Smael Bouaici

Smael Bouaici

Articles (7)

Les meilleurs clubs pour danser jusqu'à l'épuisement à Paris

Les meilleurs clubs pour danser jusqu'à l'épuisement à Paris

C’est avec la généralisation des lampadaires, au XIXe siècle, que Paris s’est transformée en capitale de la fête. Tripot, resto, goguette, bal musette, dancing, discothèque, boîte de nuit, aujourd’hui club : autant de mots que d’époques pour désigner ces lieux où l’on vient entrer en transe ensemble au fil des danses. Depuis les années 70 et le disco, précurseur de toutes les dance music d’aujourd’hui, la piste est bâtie autour de la figure magnétique du DJ, un culte relancé dans les années 2010 à Paris par les évangélistes de Concrete, qui a permis à l’offre de la capitale de considérablement s’étoffer.Dans un panorama festif constitué d’open airs forcément saisonniers, de soirées éphémères et de lieux qui ferment parfois au bout de quelques mois (voire quelque semaines), on a dressé la liste de nos clubs sûrs, ceux sur lesquels vous pouvez compter toute l’année ou presque, des lieux qui misent sur l'inclusivité, la diversité et la sécurité pour toutes et tous. Un dossier qui entremêle les décors – friche, béton, cave –, les styles – toutes les nuances des musiques électroniques –, et les ambiances – hype, schlag, entre-deux. Une sélection garantie sans entrée gratuite pour les filles. Pour découvrir notre sélection des salles de concerts à Paris, c'est par ici. Et pour vos plans du week-end, c'est ici que ça se passe.
Les meilleures expositions gratuites à voir en ce moment à Paris

Les meilleures expositions gratuites à voir en ce moment à Paris

À tous ceux qui ont une irrépressible envie d'aller voir une expo sans dépenser un kopeck, ce dossier est fait pour vous. Alors que les musées ont rouvert leur tourniquet, on a voulu recenser ces rétrospectives à voir sans débourser un seul centime ! Bien souvent, notre recherche nous a menés dans des galeries, clairement pas les lieux les plus chaleureux au premier abord, mais dont les expos temporaires envoient du pâté. Photos, peinture, installations, il y en aura pour tous les goûts. Un conseil : soyez curieux, ça ne vous coûtera pas plus cher. À lire aussi : Les meilleures expos à voir en ce moment à Paris
Les meilleurs clubs branchés et sélects de Paris

Les meilleurs clubs branchés et sélects de Paris

Dans le circuit de la nuit parisienne, les clubs branchés forment un univers à part. Des lieux où croiser mannequins, artistes et cool kids discutant du cours de la hype – où le plus difficile reste de passer la porte. Voici notre liste des clubs qui restent branchés toute l’année, même hors période de Fashion Week. Chaussures italiennes conseillées ! Plus de branchitude et de nuit Notre dossier des restaurants branchés Notre sélection des bars où danser  
35 bons plans en or massif pour réussir les Jeux olympiques de Paris 2024

35 bons plans en or massif pour réussir les Jeux olympiques de Paris 2024

Plus divers, plus gros, plus cool, ce pourrait être la devise de ce dossier de survie à Paris durant les Jeux olympiques. Tel un Pierre de Coubertin en phase maniaque, nous avons essoré les agendas de nos lieux préférés, exploré les programmes des pavillons éphémères et secoué nos meilleurs indics pour vous proposer cette sélection somptueuse de 35 plans à faire entre deux épreuves de ping-pong sur gazon ou de tir à l’arc en eaux vives. Car n'oubliez pas : l’important, c’est de participer, mais à un maximum de choses ! > Pour découvrir notre page dédiée aux Jeux Olympiques de Paris.> Pour dégoter les meilleurs plans food, expos et soirées.> Pour trouver une fan zone où voir les épreuves en direct.
The 23 best clubs in Paris

The 23 best clubs in Paris

Paris’s clubbing scene hasn’t always had the best reputation, and ten years ago, early curfews and strict sound controls near killed it off completely. But thankfully, its hardcore party-goers refused to give up, and in 2024, Paris’s nightlife scene is looking better than ever. Now, some of the French capital’s clubs rival the likes of Berlin and Budapest, from repurposed floating péniches to giant disused warehouses extra-muros. Parties carry on into the early hours, and you’ll get great cocktails, good music and majestic views that you’ll be shouting about for years to come. Here are our picks of the best clubs in Paris.  RECOMMENDED:🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris⛵ The best day trips from Paris🏡 The best Airbnbs in Paris This guide is by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.
Les meilleurs plans à faire sur l’île de La Réunion

Les meilleurs plans à faire sur l’île de La Réunion

Vous connaissez le sud-est de la France ? On ne vous parle pas de la Côte d’Azur ; non, bien plus loin… À 9 000 km de Paris, en plein océan Indien, trône une île prodigieuse, tropicale et métissée, entre plages sauvages, jungle luxuriante, cascades à foison et volcan capricieux : La Réunion. Time Out s’est rendu sur place pour vous rapporter les meilleurs plans de l’île, histoire que vous passiez des vacances au top. Là-bas, pas de métro-boulot-dodo ; c’est plutôt rando-resto-limbo. Car entre ses paysages de dingue, sa cuisine créole et ses soirées déhanchées, cette Réunion-là ne peut se vivre qu’en présentiel ! Découvrez les Airbnb sur place
Time Out Love Local Awards 2021 FAQ

