Goulven Le Polles

Goulven Le Polles

Articles (10)

Les meilleurs restaurants gastronomiques de Paris

Les meilleurs restaurants gastronomiques de Paris

Un repas gastronomique ne se rĂ©sume pas Ă  une histoire de prix. Ou pour le dire autrement, ce n’est pas parce qu’un resto est cher qu’il se retrouve dans cette sĂ©lection. Certes les adresses sĂ©lectionnĂ©es se montrent toutes bien plus couteuses que le kebab du coin, mais on a voulu privilĂ©gier l’audace des recettes, la maitrise technique, l’équilibre des goĂ»ts
 Et si le service ne nous donne pas l’impression d’ĂȘtre un smicard au salon du yacht, c’est encore mieux.Tout cela aboutit Ă  une alchimie enthousiasmante, un moment de plĂ©nitude qui reste gravĂ© dans les souvenirs. Alors par ici pour trouver les meilleures tables gastronomiques de Paris, japonaises, italiennes ou françaises. Bonne dĂ©gustation !
The 32 best bistros in Paris

The 32 best bistros in Paris

The bistro: what a delightful mystery. First, its origins. Does it come from the Russian bistro? Or the Parisian slang bistingo? Who knows. What we do know is that since the 19th century, a bistro has been a cosy, down-to-earth eatery – more intimate than a brasserie and more affordable than a restaurant. The telltale signs? A timeworn interior, a laid-back and lively vibe, a charismatic, sometimes eccentric owner with plenty to say, and a menu packed with comforting classics; terrine, pot-au-feu, blanquette – we could go on.  But bistros have been evolving since the late 20th century. They’ve become the testing ground for a ‘new cuisine’ focused on quality ingredients, seasonality, and creativity – more accessible for diners and easier for chefs to launch. The neo-bistros we know and love now emerged from this desire to eat good, without the stiff formality of old-school fine dining. And so, bistronomy was born – a brilliant term coined by the late SĂ©bastien Demorand. For the past decade, the team over at Time Out Paris have been scouring Paris – the world capital of the bistro – to bring you the very best. This guide rounds up old-school classics, inventive bistronomic gems, and fresh newcomers with globe-trotting plates – all offering unbeatable bang for your buck. Here are the best bistrots in Paris, all reviewed by our local editors.  RECOMMENDED:đŸŠȘ The best restaurants in ParisđŸ„ The best breakfast in Paris📍 The best things to do in Paris🏹 The best hotels in Paris
The 13 best sushi restaurants in Paris

The 13 best sushi restaurants in Paris

Sushi may have been invented in Japan in the nineteenth century (although the techniques it employs go back even further), but its popularity has truly skyrocketed in the last thirty years – and nowhere more than France. In fact, les Français have become the largest consumers of sushi in Europe. But not all sushi is created equal: quality ingredients are paramount, as is the chef’s skill, with the best in the biz training for years to hone their technique. Our local editors have tried and tested sushi restaurants across the city to compile this list, bringing you the 13 best. From the Michelin-starred Sushi B to the more affordable Totto, there’s something for everyone on this list. RECOMMENDED: 🍮 The most romantic restaurants in Paris🍾 The best speakeasies in Paris🍼 The best restaurants in Paris🎹 The best things to do in Paris📍 Where to stay in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines. 
Incontournables Ă  Marseille : 50 plans Ă  faire au moins une fois

Incontournables Ă  Marseille : 50 plans Ă  faire au moins une fois

Galeries d’art, restos branchĂ©s, plages confidentielles
 Dans ce dossier plus costaud que la cuisse de Taye Taiwo, Time Out vous distille les meilleures choses Ă  faire en ville, tous genres confondus. Pour pondre cette sĂ©lection tapin large (50 plans !), nous avons quadrillĂ© tout Marseille, des calanques Ă  l’Estaque, pour en extraire la crĂšme de la crĂšme. Guitounes Ă  pizza, clubs underground, terrasses les pieds dans l’eau
 De quoi se payer une bonne tranche de vie phocĂ©enne !
OĂč slurper les meilleurs ramens, udon et soba de Paris ?

