Nicolas Hecht is Time Out's former Paris Editor.

Nicolas Hecht

Nicolas Hecht

Articles (18)

Les 15 meilleurs disquaires où choper des vinyles à Paris

Les 15 meilleurs disquaires où choper des vinyles à Paris

C’est la question existentielle qui agite les fêlé(e)s du microsillon : quels sont les meilleurs disquaires à Paris ? Bonne nouvelle : après une décennie 2000 rythmée par un chapelet de fermetures (les cinq Jussieu Music, Dysphorie…), la capitale a été, depuis une quinzaine d’années, repeuplée de très bonnes planques à vinyles dans tous les genres musicaux et à tous les prix. Pour façonner notre sélection, on a donc pris soin de chiner des échoppes aux stocks célébrant toutes les sectes musicales : rock, jazz, soul, musique électronique, reggae, hip-hop ou metal. Ensuite, on a voulu s’adapter aux habitudes et envies d’achat de tout le monde. Alors, que vous soyez à la recherche d’un skeud introuvable, d’un classique à tarif raisonnable ou des dernières nouveautés, notre sélection vous comblera. Un dossier à consulter pendant le Disquaire Day (le Record Store Day à la française) ou toute l’année. Les passions, vous savez, c’est H24.

Où dégoter les meilleures librairies de Paris ?

Où dégoter les meilleures librairies de Paris ?

Chers lecteurs, chères lectrices, avec ce dossier, vous venez de trouver le marque-page à même de vous aiguiller dans le touffu rayon des librairies à Paris. Si le secteur souffre assurément de l’ogre numérique, les boîtes à livres parisiennes continuent de résister avec un solde ouvertures/fermetures positif en 2022. Dans cette sélection non exhaustive mais aussi longue qu’une phrase de Marcel Proust, on a sélectionné les librairies avec un petit truc en plus, une allure particulière ou un fonds qui dépote. Que vous soyez à la recherche d’un fanzine introuvable, d’une ambiance chaotique ou d’un vendeur de BD passionné, croyez-nous, vous trouverez votre bonheur ici. Et pour encore plus de livres, découvrez notre dossier les meilleures bibliothèques de Paris.

Les meilleures caves à bières de Paris

Les meilleures caves à bières de Paris

Pendant longtemps, les dealers d'alcool à Paris se sont cantonnés au vin et autres spiritueux. Mais depuis une petite décennie, la vraie bonne bière trône enfin sur les étagères de nombreux cavistes ! Une tendance corrélée en partie à celle de la (re)naissance de brasseries franciliennes, à l'instar de la Brasserie Goutte d'Or ou Gallia Paris… Et à l’explosion de bars à bières pointus, où faire descendre joyeusement la pression ! Suivez le guide pour un tour d'horizon bien houblonné des cavistes parisiens qui méritent le détour.

Cinéma du Réel 2017

Cinéma du Réel 2017

A l’heure où chacun ajoute chaque jour une touche de fiction à sa vie en la mettant en scène sur les réseaux sociaux, le festival Cinéma du Réel poursuit sa mission salutaire de décryptage de notre monde, à travers une sélection de documentaires toujours alerte et engagée. Durant 10 jours, cette édition 2017 nous invite à déconnecter pour mieux se connecter à d’autres vies que les nôtres, et surtout à prendre le temps d’observer le monde – et peut-être même le « réel ». Avec pas moins de 44 films en compétition dans 4 catégories (Compétition internationale, Compétition française, Compétition internationale premiers films, Compétition internationale courts métrages), Cinéma du Réel nous présente cette année encore un impressionnant panorama de communautés, personnes et lieux, tels que racontés par les réalisateurs des films sélectionnés. D’une grande diversité donc, la programmation mêle récits intimes, fresques historiques, ethnologiques et pas mal de curiosités, comme une fenêtre grande ouverte sur l’autre. Un vrai beau festival artistique et humaniste, ça fait du bien ces temps-ci non ? Et puisque la réalité dépasse ces derniers temps régulièrement la fiction (le Brexit, l’élection de Trump, les attentats), le festival devrait offrir quelques pépites. A commencer par ces quelques films ci-dessous que nous avons repérés pour vous. Où ? Au Centre Pompidou, au Centre Wallonie Bruxelles et au LuminorQuand ? Du 24 mars au 2 avrilCombien ? 4 ou 6 € la séance, carnets de 5, 10 ou

The ten best sports shops in Paris

The ten best sports shops in Paris

Whether it's the post-Christmas health kick, a September resolution or the big push before summer, there's never a bad time to start investing in your workout gear. And Paris, with its abundant pools and parks, is the ideal city for smashing your chosen sport. From pedometers to push-bikes, our list of the best sports shops has it all.

10 boutiques de sport incontournables à Paris

10 boutiques de sport incontournables à Paris

On se le promet avant les vacances, à la rentrée, lors des bonnes résolutions en janvier... Et si au final il n'y avait pas de moment charnière pour reprendre contact avec son corps ? Le plus difficile reste de se lancer ! Au sport donc, et pour vous motiver, on vous propose une session shopping dans des boutiques de sport, histoire de joindre l'utile à l'agréable - et choper au passage quelques fringues fluo hi-tech pour décorer aussi vos placards. Parce que l'équipement sportif, on y devient vite accro ! Retrouvez ici une sélection d'activités, sportives ou non, pour vous bouger cet automne !