Time Out Love Local Awards 2021 FAQ

Comme tous les ans, voici venu le moment des Time Out Love Local Awards : une occasion de sélectionner et voter pour vos petites entreprises et lieux indés préférés. Si vous vous demandez comment marche le processus de sélection, comment voter, quand se terminent les nominations et les votes, ou quoi que ce soit d’autre, continuez de lire. La FAQ des Time Out Love Local 2021 C’est quoi les Time Out Love Local Awards ? Les Time Out Love Local Awards vous offrent l’opportunité de mettre en avant vos spots indés et petits établissements préférés dans votre ville : bars, cafés, restaurants, salles de concert, galeries, vous voyez le délire. N’importe quel endroit qui, selon vous, mérite d’être reconnu.  Comment nommer une entreprise ou un lieu ? Allez sur cette page et ajoutez les infos du lieu. Vous pouvez nommer autant d’endroits que vous souhaitez, et il n’y a aucune restriction sur le type de lieu. Pour l’édition 2021, les nominations sont ouvertes du 26 octobre au 5 novembre 2021. Qu’est-ce qui se passe après ? Tous les lieux ajoutés rejoignent une longue liste de nommés. Les journalistes de Time Out compileront ensuite une short list des lieux qui reviennent le plus souvent. Après, vous pourrez voter. Pour l’édition 2021, les votes sont ouverts du 11 novembre au 17 décembre 2021. Est-ce que j’ai besoin de créer un compte Time Out pour pouvoir voter ? Si vous êtes un utilisateur régulier de Time Out, vous pouvez utiliser votre login habituel sur www.timeout.fr/paris pour vo

Listings and reviews (16)

Le Trabendo

Le Trabendo

5 out of 5 stars
Engoncé entre le Zénith et ses têtes d’affiche et la Philharmonie et ses orchestres, le Trabendo a su se faire une place dans le parc de la Villette. Sa capacité de 900 places en fait le lieu idéal pour des têtes d’affiche de milieu de tableau mais beaucoup de très grands artistes l’ont choisi pour des concerts plus intimistes, comme Metallica en 2003 ou les Rolling Stones fin 2012, après la réouverture du lieu suite à des travaux de rénovation.  Une oreille curieuse Aujourd’hui, la salle frime avec une programmation éclectique et de qualité, mêlant rock, électro, metal, indie ou clubbing (mais aussi un peu de rap), avec des artistes toujours à la pointe dans leur genre. Fun fact, on ne s’en rend pas compte quand on danse dedans, mais la salle, conçue dans le cadre du projet des Folies de Bernard Tschumi pour le parc de la Villette, a été dessinée comme une oreille, ce qui lui donne un air d’amphithéâtre et une excellente acoustique – comme quoi la nature est bien faite. Si la déco n’est pas son point fort, on retient en revanche la grande proximité du public avec les musiciens, une équipe dynamique et puis sa terrasse parfaite lors de la période estivale, un peu à l’écart de l’agitation du parc. Petit conseil : n'hésitez pas à jouer des coudes pour filer au fond, c’est là que la vue est meilleure ! Côté billetterie Au Trabendo, les concerts se monnayent entre 20 et 30 euros pour les artistes les plus connus, tandis que les soirées clubbing se négocient autour de 17-20 euros.
Alimentation Générale (ALG)

Alimentation Générale (ALG)

5 out of 5 stars
Pas toujours facile de se repérer entre toutes les enseignes nocturnes du quartier d’Oberkampf ; mais non, l’Alimentation Générale n’est pas une épicerie. Si le lieu porte ce nom, c’est pour sa capacité à fournir tous les produits qu’il faut aux noctambules venus y faire leurs emplettes. A la fois bar, restaurant, salle de concerts et club, l’ALG  (pour les intimes), avec cette salle tout en béton meublée de grandes tables en bois conviviales, propose des soirées colorées, chaleureuses et abordables.  Pour s’alimenter en musiques du monde entier Des petits concerts de musiciens peu connus mais qui tuent, des DJ qui mixent des sons qu’on n’entend jamais dans les grosses boîtes… L’ALG, c’est le genre d’endroits où on peut se lancer dans une discussion passionnée avec les voisins de comptoir qu’on vient de rencontrer, et qui propose en même temps une prog de qualité. On y va notamment pour la soirée pionnière du reggaeton parisien Muevelo ou pour les fêtes baile funk pour danser sur les derniers sons brésiliens. Un gros tropisme Amérique du Sud mais on y trouve aussi des soirées house le samedi et en semaine des concerts entre punk, new wave, balkan beats, rock, cumbia, ou des brass bands qui jouent collés serrés sur la micro-scène à hauteur d’homme. Deux dernières infos : le fumoir est claustro, comme souvent à Paris, et ne venez pas trop tard le weekend, car l'ALG est le seul bar-club du coin qui ferme à 5h, et à partir d'une certaine heure, c’est no pasarán.  Côté billetterie
Elysée Montmartre

