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Miracolo
Photograph: Two Food Photographers | Miracolo

Les 15 meilleurs nouveaux restaurants de Montréal

Vous êtes à la recherche d'un nouveau restaurant ? Voici les 15 nouveaux restaurants de Montréal à essayer dès que possible.

Écrit par
Tommy Dion
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Vous trouverez de la créativité audacieuse, des mets traditionnels et tout ce qu'il y a entre les deux avec les meilleurs nouveaux restaurants de Montréal. Ces nouveaux joueurs offrent une qualité sérieuse, chacun avec des concepts et des exécutions qui sont prêts à rejoindre notre liste des meilleurs restaurants de Montréal. Les gens du coin connaissent (et les touristes veulent connaître) tous les endroits classiques où l'on peut déguster les plats emblématiques de Montréal, comme la meilleure poutine, les meilleurs bagels ou la meilleure smoked meat, mais il y a toujours un nouveau visage qui cherche à attirer votre attention. Voici ce qui est nouveau sur la scène et qui vaut la peine d'être mangé en ce moment.

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Time Out Market Montréal

Situé dans le centre commercial Centre Eaton de Montréal, le Time Out Market Montréal, qui s'étend sur 40 000 pieds carrés, propose des offres alimentaires animées par certains des meilleurs chefs et restaurants de la ville, aux côtés de 6 bars, et de zones de spectacle pour les talents locaux. 

Les meilleurs nouveaux restaurants à Montréal

Le jeune chef Andersen Lee était sous les radars de bien des professionnels de l’industrie et journalistes gastronomiques de partout dans le monde. Ayant remporté en 2019 la bourse d’études 50 Best BBVA par le plus prestigieux palmarès des meilleurs restaurants au monde The World’s Best Restaurants et volant sous les ailes des restaurateurs hors pair Mélanie Blanchette et François Nadon (Bouillon Bilk, Cadet, Place Carmin), ce n’est pas peu dire que son projet était très attendu. Oncle Lee a donc ouvert ses portes en début d’année sur l’avenue Laurier et propose une belle interprétation de la cuisine chinoise par Lee, alliant plats classiques (soupe wonton, riz frit à l’ail, chow mein aux fruits de mer) ou un peu moins (œufs mimosas au soja, huîtres vapeurs aux fèves noires, contre-filet de bœuf et os à moelle), mais toujours en suivant la ligne même ligne directrice : offrir une cuisine chinoise inspirée qui fait voyager et qui cadre bien dans l’environnement chic-immersif.

Miracolo
Photograph: Two Food Photographers | Miracolo

2. Miracolo

Miracolo signifie "Miracle" en italien, et tout prend son sens dès que l'on franchit la porte de l'endroit sur le boulevard Saint-Laurent. Ce n’est clairement pas la carte du minimalisme qui a été jouée, mais plutôt celle du «bordel ordonné» dirais-je, où les symboles catholiques abondent. Alejandro Vega a pour mission d'éblouir nos sens, jusqu'à nos papilles, avec des plats italiens bien maîtrisés. Le menu est sommes toutes très vaste, avec un éventail de plats ordonnés à l’intérieur de 6 sections : «Amuse-Gueule», «Légumes», «Pâtes», «De la Mer», «Viande» et «Desserts». De quoi en avoir pour tous les goûts - et toutes les ambitions, notamment avec la cuisine qui ferme à 2h du matin les jeudis, vendredis et samedis.

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Chai-Yo
Photograph: Chai-Yo

3. Chai-Yo

Ce petit local faisant le coin de Saint-Denis et de Malines, à deux pas de la station de métro Sherbrooke, garde sa vocation végétalienne. On doit la transition de sushis véganes (anciennement le comptoir à emporter de sushi Momo) à la cuisine thaïlandaise végane à la famille du ChuChaï, qui, avec ce projet, souhaite partager quelques recettes traditionnelles familiales avec une touche contemporaine. On se rend donc au Chaï-Yo le midi ou le soit pour épicer notre journée avec un Kao Kra Pao, un réconfortant bol de nouilles de riz au cari vert et lait de coco avec légumes et tofu, leur propre version du Pad Thai, ou encore un banh-mi (ces deux dernières options offertes uniquement le midi). Les prix sont doux (plats entre 8$ et 18$), puis on peut accompagner le repas d’un cocktail maison ou d’un verre de vin tiré de la courte sélection. 

