Dana Tarabey

Dana Tarabey

Articles (4)

Les meilleures boutiques pour femmes à Paris

Les meilleures boutiques pour femmes à Paris

A Paris, la gente féminine a largement de quoi faire lorsqu'il est question de remplir son dressing. Pour autant, si une éternelle insatisfaction règne tous les matins au moment de faire votre choix, séchez vos larmes et rassurez-vous : avec cette liste de boutiques de fringues, vous ne pourrez plus jamais dire que vous n'avez rien à vous mettre avant de prendre le tro-mé. Petits prix (les friperies, c'est par ici), pièces de créateurs, haute-couture... Il y en aura, c'est promis, pour tous les goûts ! Autant de (bonnes) raisons de se faire plaisir. Et puis de toute façon, peu importe votre style car, comme le dit si joliment Anne Klein : « les vêtements ne vont pas changer le monde, les femmes qui les portent, si.»

The 11 best vintage shops in Paris

The 11 best vintage shops in Paris

If ever there was a time to replenish your clothes racks, it’s now. You’re in Paris, home of Dior’s New Look, after all, and we reckon you should get cracking on your own personal style revolution before you leave. The department stores and fashion boutiques of the Left Bank may be a touch out of your price range, so your best bet is the host of affordable vintage clothes emporiums sprinkled around Montmartre, the Marais and elsewhere. You could spend hours rummaging the racks, rails, baskets and piles of clothes and accessories that fill the following brilliant vintage shops in Paris. So splash the euros and spruce yourself up – you won’t regret it.  RECOMMENDED: Full guide to the best shops in Paris

Les meilleurs dépôts-vente de Paris

Les meilleurs dépôts-vente de Paris

On ne va pas se mentir, à force de craquages et de soldes, notre penderie explose littéralement. On prend le fauteuil du salon pour un cintre, on essaye de rouler en boule les t-shirts pour caser un énième jean brut, on jette en douce les fringues de son coloc' pour se faufiler partout... Bref, on devrait faire du rangement dans notre garde-robe. Et bonne nouvelle, on pourrait même se collecter un petit pécule avec ce vieux chemisier en soie qu'on ne porte plus depuis le début des années 1990. Sapes propres et bien peignées, direction le dépôt-vente. Et voici 23 adresses au cas où votre t-shirt frangé n'aurait pas convaincu au premier abord. Ou pour tout simplement faire un brin de shopping pas cher et original, comme ça, sans arrière-pensée.

Les meilleures friperies de Paris

Les meilleures friperies de Paris

Vous aimez sortir des sentiers battus de la mode, afficher un style unique, drôle et décalé ou simplement ne pas dépenser un demi-bras pour vous payer une chemise ? Paris regorge de friperies qui, à coup sûr, devraient faire votre bonheur (et celui de votre banquier). Evidemment, il y en a pour tous les goûts, que vous soyez furieusement rockabilly, à la recherche du perfecto idéal, râpé juste comme il faut, délicieusement glamour et rétro ou simplement en quête de nouveaux coups de cœur vintage. Classes, foutraques, bien rangées, inspirées, voici un éventail de boutiques sélectionnées par Time Out Paris.

Listings and reviews (36)

Le Genre Urbain

Le Genre Urbain

5 out of 5 stars

Au cœur de Belleville, Le Genre urbain est une institution. Xavier Capodano, le taulier, a fait de sa passion pour les questions urbaines une librairie de quartier ultraspécialisée, et un lieu de rencontres et de débats très actif. Le spot ? Il est à l’image du quartier : vivant, populaire et cosmopolite. Écouter Xavier Capodano raconter l’histoire de sa librairie, c’est plonger dans les méandres de l’Est parisien du début des années 2000. Mais aussi être impressionné par la volonté d’un homme (« l’inconscience », dit-il) de vouloir faire penser la ville au plus grand nombre dans un environnement où les communautés sont multiples et les obstacles nombreux. L’ « urbain » n’est pas forcément ce que l’on croit. Il y a certes les cultures urbaines (hip-hop, graff…) mais aussi un champ de recherche passionnant qui concerne toutes les villes, de l’urbanisme à l’architecture, des sciences sociales aux questions politiques et environnementales. « Ici, c’est Paris », comme dirait l’autre, et au Genre urbain, les bouquins de pointe sur la capitale arrivent avant les autres.  Essais, travaux de recherche, livres d’investigation… De « pourquoi la classe moyenne quitte Paris » à l’expansion d’Airbnb en passant par tous les types d’ouvrages sur les transports, la mobilité ou le logement, Le Genre urbain est un hot spot qui réunit Parisiens concernés, universitaires et curieux autour de débats passionnés et accessibles à tous. Et parce que Le Genre urbain est avant tout une librairie membre

