Manon Barthes

Manon Barthes

Journaliste

Listings and reviews (13)

Miznon

Miznon

5 out of 5 stars
What’s the vibe? Just a stone’s throw from Rue des Rosiers, this pita haven (which opened in 2013) is still delighting hungry Parisians and out-of-towners alike. Why? It’s modelled after the original Miznon, dreamed up by Tel Aviv’s superstar chef Eyal Shani. The vibe? Lovably chaotic – a buzzing atmosphere, open kitchen, loud music blasting, and veg dangling from the counter. What should I order? Bring your hunger – and your patience! Once you’ve made it through the (usually long) line snaking down the pavement, you’ll find it’s well worth the wait. The menu, scribbled on a huge blackboard on the wall, is cleverly put together. And the pitas (€9.50 to €13.50)? No mercy – they’re all brilliant. Whether it’s the chicken, the aubergine or the boeuf bourguignon, every bite’s a winner. But the star of the show? The lamb kebab pita – soft and pillowy bread stuffed to bursting with steaming hot meatballs (a mix of lamb and beef, making them unbelievably tender), topped with a garlicky lemon sauce and a base of tahini loaded with herbs (mint, coriander, parsley)
 divine. To go with it, there are some excellent veggie sides – roasted cauliflower (€8) or sweet potato ‘carbonara’ (€7). The only downsides? The beer selection’s a bit meh – Italian Peroni (€4.50 for 33cl) or Israeli Goldstar (€5 for 33cl) – and seating is seriously limited when the terrace isn’t set up. This review was fact-checked and updated in 2025.  📍 Discover more of the best cheap eats in Paris
Echo

Echo

5 out of 5 stars
Pour Ă©viter de faire la queue dans cette cantine californienne, pas de secret : venez tĂŽt ou privilĂ©giez les casse-dalle tardifs. En cause ? Une adresse trĂšs connue de la foodosphĂšre qui attire Chinois, AmĂ©ricains et faune modeuse parisienne, trĂšs Ă  son aise dans ce cadre hautement instagrammable, version branchĂ© et lumineux du deli angelino. Pour notre part, c’est surtout pour le brunch qu’on vient y poser nos fesses. Au programme, Ă  dĂ©vorer seul ou en bande ? Des classiques du genre comme les Ɠufs brouillĂ©s dopĂ©s au chorizo mexicain et au gouda, avachis sur un muffin anglais (mexican chorizo sandwich, 12 €)
 Psst : n’oubliez pas la sauce piquante fermentĂ©e en option (+ 50 centimes) ! Autre must-eat absolu ? Les mochis pancakes aux fruits rĂŽtis de saison (14 €), gluten free, parfaitement cuits, recouverts d’une orgie de crĂšme fouettĂ©e au mezcal et d’un coulis Ă  la rhubarbe et hibiscus. Si vous voulez du “sale”, optez pour le caramelized grilled cheese (14 €), mastodonte de fromage dĂ©goulinant entre deux Ă©normes tranches de pain au levain beurrĂ©es qui vous calera pour le restant de la journĂ©e (au moins). Ou encore la star du lieu : le double smash burger (12 €). Soit deux steaks croustillants qui respectent parfaitement la technique du smash – comprenez un patty de bƓuf hachĂ© consciencieusement aplati pour en faire ressortir le goĂ»t –, planquĂ©s dans un Martin's potato roll (le mĂȘme bun que la mythique chaĂźne new-yorkaise Shake Shack) et flanquĂ© de cheddar, tomate, oignons, sa
Kitchen Galerie Bis (KGB)

Kitchen Galerie Bis (KGB)