4. La Marelle

Le local du feu Diplomate ne sera pas resté vacant très longtemps. À peine un an sans activité, la vie est bel et bien reprise dans ce local au vent festif. La Marelle est le projet de trois acolytes; Brendan Lavery Breier, Carlos Melgar (chef) et Taylor D’ottavi, ayant tous travaillés d’abord à la Maison Publique, puis à la Salle Climatisée. Ici, bien que les légumes côtoient quelques fruits de mer au menu, il y a un fort penchant pour la viande grillée sur les flammes du barbecue japonais. Les clients installés au long bar peuvent d’ailleurs apprécier le travail de Melgar au gril et au dressage. À boire, D’ottavi propose d’agrémenter les créations par des vins raisonnés de petits producteurs, tout en gardant ses distances de la tendance «funky».

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5. Ohayo Café

Celui qui fait constamment briller la petite cuisine du Kitano Shokudo (puisque paraît-il qu’il n’a jamais manqué une journée de travail) avec ses sashimis tranchés à la perfection et ses riches, sapides et incroyablement gourmands mazemen, vient à peine de dévoiler sa nouvelle adresse à une enjambée du Kitano, que tout le monde en parle. Ohayo Café complète à merveille l’offre japonaise de cette portion de l’Avenue Mont-Royal, puisqu’on s’y retrouve matin et midi pour un café, un thé, une tartinade tamago (aux œufs), un sandwich à la galette frite de crevettes (ebi burger), ou un bol de ramen ou son variant sans bouillon, celui-ci végane. Pour ce projet de 28 places assises, le jeune chef est heureusement accompagné : il peut compter sur Samath Mom, partenaire d’affaire, mais aussi fidèle employé et grand ami.

Pony BBQ
Two Food Photographers

6. Pony BBQ

Le groupe Otto (Otto Yakitori, Bar Otto) a terminé l’année en force avec leur propre réinterprétation du BBQ coréen, Pony BBQ, et on doit dire que c’est très bien joué! L’ambiance électrisante et le décor immersif nous plongent littéralement dans les rues de Séoul. Entre les panneaux illuminés de grandes marques multinationales, affiches publicitaires, tableaux inspirés de la Corée du Sud et néons colorés, la table est définitivement dressée pour la suite. Et parlant de table, ceux qui assurent de livrer la marchandise est le duo de feu et grand ami de la maison Wongu Jeon et Jongwook Lee du restaurant 9 Tail Fox. Assis autour du gril coréen, on s’affaire à griller plusieurs coupes prisées de porc Nagano comme la joue ou le flan, de bœuf simplement assaisonné ou mariné pendant 48h comme le démontrent la tendreté et les saveurs riches du galbi, ou encore quelques légumes. On accompagne le festin coréen d’un sublime ttoekbooki bien épicé ou de pajeon, cette fabuleuse crêpe aux fruits de mer. Des plateaux pour deux ou pour quatre personnes incluant des accompagnements à volonté ainsi que quelques plats supplémentaires sont aussi disponibles, question de faciliter les choix.

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7. Mercuri 109

Le vétéran-chef Joe Mercuri, qui a fait briller les cuisines notamment du Mediterraneo, du Brontë et du Cube aux débuts des années 2000 pour ensuite ouvrir en 2014 le Mercuri, a pris bien des gens par surprise en ouvrant subtilement le Mercuri 109 en plein mois de décembre. Ce restaurant rassemble l’ensemble de ses désirs et ambitions : utiliser sa cuisine italienne créative comme argument pour se rassembler chez lui, autour du bar et des quelques tables, pour vivre un moment intime dans une ambiance tamisée. Le Mercuri 109 est certainement la meilleure occasion de découvrir ce talentueux chef au sommet de sa carrière. Ouvert le midi avec une table d’hôte en semaine, ainsi que le soir du lundi au samedi.