Futur en Seine

Futur en Seine

Ouvrez grands les yeux : le futur est déjà là. Voilà ce que nous dit Futur en Seine depuis 2009, avec son festival international consacré aux innovations technologiques et numériques. Pendant une dizaine de jours, c'est toute l'Ile-de-France qui s'agite autour des dernières inventions, mais aussi des questionnements que celles-ci soulèvent. Un événement qui brasse d'ailleurs un public très hétérogène, entre les professionels du secteur, les indécrottables geeks, ou encore les simples curieux venus découvrir à quoi ressemblera le monde dans quelques semaines ou quelques années. Les inventeurs y font preuve d'une grande créativité, exprimant leur talent dans de nombreux domaines comme, entre autres, les jeux vidéo, l’aide au quotidien, la santé, l’écologie ou encore la mode. Et les visiteurs répondent logiquement présent (80 000 en moyenne chaque année), pour découvrir ces innovations, assister à des conférences, ou fêter tout ça en musique. Si l’édition 2015 se focalisait sur l’innovation numérique au secours de l’environnement, COP21 oblige, l'organisateur Cap Digital propose cette année des thématiques variées : au Carreau du Temple seront abordés le Sport, le Daily Life, le Business, l'Entertainment et la Data, tandis que la Gaîté Lyrique se concentrera sur l'EdFab (technologies au service du savoir et de l'apprentissage) et les Makers (ces nouveaux artisans qui utilisent les dernières technologies). Voir tout le programme ici. Time Out a fait le tri pour vous présenter que

Le calendrier du mois • JUIN 2016

Le calendrier du mois • JUIN 2016

Mai s'achève et juin commence mais la météo reste mauvaise : qu'importe, nos bons plans, eux, demeurent sans nuages. Voici donc un déluge d'événements inédits, de festivals endiablés, de spectacles délirants et de sorties ciné immanquables.  

Les Siestes Electroniques

Les Siestes Electroniques

S’allonger dans l’herbe, se laisser aller à une douce torpeur en écoutant de la musique... Jusque-là, rien de très inhabituel. Sauf que quand elle prend place dans les jardins du musée du Quai Branly, la séance d'écoute prend une autre dimension. Cet été, les Siestes Electroniques s'associent donc de nouveau au musée du 7e arrondissement, pour le plus grand plaisir des amateurs et des curieux. Cette sixième édition parisienne, antenne nordiste du festival toulousain, sera harmonisée par des DJ et artistes aux musiques aventureuses et étonnantes, qui ne vous proposeront pas d'écouter une énième fois les dernières sensations du moment ; pour l'occasion, ils iront puiser dans le fonds audio de la médiathèque du musée pour y trouver de la matière. L'idée : voyager aux sons de documents sonores venus du monde entier, réinterprétés/collés/arrangés par les artistes invités. Une invitation à la découverte des diversités culturelles, du nomadisme et de la lenteur, qui se tiendra chaque dimanche du 26 juin au 17 juillet 2016, de 16h à 18h. Cerise sur le gâteau : tous les concerts sont en entrée libre, sur réservation via la page Facebook du musée le lundi précédant l'événement. Et puisque comme chaque année le festival affichera très vite complet, on vous conseille de suivre de près l'ouverture des réservations. Après ça, vous aurez tout le temps pour faire la sieste.  Dimanche 26 juin 16h Vacarme 17h Kartell Dimanche 3 juillet 16h La Souterraine 17h GaikaDimanche 10 juillet  16h Isaac

Paris Beer Week #3 : les événements à ne pas rater

Paris Beer Week #3 : les événements à ne pas rater

Du 29 avril au 8 mai 2016, la Paris Beer Week #3 va vous en faire boire de toutes les couleurs ! Dix jours pour déguster, découvrir, et peut-être même créer vos propres breuvages. Parmi la centaine d'événements prévus au programme (voir la liste complète ici), nous en avons retenu tout à fait subjectivement une grosse dizaine classée par lieux, qui devrait vous permettre de découvrir de nombreux aspects de ce breuvage malté. Paris se fait mousser, alors pourquoi pas vous ?

Les meilleurs albums 'Live in Paris'

Les meilleurs albums 'Live in Paris'

Tout au long de l'Histoire, la ville de Paris a fait ses preuves en tant que source inépuisable d'inspiration pour de nombreux artistes, et ce à travers des formes d'art différentes. Ainsi, rien d'étonnant à ce que les producteurs chargés d’organiser les tournées européennes de musiciens internationaux mettent Paris en tête – si ce n’est à la première place – sur leur liste de destinations incontournables. Beaucoup, lorsqu’ils arrivent ici, décident même qu'il n’y a pas de meilleur endroit pour sortir un album live. Peut-être dans le but d'offrir aux fans un souvenir impérissable de l'événement, ou, plus réaliste, pour rentabiliser le temps et le travail acharné qu'ils ont investis sur les routes. Au cours des dernières décennies, il y a eu des centaines et des centaines d’opus intitulés « Live in Paris » (pour s’en rendre compte, il suffit d’examiner la très longue liste d'albums live enregistrés à l'Olympia, et à l’Olympia seul). Mais, parmi eux, quels sont vraiment les meilleurs ? En commençant par les plus récents, nous avons classé nos cinq favoris. Allant des sons cuivrés du jazz classique de 1964 à ceux plus électrisants d’un groupe post-punk.

Villette Sonique 2015

Villette Sonique 2015

On vous le répète, le quartier de la Villette est en pleine renaissance. Depuis 10 ans, le festival Villette Sonique s'y tient au printemps, et depuis la rénovation de la Grande Halle, il est devenu un événement musical incontournable pour les Parisiens. La programmation s'étoffe d'année en année, voguant entre électro qui tabasse et rock qui dépote. Enfin, le dernier avantage du festival - et pas des moindres - ce sont ses nombreux concerts gratuits et en plein air qui ont lieu dans le parc le week-end. Les Parisiens se déplacent en nombre pour voir pendant six jours des artistes rares ou méconnus et visiter le Village Label. Du vendredi 22 au mercredi 27 mai 2015, tout ce que Paris compte de mélomanes des temps modernes se donnera rendez-vous parc de la Villette pour célébrer comme il se doit l'un des fleurons mondiaux du festival de musique. A l'affiche, beaucoup de rock et un peu d'électro, quelques découvertes et quand même pas mal de groupes qu'on a déjà pu voir ces dernières années, à Paris ou ailleurs. On ne boude pas pour autant notre plaisir, tant Villette Sonique est une réussite chaque année, autant pour sa programmation aux petits oignons que son ambiance unique.