Librairie-Boutique du musée du quai Branly-Jacques Chirac

Librairie-Boutique du musée du quai Branly-Jacques Chirac

5 out of 5 stars

Ras le bol de Paris ? Envie de vous plonger dans des cultures du bout du monde mais vous avez autant de miles que de followers sur Instagram ? La librairie/boutique du musée du Quai Branly est là pour vous. Nul besoin de claquer un billet d’entrée, le lieu est accessible au tout-venant, il suffit de demander. Ensemencée près du jardin du musée, elle nous déconnecte de la ville cash. Ici, 300 mètres carrés signés Jean Nouvel abritent des milliers d’ouvrages sur les arts et civilisations d’Afrique, du Proche-Orient, du Maghreb, d’Asie, d’Océanie et des Amériques sous un plafond orné de peintures d’artistes aborigènes.  Les nerds apprécieront le large choix d’éditeurs spécialisés (Picquier, Elytis, Présence Africaine, Karthala…), les nombreuses revues (du confidentiel Tribal Art Magazine à Reliefs) ainsi que la sélection sciences sociales, anthropologie et ethnologie (l’occasion de se replonger dans ce bon vieux Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss ou de découvrir Jared Diamond). Pour tous ceux qui ne se sont pas remis d’Into the Wild, on ne part pas sans un grand classique du récit de voyage en format poche spécial valoche (Nicolas Bouvier, Michel Leiris, Alexandra David-Néel).  Pour les néophytes, haro sur les beaux livres consacrés à l’art aborigène, les catalogues d’exposition (simples, courts, pas chers) et les produits dérivés de l’actualité du musée. Religions du monde, rituels, contes et légendes, chamanisme, civilisations précolombiennes, cultures créoles, les Dogon

Mamie Blue

Mamie Blue

5 out of 5 stars

De Mad Men à Downton Abbey, tous les fans de séries historiques sans dragons à décapiter vont péter les câbles qui leur restent chez Mamie Blue. Ô Mamie, si tu savais comme notre sang n’a fait qu’un tour alors qu’on découvrait, médusés, les merveilles vintage que tu caches au fin fond du 9e…  Ici, point de fripes mi-hype mi-cheloues, on est dans du Vêtement messieurs dames. Du vrai. Antre secret des dandys parisiens, Mamie Blue semble figé dans le temps. Mais lequel ? Il suffit de scanner (discrétos) la gérante Brigitte et son acolyte, Philippe, sapés comme jamais de pépites 50’s d’origine pour le comprendre. Depuis 2007, Brigitte sélectionne des vêtements, chaussures et accessoires des années 20 aux années 70 en parfait état mais fait également reproduire des modèles d’époque en série limitée, de la restauration ainsi que de la location pour s’enjailler façon Gatsby le Magnifique ou Las Vegas Parano le temps d’une soirée.  Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : En pleine crise de trouble obsessionnel compulsif ? Faites comme moi et jetez-vous dans la valise vintage bourrée à craquer de foulards de marques que même Oscar Wilde n’a pas. Fumez allègrement votre budget pour les transformer en access de droite ou turban à l’ancienne, entre 35 et 65 euros pièce (150 euros pour un carré Hermès).

Amélie Pichard

Amélie Pichard

5 out of 5 stars

Amélie Pichard, c’est un peu notre BFF imaginaire. Biberonnée à la variétoche française version Stone et Charden, nappe en plastique et sauciflard, la créatrice installée rue de Lappe crée des chaussures et des sacs de luxe à l’univers complètement improbable. Et c’est canon. Chez Pichard (non mais rien que le nom, sérieux), c’est une échoppe à la devanture verte, hommage aux PMU de campagne qui n’existent plus. Moquette écrue, crépi blanc, on se préparait à de l’épuré quand soudain, l’immense lit de satin rose aux coussins Claude François nous saute aux yeux. Les « Pichard Girls » y essaient leurs talons, normal. Au mur, des cartes postales de femmes nues, de Bretonnes et de bichons frôlent le mauvais goût… Mais justement, non. Amélie Pichard a créé un lieu unique où se rencontrent la plus haute sophistication et la dérision ultime.  La fête au village de luxe, c’est chez elle. Ses chaussures iconiques portent toutes des noms de femme – à gros seins si possible – et ont toutes de forts accents 70’s. Escarpins à poils rose Malabar, mules en raphia, sabots en jean, santiags chics à la Dolly Parton… On rigole pas avec le style. Côté sacs, ça envoie du it bag à gogo avec, toujours, le fermoir Pichard qui va bien… Mais ne vous y trompez pas : ça rigole, ça rigole, mais on est dans le luxe, le vrai, comptez donc 250 euros en moyenne le craquage. L’astuce Time Out ? Demandez à la vendeuse de vous parler des « petites annonces Amélie Pichard »… Si l’on ne devait emporter qu’une pièc