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8. Octo

Changement de cap pour le restaurant qui a aidé au rafraîchissement de la rue Ontario dans Hochelaga-Maisonneuve Le Flamant : aujourd’hui, il faut parler de Octo! Celui qui règne en cuisine est toujours le coloré David Hibon, qui impressionne encore une fois par son originalité et sa versatilité. Ici, il nous partage son amour pour la cuisine de rue asiatique avec sa propre interprétation de l’expérience dim sum. Une quinzaine de plats sous la barre des 23$ (le plat le plus dispendieux étant la morue noire à l’arachide), que l’on commande un après l’autre, afin de remplir la table de délicieuses chinoiseries. Rouleaux impériaux au canard (avec une sauce au fruit de la passion), dumplings à l’agneau, frites garnies comme un okonomiyaki (crêpe japonaise), nouilles au bœuf et calmar chinatown comme clin d’œil au classique du restaurant Chien Fumant sont au menu. À la lumière des plats, les desserts piquent aussi la curiosité : cheesecake au miso ou rice crispies au porc? Vin nature ou cocktail compléteront judicieusement cette soirée dim sum la plus montréalaise qu’il soit. 

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9. Marci sur la Plaza

La Plaza St-Hubert est en constante évolution. Cette rue commerçante où il fait bon de marcher été comme hiver est la résidence de plusieurs commerces et restaurants multiethniques. Récemment, une nouvelle flamme fait briller le tronçon de rue entre Beaubien et St-Zotique : le Marci sur la Plaza. On parle ici d’un restaurant axé sur la pizza de style New York additionnée d’une pelletée de plats qui l’accompagneront parfaitement (salade amère, salade césar, palourdes garnies, aubergine panée), une grande sélection de vins nature, ainsi que des negronis et martinis à 10$. Les partenaires derrière ce projet étant passionnés de musique (et quelques-uns étant même actifs derrière les consoles), on peut s’attendre à une atmosphère animée et électrisante, au son des meilleurs DJs montréalais.

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10. Estelle

Le local au fort cachet qui n’a jamais payé mine de l’extérieur, mais qui a toujours surpris une fois à l’intérieur — qui fut à une belle époque la maison de Grumman78 -, reprend vie. Nous devons cette renaissance (et une vraie cure jeunesse du local) aux restaurateurs aguerris Francis Rodrigue du Jellyfish, Massimo Caprio et Pino Forgione du Béatrice, appuyé par le chef David Tarantini (Béatrice). Estelle fera la belle mélodie à la cuisine italienne, avec un menu décliné en cinq sections : «Gli Antipasti» avec des classiques comme une salade de melon & prosciutto et des polpettes, «Pasta» se déclinant sous les formes bien connues (gnocchi, linguine aux palourdes, pappardelle aux cèpes), «La Carne» incluant une Bistecca Fiorentina, «Pesce», puis «Contorni» où l’on pourra remplir la tablée de rapini, de pleurotes grillés ou de frites maison. La carte des vins penche du côté classique, tandis que les cocktails suivront eux aussi la ligne directrice italienne.

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11. Izakaya Regashi

Izakaya Regashi est le résultat de tout l’amour et la passion de la gastronomie transmis en héritage par Tri Du (Tri Express) à son fils Thierry-Tri Du-Boisclair. Lorsque l’on additionne une éthique de travail exemplaire, le résultat ne peut qu’être intéressant et excitant à découvrir. Situé à deux pas de la station de métro Atwater, on s’y rend autant pour une bouchée pouvant prendre l’allure d’un carpaccio de bœuf, de yakitori (brochettes) ou de poulet frit à la japonaise que l’on complète avec un verre de saké, ou décider d’y rester pour une soirée entière. Sashimi de poisson maturé de 2 à 4 semaines, gnocchi de patates douces, bol de riz avec poulet (Donburi) et la «Soupe parfaite», une interprétation de la fameuse soupe phô du père sont quelques exemples tirés du menu actuel. Amateurs de vins ou de cocktails trouvent aussi leur bonheur à travers une carte épurée par Anaïs Marchant et Kevin Long respectivement.