Listings and reviews (61)

Piscine Roger Le Gall

Piscine Roger Le Gall

3 out of 5 stars

Les abords de la piscine Roger-Le-Gall n’ont rien d’accueillant, entre ses deux routes et ses tours bétonnées, mais c’est avant tout pour les mensurations de son bassin qu’on vient y poser ses tongs et son bikini. Sous le vélum, cette immense toile amovible, on découvre un grand bac de 50 mètres découvert par beau temps avec, outre les lignes traditionnellement dédiées à certains types de nage (crawl, brasse, etc.), un large couloir pour les nageurs moins expérimentés. Aussi au menu l’été, une terrasse accueillant plusieurs chaises longues et un (petit) coin de verdure. Deux choses à signaler : un autre bassin de 25 mètres existe mais n’est accessible qu’aux scolaires et aux licenciés du club résident ; et plusieurs soirs par semaine, l'Association des naturistes de Paris, club sportif créé en 1953 et affilié à la Fédération française de natation, organise des soirées naturistes. Ou comment vivre sa passion pour la nage dans le plus simple appareil.

Heartbeat

Heartbeat

5 out of 5 stars

Ouvert en 2013, Heartbeat est un peu le petit frère de Betino's et Superfly, situés dans ce quartier décidément riche en disquaires. Ici, il est surtout question de black music et de collectors, ce qui n’empêche pas d’y trouver aussi du rock, du hip-hop et de l’électro. Et qui dit collectors dit état parfait, du disque comme de la pochette. Si, pour 30 ou 40 euros, on peut ressortir avec un vinyle relativement rare le sourire aux lèvres, les tarifs peuvent aussi s’envoler – certaines pièces se négocient d’ailleurs plusieurs milliers d’euros. On est par exemple tombé sur un pressage original (et scellé !) de Funkadelic, le premier album du groupe mené par George Clinton. Aussi repéré : l’album de Curtis Mayfield Sweet Exorcist (75 €) (DJ Mehdi y a trouvé le sample des “Princes de la ville” du 113) ou une version promo (et disco) du titre Reach for It de George Duke. A signaler : des vinyles à prix d’ami comme Il jouait du piano debout de France Gall (10 €). Heartbeat, le bon disquaire pour chiner et enfin trouver ce foutu disque après lequel on court depuis des années.

Souffle Continu

Souffle Continu

5 out of 5 stars

Ouvert en 2008, Souffle Continu est devenu l’un des poumons musicaux du quartier. La faute à ses patrons, Bernard et Théo, duo passionné de vinyles et avide de découvertes privilégiant les musiques actuelles, sans pour autant bouder les fondamentaux. Ainsi, du jazz improvisé au harsh noise, du rock indé au black metal, les bacs regorgent de pépites souvent méconnues dont les pochettes n’attendent que d’être déflorées. Et quel plaisir pour un mélomane d’entrer chez un disquaire qui lui fait perdre ses repères sous l’avalanche d’une sélection pointue et éclectique à la fois. Les moins pressés trouveront quelques tables d’écoute pour assouvir leur curiosité. En auscultant les bacs lors de notre passage, on est tombé sur des skeuds du Yellow Magic Orchestra, icônes japonaises de l’électronique, Opéra Puccino, le grand classique d’Oxmo, ou les albums de Parquet Courts, princes post-punk de la scène new-yorkaise. Au-delà du commerce, Bernard et Théo organisent des showcases – Archie Shepp ou Aquaserge y ont joué – en entrée libre à la boutique ; une bonne raison de s’abreuver de nouveaux sons et une occasion supplémentaire d’abolir les frontières entre les supports. D’autant plus que le Souffle propose de nombreux livres, magazines, DVD…

Born Bad Record Shop

Born Bad Record Shop

5 out of 5 stars

Voilà une boutique de disques au caractère bien trempé, où la clientèle sent le cuir, la chaîne de moto et l’aiguille de tatouage. Un peu comme si Born Bad, fils bâtard de ces disquaires londoniens ouverts en 1977, à l’époque où le punk était roi et le futur n’avait pas d’avenir, avait fait sienne la devise de James Dean : « Il faut vivre vite, mourir jeune, faire un beau cadavre. » Sauf qu'ici, le rock est encore bien vivace et se décline en neuf et en occase, dans toutes ses sectes stylistiques, du rock’n’roll des aïeux au post-punk en passant par la oi!, le blues, le hardcore ou le rockabilly.  On y va pour faire défiler les vinyles autoproduits et souvent très abordables, entre pressages originaux primo-punks et labels du monde entier. Parmi les stars des bacs, les Américains Ty Segall, Osees ou Uranium Club, les Canadiens Crack Cloud, les Australiens Ausmuteants ou les Britanniques Idles et Cool Greenhouse. Mais, chauvinisme oblige, on vous conseille de zieuter les bacs dédiés au label fleuron du rock indé français Born Bad – c’est lui qui a repris le nom de la boutique – à l’origine des sorties de Frustration, Forever Pavot, La Femme ou encore les compiles Space Oddities et Chébran. On trouve aussi des bouquins dans le fond de la boutique, comme l’autobio de Mark E. Smith, regretté chanteur de The Fall. N’hésitez pas à discuter avec les patrons, ni à demander ce qui tourne sur la platine pendant votre passage : avec un peu de pot, vous découvrirez (comme nous) une compi

Music Fear Satan

Music Fear Satan

5 out of 5 stars

Tout a débuté en 2004 avec une liste de vente par correspondance qui proposait une sélection de nouveautés, dans tous ces styles qui font de vous le voisin à abattre : doom, sludge, noise, rock, death et black metal… Un jour, Nicolas en a eu marre de traîner chez lui en caleçon, et après avoir réuni un peu de fonds, il a ouvert sa boutique de disques fin 2010. Quand on lui demande si ce n’est pas un peu risqué dans le contexte économique actuel, il répond qu’il n’a jamais connu l’âge d’or du disque et qu’il savait très bien qu’il commencerait « les deux pieds dans la merde ». Le spot a plutôt belle allure : environ 25 mètres carrés consacrés au metal et à ses dérivés, entre classiques du genre (un peu) et nouveautés (beaucoup), avec des prix entre 15 et 30 €. Côté blazes, les labels Relapse et Southern Lord sont bien représentés, et les groupes Ulver, Sleep et Deafheaven sont parmi les têtes d’affiche les plus recherchées. Les vinyles côtoient pacifiquement les CD, et les moins fortunés trouveront leur bonheur dans les quelques occasions et 45 tours. En plus du magasin et de la VPC, Music Fear Satan avait lancé un label, aujourd’hui à l’arrêt, comptant près d’une soixantaine de sorties, dont les remarqués Jessica93, Year Of No Light ou Le Réveil des Tropiques.