Elysée Montmartre

Revenue dans le game des salles de concert en 2016, cinq ans (de travaux) après son incendie, l'Elysée Montmartre – l’une des salles les plus anciennes et mythiques de Paris – a gardé son cachet, sa configuration et son ambiance qui en fait un Graal pour les artistes.  200 ans de fêtes vous contemplent Citée dans L’Assommoir de Zola (dur de faire mieux dans le prestigieux), son histoire raconte deux siècles de fêtes parisiennes (since 1807 !), du french cancan à la techno. Reprise en 2011 par Julien Labrousse, propriétaire de l’Hôtel du Nord, et le producteur de films Abel Nahmias, la salle a vu sa fameuse façade restaurée, entre autres liftings bien sentis. Le bar du fond, où vous pouvez régulièrement entendre bitcher les journalistes musique de Paris, a changé de visage et arbore une gueule beaucoup plus classe. Pour le reste, la configuration de la salle reste inchangée. Côté musique, un certain éclectisme est toujours prôné avec des artistes pour tous les âges, entre nouveaux hérauts – tous genres confondus – de la scène indé mondiale, avec par exemple les géniaux Soulwax, la nouvelle queen anglaise Pinkpantheress ou le fédérateur rappeur algérien Tif. Également au programme, des groupes de metal, de rock, de nombreux artistes de la scène hip-hop genre DJ Shadow. L’Elysée Montmartre est aussi l’étape parisienne incontournable de tous les grands artistes de reggae jamaïcains, de Ziggy Marley aux Gladiators.  Côté billetterie Seuls les artistes confirmés peuvent se permettr
La Java

La Java

Ça fait plus de cent ans que la Java met le dawa aux nuits de Belleville. Le dancing créé en 1923 a vu défiler plusieurs générations de teufeurs parisiens, depuis la jeune Édith Piaf, Django Reinhardt, les zazous, les maîtres de la salsa jusqu’aux DJ techno des trente dernières années. Petit club alternatif de la toujours funky rue du Faubourg-du-Temple, à deux pas du légendaire Zorba (à faire avant ou après), on est loin de l’ambiance des boîtes à bouteilles de l’Ouest parisien.  Nouvelle équipe pour une nouvelle vie Reprise en sortie de Covid par une nouvelle équipe (A.A Production) qui a fait des travaux, la salle arbore un look un peu plus frais, avec des projections sur les murs qui ont fait du bien à une salle un peu dark par endroits, une clim et de nouvelles toilettes – ça compte. Mais il y a toujours la cabine DJ, le mini-podium juste devant, et ce grand rectangle pour danser.  En termes de prog, la Java a choisi de faire confiance à des jeunes collectifs de musique électronique qui poussent comme des champignons à Paris en ces années 2020. On y trouve des petits crews comme Beau Mot Plage, OHP, Itinéraire Bis, Melancholia ou Kumquat, qui alternent avec des label nights, avec une triade tendance house techno trance. Et comme c’est la mode en ce moment à Paris, il y a aussi des humoristes le vendredi soir, avec le comedy club ambulant Wishing Light.  Côté billetterie La Java est ouverte en mode club du jeudi au samedi, avec un tarif réduit à 5 euros si vous venez avan
Cité de la musique

Cité de la musique

5 out of 5 stars
Ici, tout est immense. Les couloirs de la Rue musicale, la hauteur des plafonds, les verrières, les murs courbés qui lui donnent une allure de “ville onirique” toujours en mouvement. Y a pas à dire, Christian de Portzamparc a fait du beau boulot sur ce projet qui lui a valu un prix Pritzker, le Nobel des architectes. Terminée en 1995, la Cité de la Musique a rejoint le pôle musical de la porte de Pantin, juste en face du Conservatoire national supérieur de musique et de danse. La Cité de la Musique aujourd’hui Elle est ensuite intégrée administrativement à la Philharmonie lors de son inauguration en 2015, élargissant le playground de l’Ensemble intercontemporain, fondé par Pierre Boulez en 1976, qui y est accueilli en résidence. Ses musiciens se partagent les salles de l’ensemble avec ceux de l’Orchestre de France. La Cité de la Musique en possède deux principales : la “salle des concerts” (on ne peut pas faire plus sobre), modulable de 600 à 1 600 places, qui accueille orchestres magistraux et autres musiciens de classe internationale, essentiellement dans le registre symphonique, mais avec une belle amplitude temporelle, de Mozart à Philip Glass en passant par le baroque ; et l’amphithéâtre de 250 places pour les concerts de chambre. Sans oublier le musée de la Musique qui déploie ses centaines d’instruments parfois étonnants sur ses plus de 6 000 m2. Côté billetterie Les concerts à la Cité de la Musique coûtent généralement entre 25 et 40 euros, sachant que certaines perfo
Café de la Danse

Café de la Danse

Voilà plus de trente ans que le Café de la Danse, situé dans un passage de la rue de Lappe, innommable rue de la soif du quartier de Bastille, fait office de plaque tournante de la scène émergente parisienne. Avec ses 500 places réparties moitié-moitié entre la fosse et les places assises, c’est une salle idéale pour des showcases de label, des releases parties et autres concerts acoustiques ou atypiques. Un fief de la chanson française Dans ce « café » et ses gradins qui offrent à chacun une bonne vue sur la scène en contrebas, pas de décoration superflue : les murs en brique nus habillent les soirées, et toute notre attention va aux artistes qu’on peut quasiment toucher – mais non, on touche avec les oreilles. Le tropisme du Café de la Danse, c’est d’abord la chanson française, qui se taille la part du lion avec le folk, l’indie-rock, les jazz ou les musiques du monde – il y a aussi des spectacles pour enfants.  On y a vu par le passé des grands blazes comme Jean-Louis Murat, Miossec et même Radiohead (en 1995 pour l’album The Bends). Aujourd’hui, on peut assister aux premiers pas des futures stars de la pop française comme Solann ou Jean-Baptiste, ou verser dans la nostalgie avec Princess Erika ou Thurston Moore de Sonic Youth. La programmation s’étale aussi sur les murs du café, où les photographes (de musique souvent) se relaient pour exposer leurs clichés,  Côté billetterie Les concerts tournent autour de 20 euros pour les artistes qui démarrent, et les prix peuvent mon
Casino de Paris