OĂč slurper les meilleurs ramens, udon et soba de Paris ?

Aux cĂŽtĂ©s des sushis, l’autre star de l’export dans la gastronomie japonaise est une spĂ©cialitĂ© popu, pas chĂšre et roborative : les nouilles. Elles sont mangĂ©es chaudes ou froides, accompagnĂ©es (ou pas) de bouillons trĂšs variĂ©s et escortĂ©es de tranches de viande, de tempura, d’Ɠufs
 Rien Ă  voir avec les versions italiennes ou chinoises. Les Japonais les slurpent en toutes saisons, par exemple pour Ă©ponger une sakĂ© soirĂ©e. Et Ă  Paris, on trouve dĂ©sormais d'excellents comptoirs oĂč se rĂ©galer des trois types de nouilles nippones. Udons et sobas Ce sont des recettes japonaises anciennes et tradis. Les udons sont Ă  base de farine de froment, blanches, Ă©paisses et Ă  la consistance Ă©lastique tandis que les sobas, fabriquĂ©es avec du sarrasin, sont plus fines et fermes. Dans les restaurants, on peut en gĂ©nĂ©ral choisir l’une ou l’autre pour composer son bol. Ramens A l’origine, les ramens – prononcez « lamen » pour ne pas avoir l’air nouille au resto – dĂ©signent des pĂątes de froment, similaires aux udons mais plus fines. Au XIXe siĂšcle, elles Ă©taient consommĂ©es dans un bouillon gras au bƓuf par les immigrants chinois vivant Ă  Yokohama. Par mĂ©tonymie, ramen dĂ©signe maintenant ce plat hyper populaire, Ă  savoir les nouilles, les accompagnements et le bouillon. La recette dessine quatre grandes familles de ramens : bouillon de sauce soja (shoyu ramen), d'os de porc (tonkotsu ramen), de sel (shio ramen) ou de miso (miso ramen) mais quasiment chaque adresse possĂšde sa spĂ©cialitĂ©. Pour touch
Les meilleures pizzas de Marseille

Les meilleures pizzas de Marseille

Capitale de la bouillabaisse, Marseille est aussi le fief de la pizza ! La raison ? Un savant mĂ©lange entre une influence napolitaine antĂ©diluvienne et l’invention du camion Ă  pizz’ en 1962 par le PhocĂ©en Jean MĂ©ritan, qui dĂ©cline habilement les Ă©piceries ambulantes espagnoles. Entre indĂ©boulonnables institutions, Ă©ternels challengers du moitiĂ©-moitiĂ© et petits nouveaux, voici notre sĂ©lection des meilleures adresses oĂč se revigorer le spleen Ă  grandes giclĂ©es de sauce tomate. 
Les meilleurs restaurants japonais de Paris

Les meilleurs restaurants japonais de Paris

En quelques annĂ©es, l’offre de la cuisine japonaise s’est dĂ©veloppĂ©e comme le tour de taille d’un Ă©lĂšve sumo. Des sushis bien sĂ»r, mais aussi des ramens fumants, des gyozas, du poulet karaage, des bentos nappĂ©s de tonkatsu, des menus omakase
 Jamais les Ă©changes culinaires entre la France et le Japon n’ont Ă©tĂ© aussi intenses ! Il y en a pour tous les budgets : de l’adresse de rupin jusqu’à la pause dĂ©j pour salaryman pressĂ©, dĂ©couvrez notre guide ultime des meilleurs restaurants japonais de Paris mettant Ă  l'honneur tous les visages de cette gastronomie singuliĂšre et dĂ©licate. Et comme on dit lĂ -bas : Itadakimasu ! (Bon appĂ©tit !) Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous Ă  la newsletter de Time Out Paris.
Les meilleurs restaurants de République et d'Oberkampf

