objet social. » Chantres de l’élĂ©gance classique, aficionados du bon goĂ»t, passez votre chemin. Andrea Crews propose des collections unisexes entre mode et art ainsi que des tonnes de collabs streetwear 100 % upcycling. Une impression de dĂ©jĂ -vu ? Bahaha, malheureux. Elle est une des premiĂšres Ă  s’ĂȘtre lancĂ©e sur ce crĂ©neau, alors que les normcore Ă  tendance caillera qui crĂ©ent des Crocs Ă  10 000 boules (suivez mon regard) Ă©taient encore en crise d’adolescence. Bref, cette dĂ©licieuse boutique, outre les nombreux BG qui y bossent/shoppent/posent, contient de la fringasse collector oĂč que les yeux se posent. Tel le prĂ©cieux adage « qui vole un Ɠuf vole un bƓuf », qui dit made in France dit made in fric, donc on respire un bon coup avant de tendre sa CB d’une main assurĂ©e. Et puis il y a toujours moyen de s’en sortir avec un accessoire Ă  moins de 100 balles qui dĂ©chire.  Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšce : Un t-shirt du moment. Alors que nous Ă©crivons ces lignes,
Modetrotter

Modetrotter

4 out of 5 stars
Bienvenue chez Modetrotter, une boutique nichĂ©e au cƓur du Sentier qui nous plonge dans le cerveau survitaminĂ© de sa crĂ©atrice, Marie Courroy. Entrepreneure plus en marche, tu meurs, elle a lancĂ© sa propre marque de vĂȘtements pour femmes en 2015 en s’inspirant de ses nombreux voyages, une sĂ©rie de destinations pour Parisiennes en goguette, virĂ©es entre meufs pressĂ©es et week-end entre couples qui disent « escapade ». Modetrotter propose un vestiaire mi-bourge mi-hipster mi-« je marche pieds nus dans l’herbe, j’ai une frange et un sac Ă  1 000 boules ». Chaque collection – ponctuĂ©e de capsules canons – mĂȘle Ă  merveille allure parisienne et Ă©vasion. Oui aux blazers orange mandarine, longue vie au pantalon fluide rose shocking, yes papa la casquette « Stalker » et le maillot « La Frime ». Entrer dans la boutique, c’est ĂȘtre attirĂ© par ces fringues colorĂ©es partout, c’est ĂȘtre touchĂ© par une dĂ©co au charme fou. Sofa oriental, fleurs sĂ©chĂ©es, fauteuils en osier, calme et voluptĂ© nous donnent un avant-goĂ»t d’étĂ© tout comme l’ambiance de copines qui y rĂšgne. L’endroit est pensĂ© pour essayer, acheter, toucher, mais aussi pour se faire une bonne bouffe, un karaokĂ©, un dĂ©bat ou une cession yoga entre zouzs. À la bien, quoi. Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšce : Certainement le pantalon « Marcus », best-seller de la marque dĂ©clinĂ© Ă  l’infini en fonction des saisons, qui allonge scandaleusement la silhouette pour 145 €. Franchement, ça les vaut.
Urban Outfitters

Urban Outfitters

4 out of 5 stars
Parce qu’on en avait ras-le-cul du corner de quelques mĂštres carrĂ©s au BHV et pas le budg’ pour refaire le plein Ă  New York chaque annĂ©e, la cultissime enseigne Urban Outfitters a ENFIN daignĂ© nous octroyer un store digne de ce nom Ă  nous autres, pauvres Français. Et c’est Ă  Paris que ça se passe, rue de Rivoli pour ĂȘtre exact, théùtre des virĂ©es shopping des vingtenaires qui ont 20 balles Ă  claquer tous les week-ends. Bien qu’existant depuis les annĂ©es 70, la marque superstar est un peu aux millions de jeunes nĂ©s sous Chirac ce qu’était feu American Apparel il y a une dĂ©cennie : un temple de l’urbanwear sexy, un style de vie. Entrer dans le store parisien, c’est faire un aller simple pour Brooklyn. Comme toutes les autres boutiques, UO rue de Rivoli donne l’impression de rentrer Ă  la maison, soit un immense loft faussement flinguĂ© et chaleureux oĂč se cĂŽtoient fringues vintage, plantes vertes, carnets de notes, dĂ©co, vinyles et Photomaton. La touche française ? C’est le bordel qui y rĂšgne. L’enseigne se targue de vĂ©hiculer une nouvelle idĂ©e de l’american way of life beaucoup plus cool, beaucoup plus bohĂšme et ce ne sont pas les vendeurs comme tĂ©lĂ©portĂ©s de Williamsburg qui diront le contraire. CĂŽtĂ© sapes, UO, c’est un peu tout et son contraire. En plus d’une offre streetwear collector qui vaut le dĂ©tour (Champion, Fila, Kappa, Obey, Calvin Klein, Carhartt, Dickies
), la boutique regorge de marques assez cheap qui entrent dans le trip 90’s mais flirtent avec la fast fashion, p
Maison ChĂąteau Rouge