5 out of 5 stars
AprĂšs avoir noirci son casier culinaire chez William Ledeuil (Ze Kitchen Galerie), l’agent Maumet, mĂȘme pas 30 piges au comptoir, prouve avec KGB qu’il a tout d’un (trĂšs) grand. Dans un espace cossu terriblement contemporain (Ɠuvres d’art, banquettes carmin, luminaires en cuivre), oĂč croiser tout le gratin germanopratin (coucou Kamel Mennour), nos chroniqueurs se rĂ©galĂšrent coup sur coup avec des « Zors-d’Ɠuvre » plus que mĂ©morables, Ă  forte tendance asiatique. Soit un menu en quatre temps (55 €) qui change tous les jours ou presque, au grĂ© de l’inspi. Et autant le dire d’emblĂ©e : ça groove grave en cuisine ! Parmi les assiettes goĂ»tĂ©es : cette noix de Saint-Jacques marinĂ©e, salade d’hiver, yaourt et citronnelle ; ce gĂ©nial terre/mer avec raviolis de foie gras, dashi de champignons, miso et algue nori ; ce bƓuf wagyu confit, crĂšme de cĂ©leri truffĂ©, tamarin, moutarde violette
 Ou, plus rĂ©cemment, cette fabuleuse caille, ketchup d’abricot et gochujang (Ă  base de piment et de soja fermentĂ©). Ne ratez pas non plus les pastas, qu’il bosse Ă  la perfection, comme celles pimpĂ©es au pecorino, pistou thaĂŻ, condiment satay et olive. Et puis le meilleur pour la faim : un sorbet agastache tout en Ă©quilibre (mascarpone, fraise, timut et bouillon rhubarbe). A noter Ă©galement parmi les bons points : un personnel discret mais sourcilleux qui s’avĂšre tchatcheur en fin de service. Et une carte des vins bien pensĂ©e, qui rĂ©concilie merveilleusement jeune et vieille France. Chez Time Out, tous l
Le Relais de la Butte

Le Relais de la Butte

3 out of 5 stars
Vous ĂȘtes un touriste en goguette ou un local en quĂȘte du Paris d’AmĂ©lie ? Bienvenue au Relais de la Butte, resto tricentenaire qui Ă©tale sa terrasse XXL sur un versant de la colline. Alors certes, la carte des plats est Ă  peine correcte (escargots de Bourgogne, fondant de bƓuf braisĂ©, moelleux au chocolat), la biĂšre est indus’ et chĂšrement facturĂ©e (pinte d’Affligem Ă  9,50 €) et les joueurs d’accordĂ©on poussent un peu trop le clichĂ©. Pas grave : si vous venez ici, c’est parce que vous aurez une chance d’y trouver une assise dans ce coin pavĂ©, oĂč vous pourrez profiter d’une vue de maboul sur Paris en contrebas, sa forĂȘt de zinc et, tout au bout, le dĂŽme des Invalides. Tout ça sur une placette piĂ©tonne au milieu des arbres, pour le cĂŽtĂ© villageois. TrĂšs recommandable les jours de soleil. Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Miznon Marais

Miznon Marais

5 out of 5 stars
A deux enjambĂ©es de la rue des Rosiers, de l’As du fallafel et de sa queue Ă  rallonge (merci Lenny Kravitz), ce pitamaniaque ouvert en 2013 continue d’enjailler tout Paris et ses alentours. La raison ? CalquĂ© sur le Miznon originel, imaginĂ© par la super-toque tĂ©lavivienne Eyal Shani, le spot la joue gentiment bordĂ©lique avec ambiance survoltĂ©e, grande cuisine ouverte, sono Ă  fond les ballons et lĂ©gumes qui pendouillent au comptoir. Prenez votre dalle en patience ! PassĂ© la (longue) file qui s’étend sur le trottoir, vous allez en avoir pour votre argent grĂące Ă  un menu bien fichu crayonnĂ© sur l’immense tableau accrochĂ© au mur. Pas de pitiĂ© pour les pitas (7,50 € Ă  12 €) : au poulet (peau qui croustille et chair ferme trĂšs goĂ»tue), au poisson dorĂ© (notre prĂ©fĂ©rĂ©e avec sauce tomate et tahini) ou Ă  la ratatouille (si si), toutes valent le coup de croc ! Le hit de la maison ? Le kebab d'agneau : une pita moelleuse Ă  souhait, dĂ©bordant de boulettes fumantes (en rĂ©alitĂ© un mix de bƓuf et d'agneau, d'oĂč ce cĂŽtĂ© ultra-tendre), nappĂ© d'une petite sauce des familles (ail, citron) et d’une base de tahini garnie d'herbes (menthe, coriandre, persil)
  Pour accompagner le tout, des sides lĂ©gumiers bien foutus – chou-fleur grillĂ© (6,50 €) ou patates douces carbo (5,50 €). BĂ©mol : la biĂšre, pas terrible – italienne Peroni (4,50 € les 33 cl) ou israĂ©lienne Goldstar (5 € les 33 cl) Et le manque cruel de places quand la terrasse est rangĂ©e.Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anony
La Traversée

