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Dans la continuité de l’éclosion de nouveaux restaurants dans le Vieux-Montréal, c’est au tour d’un steakhouse de voir le jour.
Situé dans l’ancien local de l’iconique Marché de la Villette, c’est dans un décor complètement relooké au goût du jour — et tirant sur un style plutôt chic et élégant —, que Le Butterfly a servi ses premières coupes de viande.
« Nous souhaitons offrir une expérience steakhouse haut de gamme misant sur la simplicité et la qualité des ingrédients, dans une ambiance chaleureuse et invitante », signale Ludovic Marionnet, lui qui était également propriétaire du Marché de la Villette.
En effet, le menu fait une grande place aux ingrédients nobles : queue de langoustine, foie gras au torchon (faisant un clin d’œil à la Villette en utilisant la même recette), truffe, caviar et bœuf wagyu, aux côtés d’autres plats de circonstance comme une purée de pommes de terre aligot, d’épinards à la crème, un os à moelle, ainsi qu’une interprétation de la soupe à l’oignon au Cognac, avec brioche et Gruyère.
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On doit ce menu au chef Yassine Baghdad, qui se dit être inspiré à la fois par la cuisine traditionnelle française, mais en travaillant le plus possible avec des produits locaux.
Quant à la provenance du bœuf, c’est grâce à la constance (et la qualité) du bœuf Sterling Silver des États-Unis, que ce dernier ait été sélectionné au-devant de celui du Québec, ou de l’Ile du Prince Édouard.
Chaque pièce de viande (au choix de 7) est servie dans sa plus simple expression : grillée, avec fleur de sel et poivre en grains servi à côté. Le client pourra ajouter une sauce (aux poivres, Dijonnaise à la crème, béarnaise, périgourdine), un à-côté (asperges grillées, poêlées de champignons, pomme de terre aligot, haricots vers), ainsi qu’un « extra » si désiré (truffe, foie gras, caviar, langoustine).
Une poignée d’entrées et de plats principaux sont également proposés, incluant un sashimi de thon, quelques salades, un poisson grillé et un burger de bœuf Wagyu.
Si on peut penser que Le Butterfly vient faire concurrence à l’institution Gibbys, ce n’était pas du tout les intentions de Ludovic et de ses partenaires en ouvrant un concept similaire à quelques coins de rue. « On adore le Gibbys plus que tout », affirme-t-il. « C’est pour cela que nous avons créé un endroit complètement différent : autant dans l’ambiance, que dans le menu ».
D’ailleurs, un comptoir à emporter sera aussi mis en place dans les prochaines semaines où coupes de viande, charcuteries et autres produits maison y seront proposés
Le Butterfly se veut donc une complémentarité, qui saura certainement sourire à une autre clientèle touristique et/ou montréalaise.
Pour plus d'informations sur Le Butterfly, cliquez ici.