4h44 Dernier jour sur terre

4h44 Dernier jour sur terre

3 out of 5 stars

Il ne se passera rien, il ne s’est rien passé, ce vendredi 21 décembre 2012. C’est peut-être ça le pire : passés le fantasme, la pulsion de mort, l’hystérie collective, certains s(er)ont bien désemparés. Il leur faudra pourtant continuer à vivre dans « ce monde fini qui n’en finit pas », comme l’écrit Pacôme Thiellement ou le dit l’un des personnages du dernier long métrage d’Abel Ferrara. Si la précédente fiction du réalisateur new-yorkais, Go Go Tales, nous avait plutôt laissés de marbre, ce 4h44 s’en tire honorablement. D’abord parce que l’idée de nous faire vivre la « fin du monde » à travers les dernières heures d’un couple dans son loft de Manhattan se révèle plutôt séduisante. Ces deux artistes (un peintre et une comédienne) beaux, riches, intelligents, sensibles, suintant le new age et faisant mieux l’amour que la plupart d’entre nous sont en effet aussi détestables qu’attachants ; deux figures de l’ego qui nous ressemblent forcément, mais que l’on peut facilement juger. Ferrara ne s’en prive d’ailleurs pas, et les ridiculise parfois en leur faisant endosser le rôle de bons samaritains de la dernière heure, ou encore en les baptisant de noms plutôt ridicules – « Skye » rappelle leur usage intensif de Skype, « Cisco » évoquant le nom d’une célèbre société informatique américaine. Chez eux les écrans sont partout – ordinateur, tablette tactile, télévision, téléphone, interphone vidéo – et occupent une place de choix dans le film, soulignant l’absurdité de notre temps, l

Librairie Parallèles

Librairie Parallèles

4 out of 5 stars

Comme son nom ne l’indique pas, la librairie Parallèles est peut-être plus connue pour ses bacs gorgés de CDs et vinyles en fond de magasin que pour ses rayonnages de livres, au demeurant forts intéressants (n’hésitez pas à feuilleter les beaux-livres sur la musique ou les nombreux fanzines au passage). Tandis que la plupart d’entre nous vont à la Fnac pour trouver les dernières nouveautés à des prix exorbitants, certains préfèrent passer chez Parallèles. Et pour cause : on y trouve souvent des albums neufs et emballés à moins de la moitié du prix. A dominante rock, le stock bouge régulièrement en raison des nombreux habitués repartant avec une pile de CDs, ou de types passés revendre ou échanger une partie de leur collection. Même si l’on peut regretter le manque de choix en musiques électroniques ou expérimentales, Parallèles demeure un très bon généraliste, qui défend l’idée d’une culture accessible à tous les budgets. Le bon plan de la capitale pour les accros aux skeuds.

Monster Melodies

Monster Melodies

4 out of 5 stars

Si vous avez vu le film ‘Scratch’ consacré à l’histoire du DJing, vous rêvez peut-être de découvrir une boutique à l’image de Records, ce disquaire de Sacramento au sous-sol labyrinthique et littéralement envahi par les vinyles dans lequel DJ Shadow vient glaner la matière première de ses compositions : des samples de sons. Monster Melodies donne un peu la même sensation de caverne d’Ali Baba (en plus petit bien sûr), avec ses milliers de disques répandus du sol au plafond, autant de trésors dont certains deviendront sans doute bientôt des pièces de musée. Du jazz, du rock, du metal, de la soul, de la chanson française, un peu d’électro : l’éventail de styles est large, que ce soit en neuf ou (le plus souvent) en occasion, et toujours au format vinyle. On vient ici avec une idée au moins vague de ce que l’on cherche, du temps pour farfouiller et surtout pas mal de billets en poche : vous l’aurez compris, la rareté domine et souvent les prix suivent, voire sont parfois légèrement surévalués. Mais attention, que vous cherchiez le ‘Odessey and Oracle’ des Zombies, un pressage rare du ‘Sgt. Pepper’s’ des Beatles ou le ‘Tago Mago’ de Can chez United Artists, vous êtes sûr de le trouver dans un état irréprochable. Une adresse incontournable à Paris pour les collectionneurs et les amoureux de musique.

Le Silence de la Rue

Le Silence de la Rue

3 out of 5 stars

Si vous passez la porte du 39 rue Faidherbe, ce sera probablement plus pour la large sélection de vinyles et CDs (notamment en musiques du monde et rock indé) que pour l’accueil, un brin froid et impersonnel. De la black music aux classiques du rock et du hip-hop à petits prix, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, avec la possibilité de découvrir les nouveautés et occasions sur les tables d’écoute. Un bon disquaire généraliste, où il vaut mieux entrer avec une idée précise de ce que l’on cherche, ou alors prendre le temps de fouiner : le patron n’est pas du genre patient, et pas forcément disposé à conseiller la clientèle.

