Lola Levent

Lola Levent

Listings and reviews (3)

Le Poly

Le Poly

5 out of 5 stars
Located on Boulevard SĂ©bastopol, Poly draws in the punters with its large bay window and luminous "P". Like the much-loved Point EphĂ©mĂšre and Kader Attia’s recent gem La Colonie, Poly offers an artistic and musical program, as well as the perfect atmosphere for post work boozing. The first floor is devoted to the work of emerging artists, including exhibitions and projections. Surfaces are covered with frescoes, which change with the seasons. The basement, which is smaller, darker and more intimate than upstairs, hosts DJs. Producer Hologram Lo ' is already a regular appearance. On top of all that are “Poly days” – a selection of chill out playlists to be listened to slumped on a sofa on the ground floor, plus a giant screen to watch games with a beer and a food corner serving regularly-changing cuisine; think African comfort food, Vietnamese banh-mi or craft hot dogs. In other words, monotony is not in Poly’s vocabulary. You know where to find us this weekend

Le Poly

Le Poly

5 out of 5 stars
Pour qui ? Les party animals de l’apĂ©roUn cocktail culte ? Un banh-mi et une biĂšre Imaginez un instant une soirĂ©e sans indĂ©cision, sans halte dans la rue, sans changement de ligne de mĂ©tro Ă  la derniĂšre minute
 Bref, vous l’aurez compris, on arrĂȘte de dĂ©battre et on n’hĂ©site plus, parce que ce soir, on va tous au Poly. On le repĂšre sur le boulevard SĂ©bastopol avec sa large baie vitrĂ©e et son « P » lumineux. VoilĂ  le nouveau-venu issu de la portĂ©e 2017 des bars parisiens qui aura vite fait de colorer votre afterwork habituel. Car le Poly s’inscrit dans le sillage des lieux de rendez-vous pluriels tels que le trĂšs installĂ© Point EphĂ©mĂšre ou le rĂ©cent bijou de Kader Attia, La Colonie. Comme eux, il propose une programmation artistique et musicale en plus de participer Ă  l’ivresse enthousiaste de nos dĂ©buts de soirĂ©e. Le premier Ă©tage est entiĂšrement consacrĂ© Ă  la valorisation du travail d’artistes Ă©mergents ou confirmĂ©s Ă  travers des Ă©vĂ©nements culturels en tout genre (expositions, projections
). Mais les murs du Poly n’échappent pas pour autant aux coups de pinceau et sont autant de surfaces recouvertes de fresques, changeant au rythme des saisons. A spotter : les mots de Jack Le Black dans les toilettes du sous-sol ! Ce dernier espace, plus sombre, plus DIY et plus intimiste, reçoit toutes les semaines des DJ aux propositions festives, parmi lesquels le producteur Hologram Lo’, dĂ©jĂ  un invitĂ© fidĂšle au -1. Mais les « Poly days », ce sont aussi des sessions rĂ©servĂ©es aux playli
Ground Effect

Ground Effect

Il y a des galeries Ă©triquĂ©es, des white cubes, des espaces d’exposition qui trĂŽnent dans des hĂŽtels particuliers et d’autres qui se cachent, des galeries improvisĂ©es, des ateliers ouverts, des galeries-vitrines et des galeries-squats
 Et puis il y a Ground Effect. LovĂ© dans des caves rĂ©amĂ©nagĂ©es, ce lieu ouvert au public depuis juillet 2016 accueille des Ɠuvres d’art dites « urbaines », qu’elles le soient par leur pratique ou leur thĂ©matique. Du graffeur des premiers jours Ă  la graphiste inspirĂ©e par le streetwear, en passant par ce duo qui fait graver des skateboards, les artistes rĂ©sidents de la galerie Ground Effect crĂ©ent une atmosphĂšre esthĂ©tique citadine, certes, mais gĂ©nĂ©reuse et protĂ©iforme. A l’image de la diversitĂ© des arts de rue.    Paris sans dessus dessous Cependant, ici on quitte le mur et le trottoir sans se retourner, pour descendre dans les souterrains du curating : ici les acteurs de notre catabase boivent de la biĂšre dans des canapĂ©s en cuir et jouent Ă  Mario Bros sur une tĂ©lĂ©vision recouverte de personnages dessinĂ©s Ă  la main. Moins DIY que perfectionniste Ă  l’amiable, l’aventure Ground Effect montre que la culture « underground » a encore de beaux jours (et de belles nuits ?) devant elle. Ainsi, c’est Ă  coups d’expositions temporaires dans la piĂšce centrale et d’évĂ©nements extra-muros (au Panic Room ou Ă  La Capela) – oĂč sessions de tatouage, merch conceptuel et DJ sets sont souvent de mĂšche – que le rendez-vous Ground Effect fidĂ©lise les Parisiens. Les

