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Les organisateurs du Défilé de la fête du Canada 2025 au centre-ville de Montréal ont confirmé l’annulation des festivités pour une deuxième année de suite.
Dans un communiqué, ils expliquent que l’événement — qui attire généralement plus de 100 000 spectateurs chaque année — est annulé en raison de divers obstacles.
La Ville de Montréal a, de son côté, déclaré que, comme l’an dernier, les organisateurs n’avaient pas soumis de demande de projet, et ce, malgré plusieurs invitations.
Y aura-t-il un défilé de la fête du Canada à Montréal ?
Créé en 1977, le Défilé de la fête du Canada de Montréal est un événement gratuit et familial qui rassemble des Canadiens et des visiteurs de tous horizons pour célébrer l’anniversaire du pays.
Avec ses chars colorés, ses prestations culturelles et son ambiance festive, il est devenu une tradition estivale appréciée à Montréal.
Pourquoi n’y a-t-il pas de défilé de la fête du Canada à Montréal ?
Selon un communiqué de Nicholas Cowen, principal organisateur du défilé, l’édition 2025 a été annulée en raison de perturbations persistantes dans la planification, de relations tendues avec les services municipaux et de problèmes non résolus liés aux grèves des employés de la Ville.
Voici la déclaration publiée sur le site officiel du Défilé de la fête du Canada à Montréal :
Après près de cinq décennies de célébrations et de rassemblement communautaire, les rues du centre-ville de Montréal resteront silencieuses pour la fête du Canada cette année. Le défilé de la fête du Canada 2025 à Montréal a été officiellement annulé en raison de perturbations continues dans la planification, de relations tendues avec les services municipaux et de défis non résolus découlant des grèves des employés de la Ville.
Cette décision difficile a été prise par Nicholas Cowen, organisateur principal du défilé de la fête du Canada à Montréal, qui s’implique dans l’organisation depuis les années 1990. Le défilé, qui accueille chaque année des centaines de milliers de spectateurs depuis sa création en 1977, est devenu de plus en plus difficile à organiser sans perturbations ces dernières années.
« La sécurité est notre priorité absolue pour les événements de grande envergure comme le défilé de la fête du Canada à Montréal, » a déclaré Cowen. « Lorsque différents services municipaux sont touchés par des interruptions, il ne s’agit plus seulement de protéger le public, mais aussi d’assurer le bon fonctionnement de l’événement. Si quelque chose est prévu, est-ce qu’ils vont faire leur travail du mieux qu’ils peuvent? C’est une inquiétude réelle. »
Bien que le défilé soit une initiative à but non lucratif, reposant sur le bénévolat et visant à promouvoir l’unité et la fierté nationale, Cowen souligne que le climat de collaboration avec la Ville de Montréal s’est grandement détérioré.
« Je comprends la position des employés municipaux de Montréal. Tout coûte plus cher aujourd’hui. Les employés font plusieurs interruptions mineures pour attirer l’attention sur leurs revendications à la table de négociation, » a affirmé Cowen. « À ceux qui m’ont demandé de l’aide dans le passé pour gérer ces perturbations dans leurs propres événements, je dois dire que je ne peux pas vous aider — je ne fais pas partie de ces négociations. »
Les perturbations se sont intensifiées avec le temps, notamment depuis la reprise des grands événements après la pandémie de COVID-19. Ces interruptions sont devenues de plus en plus imprévisibles et difficiles à gérer. Bien que le bureau de la mairesse ait assuré à l’organisation que ces problèmes seraient réglés, aucune solution concrète ou durable n’a été mise en place.
La perte de cet événement culturel emblématique est significative. Le défilé de la fête du Canada de Montréal a été présenté dans des médias de 23 pays et devait attirer plus de 120 000 personnes en 2025 seulement. Avec son annulation, la Ville perd non seulement une attraction touristique majeure, mais c’est aussi la culture canadienne qui en subit les conséquences en ce jour si important.
Cowen garde toutefois espoir que le défilé pourra revenir dans les années à venir — à condition qu’un nouvel esprit de collaboration émerge au sein des services municipaux montréalais.
« Cet événement est pour le public, pas pour le profit. J’espère sincèrement qu’un jour, nous pourrons revenir dans les rues de Montréal avec un défilé qui nous unit au lieu de nous diviser, » a conclu Cowen.
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