Le Garde-Temps

Le Garde-Temps

4 out of 5 stars

Pour qui ? Un bon coup de fourchette. Comme François Hollande, venu incognito (ou presque !) le 16 novembre 2017 !Plat culte ? Le ris de veau rôti au beurre salé. Murs en briques et pierres apparentes, belles banquettes… Ouvert depuis juillet 2011, le Garde-Temps a le cachet des adresses qui demeurent. Les touristes bien informés et autres Parisiens avides de découvertes culinaires ne s’y trompent d’ailleurs pas, si l’on en croit le nombre de tables occupées. Un conseil : réservez. Et tant qu’à faire, invitez quelques amis à se joindre à vous. Car avec ses tables alignées des deux côtés de l’unique salle, toute en longueur, et surtout le bruit qui s’échappe de cet espace restreint, il vous faudra certainement concurrencer le volume sonore émis par vos bavards de voisins pour vous faire entendre. Service poli mais franc du collier, et plats français aux accents voyageurs, tortorés par un chef d'origine camerounaise, le brillant Pierre Siewe (ex-Guy Savoy à Londres, et Camdeborde à Paris). Une fois installé, après un bon verre de vin (bouteilles entre 24 et 85 €; carafes 50 cl à 16 €) vous aurez du mal à réfréner un soudain afflux de salive à la lecture des plats à l’ardoise : fameuse blanquette de veau élevé sous la mère (24 €) ou maigre sauvage cuit impec' à l'unilatérale (24 €). A ne pas louper, les associations terre/mer comme ces Saint-Jacques mariées à la moelle de boeuf ; ou cet exotique chou-fleur, bulots, harengs, chorizo-ananas et champignons. A glouglouter, du beau

Ground Zero

Ground Zero

5 out of 5 stars

Ground Zero ou l'un des pionniers de la nouvelle génération de disquaires parisiens. Après plusieurs évolutions, l'enseigne s'est installée dans le 10e arrondissement dans un shop sur deux étages et deux ambiances. Au rez-de-chaussée, le choix de vinyles est imposant (en 33 et 45-tours), tant en neuf et occasion, raretés et nouveautés, goodies… bref, tout y est pour contenter le vinyl maniac en quête de nouvelles vibrations sonores. Principalement orientée rock indé (sans oublier quelques bacs réservés à la black music et aux musiques électroniques), la sélection étonne par sa profondeur, proposant de l’autoproduction et pas mal de petits labels français ou étrangers introuvables dans les grandes enseignes.  Avec son auditorium, le sous-sol est quant à lui centré autour des différents supports d'écoute. Platines haut-de-gamme, enceintes ou amplis, tout est mis en œuvre pour soigner vos tympans. Les amateurs pourront aussi se laisser tenter par quelques meubles design du meilleur goût. 

Fargo Vinyl Shop

Fargo Vinyl Shop

4 out of 5 stars

Après une pause d'un peu plus de deux ans, Fargo est de retour dans son fief du 11e arrondissement. Ouvert depuis début 2010, le Fargo Vinyl Shop avait très vite su s’implanter dans le paysage des disquaires parisiens, avec une sélection équilibrée dans des formats variés : un territoire sonore qui s’étend du classic rock à la pop, de la folk à la new wave et un large choix dans l'americana. Compacts, vinyles, t-shirts, affiches de concerts, livres et magazines… un lieu idéal pour (se) faire des cadeaux, qu’il s’agisse d’un album ou de tout ce qui tourne autour de la musique et de l’« art rock ». On peut également assister, dans ce cadre chaleureux et intimiste, à des showcases en entrée libre ou sur concours (Moriarty, Steve Smyth…), des écoutes en avant-première (dernier album de Tom Waits) et croiser quelques stars (Lords Of Altamont, Neal Casal). Et, bien sûr, (re)découvrir les productions du label du même nom, Jesse Sykes, Alela Diane et Andrew Bird en tête.

News (48)

Envolez-vous pour Pompéi avec Pink Floyd ce 13 septembre

Envolez-vous pour Pompéi avec Pink Floyd ce 13 septembre

Oyez oyez ! Les fans de Pink Floyd et de son ex-guitariste et chanteur David Gilmour sont déjà au courant, alors avis aux autres mélomanes. Le 13 septembre à 20h, plus de 2 000 salles de cinéma dans le monde diffuseront en même temps (ou presque, décalage horaire oblige) le concert de David Gilmour à l’amphithéâtre de Pompéi les 7 et 8 juillet 2016. On vous explique pourquoi l’événement mérite toute votre attention. Pompéi et Pink Floyd partagent au moins un point commun : ils font tous les deux partie d’un indéboulonnable patrimoine culturel. Au début du film, durant les répétitions de sa tournée, David Gilmour lance d’ailleurs : « C’est un endroit plein de fantômes. » A commencer par ceux des membres du Pink Floyd de 1971, groupe qui donna dans ce même lieu un concert sans public, filmé et célébré depuis comme l’un des meilleurs films sur la musique. Alors quel intérêt, vous demandez-vous sûrement, de refaire jouer là-bas, quarante-cinq ans plus tard, un membre de Pink Floyd ? Surtout sans ses acolytes Richard Wright (mort en 2008), Roger Waters (en froid avec Gilmour depuis un procès en 1986) et Nick Mason ? Eh bien tout simplement parce que David Gilmour, en plus d’être la voix et le son de guitare du groupe, en est aussi l’âme. Preuve en est avec ces deux heures de concert majestueuses et émouvantes, où les classiques du groupe se voient interprétés à la perfection ("The Great Gig in The Sky", "Wish You Were Here", "Money", "Comfortably Numb"), ave