La Traversée

5 out of 5 stars
A mi-chemin entre le resto, le speakeasy, l'appart de pote et la sandwicherie, la TraversĂ©e s’étale sur trois Ă©tages pour faire tapasser en bande tous les gourmets du 18e. Dans un dĂ©cor brooklynien bien dans son Ă©poque (carrelages Ă  l’ancienne, tables en bois brut, pierres et poutres apparentes), les tauliers Camille Rousseau, Charles Neyers et Witold Bertrand vous invitent Ă  tortorer de remuantes assiettes (5 Ă  17 €), Ă  deux ou Ă  plusieurs, Ă  l’intĂ©rieur ou en terrasse. Au line-up : des croquants haricots verts frits, pickled eggs bio et pimientos del padron (des piments plongĂ©s dans de la ricotta au miel et accessoirement coup de cƓur de la rĂ©dac) ; des tacos d’épaule d’agneau avec haricots noirs et sauce tomatillos ; des dĂ©lices de rillettes de raie rafraĂźchies Ă  coups de salicorne. Mais aussi, pour faire pĂ©ter le dernier bouton du pantalon : un redoutable scotch egg et son ketchup maison, des keftas de bƓuf aubrac Ă  dipper dans sa crĂšme menthe et des croquettes de haddock et crĂšme yuzu
 Tout est trop bon ! Pour conclure le festival des papilles, on fond pour une mousse au choco Caramelia, amandes torrĂ©fiĂ©es et zeste de combava. Un joyeux bordel gustatif qu’on sanctifie avec une biĂšre artisanale brassĂ©e dans le quartier ou un bon vin naturel (Ă  partir de 4,50 € le verre). À moins de se laisser tenter par une escale au bar pour un cocktail shakĂ© par un ancien du Perchoir. On se dirige alors Ă  l’étage infĂ©rieur en quĂȘte d’un alcool supĂ©rieur. Chez Time Out, tous les Ă©tabl
Tomette

Tomette

4 out of 5 stars
A un jet de caddie du marchĂ© d’Aligre, en plein Boboland, cette taverne tout en longueur allie comptoir-vitrine remplie de victuailles, beau zinc, affiches vinophiles (“Obi Wine Keno Bulle”) et graffitis rigolos (“Born to be wine !”)
 C’est dans ce cadre que Simon, taulier nonchalant mais franchement sympa, enchaĂźne les allers-retours entre salle et cuisine avec une efficacitĂ© dĂ©routante.  PremiĂšre Ă©tape : le bonhomme vous invite Ă  choisir votre pif dans son immense vinothĂšque (prĂšs de 200 rĂ©fĂ©rences nature !) parmi du bu et du moins bu partout. Soit une gĂ©niale caverne d'Ali jaja oĂč en boire de toutes les couleurs : rouge (AndrĂ©a Calek en ArdĂšche), blanc (le big boss SĂ©bastien Bobinet), orange (le jeune Anthony Robin en Anjou)... Il y a en a pour toutes les bourses ! Pour Ă©ponger ? Des hors-d’Ɠuvre de comptoir Ă  partager en bande (3 Ă  13 €) et Ă  dĂ©vorer sur fond de Talking Heads. Parmi eux : l’incontournable tartare de bƓuf d’Alexandre Polmard, le sashimi de thon Ă  la polynĂ©sienne, le poulpe de Galice en salade
 Avant, en dessert, des frometons artisanaux et leur sourcing sourcilleux. Dont ce gorgonzola (9 €), sĂ»rement le meilleur de Paname ! Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Lolo