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Le derriùre des Ɠuvres : les plus beaux culs du Louvre

Le derriùre des Ɠuvres : les plus beaux culs du Louvre

Le XVIe siĂšcle avait-il ses propres Kim Kardashian ? L’arriĂšre-train peut-il avoir une fonction tragique ? A qui appartenaient les plus belles chutes de reins du premier Empire ? On est rentrĂ©s au Louvre par la porte de derriĂšre pour y dĂ©nicher des trĂ©sors nouveaux. AprĂšs tout, mĂȘme dans le musĂ©e le plus cĂ©lĂšbre de France, « on n’est jamais assis que sur son boule », comme dirait Booba. Cornelis van Haarlem, Le BaptĂšme du Christ, 1588 Contrairement Ă  ce que le titre indique, la scĂšne de baptĂȘme est relĂ©guĂ©e Ă  l’arriĂšre plan du tableau, laissant le spectateur nez-Ă -nez avec le derriĂšre imposant du personnage central. Sans doute le peintre avait-il pressenti le passage de l’ùre chrĂ©tienne Ă  celle des twerks. Aile Richelieu, 2e Etage, salle 13.   © Jade Loncle pour Time Out Paris - Cornelis van Haarlem, Le BaptĂšme du Christ, 1588   Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682 Puni pour son audace et son ubris, Milon, multiple champion des Jeux Olympiques est condamnĂ© Ă  se faire dĂ©vorer. Le sculpteur de Louis XIV le reprĂ©sente au moment oĂč le lion plante ses griffes dans ses cuisses
 Et mord avec hargne le postĂ©rieur musclĂ© de notre vainqueur dĂ©chu. AĂŻe ! Aile Richelieu, entresol, Cour Puget.   © Jade Loncle pour Time Out Paris - Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682 Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1852-1859. Dans ce tableau, Ingres replace au coeur d’un harem sa fameuse Baigneuse, qui pique immĂ©diatement la curiositĂ© du spectateur. Contrairement aux autres od
Deborah de Robertis nue devant la Joconde : l'art du scandale

Deborah de Robertis nue devant la Joconde : l'art du scandale

Samedi 15 avril, l’artiste-performeuse luxembourgeoise s’est introduite au musĂ©e du Louvre, dĂ©guisĂ©e en Joconde, pour proposer une nouvelle vision du tableau le plus cĂ©lĂšbre au monde. La Joconde se fait chier. Pire, ça ne dĂ©range plus personne que la Joconde se fasse chier. Depuis plusieurs dĂ©cennies, Mona Lisa fait couler des litres d’encre sans jamais pouvoir bouger le petit doigt ou remuer les lĂšvres. Des crampes dans les mains et un sourire qui rappelle Ă©trangement le rictus crispĂ© de ceux qui se prennent en photo devant son portrait, elle se tient lĂ . Immobile. Universelle et invisible, Mona Lisa est immense et insignifiante. Et la photographie de Martin Parr n’avait pas menti : dans la Salle des Etats au Louvre, le harcĂšlement des tĂ©lĂ©phones, des tablettes et des appareils photo est d’une violence inouĂŻe. On joue du coude pour passer un moment avec Mona Lisa. Dans ce brouhaha ambiant, elle est la seule muette. A tel point que, face Ă  elle, 'Les Noces de Cana' ont tout d'une rave party. © Deborah de Robertis/Guillaume Belveze       Le corps du tableau Mais ce samedi 15 avril 2017, date d’anniversaire de LĂ©onard de Vinci, la vidĂ©aste et performeuse Deborah de Robertis s’est octroyĂ© la mise en Ɠuvre des festivitĂ©s. Le sourire aux lĂšvres, et vite dĂ©barrassĂ©e de sa robe de velours, elle rĂ©veille une Joconde trop longtemps restĂ©e impassible pour ĂȘtre « bienheureuse ». Le sexe et la gueule ouverte, avec l’insolence amusĂ©e qui lui est propre, Deborah de Robertis rĂ©concilie l’
Ground Effect : une galerie vingt mille lieues sous Paris