En juillet, le New Morning envoie du lourd avec son festival All Stars

En juillet, le New Morning envoie du lourd avec son festival All Stars

Il va faire chaud, très chaud en ce début d’été au New Morning. Pour la deuxième année consécutive, le célèbre temple du jazz parisien du 10e arrondissement aligne avec son All Stars une programmation que ne renieraient pas les meilleurs clubs de New York ou les bars de la Nouvelle-Orléans. Et ouaip, tout ça à Paris ! Du lundi 3 au samedi 29 juillet, attendez-vous à une déferlante de bonnes vibrations et d’artistes jazz, soul, funk de premier plan rue des Petites Ecuries, avec pas moins de 22 soirées de haut vol. Les choses sérieuses commenceront le 4 juillet avec les Soul Rebels, brass band de 8 musiciens hors pair originaires de la Nouvelle-Orléans. Un groupe de scène avant tout, à l’énergie communicative et qui a largement fait ses preuves, avec ses 250 concerts par an. Une très belle découverte. Côté jazz, on va avoir droit à du très grand également, notamment lors du passage du Sun Ra Arkestra (10 juillet), de Mike Stern et Randy Brecker (12 juillet), du Roy Hargrove Quintet (13, 14 et 15 juillet) ou encore du guitariste John Scofield (26 juillet). Bon, en fait, on aurait envie de tous les citer tant la programmation est dense ; pour ça, le mieux reste d’aller voir le programme complet ici. Ajoutons tout de même les Blind Boys of Alabama (le22), le Roy Ayers Ubiquity (les 24 et 25) ou encore la soirée brésilienne réunissant Céu et Los Sebozos Postizos. Bref, avec tout ça, même si vous ne partez pas en vacances en juillet, vous aurez comme l’impression de déjà y être.

Mondial de la Bière : le plus gros événement bière américain s’invite à Paris

Mondial de la Bière : le plus gros événement bière américain s’invite à Paris

A Paris, la bière artisanale a plus que jamais le vent en poupe. Dans le sillage des craft brewers anglo-saxon, la France connaît depuis quelques années une déferlante houblonnée – on ne compte d’ailleurs plus les micro-brasseries, caves à bières et bars spécialisés ouverts récemment. Et d’ailleurs, qui s’en plaindrait ? L’offre n’a jamais été aussi importante, et côté qualité les amateurs y trouvent leur compte, autant que les novices découvrant les charmes de cette boisson faiblement alcoolisée. Les événements ne sont bien sûr pas en reste. Après la Paris Beer Week, Planète Bière et l’Oktoberfest, c’est au tour du Mondial de la Bière de lancer une édition parisienne en 2017. Créé en 1994 à Montréal par trois passionnés, il est devenu au fil du temps le festival le plus important du continent américain côté bières internationales, avec une édition annuelle à Rio également. Pour l’édition européenne, c’est Paris qui accueille cette année : ça se passera à la Maison de la Mutualité (dans le 5e) du 30 juin au 2 juillet. On retrouvera derrière les manettes l’organisateur d’événements culinaires Omnivore (lire notre interview avec son créateur), bien connu des gourmands parisiens. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont vu grand pour cette première fois dans la capitale.     © EChirache           Bières artisanales : le nouveau mainstream ? 700 bières artisanales, 80 brasseurs, 10 food corners pour éponger se restaurer, 11 prix concours MBière, des dégustations et ma

Ce week-end, les mordus de vinyles (et de musique) se retrouvent à Auvers-sur-Oise

Ce week-end, les mordus de vinyles (et de musique) se retrouvent à Auvers-sur-Oise

Vous le connaissez, ce frisson dans l’échine au moment de plonger les doigts dans un bac de disques ? Cet instant fugace où tout est possible, où le précieux objet de votre quête est peut-être à portée de main ? Eh bien imaginez qu’à chaque édition de Van Disc, ce frisson se transforme en spasmes de bonheur, tout au long de la centaine de stands présents lors de cette convention du disque, et parfois en jouissance absolue, lorsque les bonnes affaires s’enchaînent. Avec ses 1 500 m2 blindés de vinyles, CD et DVD, dans tous les styles et pour toutes les bourses, la Maison de l’Ile d’Auvers-sur-Oise, charmante bourgade dont on vous parlait déjà ici, prend chaque année des airs de terre promise pour diggers et collectionneurs. Tout ça grâce à l’éminence grise de l’événement, Laurent Crételle – passionné qui écume les salons et conventions de France et d’Europe pour trouver les stands à proposer aux amateurs lors de Van Disc – et son armée de bénévoles prêts à tout pour vous accueillir dans les meilleures conditions. Si vous hésitez encore à faire le déplacement depuis Paris ou ailleurs, sachez que le temps que vous passerez dans les transports en vaut largement la peine : parmi ces 100 exposants venus parfois de loin (Angleterre, Pays-Bas, Allemagne, Belgique) et 300 mètres de stands, on vous garantit que vous trouverez votre bonheur. De quoi vous attirer à quelques kilomètres du périph donc, et vite oublier le Disquaire Day.       Quoi ? • Van Disc XVI, deuxième plus grande con

3 soirées pour (re)découvrir le flamenco à la Villette

3 soirées pour (re)découvrir le flamenco à la Villette

Vous connaissez plus efficace que le flamenco, vous, pour mettre un peu de soleil dans votre semaine ? En quelques notes et gestes, voilà une musique et une danse qui nous téléportent en un instant dans un tablao de Séville, sous une chaleur écrasante devenue plus supportable à l’ombre de quatre murs, une boisson devant nous. Là, vous y êtes. Du 4 au 6 mai, l’Andalousie est à portée de métro grâce au festival Flamenco de la Villette, qui propose une programmation variée, parfois surprenante. A commencer par le soir du jeudi 4 mai, date d’une rencontre au sommet entre la musique pour violoncelle de Jean-Sébastien Bach (interprétée en solo par Raphaël Chrétien) et la danse flamenca fougueuse de Veronica Vallecillo. Ou comment concilier un tempérament latin fiévreux avec la culture saxonne baroque. Le même soir, nous auront droit aux ‘Historias flamencas de Sevilla’, spectacle porté par l’histoire et la tradition, mais qui regarde aussi vers l’avenir. On y retrouvera les excellents danseurs Antonio Canales et Rafael Campallo, ainsi que Secundo Falcon au chant et Rafael Rodriguez à la guitare. Le vendredi 5 mai, le festival présentera un autre visage du flamenco, celui qui se réinvente sans cesse, cherche à ouvrir les codes et la tradition pour mieux les faire rayonner. Au programme : un récital flamenco par le chanteur El Pele pour poser l’ambiance, avant le temps fort de la soirée (et certainement du festival), avec la surprenante Pastora Galvan. Du style, du style et encore

Ce jeudi, le chef Thierry Marx vous offre le petit-déj !