Lolo

4 out of 5 stars
  Lolo sert du bon jaja, sans chichis et sans chimie ! Lolo ? LoĂŻc Minel, homme de la night dĂ©sormais branchĂ© tire-bouchon, qui s’est associĂ© au Marseillais Christophe Juville, grand manitou des cantines Spok. Ouverte Ă  trois minutes Ă  patte du mĂ©tro Cadet, la (micro-)cave Ă  manger aligne carrelage en chevron carmin, nĂ©on Ă©tincelant et comptoir Ă©carlate. C’est ici qu’une foule de soiffards et de modeux joue du coude autour de l’unique table centrale oĂč gravitent ballons naturels. Attention : c'est souvent blindax et ça s’agglutine sĂ©vĂšre face Ă  la cuisine ouverte ! Aux fourneaux, le chef Zac Gannat (ex-Frenchie Covent Garden) a succĂ©dĂ© Ă  Antonin Girard pour une expĂ©rience plus rĂ©ussie. Le jeunot dĂ©pote Ă  flux tendu une belle petite collection de tapas canailles (3-13 €). Parmi elles : brochettes de canard ; croquettes de tĂȘte de cochon Ă  tremper dans une sauce moules gribiche (!) ; Ɠufs dĂ©ments, tarama de hareng et pain Ă  l’ail
 Et puis surtout, le hit de la maison : le poulet frit, Ɠuf de truite et pimenton trop bon. CĂŽtĂ© liquide ? Pas de carte mais une vingtaine de quilles sur l’étagĂšre (Ă  partir de 27 €). Lolo n’ayant pas de cave, peu de teilles de chaque cuvĂ©e mais – cool idĂ©e – un stock renouvelĂ© chaque semaine « jusqu’à 40 % ». A retenir, ce Livia 2018, canon flacon de muscat Ă  petits grains (36 €), cosignĂ© Patrick Bouju et Jason Ligas, vinifiĂ© sur l’üle de Samos (GrĂšce). Une pĂ©pite de blanc sec et salin, tout en fraĂźcheur et iode. Ou cet indĂ©modable jurançon Château L
HĂŽtel Bourbon

HĂŽtel Bourbon

5 out of 5 stars
AprĂšs nous avoir rĂ©galĂ©s Ă  deux enjambĂ©es de lĂ  (DĂ©viant, Vivant 2 et Da Graziella), le jeune trentenaire Arnaud Lacombe crache de nouveau sa flamme entrepreneuriale sur les trottoirs des Petites-Ecuries. Sa derniĂšre lubie ? Transformer feu Pompon (mythique bar de nuit) en fief ultime de la branchocratie parisienne
 Et le pari est rĂ©ussi ! DesignĂ© par l’architecte William Ventura, le spot pousse Ă  fond le curseur des annĂ©es 70 avec une dĂ©co rĂ©tro contemporaine de trĂšs bon goĂ»t, alignant tables en ronce de noyer, appliques Kartell signĂ©es Gianemilio Piero & Anna Monti, et moquette psychĂ© imaginĂ©e par InĂšs Longevial et ChloĂ© Desvenain. Dans laquelle le Paris de la fashion week vient jouer des coudes pour franchir les larges rideaux en velours.  Deux options s’offrent Ă  vous : s’attabler au restaurant Ă  l’étage pour dĂ©vorer la carte de DĂ©viant et sa flopĂ©e d’assiettes Ă  dĂ©vorer en bande (vitello ostricato, pommes de terre tapĂ©es et mayonnaise au jus de volaille, ceviche de lieu, pastĂšque et huile de livĂšche
). Ou attendre les douze coups de minuit et se rendre directement dans les sous-sols, ambiancĂ©s par des DJ sets house et hip-hop (Jean Nipon, Bambounou
) À siroter ? Du vin nature et certains des meilleurs cocktails de club de la capitale. A condition, bien sĂ»r, de rĂ©ussir Ă  entrer

