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N’en déplaise aux Montréalais, Toronto a officiellement surpassé Montréal parmi les grandes villes du monde.
Selon l’édition 2025 du Global Cities Index, les villes mondiales ont été évaluées selon cinq grandes catégories : économie, capital humain, qualité de vie, environnement et gouvernance.
Toronto s’est bien démarquée, se classant au 20e rang, tandis que Montréal n’a que tout juste réussi à intégrer le top 50.
Est-ce lié aux émissions élevées du transport à Montréal, ou aux cyclones post-tropicaux et pluies torrentielles annoncés (encore) pour cet été ?
Oxford Economics est le principal cabinet indépendant de conseil économique au monde, couvrant plus de 200 pays, 100 secteurs industriels et 8 000 villes et régions.
En s’appuyant sur des prévisions économiques urbaines de haut niveau et un ensemble de données accessibles au public, l’indice dresse un portrait cohérent des 1 000 plus grandes villes de la planète.

Quelle est la meilleure ville du monde ?
Sans grande surprise, New York arrive en tête du classement des villes mondiales. Ce géant urbain s’est classé premier dans la catégorie Économie, en tant que capitale économique des États-Unis et, de façon générale, du monde — avec une économie métropolitaine presque deux fois plus importante que celle de Los Angeles.
Bien que fortement axée sur la finance, la croissance du PIB de New York reste stable, et ses perspectives économiques demeurent solides. Elle obtient également un excellent score en capital humain, avec plus de 20 millions d’habitants, des universités de premier plan, de nombreux sièges sociaux et une population instruite et diversifiée. Toutefois, la croissance démographique pourrait ralentir en raison des politiques migratoires plus strictes.
Quelles sont les 50 meilleures villes en 2025 ?
Voici les 50 premières villes selon le Global Cities Index 2025 d’Oxford Economics :
1. New York
2. Londres
3. Paris
4. San José
5. Seattle
6. Melbourne
7. Sydney
8. Boston
9. Tokyo
10. San Francisco
11. Los Angeles
12. Washington, D.C.
13. Dublin
14. Stockholm
15. Séoul
16. Zurich
17. Oslo
18. Copenhague
19. Dallas
20. Toronto
21. Singapour
22. Munich
23. Brisbane
24. Chicago
25. Genève
26. Denver
27. Amsterdam
28. Atlanta
29. Berlin
30. Houston
31. Perth
32. Luxembourg
33. Philadelphie
34. Bruxelles
35. Minneapolis
36. Vienne
37. Vancouver
38. Helsinki
39. Hambourg
40. San Diego
41. Phoenix
42. Bâle
43. Montréal
44. Madrid
45. Miami
46. Tel-Aviv
47. Austin
48. Berne
49. Göteborg
50. Portland
Pourquoi Toronto a-t-elle dépassé Montréal dans ce classement mondial ?
Toronto est la ville canadienne la mieux classée grâce à son rôle de centre national des affaires, de la finance, de la culture et de l’éducation. Classée parmi les 20 meilleures villes du monde pour l’économie et le capital humain, elle affiche une forte croissance du PIB et de l’emploi, alimentée par une immigration internationale importante. Siège des plus grandes banques canadiennes et d’universités majeures comme l’Université de Toronto, elle est aussi un centre d’innovation et de recherche.
Cependant, cette croissance rapide a exercé une pression sur l’offre de logements, ce qui nuit à l’accessibilité et affecte son score en qualité de vie. Les défis environnementaux et les épisodes météorologiques extrêmes pèsent aussi sur son classement global. Malgré tout, avec une gouvernance solide, une espérance de vie élevée et un attrait international constant, Toronto devrait rester bien positionnée dans les années à venir.
Pendant ce temps, Montréal, troisième ville canadienne du top 50, se distingue par son excellent score en capital humain, porté par ses universités de renommée mondiale comme McGill et un secteur technologique en plein essor dans l’IA et les jeux vidéo. C’est aussi un carrefour du transport, accueillant des entreprises majeures comme Air Canada et le Canadien National.
Autrefois capitale économique du Canada, Montréal possède aujourd’hui le deuxième PIB du pays. Toutefois, les bas salaires dans ses secteurs dominants expliquent en partie pourquoi elle affiche certains des revenus les plus faibles en Amérique du Nord. Cela dit, le logement y est plus abordable que dans d’autres villes canadiennes, les inégalités sont faibles, et les habitants jouissent d’une espérance de vie élevée et d’une offre culturelle riche.
Le principal point faible de Montréal se trouve dans la catégorie Environnement, en raison des émissions liées au transport et à une météo instable. Alors que les impacts des changements climatiques s’aggravent, réduire les émissions de carbone reste un défi majeur pour l’économie de la ville.
Pour en savoir plus sur le Global Cities Index 2025, cliquez ici.
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