Manon Barthes

Manon Barthes

Journaliste

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Les meilleures galettes des rois à Paris

Les meilleures galettes des rois à Paris

A peine fini de vous goinfrer à Noël que ressurgissent les tournées de galettes et leur dose de bon beurre… Dites non au winter body ! L’avantage, c'est que si l'Epiphanie tombe le 6, vous avez tout le mois de janvier pour tenter de choper la fève. Pour l’occasion, on célèbre les rois mages avec une sélection pas très catholique mêlant recettes tradis et galettes dépoussiérées, garnies à la noisette, au chocolat ou… aux haricots rouges confits. Aspect, feuilletage, équilibre, voici les sept galettes qui nous ont fait tourner la tête !

Listings and reviews (12)

Echo

Echo

5 out of 5 stars

Pour éviter de faire la queue dans cette cantine californienne, pas de secret : venez tôt ou privilégiez les casse-dalle tardifs. En cause ? Une adresse très connue de la foodosphère qui attire Chinois, Américains et faune modeuse parisienne, très à son aise dans ce cadre hautement instagrammable, version branché et lumineux du deli angelino. Pour notre part, c’est surtout pour le brunch qu’on vient y poser nos fesses. Au programme, à dévorer seul ou en bande ? Des classiques du genre comme les œufs brouillés dopés au chorizo mexicain et au gouda, avachis sur un muffin anglais (mexican chorizo sandwich, 12 €)… Psst : n’oubliez pas la sauce piquante fermentée en option (+ 50 centimes) ! Autre must-eat absolu ? Les mochis pancakes aux fruits rôtis de saison (14 €), gluten free, parfaitement cuits, recouverts d’une orgie de crème fouettée au mezcal et d’un coulis à la rhubarbe et hibiscus. Si vous voulez du “sale”, optez pour le caramelized grilled cheese (14 €), mastodonte de fromage dégoulinant entre deux énormes tranches de pain au levain beurrées qui vous calera pour le restant de la journée (au moins). Ou encore la star du lieu : le double smash burger (12 €). Soit deux steaks croustillants qui respectent parfaitement la technique du smash – comprenez un patty de bœuf haché consciencieusement aplati pour en faire ressortir le goût –, planqués dans un Martin's potato roll (le même bun que la mythique chaîne new-yorkaise Shake Shack) et flanqué de cheddar, tomate, oignons, sa

Le Relais de la Butte

Le Relais de la Butte

3 out of 5 stars

Vous êtes un touriste en goguette ou un local en quête du Paris d’Amélie ? Bienvenue au Relais de la Butte, resto tricentenaire qui étale sa terrasse XXL sur un versant de la colline. Alors certes, la carte des plats est à peine correcte (escargots de Bourgogne, fondant de bœuf braisé, moelleux au chocolat), la bière est indus’ et chèrement facturée (pinte d’Affligem à 9,50 €) et les joueurs d’accordéon poussent un peu trop le cliché. Pas grave : si vous venez ici, c’est parce que vous aurez une chance d’y trouver une assise dans ce coin pavé, où vous pourrez profiter d’une vue de maboul sur Paris en contrebas, sa forêt de zinc et, tout au bout, le dôme des Invalides. Tout ça sur une placette piétonne au milieu des arbres, pour le côté villageois. Très recommandable les jours de soleil. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Miznon Marais