Casino de Paris

Le Casino de Paris a-t-il vraiment besoin d’artistes pour briller ? La salle seule vous en met plein les mirettes avec ses fauteuils rouge pétant et les dorures des hauts plafonds. Un endroit boursouflé d’histoire situé à deux pas de l’église de la Trinité dans le 9e arrondissement, qui est devenu un haut lieu du music-hall parisien durant la Première Guerre mondiale, et qui le restera jusqu’en 1982. Pendant soixante ans, le Casino de Paris a hébergé les plus grandes revues françaises et étrangères, les comédies musicales de l’époque, faisant défiler les plus grandes stars de l’histoire de la fête parisienne comme Mistinguett, Maurice Chevalier, Joséphine Baker, Tino Rossi, Line Renaud ou encore Zizi Jeanmaire.  Le Casino aujourd’hui Le lieu rompt ensuite avec la tradition pour se tourner vers le spectacle et les concerts. En 1985, c’est Serge Gainsbourg, dans sa période ultra-provoc avec Love on the Beat, qui lui offre sa lettre de noblesse avec un concert resté dans l’histoire – il en a même sorti un album live l’année suivante, vendu par palettes de douze. Toutes les stars de la musique française y défileront à sa suite (Jacques Dutronc, Alain Souchon, Michel Jonasz, Jacques Higelin, Izia…), aujourd’hui accompagné de grands noms de la musique internationale (Superbus, Chilly Gonzales… ) capables de remplir ses 2 000 places. Et puis la salle est idéale pour les comédiens qui ont les moyens. Toutes les grosses têtes de l’humour hexagonal en quête de prestige s’y produisent d
Trianon

Trianon

5 out of 5 stars
Avec son architecture Belle Epoque, le Trianon insuffle un peu de classe au boulevard de Rochechouart. Des représentations de Mistinguett à celles de l'habitué Jacques Brel en passant par sa période cinéma, le lieu a vécu de sacrés bons moments depuis sa création en 1894. Entièrement rénové en 2009, le Trianon émerveille avec sa hauteur sous plafond, sa somptueuse salle de bal, ses velours rouges, les boiseries de la salle de théâtre et l’immense charpente métallique du jardin d’hiver. Du beau monde au balcon C’est donc une turne très recherchée par les artistes, et il faut en avoir déjà un peu sous le pied pour se frotter à ses 1 000 spectateurs. Les chanteurs et chanteuses de pop française (comme Juliette, Emilie Simon, Joanna ou Albin de la Simone) connaissent bien son charme et son ambiance, et adorent jouer avec les spectateurs sur les balcons de chaque côté. La salle de concerts a aussi accueilli des superstars comme Rihanna, Pharrell ou Johnny, et des pointures de la musique pointue, type Autechre ou Echo & The Bunnymen. La salle ouvre aussi régulièrement ses portes aux humoristes. Côté billetterie Pour s'asseoir à la table du Trianon, la mise de départ tourne entre 30 et 40 euros et ça peut monter à 70 euros (voire 90 pour des places dans le carré or) pour les high rollers. Pour découvrir notre sélection des meilleurs concerts, c'est par là.
Maison de la Radio

Maison de la Radio

Le bâtiment circulaire installé en bordure de Seine, face à l’île aux Cygnes, depuis 1963, a été rebaptisé Maison de la Radio “et de la Musique” en 2021. Une manière pour la direction de Radio France de mettre en avant la dimension artistique de la Maison ronde, généralement éclipsée médiatiquement par les invités de la matinale de France Inter, ses humoristes (ça va parfois ensemble) et la lumière des six autres stations de radio publiques qui y sont installées. Mille et un orchestres et événements Le lieu abrite pourtant plus de 60 studios d'enregistrement et quatre formations musicales, l’Orchestre national, l’Orchestre philharmonique, le Chœur et la Maîtrise de Radio France, qui se produisent entre l’auditorium et le fameux (et magnifique) Studio 104. Les musiciens des différents orchestres jonglent entre les représentations et les styles musicaux, la filmographie de Maurice Jarre, du Beethoven, du Bach, du Mahler, du klezmer ou du tango.  On trouve aussi également dans la prog des spectacles et concerts pour enfants, du jazz, de la pop, sans oublier les festivals maison, comme le Jazz sur le Vif en mai, le fureteur Festival Présence(s), qui rend hommage à ses explorateurs sonores comme Steve Reich, ou l’Hyperweekend, lancé en 2021, qui organise des collaborations inédites entre des figures de la nouvelle scène française. Côté billetterie  La Maison de la Radio et de la Musique, c’est le service public, alors les prix des concerts suivent une grille tarifaire bien étudiée
Cabaret Sauvage