Les meilleurs restaurants de République et d'Oberkampf

A cheval sur le 3e, le 10e et le 11e, la place de la RĂ©publique ne se rĂ©sume pas au rendez-vous minĂ©ral des skateurs et des manifestations parisiennes. Elle se trouve aussi au coeur du quartier de la Folie-MĂ©ricourt (qui pousse vers l’est jusqu’à la rue Oberkampf). C’était une zone de manufactures, de citĂ©s ouvriĂšres et de petits passages occupĂ©s par des travailleurs du mĂ©tal jusque dans les annĂ©es 60. A partir des annĂ©es 90, les bougnats et les ateliers ont Ă©tĂ© transformĂ©s par la bourgeoisie bohĂšme en autant de cafĂ©s “dans leur jus”, cantine mondialisĂ©e et restaurants Ă  murs grattĂ©s qui font vivre la bistronomie parisienne.
Les meilleurs sushis et makis de Paris

Les meilleurs sushis et makis de Paris

Peu de spĂ©cialitĂ©s ont connu une telle explosion de popularitĂ©. En trente ans, le nombre de restaurants proposant des sushis Ă  la carte a explosĂ©. La France est mĂȘme devenue le plus grand consommateur de sushis d’Europe ! DĂ©sormais, on trouve sushis et makis sous plastique au supermarchĂ©, dans des adresses qui font aussi pizzas et burgers. Fatalement, des restaurateurs opportunistes s’improvisent shokunin et proposent des nigiri flasques oĂč un mince film de poisson recouvre Ă  peine une boule de billard de riz froid. Le sushi, un plat de luxe Au Japon, le sushi, inventĂ© au XIXe siĂšcle mais dĂ©rivĂ© d’une technique asiatique ancestrale, est un mets sophistiquĂ© oĂč la technique du cuisinier, acquise aprĂšs des annĂ©es d’apprentissage, ne sert qu’à magnifier la qualitĂ© du produit. Alors, oĂč manger les meilleurs sushis et makis de Paris ? Nous vous proposons nos adresses les plus authentiques de la ville, oĂč la fraĂźcheur et la qualitĂ© du poisson ou des fruits de mer ne font aucun doute, mais aussi oĂč le riz est servi Ă  la bonne tempĂ©rature et oĂč la dĂ©coupe est d’une prĂ©cision chirurgicale. Attention, tout cela a un prix : un bon restaurant de sushis n’est jamais bon marchĂ© !
Au Japon, 9 adresses pour tomber amoureux d’Hiroshima

Au Japon, 9 adresses pour tomber amoureux d’Hiroshima

Nul besoin d’avoir pleurĂ© Ă  gros bouillons Ă  la lecture d’Hiroshima mon amour pour ĂȘtre Ă©mu par cette ville au lourd passĂ©, ironiquement reconstruite Ă  l’amĂ©ricaine, avec un quadrillage de longues avenues oĂč se cĂŽtoient quartiers branchĂ©s, temples de l’okonomiyaki et promenades au bord du fleuve Ìta. Un pur condensĂ© de Japon, encore Ă  l’abri des foules. Envie de bouger de Paris ? DĂ©couvrez nos guides pour dĂ©couvrir Mexico, Marrakech ou Singapour.

Listings and reviews (69)

Mani.Mani

Mani.Mani

3 out of 5 stars
« Mani », comme « cacahuĂšte » en espagnol ! Une langue chĂšre Ă  Nathalie Dhalmann, autodidacte ayant vĂ©cu dans la pampa argentine et dĂ©sormais de retour dans sa ville natale afin d’élaborer des rouleaux de printemps rutilants comme des pneus neufs. En lieu et place du mythique restaurant O’Stop de la rue Saint-SaĂ«ns, elle a ouvert son shop colorĂ© comme le drapeau helvĂšte, façade blanche et rouge et miroirs vermillon. C’est ici, cinq midis par semaine, qu’elle mitonne des rouleaux de printemps dĂ©moniaques Ă  commander au bar de l’entrĂ©e et confectionnĂ©s minute sous nos yeux. TestĂ©s et approuvĂ©s : le porc cinq Ă©pices Ă©gayĂ© de chou rouge, oignon frit et menthe fraĂźche Ă  tremper dans une dĂ©mente sauce cacahuĂšte ; le dĂ©licieux poulet citronnelle avec carotte, concombre, pickles d’oignon et sauce soja-sĂ©same ; ou le goĂ»tu bƓuf, radis, fenouil, noisettes et mayo miso-piment. À accompagner, au choix dans le menu, avec du riz gluant et sauce cacahuĂšte ou une pimpante salade de chou et carotte au sĂ©same. Bref, une cantine “monoManiaque” vraiment agrĂ©able, d’autant plus aux beaux jours avec sa petite terrasse plein soleil le midi, oĂč l’on fait glisser son repas avec une IPA de la brasserie marseillaise ZoumaĂŻ (5 € les 33 cl) ou avec l’excellent kombucha marseillais Tisse au citron-matĂ© (4,50 € les 33 cl).
Babouche