Miznon Marais

5 out of 5 stars

A deux enjambées de la rue des Rosiers, de l’As du fallafel et de sa queue à rallonge (merci Lenny Kravitz), ce pitamaniaque ouvert en 2013 continue d’enjailler tout Paris et ses alentours. La raison ? Calqué sur le Miznon originel, imaginé par la super-toque télavivienne Eyal Shani, le spot la joue gentiment bordélique avec ambiance survoltée, grande cuisine ouverte, sono à fond les ballons et légumes qui pendouillent au comptoir. Prenez votre dalle en patience ! Passé la (longue) file qui s’étend sur le trottoir, vous allez en avoir pour votre argent grâce à un menu bien fichu crayonné sur l’immense tableau accroché au mur. Pas de pitié pour les pitas (7,50 € à 12 €) : au poulet (peau qui croustille et chair ferme très goûtue), au poisson doré (notre préférée avec sauce tomate et tahini) ou à la ratatouille (si si), toutes valent le coup de croc ! Le hit de la maison ? Le kebab d'agneau : une pita moelleuse à souhait, débordant de boulettes fumantes (en réalité un mix de bœuf et d'agneau, d'où ce côté ultra-tendre), nappé d'une petite sauce des familles (ail, citron) et d’une base de tahini garnie d'herbes (menthe, coriandre, persil)…  Pour accompagner le tout, des sides légumiers bien foutus – chou-fleur grillé (6,50 €) ou patates douces carbo (5,50 €). Bémol : la bière, pas terrible – italienne Peroni (4,50 € les 33 cl) ou israélienne Goldstar (5 € les 33 cl) Et le manque cruel de places quand la terrasse est rangée.Chez Time Out, tous les établissements sont testés anony

Kitchen Galerie Bis (KGB)

Kitchen Galerie Bis (KGB)

5 out of 5 stars

Après avoir noirci son casier culinaire chez William Ledeuil (Ze Kitchen Galerie), l’agent Maumet, même pas 30 piges au comptoir, prouve avec KGB qu’il a tout d’un (très) grand. Dans un espace cossu terriblement contemporain (œuvres d’art, banquettes carmin, luminaires en cuivre), où croiser tout le gratin germanopratin (coucou Kamel Mennour), nos chroniqueurs se régalèrent coup sur coup avec des « Zors-d’œuvre » plus que mémorables, à forte tendance asiatique. Soit un menu en quatre temps (55 €) qui change tous les jours ou presque, au gré de l’inspi. Et autant le dire d’emblée : ça groove grave en cuisine ! Parmi les assiettes goûtées : cette noix de Saint-Jacques marinée, salade d’hiver, yaourt et citronnelle ; ce génial terre/mer avec raviolis de foie gras, dashi de champignons, miso et algue nori ; ce bœuf wagyu confit, crème de céleri truffé, tamarin, moutarde violette… Ou, plus récemment, cette fabuleuse caille, ketchup d’abricot et gochujang (à base de piment et de soja fermenté). Ne ratez pas non plus les pastas, qu’il bosse à la perfection, comme celles pimpées au pecorino, pistou thaï, condiment satay et olive. Et puis le meilleur pour la faim : un sorbet agastache tout en équilibre (mascarpone, fraise, timut et bouillon rhubarbe). A noter également parmi les bons points : un personnel discret mais sourcilleux qui s’avère tchatcheur en fin de service. Et une carte des vins bien pensée, qui réconcilie merveilleusement jeune et vieille France. Chez Time Out, tous l

Lolo

Lolo

4 out of 5 stars

  Lolo sert du bon jaja, sans chichis et sans chimie ! Lolo ? Loïc Minel, homme de la night désormais branché tire-bouchon, qui s’est associé au Marseillais Christophe Juville, grand manitou des cantines Spok. Ouverte à trois minutes à patte du métro Cadet, la (micro-)cave à manger aligne carrelage en chevron carmin, néon étincelant et comptoir écarlate. C’est ici qu’une foule de soiffards et de modeux joue du coude autour de l’unique table centrale où gravitent ballons naturels. Attention : c'est souvent blindax et ça s’agglutine sévère face à la cuisine ouverte ! Aux fourneaux, le chef Zac Gannat (ex-Frenchie Covent Garden) a succédé à Antonin Girard pour une expérience plus réussie. Le jeunot dépote à flux tendu une belle petite collection de tapas canailles (3-13 €). Parmi elles : brochettes de canard ; croquettes de tête de cochon à tremper dans une sauce moules gribiche (!) ; œufs déments, tarama de hareng et pain à l’ail… Et puis surtout, le hit de la maison : le poulet frit, œuf de truite et pimenton trop bon. Côté liquide ? Pas de carte mais une vingtaine de quilles sur l’étagère (à partir de 27 €). Lolo n’ayant pas de cave, peu de teilles de chaque cuvée mais – cool idée – un stock renouvelé chaque semaine « jusqu’à 40 % ». A retenir, ce Livia 2018, canon flacon de muscat à petits grains (36 €), cosigné Patrick Bouju et Jason Ligas, vinifié sur l’île de Samos (Grèce). Une pépite de blanc sec et salin, tout en fraîcheur et iode. Ou cet indémodable jurançon Château L