Maison Château Rouge

Maison Château Rouge

5 out of 5 stars

Dans l’océan de marques et créateurs qui proposent des pièces actuelles en wax, Maison Château Rouge fait figure d’exception. Youssouf Fofana a grandi à Château rouge (le quartier africain de Paris, pour ceux qui vivraient dans une yourte) ; il lui rend hommage en inscrivant ces sacro-saints tissus imprimés dans la plus grande contemporanéité et y a ouvert sa boutique. Maison Château Rouge a pris d’un coup. Soudain détonnaient des imprimés vibrants sur bitume badant dans les quartiers les plus branchés de Paris, les jeunes gens dans le vent arborant sur le dos des t-shirts en wax floqués comme les maillots de sport américains. L’engouement pour Maison Château Rouge, encouragé par de nombreux grands magasins de la capitale, n’allait pas s’essouffler, et sa boutique, ouverte en 2016, en est une merveilleuse vitrine. Rendez-vous au 40 bis de la rue Myrha, en plein cœur de la Goutte d’Or. Multicolore et multiculturel, cet espace de 40 mètres carrés propose toutes les créations de la griffe (hauts, sweats, robes, combis, blousons…), quelques capsules inédites mais aussi une sélection de magazines étrangers et de beaux livres. Sorte de concept store african friendly, c’est une joie d’y dénicher une pièce coup de soleil aussi tendance qu’atypique planquée dans un décor vibrant… et d’y discuter avec l’équipe de Maison Château Rouge, toujours détente. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Un top iconique imprimé « hirondelle », symbole de réunification, à 110 €.  

Andrea Crews

Andrea Crews

5 out of 5 stars

Précurseure d’une mode militante du XXIe siècle, Maroussia Rebecq a fait de son label, Andrea Crews, un manifeste politique bien avant que ça ne soit à la mode. Sa boutique/atelier, sorte de vaisseau spatial jonché de plantes, est un lieu incontournable de l’avant-garde parisienne qui pense le vêtement comme un objet d’appartenance mais aussi de contestation. « Le vêtement n’est qu’un prétexte », déclare-t-elle à qui veut l’entendre. « Je ne m’intéresse pas au vêtement en tant que forme décorative mais en tant qu’objet social. » Chantres de l’élégance classique, aficionados du bon goût, passez votre chemin. Andrea Crews propose des collections unisexes entre mode et art ainsi que des tonnes de collabs streetwear 100 % upcycling. Une impression de déjà-vu ? Bahaha, malheureux. Elle est une des premières à s’être lancée sur ce créneau, alors que les normcore à tendance caillera qui créent des Crocs à 10 000 boules (suivez mon regard) étaient encore en crise d’adolescence. Bref, cette délicieuse boutique, outre les nombreux BG qui y bossent/shoppent/posent, contient de la fringasse collector où que les yeux se posent. Tel le précieux adage « qui vole un œuf vole un bœuf », qui dit made in France dit made in fric, donc on respire un bon coup avant de tendre sa CB d’une main assurée. Et puis il y a toujours moyen de s’en sortir avec un accessoire à moins de 100 balles qui déchire.  Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Un t-shirt du moment. Alors que nous écrivons ces lignes,