Babouche

3 out of 5 stars
Rue Sainte, une table qu’on attendait comme le messie ! Car ce nouveau resto sobrement dĂ©nommĂ© Babouche arrive Ă  combiner deux de nos plus grandes passions dans la vie : la cuisine marocaine et le vin nature. PassĂ© la devanture lie-de-vin, on prend place sur les tables en bois au fond de la salle ou bien sur les Ă©paisses banquettes rouges et blanches, au rythme d’une envoĂ»tante playlist ascendant berbĂšre. Au mur pendent les babouches Ă©ponymes, entourĂ©es de grandes appliques en osier et de photos du bled ici et lĂ . Dans les gamelles ? Un kiffant couscous mĂ©choui d’agneau avec force de lĂ©gumes (carotte, courgette
), harissa maison et oignons confits, un parfait tajine au poulet, olives et pommes de terre, mais aussi quelques entrĂ©es du cru revisitĂ©es : dĂ©licat houmous de petits pois et citron confit, galochante taktouka de poivrons alanguie sur du labneh de la casbah et pistaches concassĂ©es
 Et pour faire remonter son taux de glycĂ©mie, une aĂ©rienne crĂȘpe aux mille trous ou une rafraĂźchissante salade d’orange et fleur d’oranger.  Dans les verres, du thĂ© Ă  la menthe bien sĂ»r (4,50 €), quelques cocktails comme l’électrisant Kawa Martini (vodka Ă  la cannelle, liqueur de cafĂ©, 11 €), et une bonne quinzaine de jajas nature : verre de chenin blanc sec du domaine Brazilier (6 €), vin orange du domaine de la Mongestine (31 € la bouteille) ou grandissime syrah de la ferme des Sept Lunes (65 €). Une vraie bonne table de lĂ -bas avec de bons vins d’ici !
Travers

Travers

4 out of 5 stars
DĂ©jĂ  Ă  la tĂȘte du diablement iodĂ© Coquille, Marine Bottari et Jules Mollaret font un pas de travers en ouvrant leur restaurant de bidoche. Au bord du Vieux-Port, au milieu des cantines Ă  touristes, le duo a mis la main sur un spot de 170 mĂštres carrĂ©s avec bar, giga-terrasse, salle poutrĂ©e et parilla argentine sur laquelle bronzent les comestibles.  Le soir de l’ouverture, dans un brouhaha dĂ©mentiel (panneaux acoustiques Ă  venir !), on caressait notre empreinte carbone dans le sens du mistral avec une maousse cĂŽte de cochon fermier, prĂ©cĂ©dĂ©e d’impeccables asperges vertes sauce bĂ©arnaise et d’un topissime pĂątĂ© en croĂ»te maison au ris de veau, avant un dernier coup de langue sur l’épatant baba au rhum, Ă  nourrir soi-mĂȘme du prĂ©cieux spiritueux. On a aussi vu passer au grill une cĂŽte de veau (ultra-fondante !) ou une dĂ©licieuse saucisse maison de porc. Et pour ceux qui ont le pied marin, le steak de thon rouge, ratatouille et chimichurri fera parfaitement le job ! Au mouillage, une jolie carte de vins de 180 rĂ©fĂ©rences, oscillant entre classiques sudistes (Pibarnon, Les BĂ©ates, Henri Bonnaud) et crus plus confidentiels (magnifique rouge LaĂŻs 2019 d’Olivier Pithon Ă  63 €), incluant un dĂ©licat champagne Fluence de Franck Pascal au verre (14 €). Impeccable, comme tout le reste.
Bar Gaspard