Bar Principal

Bar Principal

4 out of 5 stars
Rejeton de Brutos du numĂ©ro d’à cĂŽtĂ©, ce Bar principal a compris l’essentiel des besoins parisiens post-confinement : proposer un lieu pas bĂ©gueule et belle gueule (zellige blanc, brique, mobilier indus’) pour apĂ©ros Ă  rallonge. On se pose donc Ă  la fraĂźche sur la (maxi-)terrasse donnant sur le square Gardette et une (mini-)rue oĂč jouent les enfants.  La proposition de cocktails joue le classique estival : gin tonic ; pisco sour ; gin basil smash
 La carte des vins se montre, elle, nettement plus aventureuse avec une sĂ©lection de vins vivants bien troussĂ©s comme cet impec pet’ nat’ Splash 20 du chĂąteau Barouillet (27 € la bouteille) ou le riche Mus’cat d’Alice Bouvot (43 €). Un apĂ©ro digne de ce nom demande du solide Ă  se mettre sous la dent et lĂ , le Bar principal tombe pile avec ses petites assiettes dĂ©tonantes (7-10 €) : frite de polenta aussi orange que crousti, manchons de poulet Ă  la crĂšme de coco, acras qui rendent accro, milanaise de veau citronnĂ©e, dĂ©s de tapioca qui piquent un peu, croquetas fondantes
 Attention, pas de rĂ©servation, donc ramenez-vous tĂŽt ! Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Django

Django

3 out of 5 stars
Squattant une ancienne boutique de guitares, ce bar Ă  manger libĂ©rĂ© façon Django Unchained est le repaire noctambule incontournable du South Pigalle : fermeture Ă  2h du mat’ tous les soirs et cuisine ouverte jusqu’à 23h ! Pas de jazz manouche ici (mĂȘme si Django Reinhardt crĂ©chait Ă  20 mĂštres de lĂ ) mais un aquarium design intĂ©gralement vitrĂ©, surmontĂ© d’un nĂ©on rose, avec comptoir en fer Ă  cheval et bouquets d’herbes sĂ©chĂ©es. Dernier joujou de la team Maison Lautrec, le spot jouit d'un emplacement dingo (une mini-place au carrefour de cinq axes avec terrasse) qui dĂ©pote une popote mĂ©diterranĂ©enne connaissant un p’tit coup de mou depuis le changement de chef en cuisine. A la carte donc, peu bavarde ? Houmous de betterave (8 €) ; keftas de bƓuf Ă  dipper dans du yaourt, sauce pesto menthe pistache et raisin (13 €) ; addictives moules terre-mer Ă  la provençale (12 €)
 Des plats Ă  tapasser en bande et Ă  arroser de vin nat’, comme ce rosĂ© sicilien : Susucaru 2017 signĂ© Frank Cornelissen, venu tout droit des pentes volcaniques de l’Etna (39 € la quille). Mais aussi une large carte de cocktails maison, trĂšs recommandables et franchement bien shakĂ©s (autour de 12 €). Chez Time Out, tous les Ă©tablissements sont testĂ©s anonymement par nos journalistes, en payant l'addition Ă  chaque fois, comme n'importe quel client !
Le Baratin