Maison ChĂąteau Rouge

5 out of 5 stars
Dans l’ocĂ©an de marques et crĂ©ateurs qui proposent des piĂšces actuelles en wax, Maison ChĂąteau Rouge fait figure d’exception. Youssouf Fofana a grandi Ă  ChĂąteau rouge (le quartier africain de Paris, pour ceux qui vivraient dans une yourte) ; il lui rend hommage en inscrivant ces sacro-saints tissus imprimĂ©s dans la plus grande contemporanĂ©itĂ© et y a ouvert sa boutique. Maison ChĂąteau Rouge a pris d’un coup. Soudain dĂ©tonnaient des imprimĂ©s vibrants sur bitume badant dans les quartiers les plus branchĂ©s de Paris, les jeunes gens dans le vent arborant sur le dos des t-shirts en wax floquĂ©s comme les maillots de sport amĂ©ricains. L’engouement pour Maison ChĂąteau Rouge, encouragĂ© par de nombreux grands magasins de la capitale, n’allait pas s’essouffler, et sa boutique, ouverte en 2016, en est une merveilleuse vitrine. Rendez-vous au 40 bis de la rue Myrha, en plein cƓur de la Goutte d’Or. Multicolore et multiculturel, cet espace de 40 mĂštres carrĂ©s propose toutes les crĂ©ations de la griffe (hauts, sweats, robes, combis, blousons
), quelques capsules inĂ©dites mais aussi une sĂ©lection de magazines Ă©trangers et de beaux livres. Sorte de concept store african friendly, c’est une joie d’y dĂ©nicher une piĂšce coup de soleil aussi tendance qu’atypique planquĂ©e dans un dĂ©cor vibrant
 et d’y discuter avec l’équipe de Maison ChĂąteau Rouge, toujours dĂ©tente. Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšce : Un top iconique imprimĂ© « hirondelle », symbole de rĂ©unification, Ă  110 €.  
Bobby Second Hand

Bobby Second Hand

4 out of 5 stars
Oubliez les dĂ©pĂŽts-ventes poussiĂ©reux et hors de prix. Bobby Second Hand met un coup de pied dans la fashion fourmiliĂšre et propose de vĂ©ritables bombes accessibles Ă  toutes les bourses, tout en squattant bien au chaud un espace hypercool. À premiĂšre vue, on se croirait dans une friperie branchouille de Paris. Que nenni : Ă  quelques enjambĂ©es du mĂ©tro Sentier, Bobby Second Hand est une caverne d’Ali Baba de deux Ă©tages au je-ne-sais-quoi de tropical jonchĂ©e de dĂ©co rigolote et de lampes en papier japonaises. Un joyeux bordel dans lequel l’espace est bourrĂ© Ă  craquer de portants hommes et femmes pour toi, plus moi, plus tous ceux qui veulent. Nina, la (jeune) fondatrice du lieu, nous explique en toute dĂ©tente qu’elle ne trouvait jamais son bonheur dans les dĂ©pĂŽts-ventes classiques. Son offre, ultradiverse, est tout sauf snob : des piĂšces de saison, pas forcĂ©ment griffĂ©es mais toujours mode avec une pincĂ©e de vintage. Chaussures, jupes, robes, sacs, maillots, chapeaux, lunettes de soleil, vestes
 Impossible de ne pas trouver son bonheur dans le choix de Nina, qui s’étale dans cet espace gigantesque baignĂ© de lumiĂšre et qui nous fait nous sentir comme Ă  la maison, en beaucoup plus vaste. Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšce : Sus aux robes de petites marques de l’annĂ©e derniĂšre, genre Sandro, pour 60 euros.
Avé

Avé

4 out of 5 stars
Avec sa façade rose pastel, AVÉ ambiance la rue Notre-Dame-de-Lorette façon boutique de hipster pour filles. Quelle surprise de constater que, au lieu de se retrouver dans un Ă©niĂšme concept store minimaliste, on vient de mettre les pieds dans un dĂ©pĂŽt-vente unique en son genre. Bye-bye les boutiques Ă  l’ancienne avec des vendeuses sans Ăąge et des fringues pleines de poussiĂšre, AVÉ repense le dĂ©pĂŽt-vente pour les meufs qui veulent shopper des fringues de seconde main tendance, quali, Ă  prix accessibles et dans un espace qui ne fouette pas la naphtaline. FondĂ© par une ancienne de la mode, la trentenaire plus stylĂ©e tu meurs avait de la suite dans les idĂ©es. Son concept « Acheter, vendre, Ă©changer » est fiĂšrement Ă©crit sur les murs avec une typo pop. Car chez AVÉ, on peut vendre ses fringues contre 35 % en cash ou 50 % du prix estimĂ© Ă  la vente en bon d’achat. Et/ou acheter les piĂšces sĂ©lectionnĂ©es par la demoiselle. Six portants de vĂȘtements, des tables d’accessoires et des paires de chaussures au sol attendent preneuses. CĂŽtĂ© marques, les sempiternels Maje, Sandro et ba&sh cĂŽtoient du Isabel Marant, du Zara, du GĂ©rard Darel, du Naf Naf, du COS, du & Other Stories ou du vintage qui claque (Balmain des annĂ©es 80 par exemple). Bref, toutes ces jolies piĂšces qui squattent nos penderies alors qu’elles feraient la joie des copines. Pareil pour les chaussures (Jonak, Bata, Marc Jacobs
) ou les sacs en cuir type Furla en parfait Ă©tat qu’on achĂšte sans culpabiliser
 quitte Ă  les revend
Le Vestiaire du 18e