Bar Gaspard

5 out of 5 stars
Si, tant bien que mal, quelques bars Ă  cocktails ont Ă©mergĂ© ces derniĂšres annĂ©es Ă  Marseille, force est de constater que la planque de Ben Colombani reste le temple de la mixologie. PlantĂ©e au carrefour animĂ© du cours Pierre-Puget et du boulevard Notre-Dame, cette pĂ©pite au dĂ©cor soignĂ© entre cordages, chaises hautes en rotin et luminaires fantaisistes fait rayonner les breuvages Ă  haute buvabilitĂ©. La rĂšgle du jeu ? Confiez Ă  Ben et son Ă©quipe vos envies les plus folles : alcool, ingrĂ©dients, Ă©quilibre sucrĂ©-salĂ©-acide
, et laissez-vous surprendre par un cocktail sur mesure mariant habilement produits infusĂ©s, torrĂ©fiĂ©s et spiritueux de premiĂšre bourre. Et si vous faites dĂ©jĂ  trop de choix dans votre vie, une sĂ©lection de cocktails signatures (12€) est Ă  portĂ©e de main. L'Insolent Fuck Donald Trump, alliance dĂ©tonante de tequila Milagro, mezcal Palomo, piment vĂ©gĂ©tarien infusĂ©, yuzu, Cynar et poudre de satĂ©, ou le plus mĂ©ditatif Robinet Gaspard, mĂȘlant mezcal, basilic thaĂŻ, melon de Cavaillon, verveine et piment vert jalapeño. Pour Ă©ponger, Marco Bounous propose une demi-dizaine de petites assiettes bien ficelĂ©es : maquereau marinĂ© Ă  l'eau de piment vert et chou rouge, asperges vertes avec salsa verde et stracciatella au romarin
 De quoi s’ambiancer au retour du dĂźner !
Le Restaurant du Cam

Le Restaurant du Cam

3 out of 5 stars
A Marseille, dĂšs que le soleil pointe, ​​c'est l'heure des grandes migrations vers l'ouest, direction les Goudes pour certains, les calanques pour d'autres, jusqu'Ă  Cassis pour les plus tĂ©mĂ©raires, histoire de se taper une bonne pizza les pieds dans l'eau. Alors que les vrais savent qu’à l’est, Ă  l’Estaque, il est possible de bien manger, au cul des bateaux, sans se faire Ă©jecter pour le deuxiĂšme service
 À seulement 15 minutes du port, on trouve le Cercle de l’aviron de Marseille et son resto du CAM, avec son immense salle lumineuse et sa fresque aux mĂ©duses, mais surtout une terrasse XXL qui vous laisse caresser la proue des bateaux. En cuisine, Sylvain Robert, jadis chez l'Aromat, rĂ©gale avec une cuisine efficace : une poĂȘlĂ©e d'encornets en mode persillade, une gracile soupe de roche avec une touche d'emmental, un filet de bƓuf fumĂ© minute avec son jus au vin rouge et sa purĂ©e de pommes de terre qui fond sous la langue, et en dessert, un parfait moelleux au chocolat glace Ă  la vanille.  Alors oui, les intitulĂ©s et quelques plats rappellent gentiment les annĂ©es 80 (sucette de lotte, burger de bouillabaisse
), mais avec une vue pareille et une carte des vins qui envoie du lourd, on s'en fiche un peu : Les MĂ»res 2020 du ChĂąteau de Roquefort (51 balles), le Morta Maio de JB Arena (60 €), un Hermitage 2012 de Chave (un petit 235 €, s'il vous plaĂźt), ou le Blanc Public de la RĂ©altiĂšre (8 €)
 De la pure CAM !
Bidoche