Cabaret Sauvage

5 out of 5 stars
Le Cabaret Sauvage, c’est avant tout l’histoire d’un mec, Meziane Azaïche, qui, tombé amoureux des magic mirrors, ces chapiteaux nés dans les fêtes foraines belges des années 1920, en installe un dans le parc de la Villette en 1997.  La diversité culturelle incarnée Rendez-vous des amateurs de musiques maghrébines et méditerranéennes, son parquet et ses miroirs biseautés ont aussi vu défiler la crème de la musique jamaïcaine et latino, et bien sûr des fêtes techno et drum’n’bass d’anthologie. Avec ses 600 places, la salle a accueilli ces 25 dernières années des artistes aussi divers que Yuri Buenaventura, George Clinton, Tony Allen, Goran Bregović, Popa Chubby ou Underground Resistance… Depuis la sortie du Covid, le chapiteau – refait à neuf – s’est fait une spécialité des événements liées à la musique latine, avec notamment les soirées mensuelles La Rumba, qui divague à travers toute l’histoire des danses sud-américaines, et El Perreo, consacrée au reggaeton avec en chef d’orchestre le DJ parisien pionnier du genre El Dany. Concerts de rock (Ty Segall, Oh Sees), soirées électro maison “Sauvages”, orchestre de salsa, carnaval colombien, shows de danse… Le Cabaret Sauvage est clairement le chantre du multiculturalisme musical à Paris. Dès les beaux jours venus, le Cabaret ouvre (les vendredis soir) sa « Terrasse latino » qui ne désemplit pas, tandis que le chapiteau et les espaces extérieurs sont pris en main par quelques-uns des meilleurs collectifs festifs parisiens pour des
Festival 36h Eglise Saint-Eustache 2023

Festival 36h Eglise Saint-Eustache 2023

Alors qu’une poignée de cathos intégristes continuent à se faire des nœuds au cerveau en bloquant les concerts dans les églises (full support Bilal Hassani et Kali Malone), il est bon de rappeler que c’est un curé qui a lancé il y a dix-sept ans les concerts dans l’église Saint-Eustache. Aujourd’hui, le concept a grandi pour devenir un festival “attentif à toutes les musiques (sacré, classique, électroniques et actuelles)” et l’un des rendez-vous cultes de la Fête de la musique. Durant 36 heures, les artistes défileront de jour comme de nuit dans la nef de l’église gothique des Halles. Cette année, on ne manquera pas le show mi-slam mi-électronique mi-preaching de Cloé du Trèfle et Lisette Lombé (le 20 à 23h), le set gabber mystique d’Inès Chérifi (le 20 à 1h) ou la nouvelle sensation pop/folk Nina Versyp (le 21 à 19h), qui, seule avec sa voix et sa guitare, ne devrait avoir aucun mal à mettre tout le monde à genoux.
Hip Hop Block Party

Hip Hop Block Party

Ça fait une dizaine d’années que baggys et casquettes s’assemblent tous les 21 juin pour fêter la musique dans le rectangle de l’impasse Saint-Sébastien, à l’abri du boulevard Richard-Lenoir. Pour les 50 ans du hip-hop, ce sera donc une block party à l’ancienne avec platines et vinyles animée par le Kool Herc français Dee Nasty, accompagné de quelques DJ old et new school, entre Ewone!, résident depuis 20 piges sur Générations FM, et le tout frais Little Saïan. C’est probablement le moment de se faire un rewatch du Monde de demain.

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Deux gares franciliennes viennent d'être classées parmi les plus belles du monde !

Deux gares franciliennes viennent d'être classées parmi les plus belles du monde !

Les awards continuent de pleuvoir sur Paris et l’Ile-de-France ; meilleur quartier du monde, meilleure ville pour faire la fête… Cette fois-ci, ce sont nos gares qui sont récompensées : les gares de Saint-Denis - Pleyel et Villejuif viennent d’être élues le 3 novembre parmi les sept plus belles au monde en 2025 par le Prix Versailles, prix mondial d'architecture soutenu par l'Unesco. Créé en 2015, le Prix Versailles récompense des réalisations architecturales récentes dans huit catégories : musées (le Grand Palais était lauréat cette année), hôtels, restaurants, universités, aéroports, commerces, gares et stades, qui reçoivent tous un sticker “Le plus beau ou la plus belle du monde”. C’est la première fois qu’autant de grands noms de l’architecture sont réunis dans la catégorie des gares. La gare de Saint-Denis - Pleyel a ainsi été conçue en bois de chêne par l'architecte japonais Kengo Kuma (qui a designé le stade olympique de Tokyo), avec un immense atrium et ses 108 Vénus. Celle de Villejuif - Gustave Roussy a été imaginée par le Français Dominique Perrault (l’architecte de la BnF), avec une verrière hallucinante (photo) qui éclaire au plus profond des rails. Ceux qui aiment prendront le train !
À Montmartre, une ancienne imprimerie transformée en immense “social sports club” entre salle de sport, coworking et café-restaurant

À Montmartre, une ancienne imprimerie transformée en immense “social sports club” entre salle de sport, coworking et café-restaurant