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12. JunJun

Montréal accueille (enfin) le premier restaurant pilipino contemporain, suivant ainsi la belle lancée de jeunes restaurateurs souhaitant piquer la curiosité des Québécois en offrant une cuisine de leur pays d’origine de manière un peu plus personnelle, travaillée, modernisée… Et influencée par leur ville d’adoption. L’un des derniers à ce jour est JunJun, par les frères philipiniens les plus branchés de Montréal, Toddy et Jojo Flores, à qui on leur doit aussi le Junior et le Café GotSoul. Un magret de canard Abodo idéalise la version classique du poulet Abodo, ici rehaussé une sauce soubise, une seconde aux huîtres ainsi que d’une purée de jacquier rôti. Un Bulalo pas servi en soupe, mais plutôt en carpaccio, avec les mêmes composantes aromatiques : la moelle en mayonnaise, le maïs grillé, ainsi que le chou fermenté. Quant au Kinilaw, habituellement sous la forme d’un ceviche de poisson, est proposé avec du maquereau du Québec saisi, dans une sauce à la noix de coco tranchée à l’huile d’oignon vert. Est-ce que Montréal est prêt à accueillir ce genre de cuisine? Je dirais plutôt oui, et enfin!

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13. Le Godot

Le Godot se dit une cuisine éclectique, sans prétention mais bien faite, où les techniques dans l’assiette font plaisir aux yeux, mais surtout, aux papilles. Il faut y aller en toute ouverture d’esprit, puisqu’on retrouvera des plats parfois aux saveurs péruviennes, parfois asiatiques, parfois françaises et parfois québécoises, comme laisse sous-entendre la poutine travaillée à leur façon (qui n’a d’ailleurs pas l’air d’une poutine, mais qui au goût, tape dans le mille). Dumplings, ailes de dinde farcie au porc char siu, tartare de bœuf à la moelle, gnocchis de patates douces et moules au curry (tous sous la barre de 25$) sont annonciateurs d’une soirée aux mille-et-une saveurs. La carte des vins et cocktails est juste assez épurée pour satisfaire toutes les envies.

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14. Bar Vivar

Un vent d’Espagne souffle sur le Plateau Mont-Royal! Il s’agit du Bar Vivar, un véritable bar à tapas comme on peut retrouver à Barcelone. On y va à tout moment du jour pour une bouchée de croquetas avec un verre de vermouth, un lunch parfait composé d’une pointe de tortilla et d’une salade Russe, ou un apéro à la fois animé et décontracté. La salle à manger, pouvant asseoir une trentaine d’acquéreurs, se fait particulièrement invitante grâce à la fenestration laissant pénétrer la lumière du jour, ainsi que le jeu de couleurs bleu et rouge. Le duo propriétaire souhaite partager leur amour pour la gastronomie à coup de plats simples et abordables, afin que tous les montréalais y trouvent leur compte – pour ainsi devenir un incontournable du quartier.

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15. Parapluie

Un abri pour se faire plaisir, pour se sentir confortable et à la maison : voici les mots utilisés par le chef nouvellement propriétaire du restaurant Parapluie Robin Filteau-Boucher (Théophile, Gypsy), pour imager sa signification et son désir pour ce projet. C’est à l’intérieur d’une coquette salle à manger d’une trentaine de places — dont chacune d’elle donne sur la cuisine ouverte — «pour être en contact avec mes clients et communiquer ma passion du métier de chef-restaurateur», me confit-il encore une fois, qu’a lieu des services amicaux où tous les clients se sentiront à l’aise. Au menu, chef Filteau-Boucher exécute son art de manière éloquente, tout en restant fidèle à ses valeurs d’encourager ses voisins et les petits producteurs de la province : pain de la boulangerie Louise, salade de Chez Nino, frites coupées à la main (par lui-même, insiste-t-il), en poursuivant avec des plats qu’il affectionne particulièrement : pétoncle des Iles avec déclinaison de chou-fleur, agneau de la ferme Péchés Moutons avec shiitake, tartare de bœuf plombé par des champignons de paris, chips de topinambours et Louis d’Or, sans oublier sa fameuse truite «MTL Style» confite, puis déposée sur une sauce babeurre tranchée à l’huile verte. Les prix oscillent dans la dizaine de dollars pour les entrées, puis dans la vingtaine pour les plats principaux, faisant de Parapluie possiblement votre prochain restaurant de quartier favori.

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