Bidoche

3 out of 5 stars
Au pays de la bouillabaisse, un vrai bon restaurant de bidoche ! Les coupables ? Pauline Lagon et Jules Girandon, dĂ©jĂ  aux commandes de la table attenante, Copains. Dans un ancien garage pimpĂ© pour l’occase avec tables en marbre et pieds en fonte, carreaux de ciment au sol, comptoir rouge sang et grande vitrine exposant les bestioles, on vient y dĂ©zinguer son quota de CO2 et s’envoyer quelques flacons de vins nature castĂ©s par Antoine Gaudio : dĂ©licat A Toi Nous d’Andrea Calek Ă  26 €, sublime La Curatte de Simon Gastrein Ă  47 €, fluide En Attendant Les Copains de Lori Haon Ă  5 € le verre
 Dans une ambiance plus bobo que prolo, le chef Thomas Arnaud balayait l’autre soir d’un coup de couenne nos vellĂ©itĂ©s vĂ©ganes avec un superbe saucisson maison et beurre aux herbes, un ris de veau grillĂ© dehors/fondant dedans sur un lit d’épinards et de purĂ©e bien beurrĂ©e, un suprĂȘme de poulet Ă  parfaite cuisson et crĂšme aux morilles accompagnĂ©e d’une salade avec jus de veau en guise de vinaigrette. Et pour finir, une succulente crĂšme au caramel. Le meilleur plan barbaque de Marseille ?
Chez Tim

Chez Tim

3 out of 5 stars
Avant d’aller tĂąter la tempĂ©rature de l’eau sur la plage des Catalans, on fait un tour chez Tim, aka Tim Reinson, cuisinier nomade, pĂȘcheur sauvage et rĂ©alisateur de films, Ă  l’origine notamment du docu Regarde-moi sur Lomepal, qui a posĂ© ses guĂȘtres dans cette cambuse de 10 mĂštres carrĂ©s, en lieu et place du snack le Croissant d’Or.  L’idĂ©e ? Proposer, Ă  l’aide de deux friteuses et du minimum syndical du cuistot, de fringants petits plats et sandwichs Ă  emporter (plus du cafĂ©-cookies le matin). L’autre midi : un banh mi Ă  se bouffer les doigts, garni de poitrine de cochon confite aux herbes, chou rouge, carotte et mayo Ă©picĂ©e. Mais aussi un bijou de bo bun au tataki de rumsteck, nem maison aux lĂ©gumes, vermicelles, cacahuĂštes pilĂ©es, salade et pickles d’oignon.  Aussi vus le lendemain : des arancinis champignons-scamorza, de la seiche en persillade et riz vĂ©nĂ©rĂ©, un fontainebleau aux fruits rouges
 Pour la digestion, ça se passe sur la plage, Ă  deux brasses de lĂ  !
Prémices

Prémices

5 out of 5 stars
Quand deux anciens de la Mercerie – LĂ©o Marzullo aux goulots et BenoĂźt Cadot aux fourneaux – pactisent pour envoyer cuisine couture et vins nature, c’est l’étincelle garantie ! Dans un spot sur deux Ă©tages, Ă  quelques brasses du port, les compĂšres rĂ©citent leur partition nĂ©o-bistrotiĂšre dans ce qui fut l’OpĂ©ra Zoizo, retapĂ© pour l’occasion avec des luminaires 60’s, des banquettes Ă  Ă©pais coussinets et un dĂ©licieux bar carrelĂ©. Au dĂ©jeuner ? Deux entrĂ©es, trois plats et deux desserts au choix, avec toujours une proposition veggie pour maĂźtriser son empreinte carbone. L’autre midi, en plein cagnard sur la large terrasse, on a dĂ©gustĂ© une sublime assiette de lĂ©gumes de saison (asperge, fenouil, carotte) camouflĂ©s par deux feuilles d’oseille et du guanciale au poivre noir, Ă  tremper dans une mayo au thon. La suite ? Un fantastique tartare de taureau alangui sur un labneh citrique et zĂ©brĂ© d’un pĂ©tillant condiment tamarin-pruneau. Puis une aile de raie cuite vapeur, Ă  la chair dĂ©licate, mouchetĂ©e de beurre blanc au kimchi, petit Ă©peautre et choux de Bruxelles flashĂ©s au BBQ avant, en finish rĂ©ussi, une sublime glace au foin recouverte d’un siphon de pomme de terre et accompagnĂ©e d’un pralin aux noix.  Le soir, on dĂ©laisse la carte pour un menu dĂ©gustation en quatre Ă©tapes oĂč les navets rencontrent la crĂšme crue fumĂ©e, les moules s'acoquinent avec des poivrons rouges fermentĂ©s et les poireaux se fondent d’une sauce au matcha
 Des compositions millimĂ©trĂ©es de superbes produits, touj
Cuisine de terroir Chez Fanny