Hôtel Bourbon

Hôtel Bourbon

5 out of 5 stars

Après nous avoir régalés à deux enjambées de là (Déviant, Vivant 2 et Da Graziella), le jeune trentenaire Arnaud Lacombe crache de nouveau sa flamme entrepreneuriale sur les trottoirs des Petites-Ecuries. Sa dernière lubie ? Transformer feu Pompon (mythique bar de nuit) en fief ultime de la branchocratie parisienne… Et le pari est réussi ! Designé par l’architecte William Ventura, le spot pousse à fond le curseur des années 70 avec une déco rétro contemporaine de très bon goût, alignant tables en ronce de noyer, appliques Kartell signées Gianemilio Piero & Anna Monti, et moquette psyché imaginée par Inès Longevial et Chloé Desvenain. Dans laquelle le Paris de la fashion week vient jouer des coudes pour franchir les larges rideaux en velours.  Deux options s’offrent à vous : s’attabler au restaurant à l’étage pour dévorer la carte de Déviant et sa flopée d’assiettes à dévorer en bande (vitello ostricato, pommes de terre tapées et mayonnaise au jus de volaille, ceviche de lieu, pastèque et huile de livèche…). Ou attendre les douze coups de minuit et se rendre directement dans les sous-sols, ambiancés par des DJ sets house et hip-hop (Jean Nipon, Bambounou…) À siroter ? Du vin nature et certains des meilleurs cocktails de club de la capitale. A condition, bien sûr, de réussir à entrer…

Bar Principal

Bar Principal

4 out of 5 stars

Rejeton de Brutos du numéro d’à côté, ce Bar principal a compris l’essentiel des besoins parisiens post-confinement : proposer un lieu pas bégueule et belle gueule (zellige blanc, brique, mobilier indus’) pour apéros à rallonge. On se pose donc à la fraîche sur la (maxi-)terrasse donnant sur le square Gardette et une (mini-)rue où jouent les enfants.  La proposition de cocktails joue le classique estival : gin tonic ; pisco sour ; gin basil smash… La carte des vins se montre, elle, nettement plus aventureuse avec une sélection de vins vivants bien troussés comme cet impec pet’ nat’ Splash 20 du château Barouillet (27 € la bouteille) ou le riche Mus’cat d’Alice Bouvot (43 €). Un apéro digne de ce nom demande du solide à se mettre sous la dent et là, le Bar principal tombe pile avec ses petites assiettes détonantes (7-10 €) : frite de polenta aussi orange que crousti, manchons de poulet à la crème de coco, acras qui rendent accro, milanaise de veau citronnée, dés de tapioca qui piquent un peu, croquetas fondantes… Attention, pas de réservation, donc ramenez-vous tôt ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Django

Django

3 out of 5 stars

Squattant une ancienne boutique de guitares, ce bar à manger libéré façon Django Unchained est le repaire noctambule incontournable du South Pigalle : fermeture à 2h du mat’ tous les soirs et cuisine ouverte jusqu’à 23h ! Pas de jazz manouche ici (même si Django Reinhardt créchait à 20 mètres de là) mais un aquarium design intégralement vitré, surmonté d’un néon rose, avec comptoir en fer à cheval et bouquets d’herbes séchées. Dernier joujou de la team Maison Lautrec, le spot jouit d'un emplacement dingo (une mini-place au carrefour de cinq axes avec terrasse) qui dépote une popote méditerranéenne connaissant un p’tit coup de mou depuis le changement de chef en cuisine. A la carte donc, peu bavarde ? Houmous de betterave (8 €) ; keftas de bœuf à dipper dans du yaourt, sauce pesto menthe pistache et raisin (13 €) ; addictives moules terre-mer à la provençale (12 €)… Des plats à tapasser en bande et à arroser de vin nat’, comme ce rosé sicilien : Susucaru 2017 signé Frank Cornelissen, venu tout droit des pentes volcaniques de l’Etna (39 € la quille). Mais aussi une large carte de cocktails maison, très recommandables et franchement bien shakés (autour de 12 €). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