La Montgolfière, la salle de sport/lieu de vie lancée en 2019 près du canal Saint-Martin, ouvre une deuxième adresse du côté de Montmartre, nommée La Montgolfière Lamarck, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris. C’est dans un bâtiment de cinq étages, qui fut un temps une imprimerie, que s’est installé le “social sports club”. Le lieu a été rénové par le studio Vincent Eschalier, qui a misé sur le béton, la brique et les grandes baies vitrées pour les 1 800 m2 d’espaces dédiés au sport. On peut venir s’entraîner en solo ou avec un des 60 coachs de La Montgolfière (cross-training, boxe française et thaïe, yoga, Pilates…). L’espace bien-être abrite saunas et hammams ainsi qu’une tisanerie, tandis que 1 000 m² sont consacrés aux espaces de travail. Pratique : si vous avez une petite journée de travail, vous pourrez passer directement de la chaise au banc avec une formule sport-coworking à la journée ou à la semaine (30-129 € pour les membres). Au rez-de-chaussée, on trouve un café-restaurant ouvert à tous, client ou pas, avec système-son audiophile signé Hark et vue sur le petit square Carpeaux du petit-dej au dîner, avec programmation d’expos, de talks ou de DJ sets – un esprit sain dans un corps sain, tout ça. Où ? 74 rue Joseph-de-Maistre, Paris 18e.Quand ? lundi-vendredi 7h-23h, samedi-dimanche 9h-21h.Combien ? abonnement sport/bien être : 195 €/mois.
Une expo inédite sur Yves Saint Laurent est à découvrir pendant le Salon du Vintage

Une expo inédite sur Yves Saint Laurent est à découvrir pendant le Salon du Vintage

En 1966, Yves Saint Laurent lançait la révolution des mœurs en faisant défiler pour la première fois une femme en smoking pour sa collection haute couture automne-hiver. Pour son édition automnale spéciale luxe, le Salon du Vintage a choisi de rendre hommage au couturier avec une expo spéciale qui ne durera que le temps de l’évènement, les 15 et 16 novembre, intitulée Silhouettes de pouvoir : L’Art du smoking par Yves Saint Laurent (1966–2001). A coups de pièces iconiques rassemblées par la collectionneuse Anouschka – qui avait curaté l’hommage à la maison Celine pour le Salon du Vintage du printemps dernier –, l’exposition retrace 40 ans de design et d’émancipation féminine à travers les yeux du couturier, qui a repris l’idée du smoking dans toutes ses collections jusqu’en 2001. A côté de ça, 150 stands proposeront des pièces de mode, des accessoires ou de l’horlogerie venues des maisons les plus prestigieuses du marché (Chanel, Dior, Hermès ou Cartier), histoire de pimper un peu votre liste de cadeaux de Noël. Où ? Carreau du Temple, 4 rue Eugène-Spuller, Paris 3e.Quand ? 15 et 16 novembre, de 11h-18h30.Combien ? 10 €. Billetterie ici.
L'ultra-célèbre estampe japonaise “La Grande Vague de Kanagawa” exposée à Paris !

L'ultra-célèbre estampe japonaise “La Grande Vague de Kanagawa” exposée à Paris !

C’est sans doute l’estampe japonaise la plus célèbre au monde : La Grande Vague de Kanagawa sera exposée à Paris à partir du 19 novembre au musée Guimet dans le cadre de l’exposition Manga ! Tout un art. Une œuvre plus que majeure qui a été créée vers 1831 par Katsushika Hokusai : elle ouvre la série des Trente-six Vues du mont Fuji (on l’aperçoit dans le creux de la vague), chef-d’œuvre de l’art ukiyo-e, un mouvement diffusé largement grâce à la technique de l’estampe, qui permet d'imprimer plusieurs exemplaires d'un dessin à partir d'une gravure. La Grande Vague de Kanagawa s’est d'ailleurs écrasée sur les rivages français dès le XIXe siècle, influençant les futurs impressionnistes comme Monet, qui possédait plus de 200 estampes japonaises, dont plusieurs Hokusai, dans sa maison de Giverny. Les Nymphéas n’étaient plus bien loin…  La Grande Vague de Kanagawa sera exposée au musée des Arts asiatiques dans une salle spéciale pour “une expérience immersive, pédagogique et méditative”. Deux exemplaires seront montrés, le premier, le plus frais, pendant deux mois, puis l’autre jusqu’au 9 mars, date de la fin de l’expo Manga. Tout un art !, qui investit pour la première fois les trois étages du musée pour raconter la grande histoire de la bande dessinée japonaise. Où ? musée Guimet, 6 place d’Iéna, Paris 16e.Quand ? du 19 novembre au 9 mars 2026.Combien ? 10-13 €.
Le marché de Noël de la Défense revient en version XXL pour son édition 2025

Le marché de Noël de la Défense revient en version XXL pour son édition 2025

Si vous êtes passé par la Défense ces derniers jours, vous avez pu constater que quelque chose de grand s’y préparait : c’est le plus gros marché de Noël d’Ile-de-France qui fait son retour ! Après avoir accueilli plus de 1,5 million de personnes sur le parvis de la Grande Arche en 2024, 2A Organisation voit encore plus grand pour cette 30e édition du marché de Noël de la Défense avec 300 chalets annoncés ! Sur les quelque 13 000 m2 qu’occupera l’événement du 13 novembre au 28 décembre 2025, on trouvera des stands de producteurs et d’artisans, des tas d’endroits pour se poser et manger des plats avec du fromage fondu dedans, ainsi qu’une patinoire – agrandie elle aussi – et quatre manèges ! De nombreuses animations (dont le programme sera bientôt dévoilé) sont bien sûr prévues, avec afterworks, concerts, DJ sets, installations artistiques et pères Noël à gogo dans les allées… A noter que ce marché de Noël se veut écoresponsable dans les matériaux utilisés pour fabriquer les chalets, mais aussi solidaire avec une consigne qui permettra de reverser des fonds à Ruban Rose et d’autres associations caritatives. Quand ? du 13 novembre au 28 décembre 2025.Où ? parvis de l’Arche, 92800 Puteaux.Combien ? accès libre.
Transports parisiens : une pétition relance le débat sur les wagons réservés aux femmes