Cuisine de terroir Chez Fanny

3 out of 5 stars
Aux portes du Panier, Chez Fanny ressemble Ă  un banal spot Ă  l’angle de la Grand-Rue et de la rue Bonneterie. Mais la faune qui s’y presse chaque midi (ouvriers, gars du quartier, touristes bien renseignĂ©s) vend la mĂšche : cette sandwicherie dispose d’un supplĂ©ment d’ñme, insufflĂ© par Vincent Puddu, un Sarde dĂ©tendu de la casserole qui, cinq midis par semaine, prĂ©pare de vrais plats de cuistot qui garnissent ensuite une baguette, une feuille de brick ou un pain Ă  fricassĂ©e. L’autre midi, Ă  croquer sur l’une des quatre chaises dĂ©bordant sur l’asphalte et sa bande-son techno ? Un sensationnel sandwich Rasta Ă  base de poulet marinĂ© au citron, tapenade maison, chou rouge, concombre et sauce au fromage blanc. Ou ce massif Gros DĂ©dĂ© alliant hachĂ© d’agneau, mĂȘmes cruditĂ©s, mĂȘme sauce et razzia de frites en prime.  Pour faire glisser tout ça ? Un Ă©lectrisant jus de gingembre maison (3,50 €). En dessert, pas de pudding mais Vincent se dĂ©fend bien entre un dĂ©ment banana bread tout droit sorti du four (3 €) ou une part de tiramisu maison (4 €). En bref, pas de chichis chez Fanny (le surnom de l’ancienne patronne), mais du goĂ»t et de la gĂ©nĂ©rositĂ© !
Chez Paul - L’Auberge du Corsaire

Chez Paul - L’Auberge du Corsaire

3 out of 5 stars
Les jours de ciel bleu, la faune marseillaise aisĂ©e migre vers les Goudes pour dĂ©jeuner chez Paul, Ă  l’Auberge du Corsaire, oĂč elle s’attable au cul des rafiots avec vue sur la Grande Bleue et parfois sur le chef Alexandre Mazzia, un habituĂ© des lieux le dimanche midi. Cette cambuse arrimĂ©e au port des Goudes, ouverte par Monsieur Paul en 1948, vaut son pesant d’iode avec ses luminaires de paillotte, ses banquettes bleu azur, ses quelques tables immaculĂ©es en enfilade et son serveur, David Mazzotta, qui Ɠuvre ici depuis trois dĂ©cennies dĂ©jĂ . On commence par d’excellents supions frits ou des moules gratinĂ©es en entrĂ©e, avant d'enchaĂźner sur du loup ou de la daurade grillĂ©s, tout juste sortis de l’eau (9 € les 100 grammes), encadrĂ©s de panisses et de salade. Pas rassasiĂ© ? Optez pour les efficaces linguine aux palourdes (30 €) ou pour le poĂȘlon du pĂȘcheur, sorte de mini-bouillabaisse avec poissons du jour (congre, pagre, chapon
), bouillon rĂ©duit, croĂ»tons et aĂŻoli. Pour ceux qui n’auraient pas le pied marin, une petite dizaine de pizzas bien roulĂ©es (anchois-fromage Ă  14 €) sont de la partie, tout comme un faux-filet servi saignant et sauce au poivre (29 €). Au mouillage, si c’est souvent marĂ©e basse comme avec ce banal verre de rosĂ© du ChĂąteau de Fontcreuse Ă  8 €, notons la prĂ©sence d’un bon rouge du ChĂąteau de Pibarnon (54 € la bouteille) et ce blanc du ChĂąteau Simone (80 €). Pensez Ă  rĂ©server une voire deux semaines en avance, surtout lors des grands week-ends et des vacanc
Caterine