La Traversée

La Traversée

5 out of 5 stars

A mi-chemin entre le resto, le speakeasy, l'appart de pote et la sandwicherie, la Traversée s’étale sur trois étages pour faire tapasser en bande tous les gourmets du 18e. Dans un décor brooklynien bien dans son époque (carrelages à l’ancienne, tables en bois brut, pierres et poutres apparentes), les tauliers Camille Rousseau, Charles Neyers et Witold Bertrand vous invitent à tortorer de remuantes assiettes (5 à 17 €), à deux ou à plusieurs, à l’intérieur ou en terrasse. Au line-up : des croquants haricots verts frits, pickled eggs bio et pimientos del padron (des piments plongés dans de la ricotta au miel et accessoirement coup de cœur de la rédac) ; des tacos d’épaule d’agneau avec haricots noirs et sauce tomatillos ; des délices de rillettes de raie rafraîchies à coups de salicorne. Mais aussi, pour faire péter le dernier bouton du pantalon : un redoutable scotch egg et son ketchup maison, des keftas de bœuf aubrac à dipper dans sa crème menthe et des croquettes de haddock et crème yuzu… Tout est trop bon ! Pour conclure le festival des papilles, on fond pour une mousse au choco Caramelia, amandes torréfiées et zeste de combava. Un joyeux bordel gustatif qu’on sanctifie avec une bière artisanale brassée dans le quartier ou un bon vin naturel (à partir de 4,50 € le verre). À moins de se laisser tenter par une escale au bar pour un cocktail shaké par un ancien du Perchoir. On se dirige alors à l’étage inférieur en quête d’un alcool supérieur. Chez Time Out, tous les établ

Tomette

Tomette

4 out of 5 stars

A un jet de caddie du marché d’Aligre, en plein Boboland, cette taverne tout en longueur allie comptoir-vitrine remplie de victuailles, beau zinc, affiches vinophiles (“Obi Wine Keno Bulle”) et graffitis rigolos (“Born to be wine !”)… C’est dans ce cadre que Simon, taulier nonchalant mais franchement sympa, enchaîne les allers-retours entre salle et cuisine avec une efficacité déroutante.  Première étape : le bonhomme vous invite à choisir votre pif dans son immense vinothèque (près de 200 références nature !) parmi du bu et du moins bu partout. Soit une géniale caverne d'Ali jaja où en boire de toutes les couleurs : rouge (Andréa Calek en Ardèche), blanc (le big boss Sébastien Bobinet), orange (le jeune Anthony Robin en Anjou)... Il y a en a pour toutes les bourses ! Pour éponger ? Des hors-d’œuvre de comptoir à partager en bande (3 à 13 €) et à dévorer sur fond de Talking Heads. Parmi eux : l’incontournable tartare de bœuf d’Alexandre Polmard, le sashimi de thon à la polynésienne, le poulpe de Galice en salade… Avant, en dessert, des frometons artisanaux et leur sourcing sourcilleux. Dont ce gorgonzola (9 €), sûrement le meilleur de Paname ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