Modetrotter

Modetrotter

4 out of 5 stars

Bienvenue chez Modetrotter, une boutique nichée au cœur du Sentier qui nous plonge dans le cerveau survitaminé de sa créatrice, Marie Courroy. Entrepreneure plus en marche, tu meurs, elle a lancé sa propre marque de vêtements pour femmes en 2015 en s’inspirant de ses nombreux voyages, une série de destinations pour Parisiennes en goguette, virées entre meufs pressées et week-end entre couples qui disent « escapade ». Modetrotter propose un vestiaire mi-bourge mi-hipster mi-« je marche pieds nus dans l’herbe, j’ai une frange et un sac à 1 000 boules ». Chaque collection – ponctuée de capsules canons – mêle à merveille allure parisienne et évasion. Oui aux blazers orange mandarine, longue vie au pantalon fluide rose shocking, yes papa la casquette « Stalker » et le maillot « La Frime ». Entrer dans la boutique, c’est être attiré par ces fringues colorées partout, c’est être touché par une déco au charme fou. Sofa oriental, fleurs séchées, fauteuils en osier, calme et volupté nous donnent un avant-goût d’été tout comme l’ambiance de copines qui y règne. L’endroit est pensé pour essayer, acheter, toucher, mais aussi pour se faire une bonne bouffe, un karaoké, un débat ou une cession yoga entre zouzs. À la bien, quoi. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Certainement le pantalon « Marcus », best-seller de la marque décliné à l’infini en fonction des saisons, qui allonge scandaleusement la silhouette pour 145 €. Franchement, ça les vaut.

Urban Outfitters

Urban Outfitters

4 out of 5 stars

Parce qu’on en avait ras-le-cul du corner de quelques mètres carrés au BHV et pas le budg’ pour refaire le plein à New York chaque année, la cultissime enseigne Urban Outfitters a ENFIN daigné nous octroyer un store digne de ce nom à nous autres, pauvres Français. Et c’est à Paris que ça se passe, rue de Rivoli pour être exact, théâtre des virées shopping des vingtenaires qui ont 20 balles à claquer tous les week-ends. Bien qu’existant depuis les années 70, la marque superstar est un peu aux millions de jeunes nés sous Chirac ce qu’était feu American Apparel il y a une décennie : un temple de l’urbanwear sexy, un style de vie. Entrer dans le store parisien, c’est faire un aller simple pour Brooklyn. Comme toutes les autres boutiques, UO rue de Rivoli donne l’impression de rentrer à la maison, soit un immense loft faussement flingué et chaleureux où se côtoient fringues vintage, plantes vertes, carnets de notes, déco, vinyles et Photomaton. La touche française ? C’est le bordel qui y règne. L’enseigne se targue de véhiculer une nouvelle idée de l’american way of life beaucoup plus cool, beaucoup plus bohème et ce ne sont pas les vendeurs comme téléportés de Williamsburg qui diront le contraire. Côté sapes, UO, c’est un peu tout et son contraire. En plus d’une offre streetwear collector qui vaut le détour (Champion, Fila, Kappa, Obey, Calvin Klein, Carhartt, Dickies…), la boutique regorge de marques assez cheap qui entrent dans le trip 90’s mais flirtent avec la fast fashion, p

Bobby Second Hand

Bobby Second Hand

4 out of 5 stars

Oubliez les dépôts-ventes poussiéreux et hors de prix. Bobby Second Hand met un coup de pied dans la fashion fourmilière et propose de véritables bombes accessibles à toutes les bourses, tout en squattant bien au chaud un espace hypercool. À première vue, on se croirait dans une friperie branchouille de Paris. Que nenni : à quelques enjambées du métro Sentier, Bobby Second Hand est une caverne d’Ali Baba de deux étages au je-ne-sais-quoi de tropical jonchée de déco rigolote et de lampes en papier japonaises. Un joyeux bordel dans lequel l’espace est bourré à craquer de portants hommes et femmes pour toi, plus moi, plus tous ceux qui veulent. Nina, la (jeune) fondatrice du lieu, nous explique en toute détente qu’elle ne trouvait jamais son bonheur dans les dépôts-ventes classiques. Son offre, ultradiverse, est tout sauf snob : des pièces de saison, pas forcément griffées mais toujours mode avec une pincée de vintage. Chaussures, jupes, robes, sacs, maillots, chapeaux, lunettes de soleil, vestes… Impossible de ne pas trouver son bonheur dans le choix de Nina, qui s’étale dans cet espace gigantesque baigné de lumière et qui nous fait nous sentir comme à la maison, en beaucoup plus vaste. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Sus aux robes de petites marques de l’année dernière, genre Sandro, pour 60 euros.