Ce jeudi, le chef Thierry Marx vous offre le petit-déj !

Après la Fondation Vuitton (jusqu'au 5 mars), c'est au tour du chef Thierry Marx (lire notre interview), récemment installé bien en vue dans la gare du Nord, de vous offrir le petit-déj cette semaine ; à croire qu'ils vont bientôt se battre pour remplir votre estomac de bonne heure - mais qui s'en plaindrait ? Ce jeudi 2 mars, le Fournil de l'Etoile du Nord, situé tout près des lignes de banlieue, vous propose donc de goûter à ses pains aux raisins et croissants le matin (de 8h à 11h), et à ses baguettes le soir (de 17 à 19h), le tout gratuitement.   © NH     Si le restaurant l'Etoile du Nord, ouvert fin novembre 2016, fait salle comble à peu près tout le temps, le Fournil situé sur son flanc semble avoir plus de mal à véritablement décoller. Il faut dire que la concurrence y est un peu plus rude, avec la Maison Paul installée juste à côté. D'ailleurs entre Paul, le Fournil, Picto, Starbucks et d'autres, l'offre de restauration s'est considérablement améliorée à gare du Nord ces dernières années, et les voyageurs n'ont plus que l'embarras du choix. Ce jeudi, vous pourrez donc vous faire votre propre avis sur les pâtisseries et produits de boulangerie du fameux chef, qui arriveront tout chauds dans vos mains ravies. Et pour y avoir goûté, on ne peut que vous les conseiller. Autre bonne nouvelle : jusqu'au 30 avril, le Fournil vous offre 1 produit (le même) pour tout produit acheté, et vous propose un rabais de 20 % sur votre addition de 19h à 22h pour toute commande d'un pla

Au Point Ephémère, un brunch et des vinyles pour vous régaler ce dimanche

Au Point Ephémère, un brunch et des vinyles pour vous régaler ce dimanche

Et de 13 pour le brunch des Disquaires de Paris ! Leur concept ? Inviter une fois par mois (ou presque) un disquaire parisien différent, pour un DJ set et un vinyl market autour d’un bon brunch (on vous en parlait déjà ici et là). Une idée simple et efficace qui permet aux gourmands mélomanes et autres mélomanes gourmands de s’adonner à leurs activités préférées : bien manger en écoutant de la bonne musique, et pourquoi pas repartir avec quelques vinyles. Ce dimanche 22 janvier 2017, ça se passera comme d’habitude au Point Ephémère, avec cette fois Fargo Vinyl Shop aux manettes. Si Fargo n’a plus de boutique fixe à Paris (depuis fin mai 2015), son boss Michel Pampelune ouvre de temps à autre des lieux de vente éphémères, et reste très actif dans la vente en ligne. Connaissant un peu les goûts du monsieur, on aura certainement le droit durant le DJ set à quelques pépites méconnues folk, blues et rock. Côté brunch, on pense le plus grand bien de ce que propose Animal Kitchen au Point Ephémère, et notamment de son brunch à 20 € (comprenant 1 viennoiserie, 1 side, 1 douceur, 1 plat, 1 jus et 1 boisson chaude). Et brunch oblige, vous pourrez vous pointer à 14h30 encore cuités, puisque le service se fera de midi à 16h. Voilà, on vous a trouvé le remède idéal à une gueule de bois en janvier ! Quoi ? • Un brunch avec DJ set par Fargo Vinyl Shop Où ? • Au Point Ephémère, 200 quai de Valmy, 10e Quand ? • Dimanche 22 janvier de midi à 16h Combien ? • 20 € pour le brunch, entrée libre de

Paris sous acides : le Psych Fest revient en mars 2017

Paris sous acides : le Psych Fest revient en mars 2017

Pour sa quatrième édition, le Paris Psych Fest repasse le périph’ pour relocaliser ses concerts à… Paris. Après une édition 2016 tenue à la Ferme du Buisson de Noisiel (avec à l’affiche notamment les excellents Temples, Heimat et Psychic Ills), le festival parisien devenu incontournable pour les amateurs de fuzz, wah et autres effets psychoactifs investit du 3 au 5 mars 2017 deux salles parisiennes emblématiques : la Cigale et le Trabendo. Arc-en-ciel et nuances de noir Côté programmation, parmi les 15 groupes annoncés, quatre lettres nous ont littéralement sauté au visage : Gong. Si tu ne connais pas ce groupe psyché rock mythique créé par Daevid Allen en 1966 suite à une vision impliquant des intelligences supérieures lors d’une nuit de pleine lune, demande à ta mère. Elle te conseillera de t’infuser la trilogie Flying Teapot, Angel’s Egg et You, et d’enfin l’écouter quand elle te parle bon goût et musique. Ou bien d’arrêter la drogue. Côté technicolor et trip qui se passe bien, on retiendra aussi les éternels ados de Traams, les joyeux lurons du Villejuif Underground, le son moelleux de Biche, et évidemment la tête d’affiche The Dandy Warhols (même si on est moins clients, pour le coup).   Gong, époque gilets en laine et communications (très) longue distance © DR     Et derrière l’arc-en-ciel chatoyant, le Psych Fest n’oublie pas les nuances de noir, avec cette année une sélection de groupes particulièrement soignée, avec les excellents The KVB, duo dark wave londonien q

2017-2022 : quel avenir pour la Gaîté Lyrique ?

2017-2022 : quel avenir pour la Gaîté Lyrique ?