Transports parisiens : une pétition relance le débat sur les wagons réservés aux femmes

Une pétition a été mise en ligne sur Change.org la semaine dernière pour demander à Île-de-France Mobilités et à la SNCF l’installation de wagons réservés aux femmes dans les RER et Transilien, rapporte Le Parisien. Lundi 3 novembre au matin, la pétition avait été signée par plus de 13 000 personnes. La voyageuse à l’origine de la pétition explique dans son texte que “des milliers de femmes […] vivent leurs trajets avec un sentiment constant de vulnérabilité et d’inquiétude” et estime que c’est à l’Etat d’assurer “une sécurité réelle et visible”. Citant en exemple des initiatives similaires mises en place au Mexique, en Inde, au Japon et ailleurs, elle appelle IDF Mobilités et la SNCF à “lancer un projet pilote de wagons réservés aux femmes et aux enfants sur la ligne RER”, avec une signalétique claire. Mais la création de wagons réservés ne semble pas être dans les projets d’IDF Mobilités, qui, par la voix de son vice-président Grégoire de Lasteyrie, a expliqué au Parisien privilégier les “trains en construction boa, qui permet de circuler librement d’un bout à l’autre de la rame et brise l’isolement”, ainsi que les caméras et les agents de sécurité. En attendant, 80 % des femmes déclarent “rester en alerte” dans les transports parisiens, selon une étude de l’Observatoire national des violences faites aux femmes.
Le PSG relance sa cantine solidaire au Parc des Princes pour soutenir les étudiants

Le PSG relance sa cantine solidaire au Parc des Princes pour soutenir les étudiants

Alors que la moitié des étudiants en France vivent avec moins de 100 euros par mois, selon le dernier baromètre Ifop pour Cop1 paru fin septembre, la fondation PSG for Communities relance sa Cantine Solidaire au Parc des Princes, samedi 8 novembre de 11h à 17h, en partenariat avec les associations étudiantes Linkee et Studhelp. Près de 1 000 étudiants sont attendus dans le stade parisien où ils pourront récupérer gratuitement 7 kilos de denrées diverses, ainsi que des produits d’hygiène. L’association Dressed proposera quant à elle une friperie solidaire, où chaque étudiant pourra choisir trois pièces gratuitement. Et comme c'est le Parc des Princes, ce sera l’occasion de faire du sport, du football bien sûr, avec la présence de quelques membres de l’équipe première et de la section féminine, mais il y aura aussi un terrain de basket 3x3 et même un studio d’enregistrement pour celles et ceux qui préfèrent poser un 16 dans l’arène du PSG. Quand ? samedi 8 novembre, de 11h à 17h.Où ? Parc des Princes, 24 rue du Commandant-Guilbaud, Paris 16e.Combien ? gratuit.
Meryl annonce un concert exceptionnel à l'Accor Arena en 2026 !

Meryl annonce un concert exceptionnel à l'Accor Arena en 2026 !

Ça fait des chatouilles partout : la star du rap antillais Meryl vient d’annoncer une date à l'Accor Arena pour le 27 octobre 2026, dans un an pile poil ! Un concert événement qui viendra consacrer le nouveau statut de la Martiniquaise qui cumule les millions de streams depuis sa révélation il y a six ans avec “Béni” . Après “Coucou”, “Ah lala” ou le contagieux “Jet Ski” avec DJ Tutuss, Meryl, toujours entre créole et français, a encore signé un hit cette année avec “Shatta Confessions” en featuring avec N'Ken, récompensé par un single d’or qu’elle a présenté dans l’émission Planète Rap sur Skyrock cette semaine. Après l’Elysée Montmartre en 2023, le Zénith en 2024, le festival Yardland en 2025, Meryl monte encore en grade en 2026 avec l’Accor Arena, une salle réservée aux poids lourds de l’industrie musicale. Il reste quoi après ? La billetterie a ouvert le 29 octobre, pas de temps à perdre ! Quand ? le 27 octobre 2026.Où ? Accor Arena, Paris 12e.Combien ? de 45 à 79 euros. Billetterie ici.
À Paris, Lime vient de lancer 500 vélos électriques avec siège enfant en libre-service

À Paris, Lime vient de lancer 500 vélos électriques avec siège enfant en libre-service