Le Vestiaire du 18e

4 out of 5 stars
Ambiance appartement parisien pour ce dĂ©pĂŽt-vente de quartier du 18e. La conscience Ă©cologique au cƓur, c’est ici, il y a cinq ans Ă  peine, que CĂ©cile a craquĂ© pour cette boutique montmartroise et dĂ©cidĂ© d’envoyer bouler sa vie professionnelle et provinciale pour reprendre le bail. Fan de beaux vĂȘtements et consciente des bouleversements Ă©conomiques actuels, elle se lance dans le dĂ©pĂŽt-vente en en faisant un petit appart qui recĂšle de merveilles mode. Tara Jarmon, Maje, A.P.C.
 Le Vestiaire du 18e propose de nombreuses robes, tops, chemisiers, jupes, vestes, pantalons, chaussures et accessoires de prĂȘt-Ă -porter pour femme moyenne gamme, Ă  50 % de leur prix neuf
 et Ă  peine portĂ©s. Rien de bien original me direz-vous, si le sac Ă  malice de CĂ©cile ne comportait pas quelques bombes luxe, avec une lĂ©gĂšre obsession pour HermĂšs. Sous leurs airs de bourgeoises bohĂšmes, ses clientes du 18e dĂ©posent de grandes marques que la jeune femme dĂ©voile Ă  prix d’or (99 € la robe pull Kenzo, 89 € la robe Yves Saint Laurent vintage, 150 € le t-shirt Gucci, 79 € le bermuda bariolĂ© Moschino). ObsĂ©dĂ©e par HermĂšs, donc, il y aura toujours entre deux et quatre carrĂ©s dans la boutique, toujours neufs, toujours sublimes, Ă  offrir ou se faire offrir les yeux fermĂ©s. Si l’on ne devait emporter qu’une piĂšce : Sans surprise, un carrĂ© HermĂšs Ă  250 euros environ.  
Les Beaux Mecs

Les Beaux Mecs

4 out of 5 stars
C’est minuscule chez Les Beaux Mecs. NichĂ©e rue Jules-VallĂšs, la boutique de ValĂ©rie Bornes entasse des centaines de piĂšces ultramode pour homme dans 14 mĂštres carrĂ©s, exploitĂ©s jusqu’au plafond. Comme Ă  la maison, la dame nous reçoit Ă  l’ancienne, le sourire aux lĂšvres et prĂȘte Ă  nous faire un cafĂ© pour le plaisir de discuter. L’idĂ©e de cette ancienne de l’industrie du luxe (« dans la logistique hein, dans les bureaux »), c’était de mettre sa passion pour la seconde main au service de ces messieurs parce que, et elle a raison, il n’y a jamais rien pour eux. RĂ©sultat, les mecs les plus cool du onziĂšme lui confient leurs craquages shopping les moins portĂ©s et Ă  elle de retrouver preneur, Ă  prix dĂ©pĂŽt. Rien Ă  dire : y a de la belle came, chez Les Beaux Mecs. A.P.C., Homecore, Balibaris, Kenzo, Officine GĂ©nĂ©rale, Schott USA, Carhartt
 C’est l’occasion ou jamais de dĂ©nicher un blouson ou une veste increvables deux fois moins cher qu’en magasin. La boutique regorge Ă©galement de chaussures valeurs sĂ»res. Haro sur les mocassins et derbies en cuir Church’s, Heschung ou Bowen. Comme sur les baskets de collectionneur Pierre Hardy (150 euros environ), Nike ou Adidas (de 30 Ă  50 euros la paire). ValĂ©rie Bornes rhabille ses beaux mecs des pieds Ă  la tĂȘte, il Ă©tait donc impensable qu’elle ne propose pas des accessoires comme on les aime. Oui Messieurs, il vous faut un sac. Besaces, cartables, sacs de ville
 Laissez-vous tenter par ceux de la boutique, minimalistes et inusables (60 euros le