Le Baratin

4 out of 5 stars
PerchĂ© sur la colline de Belleville depuis 1987, le Baratin est le bistrot prĂ©fĂ©rĂ© des chefs : Pierre HermĂ©, Iñaki Aizpitarte, Bertrand GrĂ©baut
 A l’origine de cet exploit, un binĂŽme complĂ©mentaire Ă  la Bonnie & Clyde. A la cave, l’un des pionniers du vin naturel, le patron Philippe Pinoteau aka Pinuche, qui dresse une carte pleine de caractĂšre, Ă  son image. Aux casseroles, Raquel Carena, lĂ©gende de la popote bistrotiĂšre qui rĂ©gale chaque jour, abats en tĂȘte, les habituĂ©s avec une cuisine d’une sincĂ©ritĂ© aussi dĂ©routante que rĂ©confortante. Ce midi-lĂ , lors de notre dernier passage, on a explosĂ© le dernier bouton du pantalon : moules sautĂ©es aux poireaux (11 €), sardines crues marinĂ©es Ă  la coriandre (11 €), fondante langue de veau et sauce aux herbes (11 €)
 Avant, pour le plat, une pomme de cƓur de ris de veau (34 €) parfaitement dorĂ©e et rĂ©veillĂ©e par une sauce au citron ou, pour les frileux, une sublime Ă©paule d’agneau de lait rĂŽtie (24 €). En dessert, retour en enfance avec l’intense fondant au chocolat (8 €) et la douceur du moelleux aux poires (8 €), divin. Un repas rĂ©ussi jusqu’à l’entrĂ©e en scĂšne du patron, qui fait virer le gueuleton au mĂ©lodrame. Au moment de commander le dessert, coup de théùtre : on nous demande manu militari de libĂ©rer la table car nous avons Ă©tĂ© “trop lents pour manger”. Un peu sonnĂ©s, on avance que le plat a surtout mis 35 minutes Ă  arriver
 Et lĂ , c’est le coup de grĂące : “Non vous n’avez pas arrĂȘtĂ© d’aller fumer des clopes.” (Une seule en rĂ©a

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Ce livre vous fait découvrir Paris à travers ses façades

Ce livre vous fait découvrir Paris à travers ses façades

Vous rĂ©flĂ©chissez Ă  une reconversion en tant que groom ou ferronnier ? On a un peu de documentation pour vous. Le mois dernier, le prestigieux Ă©diteur d’art amĂ©ricain Rizzoli a sorti un gros bouquin (144 pages) intitulĂ© Les Façades de Paris. Portes, balcons et garde-corps. Un Ă©lĂ©gant volume qui, comme son nom l'indique, ne parle absolument pas de la recette de la tortilla mais bien des façades parisiennes, magnifiquement croquĂ©es par Dominique Mathez, une doctoresse qui excelle au pinceau. Avec ce livre qui, Ă  l’exception de l’intro, rĂ©digĂ©e par JoĂ«l Orgiazzi (Meilleur Ouvrier de France 1986) et Christophe Averty (journaliste spĂ©cialisĂ© en art), n’est constituĂ© que d'aquarelles et de dessins Ă  l’encre de chine de l’illustratrice, on se balade dans la capitale (surtout l’hypercentre), on lĂšve le museau et on dĂ©couvre la ville sous le prisme (assez rare) des façades. L’ouvrage nous fait voyager dans les Ă©poques et leurs spĂ©cificitĂ©s artistiques. Dominique Mathez croque Ă  la fois les façades dans leur ensemble, avant d’en isoler les ferronneries, tels les rambardes, les garde-corps ou certains dĂ©tails de portes.  Clairement, l’ouvrage parlera surtout Ă  une niche de connaisseurs, et l’enchaĂźnement des illustrations sans aucun texte est parfois un peu monotone. Mais il vous permettra de (re)dĂ©couvrir Paris sous un angle nouveau – et de vous faire aimer, encore un peu plus, notre chĂšre capitale. Dominique Mathez, Les Façades de Paris. Portes, balcons et garde-corps, Rizzoli New Yor