Avé

Avé

4 out of 5 stars

Avec sa façade rose pastel, AVÉ ambiance la rue Notre-Dame-de-Lorette façon boutique de hipster pour filles. Quelle surprise de constater que, au lieu de se retrouver dans un énième concept store minimaliste, on vient de mettre les pieds dans un dépôt-vente unique en son genre. Bye-bye les boutiques à l’ancienne avec des vendeuses sans âge et des fringues pleines de poussière, AVÉ repense le dépôt-vente pour les meufs qui veulent shopper des fringues de seconde main tendance, quali, à prix accessibles et dans un espace qui ne fouette pas la naphtaline. Fondé par une ancienne de la mode, la trentenaire plus stylée tu meurs avait de la suite dans les idées. Son concept « Acheter, vendre, échanger » est fièrement écrit sur les murs avec une typo pop. Car chez AVÉ, on peut vendre ses fringues contre 35 % en cash ou 50 % du prix estimé à la vente en bon d’achat. Et/ou acheter les pièces sélectionnées par la demoiselle. Six portants de vêtements, des tables d’accessoires et des paires de chaussures au sol attendent preneuses. Côté marques, les sempiternels Maje, Sandro et ba&sh côtoient du Isabel Marant, du Zara, du Gérard Darel, du Naf Naf, du COS, du & Other Stories ou du vintage qui claque (Balmain des années 80 par exemple). Bref, toutes ces jolies pièces qui squattent nos penderies alors qu’elles feraient la joie des copines. Pareil pour les chaussures (Jonak, Bata, Marc Jacobs…) ou les sacs en cuir type Furla en parfait état qu’on achète sans culpabiliser… quitte à les revend

Le Vestiaire du 18e

Le Vestiaire du 18e

4 out of 5 stars

Ambiance appartement parisien pour ce dépôt-vente de quartier du 18e. La conscience écologique au cœur, c’est ici, il y a cinq ans à peine, que Cécile a craqué pour cette boutique montmartroise et décidé d’envoyer bouler sa vie professionnelle et provinciale pour reprendre le bail. Fan de beaux vêtements et consciente des bouleversements économiques actuels, elle se lance dans le dépôt-vente en en faisant un petit appart qui recèle de merveilles mode. Tara Jarmon, Maje, A.P.C.… Le Vestiaire du 18e propose de nombreuses robes, tops, chemisiers, jupes, vestes, pantalons, chaussures et accessoires de prêt-à-porter pour femme moyenne gamme, à 50 % de leur prix neuf… et à peine portés. Rien de bien original me direz-vous, si le sac à malice de Cécile ne comportait pas quelques bombes luxe, avec une légère obsession pour Hermès. Sous leurs airs de bourgeoises bohèmes, ses clientes du 18e déposent de grandes marques que la jeune femme dévoile à prix d’or (99 € la robe pull Kenzo, 89 € la robe Yves Saint Laurent vintage, 150 € le t-shirt Gucci, 79 € le bermuda bariolé Moschino). Obsédée par Hermès, donc, il y aura toujours entre deux et quatre carrés dans la boutique, toujours neufs, toujours sublimes, à offrir ou se faire offrir les yeux fermés. Si l’on ne devait emporter qu’une pièce : Sans surprise, un carré Hermès à 250 euros environ.  

Les Beaux Mecs

Les Beaux Mecs

4 out of 5 stars

C’est minuscule chez Les Beaux Mecs. Nichée rue Jules-Vallès, la boutique de Valérie Bornes entasse des centaines de pièces ultramode pour homme dans 14 mètres carrés, exploités jusqu’au plafond. Comme à la maison, la dame nous reçoit à l’ancienne, le sourire aux lèvres et prête à nous faire un café pour le plaisir de discuter. L’idée de cette ancienne de l’industrie du luxe (« dans la logistique hein, dans les bureaux »), c’était de mettre sa passion pour la seconde main au service de ces messieurs parce que, et elle a raison, il n’y a jamais rien pour eux. Résultat, les mecs les plus cool du onzième lui confient leurs craquages shopping les moins portés et à elle de retrouver preneur, à prix dépôt. Rien à dire : y a de la belle came, chez Les Beaux Mecs. A.P.C., Homecore, Balibaris, Kenzo, Officine Générale, Schott USA, Carhartt… C’est l’occasion ou jamais de dénicher un blouson ou une veste increvables deux fois moins cher qu’en magasin. La boutique regorge également de chaussures valeurs sûres. Haro sur les mocassins et derbies en cuir Church’s, Heschung ou Bowen. Comme sur les baskets de collectionneur Pierre Hardy (150 euros environ), Nike ou Adidas (de 30 à 50 euros la paire). Valérie Bornes rhabille ses beaux mecs des pieds à la tête, il était donc impensable qu’elle ne propose pas des accessoires comme on les aime. Oui Messieurs, il vous faut un sac. Besaces, cartables, sacs de ville… Laissez-vous tenter par ceux de la boutique, minimalistes et inusables (60 euros le