Si vous en avez marre de piétiner dans les bouchons en voiture le matin avec les enfants, et que vous regardez avec envie les vélos-cargos vous doubler sur la piste cyclable d’à côté, cette annonce est pour vous : le service de vélo Lime va déployer ces prochains jours 500 vélos électriques équipés de siège enfant sur son réseau parisien. Si le timing n’est pas parfait à l’approche de l’hiver, cette initiative apporte une nouvelle réponse à l’engouement des Parisien(ne)s pour les trajets à vélo, dont le nombre a atteint un record en septembre, avec 25 000 cyclistes qui empruntent chaque jour le boulevard Sébastopol, 22 000 le boulevard du Palais et plus de 15 000 le boulevard Saint-Michel, même si près d’un parent sur deux (48 %) continue d’utiliser sa voiture pour ces trajets du quotidien, selon le sondage commandé par Lime à OpinionWay. Et comme la fin de l’automne s’annonce plutôt douce en termes de températures, c’est peut-être le moment de tester l’impact d’un trajet à vélo sur votre humeur de la matinée. Evidemment, il n’est pas question de tenter sa chance à la borne avec le kid à la main le matin : l’application vous dira tout de suite s’il y a des vélos équipés à côté de chez vous. Il ne vous reste plus qu’à acheter un casque !
Le PSG invite l’art contemporain au Parc des Princes avec une œuvre éphémère à l’occasion d’Art Basel

Le PSG invite l’art contemporain au Parc des Princes avec une œuvre éphémère à l’occasion d’Art Basel

Trônant déjà sur le toit d’Europe, le Paris Saint-Germain renforce son image de marque avec une nouvelle incursion dans le monde de l’art contemporain à la faveur d’un partenariat avec Art Basel Paris. Après les maillots personnalisés de Françoise Pétrovitch l’an passé, le photographe Georges Rousse s’est rendu au Parc des Princes et a transformé l’espace sous la tribune Boulogne en mini-galerie. Jouant avec la perspective, l’artiste a imaginé un hexagone rouge sur un fond bleu, dans le ton des couleurs du club, qui s’étend sur plusieurs dimensions pour une installation minimaliste qui va bien avec le brutalisme du Parc des Princes. Une série limitée de 10 photographies originales signées et numérotées sera ensuite mise en vente. Dans le cadre de cette collab avec Art Basel, le PSG a également inauguré cette semaine “un terrain omnisport revitalisé” à Tremblay-en-France avec l’artiste Futura 2000, et le club tiendra un stand du 24 au 26 octobre au Grand Palais avec deux produits exclusifs (un t-shirt et un crew neck) en vente pour celles et ceux qui préfèrent les artistes du ballon rond.
4 foires alternatives (en partie gratuites) à visiter en parallèle d’Art Basel Paris

4 foires alternatives (en partie gratuites) à visiter en parallèle d’Art Basel Paris

Comme chaque année, le cœur de la Semaine de l’art battra à Art Basel, sous la verrière du Grand Palais. Mais si la cohue de l’événement (ou son prix) vous effraie, pas de panique : une floppée de foires (quasiment toutes gratuites) et d’œuvres en tous genres apparaissent toute la semaine aux quatre coins de la capitale. Sur notre brochure : une foire célébrant l’art africain, une célébration des arts visuels dans une chapelle quadricentenaire ou des œuvres directement visibles dans les rues. Foire AKAA, au Carreau du Temple Le salon AKAA - Also Known As Africa fêtera sa 10e édition du 24 au 26 octobre au Carreau du Temple. AKAA, c’est tout simplement l’événement le plus important de l’année pour le monde de l'art et du design africain en France. Une plateforme de visibilité inégalée en plein Art Basel Paris, qui veut cette année “renouveler le regard sur les scènes africaines et afro-descendantes” sous la houlette de son nouveau directeur artistique, Sitor Senghor, ancien directeur de la galerie Orbis Pictus dans le 3e. Sous les verrières du Carreau du Temple, une cinquantaine de galeries, dont sept africaines, et plus de 90 artistes seront exposés, dont une installation monumentale de Serge Mouangue, artiste camerounais résidant à Tokyo. Sitor Senghor va quant à lui curater deux expositions : Terre Mère, autour de la céramique africaine, et Maîtriser, qui rassemble des œuvres d’artistes africains engagés.  Quand ? du 24 au 26 octobre 2025.Où ? Carreau du Temple, 4 rue Eu
La mairie de Paris rachète des locaux pour tenter de réguler (un peu) les pop-up dans le Marais

La mairie de Paris rachète des locaux pour tenter de réguler (un peu) les pop-up dans le Marais

Y a-t-il trop de pop-up stores à Paris ? La mairie de Paris commence à se poser la question, et a préempté récemment l’achat de plusieurs locaux spécialisés dans le domaine situés du côté de la rue Notre-Dame-de-Nazareth, véritable terre promise de la boutique éphémère dans le Marais, rapporte Actu Paris. Les retombées économiques des pop-up stores sont bien sûr conséquentes pour les marques, qui profitent de l’impact évènementiel dans un des quartiers les plus branchés de la ville, comme pour les propriétaires de boutiques et les agences de location spécialisées, qui facturent deux à trois fois plus chers les loyers. C’est moins positif pour le quartier, entre nuisances sonores et files de clients interminables sur le trottoir. L’activité participe également à l’augmentation des loyers et à la spéculation immobilière dans un secteur déjà ultra-gentrifié. En préemptant l’achat des locaux mis sur le marché, la mairie de Paris veut réserver ces espaces à des commerces de proximité, dont manque cruellement le Marais, selon Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint au commerce à la Ville de Paris, qui déplore la vacance commerciale importante de la rue Notre-Dame-de-Nazareth et dit vouloir défendre “le commerce physique, de proximité, indépendant”. L’objectif n’est pas de couper le sifflet à la mode du pop-up, mais d’essayer d’en réguler les abus, dans la mesure du possible : sur 25 locaux en vente dans le quartier, le budget de la Ville a ainsi permis d’en acquérir trois. Il reste encore