« Le changement dans la continuité » : voilà les mots qui nous viennent en tête en sortant de la conférence de presse présentant le nouveau projet de la Gaîté Lyrique, ce 7 décembre. Si sa nouvelle équipe ne revendique à notre connaissance aucun héritage pompidolien, le slogan de l’ex-chef de l’Etat résume assez bien ce qui s’y est dit ce matin-là pour présenter les six prochaines années d’activité. Une nouvelle équipe pour un nouveau projet En juillet 2016, on apprenait avec étonnement (et déjà une pointe de nostalgie) le changement d’équipe de la Gaîté Lyrique. Si l’ancien directeur Jérôme Delormas (2011-2016) n’était pas candidat à sa succession, l’équipe en place avait tout de même déposé sa candidature pour la période 2017-2022. Lundi 4 juillet, le Conseil de Paris décidait finalement d’attribuer la délégation de service public pour la gestion de l’établissement à un autre projet : celui de la société ARTER et de la Société des Arts technologiques de Montréal. C’est donc Marc Dondey, ex-directeur de projet Entreprises créatives à la direction du développement économique de la Communauté Urbaine de Strasbourg,  qui récupère le gouvernail artistique du navire. Le grand mot d’ordre de ces prochaines années ? Une plus grande « diversité des publics ». Une volonté louable, qu’on retrouve de toute façon dans la plupart des projets d’établissements culturels (puisqu’elle rime notamment avec « augmentation de la fréquentation »), et qui a présidé au choix de la nouvelle équipe,

‘Premier contact’ : la SF n’a pas dit son dernier mot

‘Premier contact’ : la SF n’a pas dit son dernier mot

Le fan de science-fiction est un peu le parent pauvre du cinéma de genre. Et pour cause : quand on compare les dizaines d’excellents livres de SF qui sortent chaque année, au peu de films valables en salles, il y a de quoi vouloir réécrire l’avenir. Heureusement, ‘Premier contact’ ne vient pas grossir le rang des bouses interstellaires, mais bien celui des longs métrages qui peuvent durer dans le temps (comme ceux de notre sélection de films de SF préférés). On n’en attendait pas moins du réalisateur canadien Denis Villeneuve, pourtant plus habitué à un cinéma nerveux, très ancré dans l’urbain, qu’à une exploration d’une hypothétique rencontre du troisième type. Exit donc les angoisses familiales de ‘Prisoners’, où un père voit rouge après le rapt de ses filles ; oubliées aussi les préoccupations identitaires d’‘Enemy’, dans lequel Jake Gyllenhaal rencontre son double. Envolées également les manipulations militaro-politiques de ‘Sicario’, dans un Mexique plus tendu que jamais. Le scénario de ‘Premier contact’ vole au-dessus de tout ça, alors que dès le début du film débarquent aux quatre coins de la planète d’étranges monolithes noirs en suspension. Mais qui sont-ils ? Que veulent-ils ?   © DR   Terrence Malick chez les extraterrestres C’est là qu’intervient le personnage de Louise Banks, linguiste superbement interprétée par Amy Adams. Puisqu’il faut comprendre leurs intentions, il faut entrer en communication avec eux. C’est en tout cas tout ce que lui explique le colonel

5 artistes électro qui vont nous botter les fesses au Transient

5 artistes électro qui vont nous botter les fesses au Transient

Et de trois ! Souvenez-vous, on vous parlait déjà du Transient Festival lors de sa première édition en 2014, qui se déroulait alors à Mains d’Œuvres. Le projet nous avait complètement scotchés, avec des choix de programmation ambitieux, faisant la part belle aux musiques électroniques les plus novatrices. Car oui, cette musique-là se vit et s’entend bel et bien comme un art ! D’où la volonté de Sacha Rolland et son équipe (interview ici) de réunir sous la bannière Transient des musiciens électro et des artistes visuels du numérique, avec un souci de cohérence et d’organisation admirables. Deux ans plus tard, le Transient est toujours là, et nous toujours heureux de découvrir les noms retenus pour cette édition 2016. Si on a pu regretter l’an dernier la localisation des main events, dans une salle assez impersonnelle du 8e arrondissement (l’Espace Pierre Cardin), cette année le Cabaret Sauvage prend la relève et accueille les deux soirées principales des vendredi 4 et samedi 5 novembre, qui s’annoncent d’ores et déjà épiques pour nos tympans (voir la programmation des deux principales soirées en fin d’article ou la prog complète par ici). Plutôt que de vous faire une liste des nombreux artistes présents cette année à l’affiche, on a préféré vous proposer une sélection de 5 musiciens à (re)découvrir au Transient. Ca vous décidera peut-être à enfin prendre vos places pour le meilleur festival des arts électroniques de Paris… Luke Slater(Samedi 5 novembre au Cabaret Sauvage) Pion

Embarquez pour la Station Spatiale Internationale à la Géode

Embarquez pour la Station Spatiale Internationale à la Géode

La grosse sphère au bout du parc de la Villette, à côté de la Cité des sciences, ça vous dit quelque chose ? Loin de n’être qu’un délire architectural de plus, la fameuse Géode offre depuis 1985 à ses visiteurs une salle de projection aux dimensions impressionnantes. Pour ceux qui n’y ont encore jamais mis les pieds, imaginez un écran géant hémisphérique de 26 mètres de diamètre, couvrant 180° et 1 000 m2 de superficie. Ajoutez-y une sonorisation signée Cabasse, avec 16 points de diffusion, et vous tenez là une salle de ciné d’un genre tout à fait particulier. Alors quand on apprend qu’un film sur l’espace tourné depuis la Station Spatiale Internationale va y être diffusé, on fonce ! D’autant qu’on n’a encore jamais vu de film ici, « seulement » un concert tout à fait mémorable en 2010 de Manuel Göttsching et Oneohtrix Point Never (dans le cadre de Villette Sonique). Rendez-vous est pris pour ‘A Beautiful Planet’, et on s’installe le jour venu sur l’un des 400 sièges de la salle, bien au centre, pour ce qu’on pressent déjà comme un orgasme visuel total. Bon, autant le dire tout de suite : la péloche, d’un didactisme assez puéril, visiblement destiné à un public de tout âge (mais surtout pré-pubère), donne beaucoup dans la leçon de choses écologiques ; un discours lassant dont on doute de l’efficacité auprès d’un jeune public. Autre déception côté script, puisque les douze astronautes qu’on voit à l’écran n’y restent que quelques minutes, ce qui s’avère bien court pour s’atta