Le Baratin

Le Baratin

4 out of 5 stars

Perché sur la colline de Belleville depuis 1987, le Baratin est le bistrot préféré des chefs : Pierre Hermé, Iñaki Aizpitarte, Bertrand Grébaut… A l’origine de cet exploit, un binôme complémentaire à la Bonnie & Clyde. A la cave, l’un des pionniers du vin naturel, le patron Philippe Pinoteau aka Pinuche, qui dresse une carte pleine de caractère, à son image. Aux casseroles, Raquel Carena, légende de la popote bistrotière qui régale chaque jour, abats en tête, les habitués avec une cuisine d’une sincérité aussi déroutante que réconfortante. Ce midi-là, lors de notre dernier passage, on a explosé le dernier bouton du pantalon : moules sautées aux poireaux (11 €), sardines crues marinées à la coriandre (11 €), fondante langue de veau et sauce aux herbes (11 €)… Avant, pour le plat, une pomme de cœur de ris de veau (34 €) parfaitement dorée et réveillée par une sauce au citron ou, pour les frileux, une sublime épaule d’agneau de lait rôtie (24 €). En dessert, retour en enfance avec l’intense fondant au chocolat (8 €) et la douceur du moelleux aux poires (8 €), divin. Un repas réussi jusqu’à l’entrée en scène du patron, qui fait virer le gueuleton au mélodrame. Au moment de commander le dessert, coup de théâtre : on nous demande manu militari de libérer la table car nous avons été “trop lents pour manger”. Un peu sonnés, on avance que le plat a surtout mis 35 minutes à arriver… Et là, c’est le coup de grâce : “Non vous n’avez pas arrêté d’aller fumer des clopes.” (Une seule en réa

Ibrik Café

Ibrik Café

3 out of 5 stars

Luminaires vintage, murs chaulés, miroir carrelé… Y a pas à dire : derrière sa porte rouge pétante, ce coffee shop bien sapé semble tout droit sorti de la fashionsphère ! Bienvenue chez Ibrik, le café oriental cornaqué par Cathy Paraschiv, devenue notre cookluche à l’heure du goûter. Sa philosophie ? Relax man ! Ici, le kawa de compète (Coutume Café) se lape en prenant son temps. Preuve en est avec ce mastoc hovoli – engin traditionnel arabo-turc – qui chauffe le café avec du sable. Quinze minutes plus tard ? On s’enfile son petit noir amer avec des dattes et des loukoums ou (encore mieux) avec des pâtisseries, comme ce tant instagrammé gâteau à la pistache d’Iran, recouvert d'un glaçage citron et de pétales de rose… Un cauchemar pour une nutritionniste, un régal pour les gros gourmands ! Pour les grosses dalles du midi, toute une flopée de plats préparés par l’amie Cathy. Pour notre part, on est d’abord d’humeur échangiste avec une assiette de mezze servis par six (houmous, caviar d’aubergine, kefta veggie, pickles maison, tzatziki et feuilleté feta à 12 €). Avant d’enchaîner avec une correcte veggie pita (légumes de saison rôtis, oignons rouges, yaourt grec, fines herbes à 9 €).  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

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Ce livre vous fait découvrir Paris à travers ses façades

Ce livre vous fait découvrir Paris à travers ses façades

Vous réfléchissez à une reconversion en tant que groom ou ferronnier ? On a un peu de documentation pour vous. Le mois dernier, le prestigieux éditeur d’art américain Rizzoli a sorti un gros bouquin (144 pages) intitulé Les Façades de Paris. Portes, balcons et garde-corps. Un élégant volume qui, comme son nom l'indique, ne parle absolument pas de la recette de la tortilla mais bien des façades parisiennes, magnifiquement croquées par Dominique Mathez, une doctoresse qui excelle au pinceau. Avec ce livre qui, à l’exception de l’intro, rédigée par Joël Orgiazzi (Meilleur Ouvrier de France 1986) et Christophe Averty (journaliste spécialisé en art), n’est constitué que d'aquarelles et de dessins à l’encre de chine de l’illustratrice, on se balade dans la capitale (surtout l’hypercentre), on lève le museau et on découvre la ville sous le prisme (assez rare) des façades. L’ouvrage nous fait voyager dans les époques et leurs spécificités artistiques. Dominique Mathez croque à la fois les façades dans leur ensemble, avant d’en isoler les ferronneries, tels les rambardes, les garde-corps ou certains détails de portes.  Clairement, l’ouvrage parlera surtout à une niche de connaisseurs, et l’enchaînement des illustrations sans aucun texte est parfois un peu monotone. Mais il vous permettra de (re)découvrir Paris sous un angle nouveau – et de vous faire aimer, encore un peu plus, notre chère capitale. Dominique Mathez, Les Façades de Paris. Portes, balcons et garde-corps, Rizzoli New Yor