Ground Effect : une galerie vingt mille lieues sous Paris

Quel est le point commun entre une mine de diamant et un graffiti, la thĂ©orie de la terre creuse et le street art, les troglodytes et les commissaires d’exposition, les dessous dĂ©licats et l’art de la typographie ? RĂ©ponse ici. Il y a des galeries Ă©triquĂ©es, des white cubes, des espaces d’exposition qui trĂŽnent dans des hĂŽtels particuliers et d’autres qui se cachent, des galeries improvisĂ©es, des ateliers ouverts, des galeries-vitrines et des galeries-squats
 Et puis il y a Ground Effect. LovĂ© dans des caves rĂ©amĂ©nagĂ©es, ce lieu ouvert au public depuis juillet 2016 accueille des Ɠuvres d’art dites « urbaines », qu’elles le soient par leur pratique ou leur thĂ©matique. Du graffeur des premiers jours Ă  la graphiste inspirĂ©e par le streetwear, en passant par ce duo qui fait graver des skateboards, les artistes rĂ©sidents de la galerie Ground Effect crĂ©ent une atmosphĂšre esthĂ©tique citadine, certes, mais gĂ©nĂ©reuse et protĂ©iforme. A l’image de la diversitĂ© des arts de rue.    Paris sans dessus dessous Cependant, ici on quitte le mur et le trottoir sans se retourner, pour descendre dans les souterrains du curating : ici les acteurs de notre catabase boivent de la biĂšre dans des canapĂ©s en cuir et jouent Ă  Mario Bros sur une tĂ©lĂ©vision recouverte de personnages dessinĂ©s Ă  la main. © Victor Malecot Moins DIY que perfectionniste Ă  l’amiable, l’aventure Ground Effect montre que la culture « underground » a encore de beaux jours (et de belles nuits ?) devant elle. Ainsi, c’est Ă  coups d
Rencontre à la Maison Rouge avec Hervé Di Rosa, art-trotteur et accumulateur fantastique

Rencontre à la Maison Rouge avec Hervé Di Rosa, art-trotteur et accumulateur fantastique

Rencontre avec le dernier hĂŽte en date de la Maison Rouge HervĂ© Di Rosa est un artiste bon vivant qui appartient Ă  la famille de l’art contemporain français depuis les annĂ©es 1980. AnimĂ© par les questions que posent ses Ɠuvres « modestes », il parle avec hĂąte et son accent raconte d’anciens soleils : ceux d’avant les voyages, ceux d’avant les 'Dirosamondes'. Mais encore aujourd’hui, l’artiste sĂ©tois est entourĂ© d’artistes sĂ©tois (il est rejoint par Aldo Biascamano pour une performance Ă  la Maison Rouge le soir de notre rencontre) et sa peinture sans « p » majuscule implique l’authenticitĂ© de la dĂ©marche et un rapport Ă  l’autre fraternel. Son exposition 'Plus jamais seul' rassemble des Ɠuvres qu’il a rĂ©alisĂ©es dans le monde entier et ses collections de jouets en plastique. Alors on a parlĂ© artisanat, kitsch et solitude. Pouvez-vous nous raconter la genĂšse de cette exposition ? Le but de cette exposition Ă©tait un peu de survoler mon travail. Faire une rĂ©trospective de mes peintures, de mes sculptures, de mes dessins animĂ©s ou de mes livres, ne voudrait rien dire parce que mon Ɠuvre est protĂ©iforme. Elle comprend aussi ce que j’accomplis au MIAM [MusĂ©e International des Arts Modestes, que l’artiste a fondĂ© Ă  SĂšte, NDLR] et mes propres collections. Au dĂ©part, c’était l’idĂ©e d’Antoine de Galbert qui organise chaque automne une exposition dĂ©diĂ©e Ă  des collections. Le plus souvent, il se lie avec de grands collectionneurs internationaux, comme c’était le cas pour Rainer qui possĂšde