Caterine

3 out of 5 stars
Caterine ? Un savant mĂ©lange de Catherine – sainte patronne des femmes cĂ©libataires – et catering, soit « traiteur » dans la langue de Bowie. C’est ici, derriĂšre la devanture bleu nuit, qu’officient Marie Dijon (ancienne du bistrot Grain de Sel), EugĂ©nie Cenatiempo (ex-architecte) et Laura Samzun (gĂ©ographe de formation), trio qui vous invite Ă  prendre commande au bar avant de venir chercher votre plateau quelques minutes plus tard, comme au self !  Dans la jolie salle on ne peut plus bistrotiĂšre, derriĂšre laquelle planque une grande terrasse ombragĂ©e par quelques arbres ouverte dĂšs les beaux jours, on becquette dĂšs 9h30 une bonne brouillade d’Ɠufs au pesto et noisettes concassĂ©es, qu’on fait glisser avec un jus d’orange bien frais. Le midi ? Ça monte sĂ©rieusement en puissance avec cet inimitable kebab d’émincĂ© de poulpe avec chou rouge, menthe fraĂźche et sauce blanche, qui se bat en duel avec un impeccable plat du jour – linguine, pesto aux Ă©pinards et parmesan lors de notre passage.  Le soir venu, Caterine la joue petites assiettes Ă  partager avec une plĂ©iade de choix : panisses-aĂŻoli ; dĂ©licieux naan avec fromage Ă  raclette, curry d’épinard et aneth ; plĂątrĂ©e de moules et merguez ; Ă©patant gĂąteau aux noix et dulce de leche
 A moins que vous optiez pour les grosses piĂšces comme cette selle d’agneau des Alpilles et son jus Ă  saucer avec la miche de House of Pain.  Pour faire couler, quelques quilles nature Ă  dominante sudiste : Ă©lĂ©gant 100 % carignan du domaine Matassa Ă  57
Chez Michel

Chez Michel

3 out of 5 stars
Prix prohibitifs (80 € la bouillabaisse), carte des vins minimaliste (qui n’a pas bougĂ© d’un iota depuis des dĂ©cennies), desserts pas fait maison
 Pourquoi diable vient-on se faire (dĂ©)plumer chez Michel, la brasserie des Catalans ? Pour les nappes blanches peut-ĂȘtre, son service endimanchĂ© et sa dĂ©coupe du poisson devant le client
 Pour la gouaille de Paul Visciano, aussi, troisiĂšme gĂ©nĂ©ration de tauliers Ă  tenir cette cambuse mythique. Et pour vivre l’expĂ©rience, surtout, d’un restaurant emblĂ©matique qui semble figĂ© dans le temps depuis sa crĂ©ation en 1946. Car toutes ces annĂ©es, Chez Michel en aura vu dĂ©filer, des politiques, starlettes, sportifs, fines gueules et patrons marseillais. Il n’y a qu’à lever les yeux pour voir les photos punaisĂ©es entre la vieille argenterie et les chapons Ă  l’entrĂ©e, attendant sagement leur destin de garniture. La bouillabaisse donc, vraie star de la maison, est ici servie de deux façons : d’abord le bouillon, limpide, profond, salin, dĂ©licatement safranĂ© et bougrement iodĂ©. Puis les poissons, qui varient selon la pĂȘche (congre, pagre, chapon, rascasse, saint-pierre
) mais sont toujours frais, sauvages et parfaitement taillĂ©s minute, escortĂ©s de pommes de terre cuites dans le bouillon et de croĂ»tons Ă  badigeonner de rouille sans os ou d’aĂŻoli. Un gueuleton qui mĂ©rite d’ĂȘtre goĂ»tĂ© au moins une fois dans sa vie – ne serait-ce que pour se faire un avis !Le reste du dej est plus anecdotique : un correct royal au chocolat de la pĂątisserie voisine